• Incendie dans les monts d’Arrée : la chapelle du Mont-Saint-Michel de Brasparts menacée par les flammes - Bretagne - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/bretagne/monts-d-arree-incendie-en-cours-a-brasparts-18-07-2022-13116227.php


    L’incendie se propage, non loin de la chapelle du Mont-Saint-Michel de Brasparts.
    Photo Lionel Le Saux

    L’incendie s’est déclaré en milieu d’après-midi avant de s’étendre à une prairie.
    Un incendie s’est déclaré ce lundi en milieu d’après-midi dans les monts d’Arrée, au niveau de Brasparts. Le feu a démarré à la maison des artisans et se serait propagé aux champs : il menace désormais la chapelle du Mont-Saint-Michel de Brasparts, et s’étend en direction de Commana à cause du vent.

    Une dizaine de camions de pompiers sont présents sur place, ainsi que Dragon 29 qui survole la zone. Ce feu « va durer », a affirmé un responsable de la Direction départementale de l’équipement (DDE), alors que le Sdis 29 a fait appel à tous les départements bretons.

    Des gendarmes sont également appelés en renforts, car plusieurs tronçons de routes ont été fermés à la circulation sur la D764, D42, D785 et la D30. Une déviation a été mise en place vers Saint-Rivoal.

    • Guipavas (Finistère), 18 juillet 2022.– Quinze départements de la façade atlantique ont été placés, le 18 juillet, en vigilance rouge pour canicule. Et dans l’ouest de la France, plus particulièrement en Bretagne administrative, de nombreux records absolus de chaleur sont tombés, selon Météo-France, dont certains dataient d’il y a plus de 70 ans.

      À Rennes, le thermomètre a atteint 40,5 °C (ancien record de 40,1 °C en juillet 2019) ; à Vannes, 40,2 °C (38,3 °C en août 2003) ; à Lannion, 40 °C (35,8 °C en juillet 2016) ; à Dinard, 40 °C (39,4 °C en août 2003) ; à Saint-Brieuc, 39,7 °C (38,1 °C en août 2003) ; à Brest, 39,3 °C (35,2 °C en juillet 1949) ; à Landivisiau, 39,1 °C (35,3 °C en août 2003) ; à Ploudalmézeau, 38,7 °C (33 °C en juillet 2022) ; à Groix, 37,9 °C (35,6 °C en juin 1976) ; à Ouessant, 31,5 °C (29,3 °C en août 2003). En tout, 35 stations météorologiques bretonnes, sur les 44 disposant d’un historique, ont battu leur record absolu de température.

      La commune de Bléruais (Ille-et-Vilaine), à proximité de la mythique forêt de Brocéliande, a quant à elle pulvérisé le record de température maximale enregistrée dans la péninsule, avec 41,6 °C.

      source : Mediapart

  • Des Bretons vent debout face à la crise du logement - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales
    http://cqfd-journal.org/Des-Bretons-vent-debout-face-a-la

    Confrontés à la flambée des prix de l’immobilier, aux résidences secondaires qui pullulent et à un parc locatif gangrené par Airbnb, de nombreux Bretons galèrent à se loger. Une tendance qui, à moins d’être enrayée par une politique volontariste, n’est pas près de s’inverser. Mais collectifs et organisations politiques préparent la riposte.

    Rassemblement - Action : Stop à la crise du logement en Bretagne !
    http://www.rennes-info.org/Rassemblement-Action-Stop-a-la

    La crise du #logement en Bretagne atteint des niveaux jamais égalés. Il est nécessaire de se mobiliser afin d’obtenir des avancées concrètes. Impossible de passer à côté des nombreux témoignages de désespoir qui remplissent quotidiennement les colonnes de la presse locale.

    #gentrification #dispac'h #cqfd

    • Revendications de la coordination Un ti da bep hini :

      1- Intégrer la Région Bretagne dans la zone dite tendue et permettre ainsi aux communes de la Région Bretagne qui sont exclues de ce dispositif d’avoir accès à toutes les dispositions permises par le classement en zone tendue : mesure de compensation, encadrement et plafonnement des loyers, majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, etc . Les élu.e.s locales doivent prendre position puis se mobiliser pour obtenir ces outils et les utiliser.

