• Un instant de danse (Mongolie)
    https://www.leshumanites-media.com/post/un-instant-de-danse-mongolie

    Une petite fille danse, et c’est tout.
    Tout, ce n’est pas rien...
    Cette séquence a été filmée près du désert de Gobi, en Mongolie intérieure, une région à part en Chine.
    La petite fille est touvane : du peuple touva, peuple essentiellement turcophone qui vit entre la république sibérienne de Touva (Fédération de Russie), la Mongolie et la Mongolie intérieure (en Chine).

    https://video.wixstatic.com/video/524063_f2c2d51676cc49739831340c73d8b179/720p/mp4/file.mp4


    Musique : Chanteuse de gorge mongole

    en suivant un lien de @colporteur

    • du coup…

      Biyelgee — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Biyelgee

      Le Biyelgee (mongol : ᠪᠡᠶᠡᠯᠡᠭᠡ, cyrillique : Биелгээ, MNS : Biyelgee) est une danse traditionnelle populaire de Mongolie exécutée par différents groupes ethniques des provinces mongoles de Khovd et d’Uvs. La danse est souvent exécutée demi-assis ou jambes croisées dans l’espace restreint de l’intérieur des ger (ou yourte), les habitations nomades.

      « Le Biyelgee mongol : danse populaire traditionnelle mongole » a été inscrit en 2009 par l’UNESCO sur la liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente car les transmetteurs de la danse Biyelgee sont âgés et leur nombre est en constante diminution.

      Биелгээ veut dire accomplissement

    • Le Biyelgee mongol, danse populaire traditionnelle mongole - patrimoine immatériel - Secteur de la culture - UNESCO
      https://ich.unesco.org/fr/USL/le-biyelgee-mongol-danse-populaire-traditionnelle-mongole-00311


      © 2009 by Mongolian National Commission for UNESCO
      (extrait de la vidéo)

      Inscrit en 2009 (4.COM) sur la Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente

      Le Biyelgee : danse populaire traditionnelle mongole est exécuté par les danseurs de différents groupes ethniques des provinces mongoles de Khovd et d’Uvs. Considérées comme l’ancêtre originel des danses nationales mongoles, les danses Biyelgee incarnent le mode de vie nomade dans lequel elles puisent leurs racines. Elles sont en principe exécutées dans l’espace restreint de l’intérieur du ger (la yourte, l’habitation nomade) et sont exécutées à demi-assis ou jambes croisées. Les mouvements des mains, des épaules et des jambes évoquent divers aspects de la vie quotidienne mongole, notamment les tâches ménagères, les coutumes et traditions, ainsi que les caractéristiques spirituelles associées aux différents groupes ethniques

    • version métal par The HU, déjà bien présents ici
      The HU - Bii Biyelgee (Official Music Video) - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=eb3ysMtu8t0

      The Hu - Bii Biyelgee Lyrics | Metal Kingdom
      https://www.metalkingdom.net/lyrics-song/the-hu-bii-biyelgee-263131

      Хавирага газрыг халцартал
      Хотгор газрыг хөлцөртөл
      Өвөг дээдсээ магтан хайлж
      Өнжин шөнөжин биe биeлэe

      Дэвсэг газргыг дэргэтэл
      Дээлийн хормойг дэрэвтэл
      Дээдийн заяаг бэлэгдэн байж
      Дэвэн дэвслэн биe биeлэe

      Дэвэн дэвслэн биe биeлэe
      Дэвслэн дэвслэн биe биeлэe

      Ширэг газрыг шигширтэл
      Хотгор газрыг холцортол
      Хойчийн сайхныг хуурдан байж
      Аялан цацлан биe биeлэe

      Дэвэн дэргэн биe биeлэe
      Дэвслэн дэвслэн биe биeлэe

      Хултай айраг цалгитал
      Дуутай эгшиг цангинатал
      Хөвчин дэлхий баястал
      Сугсран цовхчин биe биeлэe

