pourquoi le pic de contamination de la septième vague est si difficile à prévoir

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  • Maître Pandaï sur Twitter
    https://twitter.com/Panda31808732/status/1543699883512811520
    https://www.jpost.com/health-and-wellness/article-711033

    Les scientifiques surveillent BA.2.75, détecté pour la première fois en Inde début juin (9 mutations sur S).

    « Depuis, le variant a été trouvé en Australie, au Canada, au Japon, en Allemagne, en Nouvelle Zélande, au Royaume-Uni et aux États-Unis »

    https://timesofindia.indiatimes.com/city/pune/3-new-ba-2-variants-found-may-have-role-in-ongoing-surge-experts/articleshow/92640918.cms

    D’après un scientifique de l’INSACOG en Inde, BA.2.74, BA.2.75 et BA.2.76 sont plus compétitifs que BA.5.

    https://www.theguardian.com/world/2022/jul/03/uk-health-chiefs-brace-for-bumpy-ride-amid-fears-over-covid-wave

    En Angleterre, on s’attend à un pic BA.5 supérieur aux pics BA.1 et BA.2.

    • Il y a de quoi souhaiter un vaccin polyvalent, un vaccin nasal. Pour ce que j’ai vu sur des comptes touiteure attentifs et informés, dans les deux cas, il n’y a pas d’essai annoncé avant fin 2022. Une bonne surprise peut-elle arriver ? no sé.

      quant au « refus d’agir », il est manifeste et pour réussir à rater, on casse du thermomètre (qui se souvient des prélèvements d’eaux usées comme outil de mesure de la prévalence ?), et on refuse d’en fabriquer

      Covid-19 : pourquoi le pic de contamination de la septième vague est si difficile à prévoir
      https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-pourquoi-le-pic-de-contamination-de-la-septieme-vague-est-si-d

      il n’existe pas de projections pour cette vague

      Samuel Alizon, directeur de recherche au CNRS, rappelle à franceinfo que "personne ne peut prévoir le futur" et que les spécialistes ne peuvent qu’élaborer "des scénarios pour capturer le champ des possibles". Il souligne que cela a été fait avec succès, en France, pour la vague liée au sous-variant BA.2, qui a sévi en mars. Mais en réalité, aucun scénario n’aurait encore été établi à ce jour pour la nouvelle montée épidémique liée aux nouveaux variants BA.4 et BA.5, explique à franceinfo l’épidémiologiste Mircea Sofonea, qui travaille avec Samuel Alizon au sein de l’équipe ETE, à Montpellier.

      "Il s’agit de la première vague en France pour laquelle nous n’avons pas de projection."

      Mircea Sofonea, épidémiologiste à franceinfo
      Cette équipe est l’un des centres de recherche français les plus en pointe depuis le début de la pandémie. Jusqu’à encore récemment, ETE publiait régulièrement des modélisations à partir des données hospitalières afin d’anticiper la date et la hauteur des pics épidémiques de Sars-CoV-2 en France. Mais ce travail n’a pas été effectué pour cette septième vague. Les chercheurs regrettent un manque de moyens. "Je passe une partie importante de mon temps à répondre à des appels à projets pour obtenir simplement les moyens de faire de la recherche", regrette Mircea Sofonea, qui affirme avoir essuyé plusieurs refus ces derniers mois auprès d’organismes comme l’Agence nationale de la recherche, qui finance les recherches publiques en France.

      Samuel Alizon juge lui aussi que "la principale difficulté actuelle" concernant les projections de la septième vague réside dans "le manque de soutien matériel pour nos équipes et le désintérêt des autorités". "Seule la Région Occitanie et l’université de Montpellier ont soutenu notre travail constant de projection des besoins hospitaliers", précise Mircea Sofonea.

      L’absence de données fiables, locales et actualisées est également mise en cause. “La dernière étude que nous avons en France sur les lieux et les circonstances de contamination, menée par l’équipe d’Arnaud Fontanet à l’Institut Pasteur, date d’août 2021. Or depuis, le contexte sanitaire – variants, mesures et comportements – a changé", s’alarme Mircea Sofonea.

      De son côté, l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) explique à franceinfo "qu’aucune projection ayant vocation à être rendue publique n’est réalisée pour le moment" par ses épidémiologistes. A l’Inserm, "on continue à y travailler mais à ce stade la situation ne nous permet pas d’avoir des projections", reconnaît la directrice de recherche Vittoria Colliza auprès de franceinfo. Enfin, à l’institut Pasteur, "des analyses sont en cours" mais "elles ne sont pas encore publiées".

      #vaccin #covid-19