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  • Malheureusement, les attaques contre des lieux de culte, ce n’est pas rare, et les attaques incendiaires semblent même se multiplier. Par contre, l’indignation et les appels émouvants à la fraternité semblent une denrée moins répandue.

    Septembre 2022 : Après l’incendie de la mosquée de Rambouillet, des réactions de soutien limitées
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/09/05/apres-l-incendie-de-la-mosquee-de-rambouillet-des-reactions-de-soutien-limit

    Article d’avril 2023 : Mediapart a passé au crible 77 atteintes aux mosquées commises depuis 2019.
    https://www.mediapart.fr/journal/france/280423/mosquees-attaquees-cette-serie-noire-que-l-etat-ne-veut-pas-voir

    Janvier 2024 : À Morlaix, un homme tente de mettre le feu à une mosquée, une enquête ouverte
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/morlaix/un-homme-a-tente-d-incendier-une-mosquee-a-morlaix-2905

    Avril 2024 : Nantes : La mosquée Arrahma visée par un incendie, « un acte volontaire » selon les fidèles
    https://www.20minutes.fr/nantes/3017579-20210409-nantes-mosquee-arrahma-visee-incendie-acte-volontaire-sel

    Avril 2024 : Un homme tente d’incendier la mosquée de Saint-Malo
    https://actu.fr/bretagne/saint-malo_35288/un-homme-tente-dincendier-la-mosquee-de-saint-malo_60933271.html

    Avril 2024 : La mosquée de Cherbourg visée par un tir de fusil de chasse, une enquête a été ouverte
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/09/la-mosquee-de-cherbourg-visee-par-un-tir-de-fusil-de-chasse-une-enquete-a-et

    Mai 2024 : La mosquée de Cherbourg de nouveau prise pour cible, neuf voitures incendiées, une enquête ouverte
    https://www.sudouest.fr/societe/racisme/la-mosquee-de-cherbourg-de-nouveau-prise-pour-cible-neuf-voitures-incendiee

    • Les zarabes c’est pas pareil ! Le grand remplacement ! Le tombeau de Jésus him self ...Saint Louis notre bon ROI ...

  • Convocation entre amis sous l’oeil de Jaurès
    Treize syndicats de policiers s’unissent avant les élections professionnelles de décembre

    *Ce nouveau pôle, constitué autour d’Alliance et de l’UNSA-Police, a été présenté mercredi à #Paris sous le regard du ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin.

    Une démonstration de force au service d’une machine de guerre syndicale. Treize syndicats de la police nationale, tous représentatifs, ont officialisé, mercredi 28 septembre, leur union en vue des élections professionnelles de décembre. Tête de pont de ce rapprochement historique, le syndicat Alliance a vu large pour l’occasion, en garnissant les bancs de la Bourse du travail [de police, Merci La Ville de Paris, proprio des locaux ndc] , dans le Xe arrondissement de Paris, de centaines de ses adhérents, priés de se vêtir aux couleurs de l’organisation – bleu foncé.

    Au total, ce nouveau pôle constitué autour d’Alliance et de l’UNSA-Police, l’autre poids lourd de l’attelage, rassemble plusieurs syndicats de commissaires et d’officiers, de personnels administratifs et techniques, et jusqu’aux psychologues. De quoi nourrir les discours de superlatifs. « Nous sommes incontestablement majoritaires dans le corps des gradés et des gardiens, des personnels administratifs et techniques, des commissaires, et prochainement des officiers », s’est félicité Fabien Vanhemelryck, secrétaire national d’Alliance, tandis que son alter ego d’UNSA-Police, Olivier Varlet, évoquait « une journée importante et sans doute historique (…) sans précédent dans l’histoire de la police ».

