L’affection post-COVID-19 (appelée aussi COVID long) en France. Point au 21 juillet 2022.

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  • L’affection post-COVID-19 (appelée aussi COVID long) en France. Point au 21 juillet 2022.
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    • 4 % des répondants d’un panel de volontaires adultes résidant en France métropolitaine présentent les critères d’une affection post-COVID-19 selon la définition consensuelle de l’OMS, qui requiert au moins trois mois de délai depuis l’infection, soit 30 % des personnes ayant eu une infection par le SARS-CoV-2 plus de trois mois auparavant. Cela correspondrait à 2,06 millions de personnes de plus de 18 ans concernées dans la population française début avril 2022.

    […]

    • La prévalence de l’affection post-COVID-19 diminuait avec le temps écoulé depuis l’infection par le SARS-CoV-2 mais plus de 20 % des personnes ayant eu une infection par le SARS-CoV-2 présentaient encore les critères d’une affection post-COVID-19 18 mois après l’infection.

    • Et là c’est Santé Publique France…

      À quel moment le fait qu’une personne sur 5 ayant fait un Covid souffre encore d’un Covid long un an et demi plus tard, ça devient un vrai sujet de préoccupation ?

      À quel moment le fait que ça risque de se transformer en maladie longue dans un tiers des cas (et en maladie chronique pour un cas sur cinq) ça va un tout petit peu inquiéter les gens ?

    • « C’est la vie ».

      Comme les cancers, la pollution sonore et respiratoire... on doit faire avec, car « c’est la vie ».

      Mais par contre, faut lutter contre la 5G et Linky, le masque qui rend fou et le vaccin qui estropie et qui tue, les chemtrails qui nous tombent sur la tête et les pédosatanistes qui enlèvent et violent les enfants, et surtout, faire comme si le virus n’existait pas. Et pour ceux qui feraient le pari pascalien que le virus pourrait exister, il faudrait le soigner avec des antibiotiques et du zinc.

      Comme le dit Ellen sur Twitter, on est entouré de crétins auto-satisfaits choyés par ceux qui sont au pouvoir. Comment pourrait-on s’en sortir à court, moyen ou long terme ?

    • Je ne sais pas comment formuler ça sans dire une horreur, mais je me demande même si l’argumentaire sur les immunodéprimés, les vieux, les fragiles, qu’il faudrait « continuer » à protéger, ne devient pas contre-productif à la longue.

      Parce qu’on est clairement arrivés au point où les gens acceptent une posture eugéniste et validiste de plus en plus explicite (hier encore sur touiteur : hé pauvre conne, si tu te sais immunodéprimée, t’as qu’à pas prendre le bus, plutôt que de faire chier les gens normaux), basée sur l’idée que c’est ni eux ni leurs enfants qui vont crever de ce truc. Par contre le fait que 30% de la population (surtout active, plutôt jeune) fait une maladie longue après un Covid, pas juste un gros rhume, ça devrait leur parler, non ? (Non ?)

      Et d’un point de vue purement macronard, à quel moment ces gens se demandent qui paie pour ces frais médicaux de longue durée ? Comment les entreprises font avec des employés qui fonctionnent à moitié ? Ta boîte trop sympa elle te fait un cluster trop sympa parce qu’on se fait la bise sans masque, et derrière tu as un tiers des employé·es qui traînent la patte pendant des mois, ça se gère comment ?

    • Il y a déjà épidémie de diabètes et de maladies cardio-vasculaires, et c’est déjà chacun pour sa gueule.

      Là en dessous, j’ai la crèche, y-a des gamins et des adultes qui toussent, et personne ne porte de masque ni ne se demande si ça ne va pas se transmettre par hasard. Mieux, ils arrosent les gamins pour pas qu’ils prennent chaud, le gamin qui tousse des glaires aussi.

      C’est « naturel » d’être malade en été, désormais et d’ailleurs, ça n’existe pas les maladies en été.

    • Je ne sais pas non plus, et c’est l’aspect qui me déprime épouvantablement depuis le début de l’épidémie, parce qu’une des choses qui m’a permis de survivre jusqu’à mon âge avancé de 52 ans, c’est d’avoir fait le choix très conscient autour de 25 ans de refuser toute forme de misanthropie. Et que là c’est tout de même vachement dur…

      Pour aller dans « le bon sens », je me dis que l’imposition de ce discours fascisant n’est pas devenu majoritaire du jour au lendemain : malgré la tentation initiale du Grand Barrington, nos dirigeants ont tout de même bien été obligés de recourir à deux confinements, puis de maintenir des mesures sanitaires relativement longtemps.

      En France, je pense qu’il a fallu le « pari » monstrueux de Macron de novembre à mai 2021 de ne rien faire, avec son matraquage politique/médiatique quotidien pour faire accepter le discours eugéniste. On a tout de même dû recourir à des mises en scène indignes d’une démocratie libérale pour arriver à imposer cette gestion validiste de l’épidémie (notamment : le Guide suprême qui connaît mieux la science que les scientifiques, le Guide suprême qui impose sa vision aux experts, le Guide suprême qui ordonne au Conseil scientifique de fermer sa gueule, les odes ridicules des ministres à leur Guide suprême bien-aimé…).

    • En fait on EST dans un zeitgeist fasciste. Et depuis un moment. 20 ans, je dirais, à la louche. Je précise tout de suite que ce n’est PAS du fascisme, mais plutôt un truc ressemblant au régime de Franco ou Salazar. Mais comme j’ai la flemme de faire des periphrases, j’emploierais le mot fascisme.

      On est dans du 50 % fascisme en permanence. 42 % à la présidentielle, quand même. Aux USA, trump a zéro chance de se faire élire au prochain tour ? Euh, non... Au Brésil ? En Italie ? Sans compter ceux qui sont déjà fermement en place, y compris dans l’UE.
      A un moment, il faut arrêter de se raconter des histoires. L’eugénisme ? Mais putain, il faut vraiment ne PAS être handicapé pour s’imaginer que ça avait disparu.
      Les fâchés pas fachos ? Il faut vraiment être Ruffin pour s’imaginer que ça existe. Mais ils ont toujours été fascistes ! Simplement, avant, on balançait du blé en pagaille et ils se tenaient calmes.
      Sans compter, que toutes les excuses qu’on sert au électeurs RN, elles pourraient s’appliquer aux membres de la SA, et, ok, ce serait bon, rien de délirant. Mais on trouverait ca honteux. Mais jusqu’à quand ?

    • Sur cette courbe des hospitalisations, je te mets en rouge la partie concernée par « il y a plus de 18 mois »

      j’ai un ou deux retours de gens jeunes et bien portants avant d’avoir le coviiid, qui sont pas du tout allés à l’hosto, et qui traînent des migraines semi-invalidantes [ils travaillent avec leurs têtes] par crise périodiques depuis plus d’un an ; si tu prends comme base les seules hospi, c’est probablement sous-évaluer le léger problème de santé publique tapis sous le tapis.

    • @olaf : oui, tout à fait, le risque de Covid long est certes plus élevé après hospitalisation, mais ça ne concerne effectivement pas que les cas graves. Je n’ai pris cette courbe que pour souligner que la situation ne s’est pas améliorée depuis : d’un côté on aura aura certainement l’effet du vaccin sur le risque de Covid long par rapport au nombre de contaminés, que les estimations de nombres de contaminés sont de toute façon fluctuantes (et ça semble de pire en pire), donc la courbe des contaminations n’est pas très fiable pour imaginer l’évolution des Covid longs ; alors que les évolutions des hospitalisations est sans doute plus fiable (mais en tendance, pas en chiffres absolus, donc).