• Le Royaume-Uni s’enfonce à nouveau dans la crise politique
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/09/29/le-royaume-uni-s-enfonce-a-nouveau-dans-la-crise-politique_6143631_3234.html

    Mercredi 28 septembre, la panique a gagné les rangs des députés tory, après l’intervention inédite de la Banque d’Angleterre pour soutenir les emprunts d’Etat à long terme britanniques et éviter un « risque sur la stabilité financière du Royaume-Uni ». « On pensait que le cabinet de Boris Johnson était le pire de notre histoire, celui-ci est pire encore », selon un poids lourd du Parti conservateur cité par Sky News.

  • Princertitude @princertitude – Twitter
    https://twitter.com/princertitude/status/1574751606574301184

    First Squawk – @FirstSquawk
    SWEDISH NATIONAL SEISMOLOGY CENTRE : MEASUREMENT STATIONS IN SWEDEN AND DENMARK REGISTERED POWERFUL SUBSEA BLASTS IN AREAS OF NORD STREAM GAS LEAKS ON MONDAY -SWEDISH BROADCASTER SVT

    Voici les coordonnées des fuites constatées données par les autorités suédoise.
    6km séparent les fuites de NS1
    75km séparent les fuites de NS1 et NS2

    On peut écarter l’accident.

    • Marée blanche
      Fuites sur les gazoducs Nord Stream : une bombe climatique ?

      L’endommagement des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique a des conséquences environnementales : le méthane qui s’en échappe est un gaz à effet de serre particulièrement puissant qui contribue au réchauffement climatique.

      L’effet sera moins tangible qu’une marée noire. Mais les conséquences seront bien là pour l’environnement. Si la faune locale devrait être relativement épargnée, les fuites massives détectées ce mardi sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 au large du Danemark sont une mauvaise nouvelle pour la lutte contre le changement climatique. Les gros tuyaux enfouis sous l’eau renferment du méthane (CH4), gaz à effet de serre redoutable. « Le méthane est un gaz au pouvoir réchauffant 84 à 87 fois plus puissant que le CO2 sur vingt ans », rappelle Anna-Lena Renaud, des Amis de la Terre. Il se dégrade assez rapidement dans l’atmosphère mais au bout d’un siècle, son pouvoir de réchauffement est encore environ 30 fois supérieur à celui du CO2.

      Rejets directs dans l’atmosphère

      L’armée danoise a publié sur Twitter des photos et vidéos de trois bouillonnements à la surface de la mer Baltique repérés ce mardi. Ces trois jacuzzis géants mesurent de 200 mètres à 1 kilomètre de diamètre. Une vidéo provenant de la même source montre de grosses bulles remonter. Si une partie minime peut se dissoudre dans l’eau, « l’intégralité ou presque du gaz qui s’échappe se retrouve dans l’atmosphère », affirme Thomas Lauvaux, chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement.

      Concernant les quantités relâchées, « seule l’entreprise qui opère le pipeline peut donner un chiffre », estime-t-il, en précisant qu’une fuite classique sur un pipeline terrestre relâche environ 6 à 7 millions de mètres cubes en une journée. Les deux gazoducs endommagés sont majoritairement détenus par le géant russe Gazprom, qui n’a pas communiqué sur les quantités présentes à cet endroit dans les tuyaux. Même à l’arrêt, les pipelines doivent contenir un minimum de gaz pour maintenir la pression.

      A quel point cette fuite est-elle une bombe climatique ? « Tout dépend de la taille et de la durée des fuites », répond Anna-Lena Renaud. « La durée de réparation va aussi être variable. Sous l’eau, tout est compliqué. Cela peut prendre des jours, voire des semaines », complète Thomas Lauvaux. Les fuites vont libérer « plusieurs millions de tonnes d’équivalent CO2 dans l’atmosphère », se risque à évaluer Sasha Müller-Kraenner, de l’ONG environnementale allemande DUH cité par l’AFP. Avant de pointer leurs « conséquences dramatiques » en matière de réchauffement climatique.

      Ce n’est pas la première fois que des fuites causées par l’industrie des hydrocarbures sont repérées. Début 2022, des chercheurs du CNRS, dont Thomas Lauvaux, associés à la société Kayrros ont cartographié 1 800 panaches de méthane à travers le globe et visibles sur des images satellites, dont les plus émetteurs libèrent 12 milliards de mètres cubes de ce gaz par an. Ces rejets sont provoqués par des opérations de maintenance et des fuites accidentelles qui ont un « impact climatique comparable à celui de la circulation de 20 millions de véhicules pendant un an ». Les chercheurs alertaient alors sur la nécessité de « colmater » ces rejets.