    L’enjeu n’a en tout cas pas échappé à la haute hiérarchie policière, conviée à assister aux prises de parole depuis la tribune même : sous le regard sévère de la statue de Jean Jaurès, à deux pas du pupitre où s’exprimaient les responsables syndicaux, avaient pris place le directeur général de la police nationale Frédéric Veaux – qui avait défendu sa réforme de la police devant la commission des lois du Sénat le matin même –, le préfet de police de Paris Laurent Nunez, nommé en juillet, et le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) Nicolas Lerner. L’invité de marque de la grand-messe syndicale restait toutefois le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, dont la venue a été mûrement réfléchie. « Ma présence ici n’est pas le signe d’un soutien à un quelconque syndicat, s’est-il défendu. Lorsque l’on m’invite, je viens. »

    Un enjeu éminemment politique

    Le taux de syndicalisation des policiers, de l’ordre de 80 % toutes obédiences confondes, ne laisse guère de choix au ministre alors que sa loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur (Lopmi) doit être votée d’ici à la fin de l’année.
    Cet engagement, répété et martelé depuis des mois, ne relève pas seulement d’une action ministérielle purement technique, sorte de relevé de conclusions du Beauvau de la sécurité, qui s’est déroulé en 2021 sur fond de malaise policier. Il témoigne bien d’un enjeu éminemment politique pour le numéro trois du gouvernement, avant d’autres échéances cruciales d’un agenda particulièrement lourd : une vaste réforme de la police nationale, prévue pour 2023 – la date du 1er janvier, initialement envisagée, ne semble cependant plus de rigueur – et la préparation de la Coupe du monde de rugby puis des Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024.

    Les syndicats ont parfaitement saisi que cette séquence, à peine entamée, leur offrait une sérieuse opportunité pour tenter d’ obtenir encore davantage que 15 milliards d’euros en cinq ans, soit le montant promis par M. Darmanin pour mener à son terme la révolution copernicienne de la police par laquelle il entend marquer son passage Place Beauvau.

    « Ce bloc syndical peut être un obstacle ou un atout »
    « On ne saurait remettre en cause le régime des retraites [des policiers] », a ainsi prévenu Fabien Vanhemelryk, en s’adressant directement au ministre : « Ce nouveau bloc syndical peut être un obstacle ou un atout selon la direction que vous envisagerez. » Et d’égrener, dans cette profusion de sigles et d’acronymes qui jalonne chaque discours policier, une série de revendications, notamment l’augmentation de « l’indemnité de sujétion spéciale » des policiers de terrain – comprendre : la prime de risque – mais encore la création d’un dispositif identique pour les personnels administratifs, techniques et spécialisés, ou l’instauration de peines planchers contre les agresseurs de membres des forces de l’ordre.

    « Toutes les promesses que j’ai faites, je les ai tenues, a répliqué le ministre de l’intérieur. Mais on ne finance pas une Lopmi de 15 milliards d’euros avec de l’argent tombé du ciel. » Si Gérald Darmanin s’est dit prêt à travailler avec les syndicats et à « défendre les intérêts des policiers », il a d’abord réaffirmé sa « solidarité avec le gouvernement ».

    Pendant les quarante-cinq minutes de son allocution, le locataire de la Place Beauvau a rendu hommage aux six fonctionnaires morts ou blessés, eu « une pensée pour les trente-huit collègues qui se sont suicidés », a rappelé son bilan et vanté sa réforme en cours.
    Sans oublier de prévenir, lui aussi, dans une manière de réponse aux exigences des organisations professionnelles : « S’il y a convergence de syndicats, elle ne se fera pas sur le dos du ministère de l’intérieur ».

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/09/28/treize-syndicats-de-policiers-s-unissent-avant-les-elections-professionnelle

    sur le dos ou autrement, on s’en fiche de leur kamasoutra, on sait qui paiera les dégâts

    #police

  • Défense de l’emploi, de l’entreprise, du salaire, les violences urbaines ont tout pour plaire, expansion de la guerre entre pauvres inclus.
     : A Alençon, de nouvelles violences urbaines ont éclaté dans le quartier de Perseigne
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/09/28/a-alencon-de-nouvelles-violences-urbaines-ont-eclate-dans-le-quartier-de-per

    Des renforts de sécurité étaient attendus en fin de journée après la flambée de violences qu’a connues le quartier dans la nuit de mardi à mercredi.

    Quasiment un an après des faits similaires, un quartier d’Alençon a connu une flambée de violences dans la nuit de mardi 27 à mercredi 28 septembre. La préfecture de l’Orne a annoncé en fin de journée mercredi l’arrivée de renforts de sécurité.
    « Après la nuit de violences urbaines qu’a connu le quartier de Perseigne à Alençon », le préfet de l’Orne « a demandé la mise en place d’un dispositif renforcé de sécurisation », selon un communiqué de la préfecture. Seront ainsi « engagés trois sections de la compagnie républicaine de sécurité (CRS) 27 de Toulouse » ainsi que « deux équipages de brigades anticriminalité du Calvados et de la Sarthe, soit plus de 65 policiers déployés », précise la préfecture, en ajoutant que des renforts supplémentaires pourront être mobilisés en cas de besoin, dans la ville de 26 000 habitants.

