• Gérald Darmanin défend son bilan à Beauvau en annonçant 3 000 « #étrangers délinquants » expulsés en deux ans
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/07/30/gerald-darmanin-defend-son-bilan-a-beauvau-en-annoncant-3-000-etrangers-deli

    Le ministre a également évoqué samedi, lors d’une visite à Lyon, son souhait de procéder à la rentrée à des « changements législatifs » à propos des procédures d’#expulsion.

    #porcherie

  • Projet de loi sanitaire : accord entre députés et sénateurs
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/07/21/controle-des-tests-pour-les-entrees-en-france-reintegration-des-soignants-no

    Projet de loi sanitaire : accord entre députés et sénateurs
    Députés et sénateurs sont parvenus à se mettre d’accord, jeudi 21 juillet 2022, sur le contenu du projet de loi prolongeant certaines mesures de gestion de la crise sanitaire, dont l’arrêt était initialement prévu à la fin du mois.Le maintien des bases de données SI-Dep (pour les résultats des tests virologiques) et Contact Covid, validé par les députés en première lecture, avait aussi été confirmé par les sénateurs dans la nuit de mercredi à jeudi. La conservation de ces informations par l’Etat permet en particulier de faciliter les voyages en Europe lorsque le pays de destination demande une preuve de vaccination ou de rétablissement du Covid-19. Les sénateurs ont cependant voté deux mesures absentes du texte adopté par l’Assemblée nationale : la possibilité laissée au gouvernement de rétablir un contrôle de test virologique à l’entrée sur le territoire national (avec une disposition spécifique aux outre-mer) et celle de réintégrer les soignants non vaccinés si la Haute Autorité de santé (HAS) y donnait son accord.
    Réunis lors d’une commission mixte paritaire, dans l’après-midi de jeudi, les parlementaires ont donc validé ces changements, rédigés au Sénat par l’élu de la Manche et rapporteur du texte, Philippe Bas. La version du texte adoptée par l’instance, qui rassemble sept députés et sept sénateurs de différentes sensibilités, doit désormais passer une nouvelle fois devant l’Assemblée, pour un vote sans nouvel examen, prévu pour lundi, puis au Sénat, mardi, pour être définitivement adoptée… à moins que le retard pris sur les débats en cours sur le pouvoir d’achat et le projet de loi de finances rectificative, qui doivent se terminer samedi soir, ne bouscule le calendrier législatif.
    Le gouvernement était jusqu’ici opposé à toute réintégration des soignants non vaccinés, mais la condition de l’aval de la HAS a amené le ministre de la santé, François Braun, à qualifier devant les sénateurs la mesure d’« équilibrée ». M. Braun a annoncé que ces soignants étaient au nombre de 2 605 dans le secteur sanitaire. « Nous créons un chemin vers la réintégration », a expliqué au Sénat M. Bas, pour qui « la décision doit être médicale, elle le sera ». Selon la proposition du rapporteur, l’obligation vaccinale des soignants sera suspendue dès que la HAS jugera qu’elle n’est plus justifiée, et le personnel soignant non vacciné sera alors « immédiatement réintégré ».
    Le gouvernement a aussi salué le retour des contrôles de test, une mesure centrale pour l’exécutif qui avait été rejetée par les élus du Rassemblement national, de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) et d’une partie des Républicains à l’Assemblée nationale. Cette nouvelle mesure se décline en deux dispositifs distincts. Le premier concerne les voyageurs en provenance de pays étrangers. En cas d’apparition d’un nouveau variant du SARS-CoV-2 particulièrement dangereux, le gouvernement pourrait imposer la présentation d’un test négatif à l’embarquement à destination de la France. Philippe Bas a intitulé ce dispositif « certificat sanitaire de voyage » pour le différencier du passe sanitaire – qui comprend également le certificat de vaccination et de rétablissement. Activé par décret par l’exécutif, ce premier dispositif pourrait durer un mois, un vote du Parlement étant nécessaire en cas de souhait de prolongation. Un second dispositif, similaire au premier, pourrait s’appliquer pour les voyages vers les collectivités ultramarines « en cas de risque de saturation » de leur système de santé. A l’initiative de Philippe Bonnecarrère (centriste) et Thani Mohamed Soilihi (Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants, La République en marche) a été introduite la possibilité d’un contrôle pour les personnes en provenance des collectivités ultramarines.

