Alexis Marsan : « Je m’en fous, je suis de la police » [et je suis un gros menteur]

/966597

  • « Je m’en fous, je suis de la #police » : le bras droit du #préfet #Lallement visé par une enquête pour des violences sur un cycliste | #Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/070722/je-m-en-fous-je-suis-de-la-police-le-bras-droit-du-prefet-lallement-vise-p

    Dans ce rapport, dont Mediapart a eu connaissance, Alexis Marsan livre sa version des faits : le haut gradé décrit d’abord « un cycliste en VTT rouge qui roule au milieu de la voie de bus sans commettre d’infraction ». Il relate lui avoir demandé « cordialement » de se tenir à droite, estimant qu’il pouvait gêner le passage des véhicules d’urgence, et que le cycliste aurait alors « tapé sur son guidon afin de l’écarter », ce qui l’aurait déséquilibré. Il dit avoir fait usage de ses avertisseurs sonores et lumineux – ce que contredit Olivier V., qui affirme n’avoir vu ni entendu aucun avertisseur ou signe (brassard, badge, arme à la ceinture) lui laissant penser que le motard était effectivement un policier.

    Ce dernier explique avoir demandé au cycliste de s’arrêter, ce qu’il aurait refusé, avant de chuter, seul, après avoir buté contre le trottoir. « Je tentais de l’interpeller mais plusieurs personnes venaient stationner devant moi, permettant au cycliste de s’échapper », écrit encore le directeur adjoint de la DOPC. « Est-ce que j’aurais pu me prendre une balle dans la tête pour refus d’obtempérer ? », s’interroge aujourd’hui Olivier V., en allusion aux récentes affaires dans lesquelles des fonctionnaires de police ont tué des automobilistes pour ce motif.

  • Perquisition à Mediapart : la justice condamne l’État dans l’affaire Benalla
    https://www.youtube.com/watch?v=ZJVBbwjQ7hE

    Événement : la justice condamne l’État pour sa tentative de perquisition de nos locaux en 2019 dans le cadre de l’affaire Benalla. Le jugement, sévère pour le parquet de Paris, consacre la liberté d’informer et la protection des sources.

    Encore une grande démonstration de la compétence de l’Absurdistan autoritaire.

    • ces trois juges ont donc condamné l’État à payer à Mediapart la somme d’un euro « en réparation intégrale de son préjudice » auquel s’ajoutent 10 000 euros en application de l’article 700 du Code de procédure civile, avec ordre d’exécution provisoire du jugement.

    • J’imagine la petite bande de flics, précédée du commissaire, toute joyeuse sur le chemin de Médiapart, en train de chantonner : « On va se faire Médiapart-euh, on va se faire Médiapart-euh », imaginant déjà les félicitations du préfet, voire la petite promotion décidée en hauts lieux, imaginant encore le Président confiant à sa douce : « ah, qu’il est bon de constater une fois de plus que l’on peut compter sur la fidélité de la police républicaine ! »

      Et arrivant dans les couloirs de Médiapart, le choc, la stupeur, l’effroi, l’horreur, la rumeur qui circule par l’effet d’un bouche à oreille paniqué : « Ah merde, y’a Fabrice Arfi, merde merde, on est refaits ». Les regards inquiets : « Qu’est-ce qu’on fait, y’a Fabrice Arfi, il dit qu’on n’a pas le droit ! ». Et de confirmer : « Oui, c’est Fabrice Arfi, c’est pas de bol tout de même ».

      Et de repartir tout tristes, la queue entre les jambes, juste parce qu’ils ont joué de malchance : Fabrice Arfi était là et il connaît mieux la procédure que le commissaire.

      #22_y‘a_fabrice_arfi