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  • Ukraine : quand le journalisme s’égare - Vu du Droit RĂ©gis de Castelnau - vududroit.com
    ▻https://www.vududroit.com/2022/08/ukraine-quand-le-journalisme-segare

    La libertĂ© d’information dans un monde globalisĂ© n’est pas en trĂšs grande forme. En Occident, le systĂšme mĂ©diatique reprĂ©sentĂ© par la presse Ă©crite et audiovisuelle est entiĂšrement entre les mains de puissantes oligarchies qui entendent bien mettre leurs mĂ©dias au service du maintien d’un ordre politique et social qui assure leur domination fructueuse. Internet comme espace de libertĂ© pourrait ĂȘtre un formidable un outil de rĂ©-information, mais parfaitement conscients du danger, les mĂȘmes grands intĂ©rĂȘts, s’efforcent d’y contrĂŽler strictement l’expression.

    L’Occident malade de sa presse
     L’élection prĂ©sidentielle amĂ©ricaine de 2020 a Ă©tĂ© de ce point de vue un Ă©pisode assez sidĂ©rant. Qui a vu la presse amĂ©ricaine prendre rĂ©solument et massivement parti pour JoĂ« Biden pendant que les GAFAM mettaient en place un systĂšme de filtrage et de censure de ses adversaires que l’on peut qualifier de totalitaire. Il n’est pas besoin de suivre Trump sur ses accusations de trucage du scrutin lui-mĂȘme, pour constater qu’au regard des standards juridiques internationaux relatifs aux rĂšgles qui assurent « la sincĂ©ritĂ© du scrutin » , l’élection prĂ©sidentielle amĂ©ricaine de 2020 a Ă©tĂ© irrĂ©guliĂšre. Situation identique en France et au sein de l’Union EuropĂ©enne, oĂč la libertĂ© d’expression est un combat, avec la domination d’une oligarchie et la nĂ©cessitĂ© de sans cesse s’opposer aux tentatives rĂ©currentes visant Ă  empĂȘcher les rĂ©seaux d’ĂȘtre un outil de dĂ©bat contradictoire face Ă  la propagande produite par le systĂšme.

    Comment alors s’étonner de la dĂ©fiance des opinions publiques vis-Ă -vis de la presse en gĂ©nĂ©ral et des journalistes en particulier. Toutes les Ă©tudes d’opinion sont de ce point de vue absolument calamiteuses et les journalistes sont les plus dĂ©considĂ©rĂ©e, souvent devant les politiques eux-mĂȘmes ! En France, prĂšs de 70 % des Français les considĂšrent, ni indĂ©pendants, ni objectifs et soumis au pouvoir et Ă  l’argent. Comment s’étonner que la diffusion en kiosque et points de vente, de la presse Ă©crite nationale pourtant gavĂ©e de subventions, ait Ă©tĂ© divisĂ©e par deux en cinq ans pour se situer Ă  des chiffres grotesques ! La situation est encore pire aux États-Unis, oĂč la presse avait pourtant depuis longtemps un statut et une rĂ©putation dĂ©mocratique importante. La sociĂ©tĂ© transnationale Gallup, un des premiers opĂ©rateurs mondiaux dans le domaine des sondages et des Ă©tudes d’opinion, vient de publier son bilan annuel ▻https://dernieres-nouvelles.com/la-confiance-des-americains-dans-les-medias-atteint-un-niveau-r concernant la confiance de l’opinion publique amĂ©ricaine dans ses mĂ©dias. Et c’est ainsi que l’on apprend que seulement 11 % de la population amĂ©ricaine conservent leur confiance dans les mĂ©dias tĂ©lĂ©visuels, alors que 89 % pensent qu’ils mentent !