      Selon une étude du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives, les émissions de méthane ont augmenté de près de 10% sur la dernière décennie et proviennent pour 22% de l’exploitation du pétrole et du gaz. « En 2019, les concentrations de CH4 n’ont jamais été aussi élevées depuis au moins huit cents mille ans », pointait aussi le Giec dans son dernier rapport sur l’état du climat. Dans un communiqué publié en avril, les experts internationaux pour le climat rappelaient que pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, les émissions de méthane devaient être réduites d’un tiers d’ici à 2030. La fuite en mer Baltique ne devrait pas aider.

      https://www.liberation.fr/environnement/climat/fuites-sur-les-gazoducs-nord-stream-une-bombe-climatique-20220927_LQXE5GU

      edit
      Ça ne fait même pas 24 heures qu’ils ont nommé Didier Lallement secrétaire général de la mer, c’est déjà le bordel

      https://twitter.com/Nini_MacBright/status/1574816876949127168

      #méthane #réchauffement_climatique #gazoduc

    • « bombe climatique » au quotidien

      Cette fuite, aussi énorme soit-elle, correspond « malheureusement à seulement une journée d’émissions de méthane de l’industrie pétrogazière, dont l’exploitation relâche 80 millions de tonnes par jour », précise Antoine Rostand, PDG de Kayrros, une entreprise française qui a participé à l’étude publiée dans Science et utilise depuis 2019 un système européen de satellites pour traquer les fuites de méthane sur la planète. Fin février, l’Agence internationale de l’énergie révélait que les émissions de méthane issues du secteur de l’énergie sont 70 % plus élevées que les quantités déclarées officiellement par les gouvernements.

      La lutte contre le méthane est celle « qui a le plus d’impact à court terme » contre le changement climatique, rappelle-t-il. Alors que les émissions de méthane sont aussi dues à l’agriculture et aux déchets, « l’action la plus rapide porte sur les énergies fossiles, assure le PDG. On sait d’où viennent les fuites importantes, on sait comment les éviter ou comment les réparer rapidement. Mais la volonté politique a jusqu’à présent fait défaut pour que les mauvaises pratiques soient abandonnées. » L’étude publiée dans Science a montré que la majorité des fuites ne sont pas des accidents, mais qu’elle ont été causées lors d’opérations de maintenance.

      En novembre 2021, à la conférence mondiale sur le climat (COP26) de Glasgow, en Ecosse, plus de cent Etats, dont la France, les Etats-Unis, l’Arabie saoudite, le Canada ou l’Irak, se sont engagés à réduire les émissions mondiales de méthane d’au moins 30 % d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2020. Il s’agit du premier engagement international en la matière. Les pays signataires couvrent près de la moitié des émissions mondiales de méthane et 70 % du Produit intérieur brut mondial. S’il était respecté, ce pacte permettrait d’éviter 0,2 °C de réchauffement d’ici à 2050.

      https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/09/28/fuites-sur-les-gazoducs-nord-stream-1-et-2-le-risque-d-une-bombe-climatique_

      #industrie_pétrogazière

    • et les vaches, ça fait combien de % du CH4 mondial ? Elles, plus les émissions induites (ptet pas de méthane pour le coup) par l’agriculture pour les nourrir ?

    • Je ne vois pas du tout ce que tu insinues, @sombre.

      Crise en Ukraine : Washington assure que le gazoduc Nord Stream 2 sera mort-né si Moscou envahit son voisin
      Publié le 27/01/2022 21:16
      https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/crise-en-ukraine-washington-assure-que-le-gazoduc-nord-stream-2-sera-mo

      Les Etats-Unis ont dit jeudi 27 janvier être persuadés que le gazoduc controversé Nord Stream 2 reliant la Russie à l’Allemagne ne sera pas activé si Moscou envahit l’Ukraine. « Nous continuons nos conversations très fortes et claires avec nos alliés allemands et je veux être claire avec vous aujourd’hui : si la Russie envahit l’Ukraine, d’une manière ou d’une autre, Nord Stream 2 n’ira pas de l’avant », a déclaré la numéro 3 de la diplomatie américaine, Victoria Nuland, devant la presse.

    • Nord Stream 2 : « Les Américains piétinent la souveraineté européenne »
      6 janv. 2021 (mis à jour : 14 janv. 2021)
      https://www.euractiv.fr/section/economie/news/sanctions-americaines-nouveau-tour-de-vis-pour-nord-stream-2

      Mais côté européen, quelques lignes dans le document de 1 824 pages sèment le trouble. Le texte apporte en effet une « clarification et expansion des sanctions concernant la construction de Nord Stream 2 ».