      2- Le prélèvement de la taxe d’habitation sur les logements vacants partout où ce n’est pas encore fait à l’échelle intercommunale comme la loi le permet déjà et l’affectation du produit à des services d’hygiène et de sécurité, dotés de moyens pour contrôler la salubrité des logements mis en location. La Région Bretagne doit accompagner les collectivités locales intercommunales sur ce chantier qui palliera les faiblesses de l’Agence Régionale de Santé incapable, faute de moyens de l’État, de remplir sa mission de service public pour faire constater l’insalubrité de nombreux biens mis à la location.

      3- Une régulation forte de la location touristique et en particulier du système des plates-formes de location pour particuliers, au-delà des possibilités déjà existantes, en réservant par exemple ce type de location à la seule résidence principale du loueur.

      4- Un statut de résident.e réservant l’achat de logements ou de terrains aux personnes habitant le territoire depuis un certain temps, à l’échelle des pays, là où les résidences secondaires en excès posent de graves problèmes. Ce statut, sans aucune discrimination d’origine et sur la seule base de la résidence, permettra de faire baisser les prix et de rendre progressivement des pans entiers du territoire à de véritables habitant.e.s.

      5- L’impossibilité du vote des résident.e.s secondaires, qui peuvent représenter un poids électoral disproportionné dans les communes littorales.

      6- Un observatoire public du logement en Bretagne capable de fournir et d’actualiser les données fondamentales sur le logement : prix à l’achat et en location, part des résidences secondaires et logements vacants dans l’année écoulée, part des locations touristiques, vérifications de la légalité des annonces…

      7- L’utilisation du droit de préemption et d’expropriation en urgence pour garantir le droit au logement, là où des personnes sans abri ou mal logées côtoient des logements vides et où aucune autre solution satisfaisante n’existe ; le renforcement des capacités d’action financière de l’Établissement Public Foncier Régional qui aide les communes à préempter et acheter les friches et bâtiments mis en vente. Ainsi que le recours à la réquisition de biens vides à des fins d’habitat.

      8- L’accueil digne et humain des personnes migrantes arrivant en Bretagne, d’où qu’elles viennent, avec l’obligation effective pour les préfectures de garantir leur droit au logement.

      9- Le calcul des minimas de logements sociaux sur l’ensemble des logements des communes, et non les seules résidences principales (à l’heure actuelle plus une commune compte de résidences secondaires, moins elle doit fournir de logements sociaux).

      10- La transparence sur l’impact écologique du tourisme sur la qualité l’eau et les capacités actuelles de traitement, notamment sur le littoral.

      11- La facilitation de l’habitat léger pour celles et ceux qui font ce choix, moins coûteux, écologique et plus facilement réversible que l’habitat en dur.

      12- L’application des droits des gens du voyage.

      13- L’inscription dans les documents d’urbanisme et de planification de la fin du bétonnage pour 2030 au plus tard, l’interdiction immédiate d’ouvrir de nouvelles zones à l’urbanisation dans les communes comptant plus de 10 % de logements vacants ou de résidences secondaires et dans les territoires les plus urbanisés.

    • À Quiberon, une opération « Plage Morte » contre la hausse de l’immobilier en Bretagne - Bretagne - Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/bretagne/a-quiberon-une-operation-plage-morte-contre-la-hausse-de-l-immobilier-e


      Des membres du collectif Dispach’, organisateur de la manifestation. Au centre, à gauche, Ewan Thébaud, le porte-parole du collectif.
      Le Télégramme/Emmanuel Aumonier

      Sur la grande plage de Quiberon (56), ce samedi, entre 12 h et 14 h, le collectif Dispac’h’a organisé une manifestation contre la hausse des prix du logement et l’érosion de la vie locale.