    Quand l’information n’est plus que propagande
    C’est dans ce contexte mĂ©diatique particulier qu’a commencĂ© la guerre en Ukraine. Ce qui a permis d’assister incrĂ©dule, Ă  un dĂ©ferlement de propagande oĂč la bĂȘtise le disputait au racisme. Mais oĂč rĂ©gnait surtout le mensonge, que ce soit directement ou par omission. C’est Emmanuel Macron affirmant le 24 mars au sommet de l’OTAN : « L’économie russe est en cessation de paiement, (
) son isolement est croissant » . La rodomontade se transformant rapidement en mensonge puisque les pays qui refusent de condamner et de sanctionner la Russie reprĂ©sentent 82 % de la population mondiale. C’est Bruno Lemaire ne voyant aucun inconvĂ©nient Ă  passer pour un imbĂ©cile en annonçant triomphalement : « Les sanctions sont d’une efficacitĂ© redoutable. Nous allons livrer une guerre Ă©conomique et financiĂšre totale Ă  la Russie. Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe. » C’est Jean-Luc MĂ©lenchon rappelant Ă  juste titre la position diplomatique de la France initiĂ©e par le gĂ©nĂ©ral de Gaulle, sur l’existence « d’une seule Chine » , pour se faire immĂ©diatement accuser de « soutenir les dictateurs »  !

    Ce sont les soi-disant experts de plateaux tĂ©lĂ©visĂ©s, de la presse et des rĂ©seaux, aux compĂ©tences en gĂ©nĂ©ral limitĂ©es qui n’hĂ©sitent pas Ă  raconter n’importent quoi. Mais c’est surtout l’effondrement dĂ©ontologique des journalistes quand 90 % d’entre eux oubliant toute morale professionnelle, se transforment en petits tĂ©lĂ©graphistes acharnĂ©s du rĂ©cit mĂ©diatique concoctĂ© par les officines opaques entourant Zelensky, le bateleur de Kiev, et n’ayant rien Ă  voir avec ce qui se passe rĂ©ellement sur le terrain. Le mensonge Ă©hontĂ© mis au service d’une guerre de la communication, pour l’utilisation duquel Zelensky a quant Ă  lui, rĂ©pĂ©tons-le, l’excuse de le faire pour ce qu’il pense ĂȘtre les intĂ©rĂȘts de son pays. C’est la volontĂ© furieuse de minimiser la prĂ©sence et l’influence nĂ©onazies en Ukraine ▻https://www.vududroit.com/2022/06/le-retour-des-assassins-de-la-memoire , et ce contre des Ă©vidences admises en Occident il y a encore quelques mois. C’est le silence obstinĂ© sur les bombardements des populations civiles du Donbass par l’armĂ©e ukrainienne, l’adoption immĂ©diate du narratif inepte d’une armĂ©e russe Ă©crasĂ©e qui irait jusqu’à se bombarder elle-mĂȘme etc. etc.

    Il se trouve que les opinions publiques occidentales considĂ©rĂ©es comme des troupeaux de moutons pouvant avaler n’importe quoi, ont pourtant commencĂ© Ă  rĂ©agir. Il est probable que la bĂȘtise et le fanatisme finisse, et c’est tant mieux, Ă  produire l’effet inverse Ă  celui qui est recherchĂ©. Au sein de l’Union EuropĂ©enne, nombreux sont les pays oĂč les populations mesurant probablement les enjeux Ă©conomiques et stratĂ©giques, mais Ă©galement le caractĂšre peu recommandable au plan moral du rĂ©gime de Kiev, sont dĂ©sormais opposĂ©es au soutien sans mesure Ă  lui apportĂ©. Avec maintenant un refus du rĂ©gime des sanctions, dont elles perçoivent l’effet boomerang, malgrĂ© l’aveuglement incomprĂ©hensible de leurs dirigeants.

    Les saints ne seraient plus des saints ?
    C’est probablement pour cela que se sont produit plusieurs Ă©vĂ©nements mĂ©diatiques trĂšs significatifs. C’est d’abord le quotidien allemand « Die Welt » ▻https://www.welt.de/kultur/plus240130237/Selenskyj-Offshore-Konten-und-Wagnergate-geheime-Geschaefte-des-Praesidenten.ht qui revient sur la vertigineuse corruption des gens au pouvoir Ă  Kiev et en particulier celle de Zelensky lui-mĂȘme. Avec la diffusion d’un documentaire accablant pour celui-ci ▻https://www.youtube.com/watch?v=uVok_bID2pM&t=262s

    . Il y a aussi le retour des dĂ©nonciations de l’idĂ©ologie et des comportements des groupes nĂ©onazis ukrainiens incorporĂ©s Ă  l’armĂ©e. Et surtout deux publications qui permettent de mesurer par les rĂ©actions qu’elles provoquent, la catastrophe dĂ©mocratique dans le domaine de la presse en gĂ©nĂ©ral et en France en particulier.

