• « Le cuivre dans la transition énergétique : un métal essentiel, structurel et géopolitique ! », Les métaux dans la transition énergétique, n° 2, IFPEN, Décembre 2020
    https://www.ifpenergiesnouvelles.fr/article/cuivre-transition-energetique-metal-essentiel-structurel-et-geo

    78,3 % et 89,4 % des ressources mondiales de #cuivre identifiées seront extraites respectivement dans les scénarios 4° C et 2° C entre 2010 et 2050. Ces niveaux d’extraction baissent respectivement à 47 % et 53,7 % si les ressources en cuivre non découvertes sont disponibles.

    Sans aucune production secondaire issue du #recyclage, l’indicateur de demande mondiale de cuivre rapportée aux ressources est porté à respectivement 119,2 % et 130,7 % dans les scénarios de 4° C et 2 °C (avec une mobilité Business As Usual), ce qui tend à montrer l’importance de la production secondaire issue du recyclage pour les équilibres futurs du marché.

    Une dépendance croissante aux importations pour l’Europe et la Chine

    Les travaux révèlent également que certaines zones ne produisent pas assez pour couvrir les besoins de leurs économies. L’Europe et la Chine sont vouées à devenir fortement dépendantes aux importations de cuivre tandis que l’Amérique centrale et du Sud, l’Afrique et les États-Unis produiront suffisamment pour assurer leurs besoins domestiques, voire même pour certains, exporter un surplus. Dans ce contexte, le marché du cuivre restera dépendant des orientations politiques et économiques des principaux pays producteurs, notamment le #Chili et le Pérou, dans le domaine minier.

    Une mainmise chinoise sur le marché du cuivre ?

    En aval de la chaine de valeur du marché se trouve la #Chine qui, en 2018, est à l’origine de 9,4 millions de tonnes de cuivre raffiné soit 39 % du total mondial (environ 24,1 millions de tonnes), alors qu’elle ne représente que 8 % de la production minière. La Chine domine donc très largement les activités de raffinage du cuivre.

    #énergie #pollution