Lettre ouverte à l’ACTA concernant sa position sur Qassem Soleimani

/lettre-ouverte-lacta-concernant-sa.html

  • Révolte en Iran : la résurrection féministe et le début de la fin du Régime
    https://crimethinc.com/2022/09/28/revolte-en-iran-la-resurrection-feministe-et-le-debut-de-la-fin-du-regim

    En collaboration avec le Collectif 98, un groupe anticapitaliste et antiautoritaire couvrant les luttes en Iran, nous avons pu interviewer des féministes iraniennes et kurdes sur la situation. Le collectif 98 tire son nom de « Aban » 98, le soulèvement qui s’est propagé à travers l’Iran en novembre 2019, l’année 1398 selon le calendrier iranien. Dans le texte suivant, ils explorent la signification historique de cette vague de révolte et les forces qui l’ont déclenchée. Source : CrimethInc

    • Le soulèvement de décembre 2017-janvier 2018 a représenté un moment décisif dans l’histoire de la République islamique, lorsque des millions de prolétaires à travers le pays dans plus de 100 villes se sont rebellé.e.s contre l’oligarchie au pouvoir, disant « assez ! » à une vie gouvernée par la misère, la précarité, la dictature, l’autocratie islamiste et une répression autoritaire. C’était la première fois que la société, en particulier les étudiant.e.s gauchistes de Téhéran, exprimaient le rejet du système dans son ensemble : « Réformistes, radicaux (du régime), la partie est terminée. »

      Depuis cinq ans le pays est en feu. On pourrait dire qu’il brûle des deux côtés : entre émeutes nationales chroniques et luttes organisées impliquant enseignant.e.s, étudiant.e.s, infirmières, retraité.e.s, travailleur.se.s et autres secteurs de la société.

      Les enseignant.e.s, pour ne donner qu’un seul exemple, ont mobilisé six manifestations et grèves massives au cours des six derniers mois, chacune se déroulant dans plus de 100 villes. Les leaders et militant.e.s bien connu.e.s de ce mouvement ont été arrêtés et sont aujourd’hui en prison, mais le mouvement des enseignant.e.s continue de se mobiliser.

      Ces deux niveaux de lutte – le soulèvement de masse spontané et les formes plus organisées de résistance – sont interdépendants. Chaque cycle de lutte devient plus intense et « militant » que le précédent, et le laps de temps entre ces cycles sont de plus en plus courts.

      Néanmoins, la mort de Mahsa/Jina a déclenché quelque chose de qualitativement différent, qui doit être considéré comme une rupture avec la période historique qui a commencé avec le soulèvement de décembre 2017-janvier 2018.

      (...) Bien qu’il ait été vaincu après presque une décennie de lutte armée et de nombreuses autres formes d’organisation politique, le Kurdistan n’a jamais plié le genou devant la République islamique.

      Ainsi, l’un des slogans qui ont émergé après le meurtre de Jina était « Kurdistan, Kurdistan, le cimetière des fascistes ». Immédiatement après l’assassinat de Jina, ce sont des femmes kurdes qui ont commencé à scander “Jin, Jian, Azadi” (Femmes, Vie, Liberté), le célèbre slogan scandé à l’origine par les femmes kurdes en Turquie et plus récemment au Rojava (régions du Nord et du Nord). -parties orientales de la Syrie). En Iran, ce slogan s’est maintenant propagé au-delà du Kurdistan à travers le pays au point que le mouvement actuel, qui est bien une #révolution_féministe, est connu sous ce nom, « Jin, Jian, Azadi ».

      #Iran #femmes #féminisme

    • incidemment, à propos de la clairvoyance anti-impérialiste, de l’idéologie « indigéniste »

      « “Il n’y a pas d’homosexuels en Iran.” C’est Ahmadinejad qui parle. Cette réplique m’a percé le cerveau. Je l’encadre et je l’admire. (…) Ahmadinejad, mon héros. (…) La Civilisation est indignée. (…) Et moi j’exulte. » (Bouteldja).

      Lettre ouverte à l’ACTA concernant sa position sur Qassem Soleimani Collectif 98 https://collective98.blogspot.com/p/english.html

      https://collective98.blogspot.com/2020/03/lettre-ouverte-lacta-concernant-sa.html

      Nous nous permettons de vous contacter, après la publication de deux articles de votre part, l’un pour faire l’éloge d’un général de guerre Iranien qui a été impliqué dans le massacre et la torture de milliers de personnes et même de millions en Syrie : Qassem Soleimani et l’autre en faveur du Hezbollah, l’un des partis les plus conservateurs du Liban. Nous voulions exprimer notre mécontentement, mais aussi notre colère, face à la position de l’ACTA sur la politique étrangère de l’Iran et de ses alliés, y compris le Hezbollah. Nous protestons explicitement contre une pratique dans laquelle un média progressiste comme ACTA devient la plateforme de propagande des réactionnaires de la région, y compris d’un régime dictatorial néolibéral. À notre avis, cette position est dangereuse et destructrice et va à l’encontre des aspirations des peuples progressistes du Moyen-Orient.