    C’est ensuite la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision CBS qui ▻https://www.cbsnews.com/news/ukraine-military-aid-weapons-front-lines/?intcid=CNM-00-10abd1h diffuse un sujet selon lequel seule 30 % des armes donnĂ©es Ă  l’Ukraine arrivent sur le front. Le reste disparaissant dans une forme de trou noir ▻https://www.vududroit.com/2022/07/lukraine-comme-un-trou-noir . Il n’y avait rien de nouveau, et ce n’était pas un scoop, car ce sujet qui provoquait pas mal d’inquiĂ©tudes aux États-Unis, avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© abordĂ©. Mais, dans les bruits de l’orchestre ou plutĂŽt du tintamarre du dĂ©ferlement propagandiste, cela n’avait pas Ă©tĂ© relevĂ©. La situation est aujourd’hui toute autre, puisque, que ce soit sur le terrain militaire en Ukraine ou sur le plan gĂ©ostratĂ©gique mondial, la dĂ©faite de l’Occident commence Ă  se profiler. Les fanatiques atlantistes en panique se sont immĂ©diatement mobilisĂ©s et ont obtenu la censure de la vidĂ©o ! Comme si CBS avait Ă©tĂ© une vulgaire officine au service de Poutine et financĂ©e par le FSB !

    Et puis il y a eu l’épisode Amnesty International ▻https://www.youtube.com/watch?v=Hps6yEo0c6w

    . L’ONG occidentale probablement soucieuse de conserver un minimum de crĂ©dibilitĂ© a publiĂ© un rapport dans lequel elle accusait l’armĂ©e ukrainienne d’utiliser les civils, et notamment les populations du Donbass, comme boucliers humains. C’est une vieille histoire, puisque l’AFU s’étaient dĂ©jĂ  signalĂ©e par ces mĂ©thodes pendant la guerre civile du Donbass. Et pour la prĂ©sente guerre, ce n’était pas non plus un scoop, puisque France TĂ©lĂ©visions, difficilement qualifiable d’officine poutinienne, s’en Ă©tait elle aussi, Ă©mue dĂšs le mois de mai dernier. Le phĂ©nomĂšne Ă©tait notoire, voire revendiquĂ© par les militaires ukrainiens qui diffusaient des vidĂ©os dans lesquelles on les voyait installer leur artillerie Ă  proximitĂ© de bĂątiments tels qu’hĂŽpitaux, maternitĂ©s, crĂšches Ă©coles etc. Sans compter les civils retenus contre leur grĂ© comme ce fut semble-t-il le cas dans les sous-sols d’Azovstall.

    On a alors assistĂ© Ă  une formidable levĂ©e de boucliers pour essayer d’étouffer l’expression de cette vĂ©ritĂ© qui permettait d’accĂ©der Ă  un rĂ©el qui ne s’écrit pas en noir et blanc. Ce furent d’abord les pressions sur l’O.N.G. afin qu’elle retire son rapport. Puis comme d’habitude les injures pour disqualifier le messager porteur de cette mauvaise nouvelle Ă  valeur de blasphĂšme : les Ukrainiens ne sont pas les saints et les hĂ©ros que l’on nous a vendus. Ils sont aussi capables de faire une guerre sale, voire trĂšs sale.

    Le mensonge revendiqué
    Et enfin, ce qui constitue un sommet assez ahurissant de l’effondrement moral de la presse française. AprĂšs avoir tentĂ© de rĂ©futer l’évidence, le quotidien le Monde et l’hebdomadaire le Point se sont signalĂ©s par la conception qu’ils ont de leur mĂ©tier. Celle de militants acharnĂ©s d’une cause au service de laquelle la fin justifie les moyens. C’est-Ă -dire l’utilisation sans vergogne du mensonge. Mais, si mentir pour un journaliste, pose dĂ©jĂ  un sĂ©rieux problĂšme, que dire du fait de revendiquer officiellement l’utilisation du mensonge.