    Mardi soir, « à partir de 23 h 15, une trentaine d’individus ont mené une action coordonnée de violences urbaines, avec la volonté manifeste d’attirer les forces de l’ordre dans un guet-apens : vingt-quatre véhicules ont été incendiés, trois véhicules ont été retournés pour freiner la progression des forces de l’ordre, un abribus a été détruit », avait déploré mercredi matin le préfet de l’Orne dans un communiqué. Les faits ont duré jusqu’à 2 heures du matin dans le quartier de Perseigne, a précisé la procureure de la République d’Alençon, Laetitia Mirande.

    « Scène de guérilla urbaine »
    « Cela fait mal au cœur », a confié à un photographe de l’Agence France-Presse une retraitée du quartier dont l’unique voiture a été brûlée. « Mon mari n’a que 600 euros de retraite, moi 1 100, mais avec 500 euros de loyer, la lumière, tout ça… c’est pas possible » de racheter un véhicule, a expliqué l’habitante de cette ville où le taux de chômage atteint 21 %.
    Le syndicat UNSA-Police a évoqué dans un communiqué « une véritable scène de guérilla urbaine ». « Les fonctionnaires locaux ont fait face à une cinquantaine d’émeutiers armés avec des barres de fer », selon lui. Le syndicat de policiers Alliance 61 fait état de « soixante mortiers (d’artifice) tirés en direction des forces de l’ordre ».
    Selon la préfecture, une quarantaine de policiers et gendarmes de l’Orne « ont été mobilisés pour sécuriser l’action des pompiers ». Vingt pompiers et trois engins-pompes ont été engagés pour éteindre les incendies, a ajouté la même source. « Une présence des forces de sécurité sera maintenue à un haut niveau dans les prochains jours », assure la préfecture.

    « Opérations coups de poing contre les réseaux »
    Dans la nuit du 26 au 27 octobre 2021, des faits similaires s’étaient produits dans ce quartier populaire d’Alençon : treize véhicules avaient été incendiés et les forces de l’ordre avaient également été la cible de tirs de mortiers d’artifice. « Ce qu’on a connu hier soir, c’est la conséquence directe du travail que fait la police sur le quartier (…). La police [y] conduit un combat acharné contre le trafic de stupéfiants », a ajouté Sébastien Jallet, le préfet de l’Orne, sur BFM-TV.
    « Depuis plusieurs mois, nous menons des opérations coups de poing (…) contre les réseaux. Il y a quinze jours, on a encore démantelé (…) un laboratoire clandestin (…). La semaine dernière, on a interpellé deux dealeurs en bas d’un immeuble sur le quartier de Perseigne, et hier après-midi, de nouveau, deux jeunes ont été interpellés par la police et on peut penser qu’il y a un lien assez direct entre cette action de la police (…) contre la drogue à Perseigne et ce qu’on a connu hier soir sur le quartier », a avancé M. Jallet. Interrogé par l’AFP sur ce point, le parquet n’a pas donné suite. Alliance dénonce un « manque cruel d’effectif » et demande, comme l’UNSA, des renforts.
    Le maire d’Alençon, Joaquim Pueyo, « en retrait du Parti socialiste », déplore lui aussi qu’« il n’y a pas assez de policiers la nuit » en dépit de postes supplémentaires, quatre selon le préfet, créés à Alençon à la suite des faits d’octobre 2021. Le 28 octobre 2021, Marine Le Pen, alors candidate du Rassemblement national à l’élection présidentielle, avait fait le déplacement à Alençon pour dénoncer un « laxisme », selon elle, des politiques face aux #violences_urbaines.

