Profs, parents d’élèves et activistes se bougent pour libérer l’école de l’emprise de Google et Microsoft

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    ransformer l’enseignement et l’apprentissage, et permettre à chaque élève et enseignant d’exprimer son potentiel personnel. » Telle est la promesse – commerciale – que vante le géant du numérique Google avec ses outils Google for Education destinés aux écoles. Elle propose des solutions en ligne de carnets de notes ou encore de communication au sein de la classe. L’entreprise met en avant des services « centralisés » et « simples d’utilisation ». Un peu partout, l’argument séduit les établissements.

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    Google et Microsoft, les deux principales multinationales de la big-tech mondiale sont de plus en plus présents dans les établissements scolaires en Europe. Mais à travers le continent, des parents, des enseignants et des activistes des libertés numériques tentent aussi de s’opposer à la mainmise de ces entreprises sur les élèves.

    « Au début de la pandémie, quand il a fallu décider avec quels moyens se mettrait en place l’école à distance, chaque établissement faisait comme il pouvait. Il n’y avait aucun critère pour choisir les outils, pas même la protection des données, relate Inge Klas, parente d’élève dans le sud de l’Allemagne. Dans sa région, le premier confinement a poussé nombre d’établissements dans les bras de Microsoft. L’État-région voulait utiliser Microsoft 365 pour l’école à distance et pour tout le reste, comme l’enregistrement des notes des élèves. Ce sont les syndicats de professeurs qui ont dit très tôt que quelque chose n’allait pas. »

    La branche locale de l’association de hackers Chaos Computer Club a aussi vite réagi. « Ils ont interpellé les responsables politiques sur le fait que de nombreuses données sensibles de mineurs allaient se retrouver sur ce logiciel. Ça a réveillé l’opinion publique », retrace Inge Klas.

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