    Il faut lire le tweet publiĂ© par Madame Faustine Vincent journaliste au monde : « ce n’est ni plus ni moins que cela, la responsabilitĂ© d’Amnesty : autoriser la Russie Ă  assumer totalement
 toute vĂ©ritĂ© n’est pas bonne Ă  dire Ă  n’importe quel moment. Et ça, on aurait pu espĂ©rer qu’Amnesty pense avant de lĂącher sa bombe ».

    Donc si l’on comprend bien la dĂ©ontologie et la morale de Madame Vincent, s’agissant de faits qui sont juridiquement des CRIMES DE GUERRE de l’armĂ©e ukrainienne, il est nĂ©cessaire de les cacher, et par consĂ©quent de les COUVRIR. Parce que selon elle, pour battre le Russe, la fin justifie les moyens. Cette personne ne mesure mĂȘme pas que c’est justement cette utilisation des crimes qui disqualifie la cause qu’elle croit dĂ©fendre. On lui rappellera au passage que le Monde est un quotidien français et que jusqu’à nouvel ordre nous ne sommes pas en guerre avec la Russie.

    Dans le Point, SĂ©bastien Le Fol emprunte le mĂȘme chemin : « En mettant sur le mĂȘme plan, dans un rapport, l’agresseur russe et l’agressĂ© ukrainien, la cĂ©lĂšbre ONG confirme sa dĂ©rive tendancieuse. » Ne pas mentir, dire la vĂ©ritĂ© c’est mettre sur le mĂȘme plan l’agresseur et l’agressĂ©. Donc une fois encore, la fin justifie les moyens ? On se moque bien des mĂ©thodes employĂ©es par les Ukrainiens du moment que c’est contre les Russes. On comprend mieux avec ces gens-lĂ , le silence sur la guerre du Donbass depuis 2014, sur les bombardements, les massacres, et les exactions. On comprend mieux aussi le dĂ©ni concernant le poids des nĂ©onazis en Ukraine. Pas grave, si c’est pour casser du russe, certains doivent penser, comme Fabius avec Al Nosra en Syrie, qu’ils font du « bon boulot ».

    Il est tout Ă  fait lĂ©gitime de prendre parti pour un camp, de considĂ©rer que la Russie a envahi l’Ukraine sans raison le 24 fĂ©vrier dernier, qu’il faut s’opposer Ă  cette agression, et que l’Ukraine a raison et qu’il faut aider sa cause. Mais lorsqu’on est journaliste, qu’on appartient Ă  une profession rĂ©glementĂ©e et protĂ©gĂ©e, on a une responsabilitĂ© particuliĂšre. Avec une dĂ©ontologie qui impose selon la charte de Munich un rapport objectif avec le rĂ©el et le refus du mensonge qui sinon transforme le journalisme en propagande. Et violer cette obligation et ce devoir engage sa responsabilitĂ©.

    Pour caractĂ©riser cette responsabilitĂ©, et sans bien sĂ»r faire la moindre comparaison entre les actes et la pĂ©riode, on rappellera le sort de deux journalistes aprĂšs la deuxiĂšme guerre mondiale. Robert Brasillach, qui n’avait tuĂ© personne, mais par ses Ă©crits s’était mis au service de l’ennemi a Ă©tĂ© condamnĂ© et fusillĂ© pour cela. Julius Streicher journaliste allemand qui avait mis les siens au service de l’antisĂ©mitisme nazi, et qui lui non plus n’avait tuĂ© personne, a Ă©tĂ© pendu Ă  Nuremberg.

    Il n’est pas question Ă©videmment de souhaiter un tel sort Ă  nos journalistes Ă©garĂ©s. Mais par le rappel de l’Histoire, d’ajouter Ă  ce qu’avait dit de Gaulle Ă  propos de Brasillach, sur « le talent titre de responsabilitĂ© ».

    Le métier de journaliste donne un statut, et lui aussi est un titre de responsabilité.

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