• Macron envisage l’ancien lobbyiste de Murdoch comme son prochain spin doctor – News 24
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    PARIS – Le président français Emmanuel Macron envisage l’ancien lobbyiste de News Corporation Frédéric Michel comme son nouveau conseiller en communication, ont déclaré des sources proches du dossier au Playbook Paris de POLITICO.

    Macron cherche à occuper le poste crucial depuis des mois, après le départ plus tôt cette année de Clément Léonarduzzi – un stratège de haut niveau et conseiller en communication du président français.

    Expert en affaires publiques autrefois proche de l’ancien ministre français des Finances Dominique Strauss-Kahn et du parti de centre-gauche New Labour britannique, Michel est surtout connu pour son travail en tant que lobbyiste de premier plan pour Rupert Murdoch’s News Corp au Royaume-Uni. Michel y a fait la une des journaux en 2012. lors de l’enquête Leveson, qui s’est penchée sur l’éthique et les pratiques de la presse britannique à la suite du scandale de piratage téléphonique de Murdoch’s News International.

    Michel a occupé le poste chez News Corp lors de l’offre de la société sur le géant de la télévision par satellite British Sky Broadcasting.

    L’enquête Leveson a publié un rapport de 163 pages révélant de nombreuses communications entre Michel et le bureau du secrétaire britannique à la culture de l’époque, Jeremy Hunt. La nature confortable de leurs échanges privés a déclenché une tempête politique majeure, étant donné que Hunt était à l’époque censé être un arbitre neutre dans la décision de renvoyer ou non l’accord controversé à l’autorité britannique de la concurrence. Le conseiller politique de Hunt a été contraint de démissionner, bien que Hunt lui-même se soit accroché à son travail.

    Le ressortissant français travaille actuellement chez Lupa Systems, une société d’investissement privée fondée par James Murdoch, le fils de Rupert Murdoch. Lupa Systems a investi dans la société de médias française Brut. Michel est également membre du conseil d’administration de l’hebdomadaire français Les Inrocks.

    S’il est confirmé, Michel devra être autorisé par l’autorité administrative française chargée de scruter les éventuels conflits d’intérêts.

    Si Michel décroche le poste de prochain conseiller en communication de l’Elysée, il aura la délicate mission de gérer les relations de Macron avec la presse, parfois tumultueuses.

    POLITICO a contacté Michel et l’Elysée, qui n’ont fait aucun commentaire.

    « Il y a 10 ans le lobbyiste Frédéric Michel était entendu devant une commission judiciaire à Londres sur le lobbying de News Corp pour racheter un bouquet de télévision qui mettait en cause un ministre dans une enquête sur les pratiques des médias. »
    https://www.lefigaro.fr/international/2012/05/24/01003-20120524ARTFIG00780-frederic-michel-le-francais-qui-seme-le-trouble-c

    • C’est fait : le communicant et lobbyiste Frédéric Michel, qui a travaillé pour Tony Blair et James Murdoch, sera le prochain « conseiller communication et stratégie » de l’Elysée. La HATVP a donné son feu vert.

      https://www.latribune.fr/economie/france/l-elysee-embauche-un-spin-doctor-a-l-americaine-929164.html

      C’est un nom à retenir : Frédéric Michel. Ce Français âgé de 50 ans, qui a passé toute sa carrière hors de France comme expert en relations publiques, notamment en Grande-Bretagne et aux États-Unis, va être nommé « conseiller spécial communication et stratégie » de l’Elysée dans les prochains jours.

      « Le choix est fait depuis au moins deux semaines », assure un proche d’Emmanuel Macron.

      Selon nos informations, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), vient de donner son feu vert à une telle embauche. Dès hier, la newsletter Politico présentait Frédéric Michel comme un CV « en bonne place sur le bureau du chef de l’État » pour remplacer le communicant Clément Léonarduzzi, conseiller à l’Elysée jusqu’en mai dernier. Frédéric Michel semble donc avoir négocié avec le président de la République un poste à sa hauteur, car il ne sera pas cantonné au champ de la communication, et reprendra de fait le rôle de « boîte à idées » qu’avait Ismaël Emelien au début de l’aventure Macron.

      Parcours multiple

      Car le parcours de cet expert est multiple, et son expérience, conséquente. Après avoir grandi à Poitiers et fait de brillantes études (Sciences Po Bordeaux, institut universitaire européen de Florence, et London School of Economics), il fait ses premiers pas dans la politique par l’entremise d’Edith Cresson, une amie de la famille, et entre au service de Dominique Strauss-Kahn au milieu des années 1990, avant de tomber dans le grand bain de la vie politique britannique en se mettant au service de Tony Blair et de son New Labour. À l’époque, il va notamment contribuer au projet de la « troisième voie » européenne en confondant le thinktank Policy Network (dont il deviendra le directeur), organisme qui sera rejoint par Peter Mendelson, futur commissaire européen au commerce.

      Le rapprochement entre Tony Blair et Rupert Murdoch propulse sa carrière

      Mais la carrière de Frédéric Michel va surtout se trouver propulsée dans les années qui suivent par le rapprochement de Tony Blair avec Rupert Murdoch, le magnat des médias australiens qui dispose de nombreux journaux en Grande Bretagne, et qui lancera quelques années plus tard FoxNews aux États Unis et deviendra le propriétaire du Wall Street Journal. En 2003, il devient partenaire associé de la société de consultance Reputation Inc., puis en 2009 intègre l’équipe de Murdoch dans son groupe News Corp. C’est peu de temps après que son nom se retrouve au coeur du scandale BSkyB, le bouquet satellitaire que Murdoch souhaitait racheter entièrement en lançant une grande campagne de lobbying auprès du gouvernement de David Cameron.