    #Covid-19#migrant#migration#france#politiquesanitaire#sante#test#vaccination#territoireultramarin#etranger

  • Pour se chauffer l’hiver prochain, Bruno Le Maire conseille aux Français de souffler fort dans leurs mains
    https://www.legorafi.fr/2022/07/20/pour-se-chauffer-lhiver-prochain-bruno-le-maire-conseille-aux-francais-de-s

    Alors que la Russie a décidé de couper le gaz à l’Europe, le ministre de l’Économie prépare déjà sa stratégie pour l’hiver prochain. Et le moins qu’on puisse dire est qu’il ne manque pas d’#idées.

  • « Uber Files » : Emmanuel Macron assume son implication dans le développement d’Uber en France


    Emmanuel Macron et le commissaire européen pour le marché intérieur, Thierry Breton, visitent l’usine STMicroelectronics à Crolles (Isère), mardi 12 juillet. JEAN-CLAUDE COUTAUSSE POUR « LE MONDE »

    Interrogé lors d’un déplacement consacré à la souveraineté industrielle en Isère, le président de la République, offensif, a assuré que si c’était à refaire, il le « referait demain et après-demain ».

    Emmanuel Macron voulait revenir à ses fondamentaux. Se faire à nouveau l’apôtre d’une économie triomphante qui parviendrait, tôt ou tard, à vaincre le chômage de masse et à redonner au pays l’élan perdu d’une France pompidolienne. Mardi 12 juillet, depuis Crolles (Isère), commune limitrophe de Grenoble, toutes les conditions avaient été réunies pour que le président reprenne la main sur son thème de prédilection, trop longtemps occulté par la crise sanitaire et la guerre en Ukraine.

    Laissant loin de lui l’affaire des « Uber Files » – révélations du Consortium international de journalistes d’investigation dont Le Monde fait partie – mettant à jour son implication personnelle lorsqu’il était ministre de l’économie pour favoriser l’implantation en France de l’entreprise américaine moins disante socialement ; éloignant de lui les tracas d’un Parlement où il ne dispose que d’une majorité relative ; oubliant les procès en « ultralibéralisme » intentés sans relâche contre lui par la gauche, le chef de l’Etat voulait reprendre les accents d’un prêcheur d’optimisme. « Je viens ici célébrer une bonne nouvelle », a-t-il expliqué depuis le site de l’entreprise de semi-conducteurs, STMicroelectronics.

    Sur une estrade plantée dans les jardins asséchés de l’entreprise, entre le massif de Belledonne et celui de la Chartreuse, le chef de l’Etat, comme insensible à la chaleur caniculaire, est revenu sur l’investissement massif de 5,7 milliards d’euros réalisé par l’Etat et la société américaine Global Foundries pour la construction d’une « méga-usine » sur le site. Annoncé la veille, depuis Versailles, dans le cadre du salon « Choose France » visant à renforcer l’attractivité du pays auprès des investisseurs étrangers, le projet doit permettre à la France de se renforcer dans le secteur des semi-conducteurs utilisés dans les voitures, les téléphones ou le matériel médical en créant plus d’un millier d’emplois.

    Offensif et sûr de lui

    En investissant dans la recherche et l’innovation, il s’agira aussi d’améliorer la technologie afin de réduire la taille des puces et baisser drastiquement leur consommation d’énergie. « Ce qui est décidé aujourd’hui est au cœur des défis qui sont les nôtres, celui de la souveraineté industrielle et de la réindustrialisation, de la transition énergétique et numérique », s’est enthousiasmé le président.

    Dans l’assistance, le maire écologiste de Grenoble, Eric Piolle, opine de la tête. Prêt à laisser de côté, l’espace d’un instant, ses divergences avec le chef de l’Etat, l’élu, dont le parti est membre de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) emmenée par Jean-Luc Melenchon, trouve même cette annonce « réjouissante ».