      Concrètement, la loi renforce les sanctions américaines unilatérales en place depuis 2019 avec la loi de protection de la sécurité énergétique de l’Europe (Protecting Europe’s Energy Security Act) et la loi d’autorisation de défense nationale 2020. Désormais, celles-ci ne visent plus que les entreprises vendant, prêtant ou fournissant des navires en charge de mettre en place les tuyaux du gazoduc, mais également tout ceux qui « facilitent » la provision de ces navires. La liste des navires indésirables aux yeux américains est par ailleurs élargie pour contenir désormais tous les vaisseaux participants, directement ou indirectement, à des « activités » de mise en place de tuyaux.

      Donc les gus, dans leur loi interne de la défense sanctionnent tous seuls les gus qui participent d’une manière ou d’une autre dans la réalisation d’une infrastructure qui est déterminante pour la sécurisation de l’appro d’énergie en Europe  ?

      Celui-ci semble pourtant plus improbable que jamais. « La stratégie américaine est efficace », a expliqué Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du centre Énergie & Climat de l’Institut français des relations internationales (Ifri) à Euractiv France. « La probabilité de mise en service de Nord Stream 2 est encore plus faible qu’auparavant. » En cause : les sanctions annoncées par les États-Unis entravent la capacité des entreprises européennes chargées de certifier la conformité des tuyaux de réaliser leur travail. Sans certification, il sera pourtant difficile d’obtenir les assurances nécessaires à la mise en service du gazoduc. Selon le chercheur, une entreprise norvégienne vient justement de renoncer à ses activités suite aux annonces américaines.

      Les Norvégiens qui ne sont pas eu Europe, qui sont parmi les meilleurs au monde dans le domaine de la plomberie sous-marine et qui ont inauguré leur gazoduc directement concurrent de Nord Stream 2… le jour même du sabotage.
      Je veux ma panoplie de 🤡 tout de suite.

    • Là, c’est en 2019
      Les États-Unis feront tout pour arrêter le projet Nord Stream 2
      https://www.euractiv.fr/section/l-europe-dans-le-monde/news/les-etats-unis-feront-tout-pour-arreter-le-projet-nord-stream-2

      « Je pense que le président Trump a été très clair sur le fait que les États-Unis vont faire tout ce qui est en leur pouvoir pour que la sécurité européenne soit au premier plan en ce qui concerne les décisions énergétiques », a-t-il déclaré, interrogé pour savoir si les États-Unis envisageaient des sanctions.

      Et aussi

      L’Ukraine est particulièrement préoccupée par le fait que Nord Stream 2 et la connexion prévue à Turkstream pourrait permettre à la Russie de l’éliminer comme pays de transit – l’exposant potentiellement à de nouvelles incursions militaires de Moscou.

    • Et encore une couche

      Trump critique Nord Stream 2 au sommet de l’OTAN
      https://www.euractiv.fr/section/l-europe-dans-le-monde/news/trump-begins-nato-summit-with-nord-stream-2-attack

      Le président américain a déclaré que l’Allemagne payait « des milliards et des milliards de dollars » à la Russie, le pays contre lequel nous sommes censés vous protéger », a-t-il estimé.

      "Germany is totally controlled by Russia," Pres. Trump tells NATO Secretary General Stoltenberg as they sit down together for bilateral breakfast ahead of Brussels summit. https://t.co/CmyplgrxzN pic.twitter.com/6RnFk8Drgs

      — ABC News (@ABC) July 11, 2018

      Ce n’est pas la première fois que Donald Trump vise Nord Stream 2. Le 17 mai, le Wall Street Journal rapportait que le président avait demandé à l’Allemagne d’abandonner le projet. Il s’agissait pour lui d’une condition pour un accord commercial avec l’Europe qui n’incluait pas des droits de douane élevés sur l’acier et l’aluminium européens.

      Donald Trump a par ailleurs déjà essayé de promouvoir le gaz naturel liquéfié américain (GNL) lors d’une rencontre à Varsovie en juillet 2016 avec des dirigeants d’Europe centrale et orientale.

      On se demande bien qui bafoue le droit international, là…

    • Donald Trump mise sur les exportations de GNL vers l’Europe de l’Est
      https://www.euractiv.fr/section/energie/news/trump-to-promote-us-lng-exports-at-warsaw-summit

      Donald Trump a salué, dans un discours, le début d’un « âge d’or » durant laquelle les entreprises américaines d’énergie assoiront leur pouvoir à l’étranger grâce à des exportations de gaz naturel, de charbon et de pétrole.

      Après avoir passé des années dans le rôle d’importateur majeur de gaz naturel, les États-Unis devraient devenir un exportateur net cette année ou en 2018, grâce au développement de la fracturation hydraulique dans des états comme le Texas ou la Pennsylvanie.

      « Nous sommes ici aujourd’hui pour déployer une nouvelle politique énergétique américaine », a déclaré Donald Trump lors d’un événement au ministère de l’Énergie, auquel participaient des chefs d’entreprise de l’industrie du pétrole et du charbon et des membres de syndicats ayant construit des gazoducs. « Nous exporterons de l’énergie américaine partout dans le monde. »

      Rebaptisée « prédominance énergétique », la politique de Donald Trump, déjà mise en route par l’administration précédente, vise à exporter du gaz naturel liquéfié (GNL) vers des marchés d’Europe de l’Est et d’Asie.