    #drogues #deal #police

  • Lycéens sans affectation : la Défenseure des droits s’autosaisit du dossier
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/09/27/lyceens-sans-affectation-la-defenseure-des-droits-s-autosaisit-du-dossier_61

    La Défenseure des droits, Claire Hédon, a décidé de s’autosaisir du dossier des lycéens qui n’ont pas reçu d’affectation à la rentrée, annonce l’institution dans un communiqué, mardi 27 septembre. « De nombreux élèves, notamment en Ile-de-France, se trouv[ent] dans l’impossibilité de s’inscrire et de poursuivre leur scolarité au #lycée, en particulier dans les filières technologique et professionnelle », relève l’autorité administrative indépendante, qui ajoute que « certains d’entre eux [ont] reçu entre autres propositions celle de redoubler faute de places disponibles ».

    #éducation

    • Pénurie de places en lycée technologique : des élèves « oubliés » ou forcés de redoubler
      https://www.mediapart.fr/journal/france/061022/penurie-de-places-en-lycee-technologique-des-eleves-oublies-ou-forces-de-r

      Comment expliquer le fait que ces problématiques touchent particulièrement les filières STMG ? « Il y a clairement un sujet, confirme Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU (premier syndicat dans le secondaire). Les années précédentes, on avait déjà eu localement des tensions sur les STMG, mais c’est de plus en plus marqué. »

      Philippe Martinais, professeur et responsable syndical à Sud Éducation, y voit un effet de la réforme du bac pilotée par Jean-Michel Blanquer, ex-ministre de l’éducation nationale, en 2019. « Le lycée devient plus exigeant dans les filières générales, il y a des élèves qui ont peut-être compris ça et qui se sont orientés en STMG. C’est une hypothèse. Il faut aussi prendre en compte les difficultés engendrées pour les élèves par le Covid. »

      D’autres académies ont connu ces problèmes d’affectations en STMG, comme Grenoble. Pour François Lecointe, responsable syndical au SNES-FSU, « il y a un déficit structurel de profs d’économie-gestion donc le rectorat est incapable de répondre à la demande ». Et pour expliquer l’afflux dans la filière, il avance aussi un effet Covid : « Les élèves de 1re n’ont pu réellement mener à bien leur projet d’orientation au sein de leurs collèges respectifs et sont arrivés en 2nde générale technologique un peu par défaut. »

      La secrétaire générale du SNES-FSU, Sophie Vénétitay, explique que l’Éducation nationale fait face, de toute façon, à un défi démographique : « Ces dernières années, on a connu une hausse des effectifs au lycée, une vague préalablement passée par l’école et le collège. Aucune surprise. » L’année dernière, les collèges français comptaient plus de 300 000 élèves supplémentaires par rapport à 2018.
      En Île-de-France, d’après les projections de l’Insee, la hausse du nombre de lycéen·nes (50 000 élèves supplémentaires depuis 2013) devrait perdurer jusqu’en 2027.

      Alors que le phénomène était prévisible, les pouvoirs publics semblent laisser la situation s’enkyster : « Jean-Michel Blanquer a procédé à 7 900 suppressions de postes d’enseignants dans le secondaire (collèges et lycées) sur le dernier quinquennat. Le cocktail est explosif », résume Sophie Vénétitay. Le ministre a privilégié le recours aux heures supplémentaires.

      Les filières technologiques et professionnelles en ont fait les frais, particulièrement les classes de STMG et STI2D, Jean-Michel #Blanquer ayant un temps envisagé de fusionner les filières générale et technologique avant de rétropédaler.

      « Il a fallu qu’on se batte pour montrer tout l’intérêt de cette filière, insiste Sophie Vénétitay. Il faut plutôt améliorer les conditions de travail et d’étude plutôt que les laisser dépérir petit à petit. »

  • Des #livreurs #Uber_Eats sans-papiers réclament leur régularisation
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/09/24/des-livreurs-uber-eats-sans-papiers-reclament-leur-regularisation_6142974_32

    Plus de 2 500 travailleurs sans titre de séjour ont vu leurs comptes désactivés par la plate-forme et n’ont désormais plus de revenus.

    Ils sont là, juchés sur leur vélo, appuyés sur leur scooter. Et ils attendent. Quelques minutes ou bien des heures, la notification sur leur téléphone qui leur signifiera qu’une commande a été passée dans un des fast-foods qui les entourent et attend d’être livrée. Nous sommes place de Clichy, dans le 17e arrondissement de Paris, un des lieux de la capitale où se regroupent des livreurs en deux-roues.