      Сугсран цовхчин биe биeлэe
      Дэвслэн дэвслэн биe биeлэe
      Сугсран цовхчин биe биeлэe
      Дэвслэн дэвслэн биe биeлэe

      [English translation:]

      Until the rib land gets scraped
      Until the knee land goes bare
      By chanting and praising our ancestors
      Let’s bii biyley day and night

      Until the terrace land swings
      Until the deel skirt flies up
      Praising for the auspicious destiny
      Let’s bii biyley by soaring and stomping

      Let’s bii biyley by soaring and stomping
      Let’s bii biyley by stomping and stomping

      Until the grass land shakes
      Until the lowlands get peeled
      Praising and playing our fiddles for the fortunes to come
      Let’s bii biyley by khayalga tsatsan

      Let’s bii biyley by soaring and stomping
      Let’s bii biyley by stomping and stomping

      Until the airag in a wooden bowl splash
      Until the melody of the khuur resounds
      Until the whole world rejoices
      Let’s bii biyley by swinging and trembling

      Let’s bii biyley by swinging and trembling
      Let’s bii biyley by stomping and stomping
      Let’s bii biyley by swinging and trembling
      Let’s bii biyley by stomping and stomping

    • ah, justement ! je mitonne depuis un bout de temps un billet sur l’air qu’elle joue (qu’elle est sensée déchiffrer sur le dos de Sergueï…)

      (c’est aussi filmé en Mongolie intérieure, un peu (!) avant…
      dans l’aïmag de Hulunbuir (entre Mongolie et Mandchourie) alors que la petite fille, touvane, est probablement à l’autre extrémité de la région autonome ; de plus, c’est des aimags occidentaux de Mongolie qu’est originaire le Biyelgee

      J’ai revu le film à l’occasion et j’ai eu du mal !… Entre temps, je suis allé – de nombreuses fois – en Mongolie et la méconnaissance flagrante des coutumes locales par Nikita Mikhalkov m’est insupportable

  • L’apocalypse de Donald Trump selon Peter Thiel | Le Grand Continent, via Jean-Marc Adolphe, https://www.leshumanites-media.com
    https://legrandcontinent.eu/fr/2025/01/10/lapocalypse-de-donald-trump-selon-peter-thiel

    Dans un texte aux tonalités eschatologiques qui vient de paraître dans le Financial Times, #Peter_Thiel, l’une des personnes les plus puissantes de l’Amérique de Trump au cœur de l’accélération réactionnaire, annonce la venue d’un temps nouveau : « des questions sombres émergeront dans les dernières semaines crépusculaires de notre interrègne ».

    Nous le commentons ligne à ligne.

    Il disait voici déjà plus de vingt ans : « Je ne crois plus que la liberté et la démocratie soient compatibles ». Au moins, c’est clair…, Jean_Marc Adolphe.

    #É-U #libertariens #Palentir #fascisme #eschatologie #idéologue

    • Cette inauguration de la deuxième présidence Trump n’a rien à voir avec la précédente. Texte de Quentin Rodiguez (reçu par mel)

      Oubliez Trump. C’est un fou dangereux bien sûr. Et depuis 2016, immense différence, il a transformé le Parti républicain en mouvement authentiquement fasciste – les principaux historiens américains du fascisme le disent désormais (notamment Timothy Snyder et Robert Paxton, pour les plus célèbres).

      Mais avec cette nouvelle présidence Trump, nous assistons surtout à un pacte entre ce nouveau mouvement fasciste et la majeure partie de la #classe_capitaliste des #milliardaires propriétaires de l’#économie_numérique. Je ne veux pas tout ramener aux années 30, Trump n’est pas Hitler, on ne sort pas d’une guerre mondiale, etc. soyons clairs. Mais il y a un phénomène précis des années 30 qui se reproduit presque à l’identique aujourd’hui, c’est ce ralliement stratégique de la grande bourgeoisie industrielle allemande qui, face au risque de prise de pouvoir de la gauche socialiste et communiste qui menaçait sérieusement ses intérêts, choisit de parier sur le parti nazi, en le finançant massivement, et en mettant les #médias qu’elle contrôle au service de leur propagande électorale.