      « Nous serons exportateurs. […] Nous serons dominants. Nous exporterons de l’énergie américaine partout dans le monde, tout autour de la planète. […] L’âge d’or de l’Amérique a démarré. Croyez-moi », a déclaré le président des États-Unis.

      C’est moi qui ait mis des trucs en gras pour ceux qui roupillent au fond de la classe.

  • Energie très chère : des usines s’arrêtent ou ralentissent, récession économique en vue, merci le capitalisme !
    https://ricochets.cc/Energie-tres-chere-des-usines-s-arretent-ou-ralentissent-recession-economi

    Bonne nouvelle pour la biosphère et le climat : des usines sont obligées de fermer ou de ralentir du fait des prix élevés des énergies. Pour les travailleurs en tout genre, qui dépendent entièrement de la mégamachine et de l’argent fabriquée par sa croissance « infinie », c’est moins fun : baisse de salaire, chômage et récession en vue. Les prix de l’énergie explosent, les usines s’arrêtent - De plus en plus d’entreprises, grandes et petites, annoncent restreindre leur production, parfois même l’interrompre, (...) #Les_Articles

    / #Le_monde_de_L'Economie, Travail, emploi, entreprise...

    #Travail,_emploi,_entreprise...
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/09/19/face-a-la-flambee-des-prix-de-l-energie-l-industrie-francaise-reduit-la-voil

  • La Nouvelle-Calédonie en manque de bras
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/09/13/la-nouvelle-caledonie-en-manque-de-bras_6141461_3234.html

    La Nouvelle-Calédonie en manque de bras
    Pour la première fois en quarante ans, l’archipel connaît une décrue démographique. La pénurie de main-d’œuvre touche tous les secteurs mais en particulier celui de la santé.
    Par Claudine Wéry(Nouméa, correspondante)
    Publié le 13 septembre 2022 à 17h07
    C’est l’archipel du plus beau lagon du monde et de la langueur océanienne. Pourtant, la Nouvelle-Calédonie ne donne plus envie. « Je cherche trois responsables administratif et financier depuis huit mois. Je ne trouve personne, c’est un cauchemar de recruter », témoigne Romain Babey, le dirigeant d’une entreprise de produits d’hygiène et vice-président de la Fédération des industries de Nouvelle-Calédonie (FINC). Son cas n’est pas isolé. A la tête d’une des principales agences de recrutement de Nouméa, Danièle Brault-Delahaie a sous le coude des offres en pagaille. « On me demande des ingénieurs, des comptables, des financiers, des mécaniciens, des chauffeurs, des maçons, des techniciens informatique, des échafaudeurs, des responsables RH… Même de simples vendeuses », égrène cette dynamique quinqua, dont les offres « à partir du bac ont augmenté de 30 % ».
    Cette disette de bras n’est pas due à une effervescence de l’économie – le PIB de l’archipel est en recul depuis trois ans –, mais à une décrue démographique. Pour la première fois en quarante ans, l’Institut de la statistique et des études économiques (ISEE) a observé un solde migratoire négatif de 10 600 personnes lors du recensement de 2019, comparé à celui de 2014. Et le phénomène se confirme au fil des ans, de sorte que les experts chiffrent aujourd’hui l’exode à « environ 17 000 personnes » en huit ans, pour les trois-quarts non natives de Nouvelle-Calédonie. « La vie économique a toujours été faite de hauts et de bas, mais c’est la première fois que je vois un phénomène lourd et installé depuis environ cinq ans. Il n’y a plus les mouvements [de population] avec la métropole comme auparavant, et les étudiants calédoniens n’ont pas envie de revenir faute de perspective », s’inquiète Danièle Brault-Delahaie.
    « Ce sont des gens avec des compétences qui occupaient des emplois qualifiés qui sont partis », abonde Charles Roger, directeur de la chambre de commerce et d’industrie, citant l’exemple du secteur bancaire où « 10 % des emplois sont vacants ». Mais l’impact le plus explicite et aussi le plus dramatique de ces milliers de départs concerne la santé. « La Nouvelle-Calédonie est devenue un désert médical. Nous sommes dans une situation très grave, qui va durer plusieurs années et va coûter très cher alors que les déficits sociaux sont déjà énormes », s’alarme Joël Kamblock, cardiologue et membre du bureau du syndicat des médecins libéraux (SML). Une enquête récemment commandée par ce syndicat a mis en lumière un tableau catastrophique : plus de la moitié des généralistes et 67 % des spécialistes de Calédonie ont plus de 55 ans, la densité de médecins généralistes libéraux est de 53,8 pour 100 000 habitants contre 78,9 en métropole, et en cinq ans une vingtaine de praticiens ont fermé boutique, sans trouver de successeur. Dans le même temps, le nombre de patients en longue maladie a augmenté de moitié pour atteindre le chiffre record de 17,5 % de la population totale (271 000 habitants) alors que diabète, obésité et maladies respiratoires font des ravages.
    Dans les hôpitaux et dans les cliniques, des lits sont fermés, cardiologues, gastro-entérologues, pneumologues, infirmiers, kinésithérapeutes, ou aides-soignants sont désespérément recherchés. Et, en brousse (hors Grand Nouméa), la moitié des dispensaires n’ont plus de médecins. « Au Médipôle [hôpital territorial], seuls 5 des 12 postes du service de cardiologie sont pourvus. Ce n’était plus possible d’organiser des gardes, donc les libéraux ont pris des astreintes », rapporte Joël Kamblock. Un sujet que doit évoquer le ministre délégué à l’outre-mer, Jean-François Carenco, qui a entamé lundi 12 septembre une visite de quatre jours en Nouvelle-Calédonie.
    Tous les acteurs désignent « un manque d’attractivité multifactoriel ». En haut de la pile, les incertitudes politiques alors que, après trois référendums successifs sur l’indépendance en 2018, en 2020 et en 2021 – tous remportés par les partisans du maintien dans la France –, la Nouvelle-Calédonie, qui suit depuis 1998 un processus évolutif de décolonisation, doit s’inventer un nouveau statut. Pour le moment, loyalistes et indépendantistes se livrent à un anxiogène concours de radicalité, et les discussions sont au point mort.
    La fermeture des frontières pendant près de dix-huit mois lors de la crise liée à la pandémie de Covid qui a fait fuir de nombreux métropolitains, angoissés à l’idée d’être à nouveau bloqués à 18 000 kilomètres de leurs familles, la multiplication des agressions violentes dont sont victimes les médecins ou les règles de protection du marché de l’emploi local (il faut une durée de résidence minimale sur le territoire pour avoir accès à l’emploi) sont autant de repoussoirs. « Quand on tape “Nouvelle-Calédonie” sur Google, on tombe sur “vie chère”, “désert médical”, “déficits sociaux”, “risque requin”, et en plus il pleut depuis deux ans ! [en raison du phénomène climatique la Niña] », résume Romain Babey. N’en jetez plus !