    Ceux-là travaillent pour la plate-forme américaine Uber Eats. Amidou, un Ivoirien de 37 ans, en France depuis 2019, a d’abord « bossé un peu dans le bâtiment ». « Je montais des échafaudages mais le mec ne payait pas alors j’ai rejoint des potes qui faisaient de la livraison. » Toutes les courses qu’il a réalisées ont été enregistrées sur l’application Uber Eats. Il nous montre à quoi ressemble une « bonne semaine » : plus de soixante-dix heures travaillées, payées 500 euros. Une autre semaine, il a cumulé « seulement » cinquante heures pour 263 euros, soit un peu plus de 5 euros de l’heure. Son collègue Aboubakar, un Guinéen de 25 ans, affiche pas moins de 12 000 courses depuis qu’il a rejoint la plate-forme en juin 2020, pour un revenu moyen de 400 euros par semaine.

    Ce jour-là, tous ceux croisés place de Clichy sont sans-papiers. « Si t’as les papiers français, tu ne vas pas faire livreur », assure Aboubakar. « Des livreurs français, je n’en connais pas », abonde Amidou.

    « Dégradation des conditions de travail »

    Difficile de jauger la part des sans-papiers qui font tourner les plates-formes comme Uber Eats. Pour intégrer les flottes, ils utilisent parfois le compte qu’un compatriote en règle leur loue pour une centaine d’euros par semaine, ou font valoir des documents d’identité falsifiés.

    Des pratiques qui ont amené Uber Eats à désactiver récemment plus de 2 500 comptes de travailleurs identifiés comme frauduleux, sur un total de 60 000 comptes actifs. En protestation, le 12 septembre, plusieurs centaines de livreurs sans-papiers ont défilé dans Paris (350 selon la police, 750 selon les organisateurs), et se sont rendus devant le siège français d’Uber Eats. D’habitude cantonnés à la discrétion en raison de leur situation administrative irrégulière, ces livreurs ont décidé de sortir de l’ombre pour réclamer leur régularisation.

  • Dans l’#enseignement_privé, de plus en plus d’élèves très favorisés
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/09/22/dans-l-enseignement-prive-de-plus-en-plus-d-eleves-tres-favorises_6142655_32

    C’est une note des services statistiques du ministère de l’#éducation nationale, parue pourtant au cœur de l’été, qui ne cesse d’alimenter les débats dans les cercles éducatifs, tant les chiffres y sont éloquents. Si l’enseignement privé sous contrat accueille environ un élève sur cinq en France depuis plusieurs décennies, l’entre-soi s’y est davantage renforcé que dans le public, indique cette étude, alors que le ministre, Pap Ndiaye, a fait de la #mixité_sociale l’une de ses priorités. A la rentrée 2021, 40 % des élèves scolarisés dans un collège privé sous contrat étaient issus d’un milieu social très favorisé, contre à peine 20 % dans le public.

  • « #Paris Respire » : les rues de la capitale interdites aux voitures dimanche 18 septembre entre 11 heures et 18 heures
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/09/18/paris-respire-les-rues-de-la-capitale-interdites-aux-voitures-dimanche-18-se

    En 2021, le jour de la même opération, les concentrations de dioxyde d’azote avaient été « inférieures de près de 20 % à celles d’un dimanche habituel », selon l’observatoire de la qualité de l’air en région parisienne Airparif.

    #air

  • #Refus_d’obtempérer : l’usage des #armes à feu par les #policiers fait débat après la mort de deux personnes en vingt-quatre heures
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/09/08/refus-d-obtemperer-deux-personnes-tuees-par-des-tirs-policiers-en-vingt-quat

    A Nice, au milieu de l’après-midi, mercredi 7 septembre, un ressortissant tunisien d’une trentaine d’années a été abattu d’une balle alors qu’il circulait à bord d’une voiture déclarée volée, après avoir été pris en chasse par une unité de brigade de sécurité routière pour avoir roulé de manière dangereuse sur plusieurs axes très fréquentés de la ville. Une séquence vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre la voiture engagée dans une allée et bloquée par un véhicule de police, d’où s’échappe un épais panache de fumée. Côté conducteur, un fonctionnaire en tenue braque son arme sur la vitre avant de faire feu à une reprise. Le passager de la voiture a, quant à lui, été interpellé.