    Certes, l’édile regrette que le locataire de l’Elysée n’aborde la sobriété énergétique que sous l’angle de l’efficacité sans remettre en question nos usages et « l’hyperconsommation ». Quant au dossier Uber, relancé quelques heures plus tôt par les confessions de Mark MacGann, l’ancien lobbyiste d’Uber à l’origine de ces révélations, regrettant « les mensonges » vendus par le groupe américain, le Grenoblois attend qu’« à un moment ou à un autre, Emmanuel Macron s’explique ». Mais ce n’était ni le lieu, ni l’heure d’attaquer, pensait-il.

    Finalement c’est le chef de l’Etat lui-même qui reviendra sur ce sujet délicat. Comme pressé d’en découdre, offensif et sûr de lui. Au moment de quitter l’entreprise, répondant aux questions de journalistes, le président explique et assume. « Je suis très fier de ce que j’ai fait, du combat que j’ai mené. Mais ce combat, il faut le regarder jusqu’au bout. J’ai fait venir des entreprises, j’ai fait venir des entrepreneurs. J’ai surtout aidé des jeunes à qui on n’offrait pas d’emplois et qui venaient de quartiers difficiles. Ces jeunes qui n’avaient pas d’opportunités de jobs, je les ai aidés à en trouver pour la première fois de leur vie (…). Et quand je suis devenu président, on a régulé le secteur, sans aucune complaisance », s’est-il défendu.

    Si c’était à refaire ? « Je le referais demain et après-demain », lance-t-il sur un ton de défi. Ajoutant : « On a aidé les taxis comme pas possible. Mais on avait un système fermé, ceux qui s’étaient enrichis ce n’était pas les taxis mais les sociétés qui avaient un effet de rente (…). Je ne serai jamais du côté de ceux qui défendent la rente. » [sans se soucier de ses conditions de création, ndc]

    Balayant les craintes qu’il pourrait avoir – la Nupes réclamant une commission d’enquête sur le sujet –, il affirme, bravache, en référence à une phrase culte de l’ancien président Jacques Chirac : « Je conçois tout à fait qu’on veuille s’attaquer à ma pomme, ça fait cinq ans et demi. Très sincèrement, ça m’en touche une sans faire bouger l’autre. » Et si la Nupes se focalise sur ce sujet, c’est qu’« elle a perdu la boussole ».

    Emmanuel Macron semble persuadé que cette affaire n’occupera les esprits qu’un temps. « Voyez l’état de notre débat public ! On est là, dans un moment essentiel de notre pays (…) et on parle de quelque chose – je vous fiche mon billet – dont on ne parlera plus dans un mois », assure-t-il. Le camp présidentiel estime que la polémique s’éteindra d’elle-même faute de passionner l’opinion. Les services comme Uber, Deliveroo ou Uber Eats sont passés dans les mœurs sans que le statut des travailleurs de ces plates-formes n’émeuve outre mesure. Dans la matinée, le ministre des comptes publics, Gabriel Attal, avait assuré sur le même thème que l’opposition faisait « une tonne de mousse avec un gramme de savon ». Une image qu’il avait déjà utilisée en 2018 lorsqu’il était porte-parole du gouvernement. A l’époque, il s’agissait de minimiser l’affaire Benalla.

    Claire Gatinois

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/07/12/uber-files-emmanuel-macron-assume-son-implication-dans-le-developpement-d-ub

    certaines têtes à claques appellent le billot

    #économie_triomphante

  • Partition. Gérald Darmanin : « Nous devons parler aux tripes des Français »

    [Il] estime que les macronistes doivent « corriger » certains « comportements », en n’incarnant plus seulement le camp de la « raison » et de la « technique ».