    #Covid-19#migration#migrant#sante#pandemie#postcovid#desertmedical#personnelmedical#frontiere#decolonisatiion

  • Le groupe Editis suspend la parution d’un livre de Guillaume Meurice juste avant sa sortie
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/09/13/le-groupe-editis-suspend-la-parution-d-un-livre-de-guillaume-meurice-juste-a


    #cancel_culture

    Le dictionnaire devait sortir le 29 septembre aux éditions Le Robert (propriété du groupe Editis). Un dictionnaire de blagues, coécrit par Guillaume Meurice, chroniqueur de l’émission « C’est encore nous » sur France Inter, et Nathalie Gendrot, metteuse en scène et auteure régulière de la maison. Le fin mot de l’histoire de France en 200 expressions, devait être un livre rigolo. Est-ce qu’il n’a pas fait rire Vincent Bolloré, premier actionnaire de Vivendi, maison mère d’Editis, le groupe d’édition chargé de publier l’ouvrage ? Michèle Benbunan, sa directrice générale a en tout cas préféré purement et simplement faire suspendre ce livre.

    Mais non, il ne se comporte pas du tout comme un foutu dictateur, l’intégriste chrétien…

    • Explication officielle : « sept passages » du livre seraient « susceptibles de donner lieu à contentieux », a expliqué, mardi 13 septembre au soir, fort ennuyé et visiblement bouleversé, le directeur des éditions #Le_Robert, Charles Bimbenet, à Guillaume Meurice. Soit l’avant-veille du rendez-vous fixé aux auteurs pour venir signer leur ouvrage, qui s’inscrivait dans une collection à laquelle ont participé des auteurs prestigieux comme le linguiste Alain Rey (200 drôles de mots qui ont changé nos vies depuis 50 ans, ouvrage publié en 2017).

      « Pas de caviardage »

      L’éditeur avait pourtant sollicité lui-même les auteurs il y a un an et le fameux dictionnaire avait été lu, relu, annoté. « Tout roule désormais selon la direction juridique sauf deux expressions : Louboutin et #Bolloré », finit par expliquer M. Bimbenet à Guillaume Meurice début août. Le premier passage litigieux concernait Vincent Bolloré, cité dans la définition de « Faire long feu : Expression remplacée aujourd’hui par : révéler sur Canal+ les malversations de Vincent Bolloré ». L’autre entrée du dictionnaire posant problème concernait l’expression « Etre talon rouge : Aujourd’hui, les Louboutin jouent le même rôle : bien montrer aux autres qu’on est capable de porter un smic à chaque pied ».