    Contacté par Le Monde, le procureur de Nice, Xavier Bonhomme, précise que « deux enquêtes ont été ouvertes, l’une, confiée à la sûreté départementale, à l’encontre du passager du véhicule qui a été placé en garde à vue mercredi soir et la seconde pour homicide volontaire confiée à l’IGPN [inspection générale de la police nationale], qui vise le policier auteur du tir ». Ce dernier, précise le magistrat, a été « très touché psychologiquement et admis à l’hôpital avant d’être placé en garde à vue ».

    Dans la nuit de mardi à mercredi, un autre refus d’obtempérer s’est soldé par la mort de la passagère d’une Peugeot 208, après le tir d’un fonctionnaire de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de Nantes, à l’occasion d’une opération antistupéfiants. La femme, âgée de 22 ans, était inconnue des services judiciaires. Elle est morte, à 2 h 15, touchée au thorax par la balle qui a traversé le bras droit du conducteur, un jeune homme de quatre ans son aîné, connu des services de #police.

    [...]

    Si le nombre de refus d’obtempérer a été multiplié par 25 au cours des trente dernières années, les ouvertures de feu par des forces de l’ordre ont, elles aussi, augmenté depuis l’adoption de la loi de janvier 2017 censée préciser le cadre de ces interventions. Après un pic de 202 cas l’année même de l’entrée en vigueur du texte – contre une moyenne de 119 au cours des cinq années précédentes –, l’#IGPN a comptabilisé pas moins de 157 tirs contre des véhicules en mouvement en 2021.

  • Pourquoi une information judiciaire a été ouverte sur l’#IHU de Marseille de Didier Raoult
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/09/06/une-information-judiciaire-ouverte-sur-l-ihu-de-marseille-de-didier-raoult_6

    La procureure de Marseille Dominique Laurens a indiqué le soir même à l’Agence France-Presse avoir ouvert une information judiciaire. La décision fait suite à la publication lundi d’un rapport des inspections des deux ministères (IGAS et IGESR) mettant au jour « des dysfonctionnements graves de l’IHU-MI concernant la qualité de ses activités de recherche et de soins ».

    Le nouveau directeur de l’institut, très lié à #Didier_Raoult, Pierre-Edouard Fournier, et ses sept membres fondateurs (dont l’université Aix-Marseille, l’Assistance publique-Hopitaux de Marseille, l’Institut de recherche pour le développement ou le service de santé des armées) seront prochainement convoqués par leurs tutelles pour « mettre en œuvre dans les meilleurs délais un plan d’action volontariste » qui « conditionnera la poursuite de l’activité de l’IHU-MI et de son financement par l’Etat », selon le communiqué commun des ministres.

    « Dérive de la gouvernance »

    Une autre plainte avait été déposée en avril par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) pour de « graves manquements » et des procédures « non conformes à la réglementation des recherches impliquant la personne humaine (RIPH), notamment sur le plan éthique ». Mais le travail des inspecteurs de l’IGAS et de l’IGESR va plus loin que celui de l’ANSM, puisque, outre les nombreux écarts aux règles éthiques constatés, il s’intéresse, sur la période 2017-2021, à la gouvernance de l’IHU-MI, ses conditions de travail ou encore sa stratégie. En plus de 150 pages, un bilan particulièrement négatif de Didier Raoult et de « son » IHU, créé en 2011, est tiré : « dérive de la gouvernance », « mode de management générateur de mal-être au travail », « stratégie à réinterroger », « pratiques médicales et scientifiques déviantes »… Le rapport met aussi en doute la qualité de la production scientifique, l’une des fiertés de son ancien directeur, en notant que l’institut marseillais produit plus d’articles de recherche dans des revues de moindre influence que les autres IHU.

    Mais le réquisitoire le plus grave concerne sans conteste les pratiques médicales, avec un argumentaire assez proche de celui déjà employé par l’ANSM, ou par l’ordre national des médecins de Nouvelle-Aquitaine en décembre 2021 [un ordre des médecins local qui se soucie de santé au point de statuer sur des questions situées hors de son ressort géographique ? faut qu’il remplace le national !]. Cinq faits pourraient « relever d’une qualification pénale », selon le rapport. Ils concernent des protocoles de prescriptions médicales non conformes (sur la tuberculose notamment) ou des manquements éthiques en recherche clinique (entorses aux règles sur le consentement des personnes).