    (...) En matière d’immigration, il veut que les conditions qui s’appliquent à l’expulsion d’étrangers condamnés soient assouplies. (je propose d’augmenter les effectifs de police (...) Il y aura, l’année prochaine, dans le projet de loi de finances pour 2023, une augmentation de 1,25 milliard d’euros pour le ministère de l’intérieur, en plus du budget alloué aux outre-mer et aux collectivités locales. C’est une avancée absolument considérable, mais, en contrepartie, le ministère doit se moderniser. C’est ce que nous faisons : en deux ans, 4 000 policiers et gendarmes ont été remis sur la voie publique grâce au remplacement par du personnel civil. Nous tiendrons la promesse du président de doubler les forces sur le terrain en dix ans.

    Nous allons aussi créer 200 nouvelles brigades de gendarmerie, onze unités de forces mobiles et 3 500 assistants d’enquête – des personnels civils qui vont accomplir une partie du travail procédural réalisé aujourd’hui par les effectifs de terrain : accueillir un avocat, remplir tel document…

    (...) Nous sommes prêts à reprendre un certain nombre de propositions comme la loi anticasseurs de Bruno Retailleau (LR) ou, en matière d’immigration, à réfléchir aux conclusions de l’excellent rapport Buffet (LR), voté à l’unanimité au Sénat.

    (...) Aujourd’hui, un étranger qui a commis des actes graves n’est pas expulsable dès lors qu’il remplit certaines conditions, comme une arrivée sur le territoire national avant l’âge de 13 ans. Je vais être explicite : nous voulons permettre l’expulsion de tout étranger reconnu coupable d’un acte grave par la justice, quelle que soit sa condition de présence sur le territoire national. Je pense que c’est quelque chose qui correspond au programme régalien que le président a présenté aux Français.

    Nous en sommes d’ailleurs à 2 761 étrangers avec un casier judiciaire expulsés depuis que je suis ministre de l’intérieur, dont 60 % sortaient de prison. C’est une multiplication par cinq des chiffres des années précédentes. En six mois, on a augmenté de 27 % les éloignements : nous en sommes à près de 7 000. La fermeté est là.

    Mais pourquoi revenir sur un thème qui n’a pas intéressé les Français au cours de l’élection présidentielle ?

    Parce que je suis chargé de plusieurs politiques publiques dont celle de l’accueil, de l’intégration, de l’accès à la nationalité ou de l’expulsion des étrangers irréguliers. Il faut encore améliorer un certain nombre de choses dans le suivi de l’intégration et de l’accueil, mais, quelle que soit sa couleur de peau, sa religion, son pays d’origine, un étranger qui ne respecte pas la République doit être expulsé. Nous considérons les étrangers pour ce qu’ils font, et pas pour ce qu’ils sont, contrairement au RN. (...)

    Comment regagner en crédibilité avant les Jeux olympiques de 2024 ?

    On a loupé quelque chose, c’est évident. On a sans doute prévu trop d’effectifs en matière de maintien de l’ordre et pas assez pour lutter contre la délinquance. J’en ai tiré personnellement toutes les conséquences et j’ai demandé de tripler les effectifs des BAC [brigades anticriminalité] et de sécurité publique, à Saint-Denis, lors de grands événements [qui se déroulent au Stade de France].

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/07/09/gerald-darmanin-nous-devons-parler-aux-tripes-des-francais_6134057_823448.ht

    https://justpaste.it/8ucbk

    #immigration #expulsions #étrangers #police #maintien_de_l’ordre #BAC #action_française_3.0

    • Colbert at the White House Correspondents’ Dinner 2006
      https://www.liveabout.com/stephen-colbert-white-house-correspondents-dinner-2734728

      Mark Smith, ladies and gentlemen of the press corps, Madame First Lady, Mr. President, my name is Stephen Colbert, and tonight it is my privilege to celebrate this president, ‘cause we’re not so different, he and I. We both get it. Guys like us, we’re not some brainiacs on the nerd patrol. We’re not members of the factinista. We go straight from the gut. Right, sir?

      That’s where the truth lies, right down here in the gut. Do you know you have more nerve endings in your gut than you have in your head? You can look it up. Now, I know some of you are going to say, “I did look it up, and that’s not true.” That’s ’cause you looked it up in a book. Next time, look it up in your gut. I did. My gut tells me that’s how our nervous system works.

