La Russie dit prendre des mesures pour « minimiser » l’impact de l’embargo sur son pétrole

/la-russie-dit-prendre-des-mesures-pour-

  • La Russie dit prendre des mesures pour « minimiser » l’impact de l’embargo sur son pétrole
    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/la-russie-dit-prendre-des-mesures-pour-minimiser-limpact-de

    La Russie a jusqu’à présent toujours relativisé la portée des sanctions économiques prises depuis le début de l’intervention en Ukraine par les pays occidentaux. Moscou peut encore compter sur sa manne gazière, dont les Européens sont dépendants.

    L’effet des sanctions commence toutefois à se faire sentir, avec notamment une accélération de l’inflation, et nombre d’économistes estiment que la situation va s’aggraver dans les prochains mois.

    Les économies ne pouvant se décider de se passer de pétrole du jour au lendemain, ce que les européens n’achèterons plus aux russes, ils vont devoir l’acheter à d’autres. Ce que les autres ne vendaient pas aux européens, ils le vendaient à d’autres. L’offre de pétrole ne pouvant augmenter d’un coup de baguette magique, ce que les uns vont désormais vendre aux européens, ils ne le vendront pas à d’autres. Et les russes, donc, vont pouvoir vendre leur pétrole à ces autres. Nous sommes dans une sorte de jeu à somme nulle.

    Tout ça pour ça, pourrait-on dire.

    Comme la conclusion le signale, les effets des sanctions se font sentir, par l’inflation, conséquence dont on ne sait pas s’il faut y voir un succès ou un échec, et si ces conséquences s’appliquent aux russes ou aux européens.

    • Pétrole : la Russie souhaite poursuivre la coopération dans le cadre de l’OPEP+
      https://www.connaissancedesenergies.org/afp/petrole-la-russie-souhaite-poursuivre-la-cooperation-dans-l

      Selon un article du Wall Street Journal publié mardi, les membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) étudient la possibilité de soustraire la Russie du plan de production décidé en juillet dernier avec leurs alliés de l’accord Opep+. Ceci permettrait ainsi aux quelques pays encore en mesure de relever sensiblement leur production, en premier lieu l’Arabie saoudite, de monter en régime.

    • Pétrole : l’Opep+ en conclave après la mise au ban de la Russie
      https://www.connaissancedesenergies.org/afp/petrole-lopep-en-conclave-apres-la-mise-au-ban-de-la-russie

      Pour l’heure, « l’Opep+ va sans doute s’en tenir à ses plans et ne fera pas de miracles à cette réunion », juge Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote Bank, misant plutôt sur des évolutions « d’ici fin septembre ».

      Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a réaffirmé lors du récent Forum économique mondial de Davos que « le royaume avait fait ce qu’il pouvait », selon la presse économique.

      « La situation est plus complexe que simplement ajouter des barils au marché », a-t-il insisté, tandis que les membres du G7 pointaient le « rôle clé » de l’Opep+ face au « resserrement des marchés internationaux ».

      Si les économies du Golfe restent sourdes aux appels, c’est aussi parce qu’elles tirent des bénéfices juteux d’un baril bien au-delà de 100 dollars : l’Arabie saoudite a ainsi enregistré au premier trimestre sa croissance la plus forte en dix ans.

      Dans ce contexte, pas sûr que se dissipent rapidement « les réticences envers une large ouverture des robinets », fait valoir Susannah Streeter, chez Hargreaves Lansdown.

      Et même si elle le voulait, l’Opep+ ne pourrait pas remplacer tous les volumes perdus de la Russie du fait des difficultés de certains de ses membres à atteindre leurs quotas, rappelle l’analyste.