      « Pas de caviardage, répond en riant le chroniqueur de France Inter, sinon je fais une vidéo pour dire ce qui vous attend quand on écrit un livre chez Bolloré ! » A la limite, il veut bien entendre que #Louboutin soit une marque très procédurière, comme on le lui explique – il ignore sans doute encore aujourd’hui que ces chaussures de luxe sont le péché mignon de Michèle Benbunan. Mais le passage sur Bolloré, non, pas question ! Charles Bimbinet prend note et le rassure : « Ok. On laisse comme ça. Ça va le faire. »

      Selon la direction de la communication du groupe, ces nouveaux passages sont susceptibles de tomber sous le coup « de la diffamation, de l’injure et de la calomnie »
      Ça ne l’a « pas fait ». Ces derniers jours, cinq autres expressions ont brusquement posé problème au service juridique d’#Editis, qui a sollicité un avocat extérieur.

      Soudainement incriminées, les phrases : « De la chair à canon : Exemple : un livreur #Deliveroo dans l’actuelle guerre économique. » Ou : « Faire l’école buissonnière : A ne pas confondre avec faire le ministère buissonnier qui est le fait de laisser l’école se dégrader et les profs devenir “influenceur Lexomil” ». Selon la direction de la communication du groupe, ces nouveaux passages sont susceptibles de tomber sous le coup « de la diffamation, de l’injure et de la calomnie. En général, les auteurs le comprennent et revoient leur copie ».

      Guillaume Meurice avait pourtant prévenu, en août, qu’il ne reviendrait plus sur le texte, et n’a eu connaissance de ces fautes de goût s’ajoutant à « Bolloré » qu’une fois la décision de suspendre l’ouvrage adoptée. En fin de semaine dernière, Michèle Benbunan avait fait stopper la fabrication, chez l’imprimeur, des blagues de Guillaume Meurice et Nathalie Gendrot.

      si on se débrouille bien, Le Robert finira par consonner avec le Larousse des années 50
      #édition #Editis #humour #capitalisme #culture #tabous

    • Il semble assez évident que les nouveaux éléments « problématiques » sont ajoutés pour noyer le poisson, mais j’aurais tendance à croire que même les deux premiers passages n’ont pas non plus de risques juridiques : c’est un livre d’humour, et ça limite forcément les risques d’être condamné pour injure ou diffamation.

      Surtout : Meurice et la bande de France Inter sont clairement le centre de focalisation de la détestation de la part de la droite dans ses fantasmes de culture war. Pas besoin de se cacher derrière des arguties juridiques et des expertises de cabinets d’avocats : pour eux simplement Meurice ne devrait pas être payé par leurs impôts pour se foutre de leur gueule et monter en épingle leur connerie et leur mépris de classe tous les jours sur la radio publique (et donc évidemment pas publié dans une maison d’édition qui leur appartient).

    • Je pense vraiment que ces histoires de risque juridique, c’est juste un alibi pour ne pas avoir à reconnaître platement qu’on vient de censurer un bouquin pour ne pas déplaire au patron.

      Le monde qui relate ça, d’ailleurs, c’est trop mignon : les gens qui ont dépublié une chronique pour ne pas déplaire à Macron (quoi, y’avait un risque juridique aussi ?).

    • Bolloré manquerait-il d’humour ? Certaines blagues de l’ouvrage co-écrit par Guillaume Meurice ne lui ont pas plu du tout. Mais alors pas du tout. Voilà l’explication officielle : « sept passages » du livre seraient « susceptibles de donner lieu à contentieux », a expliqué le directeur des éditions Le Robert à Guillaume Meurice, selon Le Monde. Début août, un passage citant Bolloré posait déjà problème : « Faire long feu : Expression remplacée aujourd’hui par : révéler sur Canal+ les malversations de Vincent Bolloré ».

      Puis, d’autres extraits ont été vivement critiqués par le service juridique d’Éditis. Par exemple : « Faire l’école buissonnière : À ne pas confondre avec faire le ministère buissonnier qui est le fait de laisser l’école se dégrader et les profs devenir “influenceur Lexomil.” » Un clin d’œil au ministre de l’Éducation Pap Ndiaye, et à une École publique que la macronie laisse se dégrader à petit feu. Selon la direction de la communication d’Éditis, ces nouveaux passages sont susceptibles de tomber sous le coup « de la diffamation, de l’injure et de la calomnie. » La liberté d’expression s’arrête là où commence la critique des ministres en place et l’égo de Bolloré ?

      https://linsoumission.fr/2022/09/14/guillaume-meurice-censure-bolllore

    • Marc : l’un n’empêche pas l’autre.