      Every night on my show, The Colbert Report, I speak straight from the gut, okay? I give people the truth, unfiltered by rational argument. I call it the “No Fact Zone.” FOX News, I hold a copyright on that term.

    • Le départ du préfet de police de Paris Didier Lallement annoncé pour le 20 juillet

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/07/10/le-depart-du-prefet-de-police-de-paris-didier-lallement-annonce-pour-le-20-j

      Le départ de M. Lallement était considéré comme « imminent » depuis plusieurs semaines, à telle enseigne que le 6 juillet, la présidente du conseil régional d’Ile-de-France, Valérie Pécresse, avait estimé nécessaire d’« attendre la nomination du nouveau préfet de police » avant d’aborder les « questions de sécurité » avec les élus franciliens. Feignant d’ignorer que l’information du départ prochain de M. Lallement était encore confidentielle, Mme Pécresse s’était dite « désolée » de l’avoir « enterré trop vite » – une formule malheureuse alors que le haut fonctionnaire venait de traverser, pour la troisième fois, une crise de Covid particulièrement éprouvante.

      Deux jours plus tard, à l’occasion d’un entretien accordé au Monde, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, avait répondu de façon sibylline à une question sur le sort réservé à M. Lallement : « Monsieur le préfet de police est à son poste, avait-il déclaré. Et il travaille avec toute ma confiance. »

      Record de longévité

      Contre toute attente, l’épisode de la finale de la Ligue des champions, le 28 mai au Stade de France de Saint-Denis, n’a pas précipité le départ de M. Lallement mais l’a, au contraire, retardé. La polémique qui avait suivi les évènements, marqués par des débordements et de vives critiques sur la gestion sécuritaire de la préfecture de police, avait incité le gouvernement à ne pas donner le sentiment de céder à la fébrilité en limogeant le haut fonctionnaire. Lors de son audition par les sénateurs le 9 juin, M. Lallement avait dit assumer « en totalité la gestion policière » et admis « un échec » dans la prévention des troubles le soir du match aux abords du Stade de France.

      « Plusieurs semaines avant la décision d’organiser le match au Stade de France, il a fait savoir qu’il souhaitait quitter ses fonctions, estimant s’être acquitté de la mission qui lui avait été confiée depuis 2019 », avance un cadre de la Préfecture de police.

      Touché depuis la fin août 2021 par la limite d’âge, fixée à 65 ans dans le corps préfectoral, M. Lallement avait vu son bail prolongé en raison d’une disposition dérogatoire autorisant une prorogation de deux ans à un tel poste, une décision prise notamment « compte tenu des enjeux liés à la tenue des élections présidentielle et législatives en avril et juin 2022 », avance la même source.

      Avec un mandat de trois ans, trois mois et trente jours, ce préfet de choc au style volontiers martial et aux prises de parole souvent cassantes, n’en a pas moins établi un record de longévité depuis 2012 [sic] à un poste crucial dans l’organisation administrative française, une vigie particulièrement exigeante sur le plan technique et, politiquement, très exposée.
      En mars 2019, moins de deux ans après avoir été nommé, son prédécesseur Michel Delpuech avait été remercié par Christophe Castaner, alors ministre de l’intérieur, pour sa gestion du maintien de l’ordre à l’occasion des manifestations de « gilets jaunes » dans la capitale. Le nom du successeur de M. Lallement n’est pas encore connu.

      trois covid ! vu son rôle éminent et son âge, c’est un tantinet irresponsable

      à voir autant d’huiles pas toujours de première fraicheur non masqués en réunion etc. qui persistent à ne pas disparaître je me demande à quel point ces gens sont assurés de disposer de suivi et soins hors classe, par exemple, d’accéder à des anticorps monoclonaux et à des antiviraux sans tenir compte des recommandations et règles en vigueur qui en limitent l’accès.

  • Nicolas Haeringer sur Twitter
    https://twitter.com/nicohaeringer/status/1543999139607977990

    Remaniement : la jeunesse est désormais rattachée au Ministre des armées ; l’enseignement professionnel au Ministère du travail. Les organigrammes parlent parfois mieux qu’une déclaration de politique générale.