    L’ANSM avait identifié trois recherches impliquant la personne humaine (RIPH dans la nomenclature juridique de protection des personnes), pour lesquelles l’avis d’un comité de protection des personnes (CPP) aurait dû être sollicité. La nouvelle inspection a repéré trois autres possibles écarts à la réglementation, concernant des recherches menées sans avis favorable d’une CPP. Ces anomalies avaient été repérées plusieurs mois avant l’ANSM ou cette inspection par la biologiste #Elisabeth_Bik, sans que cela ne déclenche de réactions des employeurs de Didier Raoult, qui en retour avait porté plainte contre la chercheuse. Les inspecteurs, sans précision, soulignent d’ailleurs plusieurs fois la « passivité » et la « lenteur » à réagir des fondateurs de l’IHU-MI.

    termes manquants #Olivier_Véran #Emmanuel_Macron

  • Une étude révèle une baisse des suicides en France pendant les confinements de 2020
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/09/06/une-etude-revele-une-baisse-des-suicides-pendant-les-confinements-de-2020_61

    Les morts par suicide dans la population générale ont baissé de 20 % et 8 % durant les deux confinements de 2020 par rapport aux années précédentes, « malgré une augmentation des troubles anxio-dépressifs et des difficultés de sommeil ».

    Bon. Finalement, les confinements ne sont peut-être pas si nuisibles à la santé mentale.

    A suivre, l’étude sur les masques qui va expliquer qu’ils ne rendent pas fous leurs porteurs, ni qu’ils les rendent malades.

  • Collectif des Livreurs Autonomes de Plateformes @_CLAP75
    https://twitter.com/_CLAP75/status/1565572729046110208

    Les livreurs Uber Eats ne veulent plus se laisser faire.
    L’annonce de cette mobilisation se répand comme une trainée de poudre via les réseaux.
    Des centaines de livreurs sont attendues.
    Du jamais vu en Europe.

    #livreurs #lutte_collective #travail #droits_sociaux #Uber_eats #Deliveroo #Stuart #Glovo #Frichti #droit_du_travail #présomption_de_salariat #auto_entrepreneurs #service_à_la_personne #commerce #restauration #ville #auto_organisation

    • Deliveroo, reconnu coupable de travail dissimulé, condamnée à verser 9,7 millions d’euros à l’Urssaf
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/09/02/la-plate-forme-deliveroo-reconnue-coupable-de-travail-dissimule-condamnee-a-

      L’entreprise britannique, coupable d’avoir dissimulé 2 286 emplois de livreurs en Ile-de-France entre avril 2015 et septembre 2016, a dit qu’elle ferait appel.

      « Cette décision est difficile à comprendre et va à l’encontre de l’ensemble des preuves qui établissent que les livreurs partenaires sont bien des prestataires indépendants, de plusieurs décisions préalablement rendues par les juridictions civiles françaises », a réagi Deliveroo. « L’enquête de l’Urssaf porte sur un modèle ancien qui n’a plus cours aujourd’hui », selon la plate-forme.
      « Aujourd’hui, les livreurs partenaires bénéficient d’un nouveau modèle basé sur un système de “connexion libre” qui permet aux livreurs partenaires de bénéficier d’encore plus de liberté et de flexibilité », indique Deliveroo, en rappelant sa participation prochaine au dialogue social organisé en France pour les travailleurs des plates-formes.

      #travail_dissimulé

  • #incident (https://seenthis.net/messages/970538). en 2021, ce serait trois fois par semaine qu’à un refus d’obtempérer ou une fuite la police aurait répondu par les armes

    Le policier soupçonné d’avoir tué un homme dans le Nord lors d’un contrôle mis en examen
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/08/31/le-policier-soupconne-d-avoir-tue-un-homme-dans-le-nord-lors-d-un-controle-m

    L’agent avait ouvert le feu, mardi, à Neuville-en-Ferrain, sur le conducteur d’un véhicule qui avait refusé d’obtempérer. Il est poursuivi pour « violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Il était en situation de légitime défense, selon son avocate.

    (...) Sur 14 240 refus d’obtempérer comptabilisés en 2021 par la police nationale, 157 cas concernent des « usages d’armes à feu sur des véhicules en mouvement », selon des chiffres de la police.

    #police #violences_policières