      Encore récemment quelques réflexions ici :
      https://seenthis.net/messages/968308#message968353

      Ou bien on est arrivés au stade où il faut défendre la « pluralité » de Léa Salamé parce que sinon c’est Christine Kelly ? La position gauche en est réduite à réclamer qu’on socialise les revenus de Léa Salamé et d’Alain Finkelkraut, au motif que sinon c’est CNews ?

      https://seenthis.net/messages/968308#message968435

      Je n’ai jamais payé de redevance, refusant de financer ce très très mauvais « service public » qui a globalement toujours servi le pouvoir (et je ne l’écoute et regarde quasiment jamais), voilà que la taxe va revenir par une autre porte...

      Et l’ensemble du fil était par ailleurs consacré à une de tes autres marottes : qui c’est qui paie pour un service public présenté comme « gratuit ».

  • Les « dark stores » sont des entrepôts : le gouvernement se rallie à la position des maires, qui veulent réguler leur implantation
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/09/07/les-dark-stores-sont-des-entrepots-le-gouvernement-se-rallie-a-la-position-d

    Les « dark stores » sont donc bien des entrepôts. Cette définition sans équivoque est celle qu’a finalement décidé de retenir le gouvernement au terme d’une réunion de concertation très attendue, menée, mardi 6 septembre, avec les maires des grandes villes de France. « Et il n’y a plus de “sauf si” », ont insisté la ministre déléguée au commerce, Olivia Grégoire, et le ministre délégué au logement et à la ville, Olivier Klein. Que ces lieux, fermés, consacrés à la livraison de courses commandées en ligne aient installé ou non un comptoir de retrait, ce ne sont pas des commerces, ont insisté les deux ministres.

    Cette clarification, qui doit être encore confirmée dans un arrêté, pourrait mettre fin à plusieurs mois de crispations autour de ces activités de livraison rapide, voire ultrarapide, apparues dans les centres-villes et dont les maires – ceux de Paris et des grandes métropoles en tête – ne cessent de dénoncer les nuisances.

    Pour les « dark kitchens », ces cuisines consacrées à la confection de plats à livrer, et dont certaines, par leur taille, provoquent d’importantes nuisances pour le voisinage, la solution retenue est encore vague. L’idée serait de créer une nouvelle catégorie, ou sous-destination, dans le code de l’urbanisme. « Avec le risque que le flou juridique persiste, si la rédaction n’est pas claire », met en garde France urbaine.

    Ce consensus trouvé sur le statut de ces activités ne signifie pas forcément la fin de celles-ci. En revanche, à présent que le flou juridique est levé, les enseignes vont devoir se plier à la règle. Cela signifie, car c’est ainsi que cela fonctionne en France, qu’elles devront s’installer là où le maire aura jugé opportun, au moment de la rédaction de son plan local d’urbanisme (PLU), qu’une activité de logistique urbaine soit implantée.

    Pour les « dark stores » déjà en place, « les règles devront s’appliquer » aussi, insiste Olivier Klein. A Paris, où le PLU les considère déjà comme des entrepôts (car la zone de stockage est supérieure à un tiers de la surface), la plupart des acteurs des courses express sont hors des clous. Soit parce qu’ils sont installés au rez-de-chaussée d’un immeuble d’habitation, soit parce qu’ils ont transformé, sans autorisation, un local commercial en entrepôt.

    Une partie avait décidé de passer outre aux rappels à l’ordre de la municipalité. Les règles ne sont pas adaptées à leur modèle, l’Etat modifiera tout cela, expliquaient-ils alors. La procureure de Paris est saisie de plusieurs dossiers. En parallèle, la Ville les a mis en demeure de régulariser leur situation. Les premières astreintes financières – plafonnées à 500 euros par jour, dans une limite de 25 000 euros – doivent tomber dans les tout prochains jours.

    #Urbanisme #dark_kitchen #Dark_store #Régulation

  • Heureusement, on peut toujours compter sur le Monde pour te rappeler que les équipements collectifs coûtent trop cher.

    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/09/06/les-piscines-publiques-un-equipement-couteux-particulierement-vulnerable-a-l

    Les piscines publiques, un équipement coûteux particulièrement vulnérable à la hausse des prix de l’énergie

    La fermeture temporaire d’une trentaine d’équipements, du fait de la hausse des prix de l’énergie, rappelle leurs poids dans les finances locales.