    EDIT : il faut toujours se référer aux sources (ce que je n’ai pas fait !) en fait,
    Carole Grandjean est ministre déléguée auprès du ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion et du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels
    et
    Sarah El Haïry est secrétaire d’État auprès du ministre des Armées et du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, chargée de la Jeunesse et du Service national universel.

    https://www.gouvernement.fr/actualite/nomination-du-gouvernement-delisabeth-borne

    • Le nouveau gouvernement Borne n’est pas réellement paritaire, selon le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/07/05/le-nouveau-gouvernement-borne-n-est-pas-reellement-paritaire-selon-le-haut-c

      (...) les femmes restent sous-représentées aux « postes-clés de la décision publique » (...) selon le HCE, « derrière la parité purement quantitative se joue aussi la parité de responsabilité ».

      (...) parmi les ministres se trouvent onze hommes et six femmes ; parmi les ministres délégués, neuf hommes et six femmes ; parmi les secrétaires d’Etat, un homme et neuf femmes.

      (...) le HCE observe que la répartition des postes obéit « à des biais de genre et à des stéréotypes de sexe : quatre hommes sont à la tête des cinq ministères régaliens, sept femmes à la tête des neuf ministères sociaux – santé, culture, famille, enfance… »

      Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, avait vu les choses autrement au sortir du conseil des ministres, lundi [ et fourni des éléments de langage",ndc] . « Ne regardez pas le positionnement des différents portefeuilles ministériels (…) : ce qui compte, c’est la mission qui vous occupe et celle pour laquelle vous avez été nommé au gouvernement, et aucune mission n’est moins importante qu’une autre. Donc oui, le gouvernement est paritaire », avait-il soutenu.

      (...) Pour le HCE, l’élection de Yaël Braun-Pivet au perchoir ne doit, cependant, pas masquer « un recul de la place des femmes » au Palais-Bourbon, pour la première fois depuis 1988. Elles occupent « désormais à peine plus d’un tiers des sièges »

      #femmes #parité

  • Aujourd’hui dans Le Monde, un article trominion le thème inédit : « Notre dirigeant·e bien aimé·e est formidable ».

    Face à la septième vague de Covid-19, le gouvernement adopte un profil bas inédit depuis le début de l’épidémie
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/07/01/face-a-la-septieme-vague-de-covid-19-le-gouvernement-adopte-un-profil-bas-in

    Elisabeth Borne est une femme méthodique. Comme la plupart des gens ordonnés, la première ministre prend les problèmes les uns après les autres. […]

    Mais Elisabeth Borne est aussi une femme de sang-froid.

  • Éloge de l’immunité de « troupeau » (herd immunity)

    Face à la septième vague de Covid-19, le gouvernement adopte un profil bas inédit depuis le début de l’épidémie
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/07/01/face-a-la-septieme-vague-de-covid-19-le-gouvernement-adopte-un-profil-bas-in

    Après deux années ponctuées par les flux et reflux de la maladie, le gouvernement juge que les Français ont appris à cohabiter avec le virus et en connaissent les dangers.

    #disruption #en_même_temps #GBD #paywall

    Ceci dit, si on croit ces chiffres, pas loin de la moitié de la population en France a été infectée ou réinfectée par #SARS_CoV-2. Je me souviens qu’en mars 2020, Angela Merkel était catastrophée par le fait que ce virus puisse atteindre 70 % de la population en un temps record. On y arrive, on y arrive. Merci Santé Public France.

    https://www.worldometers.info/coronavirus/country/france

    “Merkel s’attend à un taux de contamination de 60 à 70 % [de la population]”, titre ce jeudi 12 mars la Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ). L’information a frappé les esprits dans le pays et au-delà. Elle a été diffusée par la chancelière lors de la conférence de presse qu’elle a tenue le mercredi 11 mars en présence du ministre de la Santé, Jens Spahn, et du directeur de l’institut Robert Koch (RKI), le centre de référence pour la santé publique en Allemagne.

    https://www.courrierinternational.com/une/prevision-coronavirus-lallemagne-sattend-un-taux-de-contamina