      Cela n’empêche pas le petit frenchy, qui dispose également d’un passeport britannique, de continuer les années suivantes à se rapprocher de James Murdoch, le fils du magnat australien, qu’il va conseiller sur tout un tas de dossiers internationaux. Et comme s’en inspire la série télévisée Succession, le « jeune » James va peu à peu prendre ses distances avec son père qui soutiendra activement Donald Trump dans son aventure présidentielle. En rupture politique avec son père, James Murdoch se rapproche alors des Démocrates, allant jusqu’à financer Joe Biden et différentes causes pour promouvoir le climat. C’est dans cette perspective qu’il décide en 2021 de financer le nouveau média Brut, co cofondé par le producteur Renaud Le Van Kim. Une opération réalisée avec l’aide de… Frédéric Michel.

      Plusieurs relais

      Conseiller stratégie, communicant, lobbyiste, Frédéric Michel est donc un poids lourd de l’influence. Et c’est peu après l’opération Brut pour James Murdoch, qu’il va de nouveau s’intéresser à la vie politique française dès la fin 2021, à quelques mois de la présidentielle. Il travaille alors avec le banquier d’affaires Mathieu Pigasse et devient administrateur des Inrocks. C’est en fait par l’intermédiaire de Renaud Le Van Kim qu’il finit par se rapprocher de la macronie, alors qu’il connaît aussi d’autres figures du monde des affaires parisien comme Xavier Niel, Bernard Arnault, ou Denis Olivennes (administrateur de CMI, la filiale médias de Kretinsky, et DG de Libération), qui ont chacun à leurs manière leurs entrées avec le Château. Certes, Michel n’a guère pratiqué ces dernières années les journalistes politiques parisiens, mais il dispose déjà de sérieux relais au coeur même de l’industrie des médias en France.

      Plutôt rompu à l’exercice des médias anglo-américains, Frédéric Michel sait manier la communication de crise, comme un vrai « spin doctor ». À l’heure où les tensions se multiplient dans le monde entier, son arrivée à l’Elysée doit permettre à Emmanuel Macron de rétablir son image à l’international alors qu’il affronte de multiples dossiers (guerre en Ukraine, crise de l’énergie et du climat, relations avec les États-Unis à quelques mois des élections midterm avec l’affrontement entre Biden et Trump…), et qu’il fait l’objet ces derniers mois de toute l’attention des médias (Que l’on pense à l’affaire des « Uberleaks » début juillet dans le Guardian, ou plus récemment du Washington Post sur les coulisses diplomatiques de la guerre en Ukraine, ou le magazine Rolling Stone qui a consacré un article au président français qui a fait le buzz outre Atlantique).

      Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’Emmanuel Macron se tourne vers des historiques de l’équipe de Tony Blair. Durant sa campagne présidentielle de 2017, Alastair Campbell, le célèbre spin doctor de l’ancien Premier ministre britannique, lui avait fourni plusieurs notes d’analyses stratégiques et politiques. La séduction Macron sur Campbell avait pourtant été de courte durée. Ce dernier ne fait plus partie des fans du président français à l’international.

      https://twitter.com/marcendeweld/status/1566103030193348610
      Le pire du lol est à venir. Pour le pays, ce président est une catastrophe, son communicant sera une respiration clownesque dans le mensonge.

    • Frédéric Michel, un homme d’influence à l’Elysée
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/09/06/frederic-michel-un-homme-d-influence-a-l-elysee_6140412_823448.html

      Frédéric Michel ne perd pas totalement de vue la politique française et conserve un lien qu’il décrit comme « affectif » avec le Parti socialiste. Il participe à la publication de l’ouvrage de Lionel Jospin, Ma vision de l’Europe et de la mondialisation (Plon, 2001), collabore un temps avec Dominique Strauss-Kahn avant que celui-ci ne soit rattrapé par les scandales sur sa vie privée et se passionne, en tant que Poitevin, pour la campagne de Ségolène Royal lors des régionales de 2004. Mais sa vision d’une gauche plus européenne et internationale, plus moderne, pragmatique et libérale, le rapproche aujourd’hui idéologiquement du chef de l’Etat.

      Décrit par Gilles Finchelstein, directeur de la Fondation Jean Jaurès, comme « un lobbyiste mais aussi un homme d’idées », Frédéric Michel pourrait « raviver l’esprit de disruption » du chef de l’Etat qui s’est émoussé au fil des années, pense l’intellectuel. Habitué des réflexions sur le renouveau de la politique, sur la construction de réformes en s’appuyant sur les meilleures pratiques internationales, réfléchissant aux problématiques liées à l’environnement ou aux infox, le communicant peut apporter un nouveau souffle au chef de l’Etat, que ses contempteurs décrivent en mal d’inspiration.

      et c’est là tout de suite. pour l’instant seules les collectivités territoriales à qui il a été promis deux rdv annuels avec le pestilentiel pour qu’elles puissent faire la mendicité pour essayer de faire face à des dépenses en hausse veulent bien aller aux rdv de la dernière invention de Macron, le Conseil national de la refondation