  • En manque de bras, l’Australie rouvre ses frontières
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/09/03/en-manque-de-bras-l-australie-rouvre-ses-frontieres_6140082_3234.html

    En manque de bras, l’Australie rouvre ses frontières
    Confrontée à une pénurie de main-d’œuvre sans précédent, elle porte ses quotas d’immigration à un niveau record.
    Par Isabelle Dellerba(Sydney, correspondance)
    Publié aujourd’hui à 11h51
    Après avoir hermétiquement fermé ses frontières pour se protéger du Covid-19, entre mars 2020 et décembre 2021, l’Australie a décidé de les ouvrir en grand. Confronté à une grave pénurie de main-d’œuvre, le gouvernement travailliste a annoncé, vendredi 2 septembre, qu’il allait relever de 22 % le quota d’immigration qualifiée pour accueillir 195 000 étrangers par an. Un record historique. La décision a été prise à l’issue du Sommet national sur l’emploi et les compétences, qui a réuni organisations syndicales et patronales, le jeudi 1er et le vendredi 2 septembre, à Canberra.
    En juillet, le taux de chômage avait lui aussi atteint un plus-bas historique, tombant à 3,4 %. Soit le niveau le plus faible depuis 1974. Pour 480 000 postes de travail actuellement vacants, seulement 470 000 demandeurs d’emploi sont disponibles. « Cela fait quatre mois que je cherche deux pâtissiers et une vendeuse. J’ai tout tenté, dépensé des centaines de dollars, mais rien, je ne trouve personne. C’est extrêmement stressant », se désespère Gabriela Oporto, patronne d’une petite pâtisserie qui vient d’ouvrir à Forestville, au nord de Sydney. Dans sa rue commerçante d’à peine deux cents mètres, au moins cinq commerces peinent à recruter. Le gérant de Domino’s Pizza, James Bird, a vu ses délais de livraison exploser, faute de chauffeurs-livreurs, et constate maintenant une baisse de ses ventes.« Le marché du travail australien a toujours eu besoin de travailleurs étrangers pour répondre à l’ensemble de ses besoins. A cause de la pandémie, nous avons dû nous appuyer essentiellement sur la main-d’œuvre australienne mais elle ne suffit pas », explique Brendan Rynne, économiste en chef de KPMG.
    Pendant près de deux ans, l’île-continent, qui avait adopté une politique de zéro Covid, a laissé les travailleurs étrangers à la porte et ceux déjà présents sur son territoire sur le carreau. « Il est temps de rentrer chez soi », avait conseillé, en avril 2020, le premier ministre de l’époque, Scott Morrison, aux détenteurs de visas temporaires ne pouvant subvenir à leurs besoins. Résultat, l’Australie — où la moitié des 25 millions d’habitants a au moins un parent né dans un autre pays — doit désormais composer avec quelque 500 000 immigrants de moins que prévu, selon les calculs de KPMG, et convaincre d’éventuels travailleurs étrangers que les frontières ne se refermeront plus sur eux.
    Le pays accuse aussi un arriéré de plus de 900 000 demandes de visas permanents et temporaires. Vendredi, les autorités ont annoncé qu’elles allaient consacrer plusieurs dizaines de millions d’euros pour traiter rapidement ces dossiers. Par ailleurs, les diplômés étrangers, dans certains secteurs d’activité, seront autorisés à rester deux ans supplémentaires dans le pays.« Ce premier volet migratoire était indispensable étant donné la situation. Dans le secteur du tourisme et de l’hôtellerie-restauration, en particulier, beaucoup d’entreprises sont aujourd’hui contraintes de réduire leur activité faute de salariés », souligne Richard Robinson, professeur associé à la UQ Business School. Dans les fermes, des agriculteurs en sont réduits à laisser pourrir leurs fruits sur les arbres. « Il faut aussi des réformes structurelles » ajoute-t-il.
    Parmi les secteurs les plus touchés, ceux qui emploient des saisonniers peu qualifiés, mal payés et souvent corvéables à merci. Des conditions de travail que peu d’Australiens sont prêts à accepter. Mais le pays cherche aussi des professionnels de la santé, des directeurs de travaux, des ingénieurs, des analystes programmeurs…Vendredi, le premier ministre, Anthony Albanese, au pouvoir depuis mai, a annoncé plusieurs dizaines de mesures dont la plupart seront directement destinées aux travailleurs australiens, comme une enveloppe d’un milliard de dollars (700 millions d’euros) pour soutenir la formation professionnelle. Il s’est aussi et surtout félicité de voir émerger, grâce à ce sommet, une nouvelle « culture de coopération » entre organisations syndicales et patronales alors que pendant les neuf ans de règne libéral, les différents acteurs de l’économie s’étaient rarement assis autour d’une même table.Prochaine étape : s’entendre sur une hausse des salaires. C’est la préoccupation majeure des Australiens alors que l’inflation annuelle a atteint 6,1 % en juin. Dans le même temps, les salaires n’avaient augmenté que de 2,6 %.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#sante#pandemie#postcovid#politiquemigratoire#maindoeuvre#quota#travailleurmigrant#travailleuretranger#visatemoraire#visapermanent#zerocovid