      Tant que la grande bourgeoisie peut garantir ses intérêts en s’accomodant d’un système démocratique, ça ne pose pas de problème. Mais si ce même système démocratique menace réellement leur position dominante, alors invariablement, ils sacrifient la démocratie sur l’autel du capitalisme. C’est ce que le principal penseur libertarien adulé de la nouvelle bourgeoise de l’économie numérique, Friedrich Hayek, expliquait posément en 1981, commentant son soutien au régime fasciste d’Augusto Pinochet : "Personnellement je préfère un dictateur libéral plutôt qu’un gouvernement démocratique manquant de libéralisme."

      Nous venons d’assister trait pour trait au même mouvement d’allégeance envers le mouvement trumpiste que les industriels allemands des années 30. Sur la photo du premier rang des invités d’honneur de la cérémonie, on voit ici #Elon_Musk, bien sûr, le véritable numéro 2 de l’administration Trump, qu’on ne présente plus, et à sa gauche #Jeff_Bezos, le PDG d’Amazon, et #Mark_Zuckerberg, le patron de Facebook. Les trois personnes les plus riches des États-Unis. Mais ils sont loin d’être les seuls : un mouvement profond s’est enclenché. On peut citer aussi #David_Sacks, autre capitaliste milliardaire de la Silicon Valley, qui vient d’être nommé par Trump en charge d’une politique de développement des cryptoactifs (#Bitcoin et cie), et à la tête du conseil du président pour la science et la technologie.

      L’administration Biden, sans être d’obédience socialiste, a voulu renouer avec une vieille tradition américaine "keynésienne-progressiste", disparue du paysage politique depuis Reagan, consistant à taxer fortement les plus riches, à soumettre les entreprises de taille critique pour l’économie à un contrôle étatique fort, et à démanteler les plus gros groupes monopolistiques considérés comme une menace pour la démocratie. Biden a donc rompu avec la politique de copinage avec la finance et la "Silicon Valley" cultivée par les Démocrates depuis Bill Clinton. Il a validé des accords internationaux sur une imposition mondiale minimale des multinationales, il a soumis les géants d’internet à un contrôle réel de son administration, a encouragé la syndicalisation dans ces entreprises (notamment chez Amazon et Tesla), et a engagé des procédures judiciaires très importantes contre ces entreprises, en exhumant les #lois_anti-trust du début du XXe siècle qui autorisent la justice américaine à démanteler des grandes entreprises lorsqu’elles sont devenues monopolistiques, en les vendant à la découpe. C’est notamment le sort qui était officiellement recherché contre #Google, avec une poursuite engagée par les procureurs de 50 États, ce qui faisait trembler toute la Silicon Valley.

      Je ne suis pas en train de dire que Biden était anticapitaliste, pas le moins du monde, mais enfin il a considéré que le poids et l’autonomie d’action acquises par les géants de l’économie numérique étaient arrivées à un stade critique pour la démocratie américaine, et s’est ouvertement attaqué à leur domination, distandant les liens antérieurs entre ladite "Silicon Valley" et le Parti démocrate. En social-libéral conséquent, il pensait certainement qu’un équilibre devait (et pouvait) être maintenu dans le système capitaliste pour qu’il continue à avancer de pair avec un système démocratique. C’est ce point précis qui explique la rupture de cette classe capitaliste avec les leaders démocrates (au sens premier du terme), pour prêter allégeance collectivement à un leader fasciste. Plutôt un dictateur libéral qu’un démocrate voulant brider le libéralisme économique, pour paraphraser Hayek.

      Là où Trump a été habile politiquement, c’est qu’au cours de la campagne, il n’a pas tendu les bras à ces milliardaires. Il aurait pu dire "Qu’est-ce que ces Démocrates sont ingrats avec vous, moi je serai reconnaissant si vous me soutenez !" Pas le moins du monde. Il a continué à s’en servir comme épouvantail politique pour ses électeurs, en les pointant du doigt comme des agents au service du parti démocrate et du "virus woke", insistant sur le libéralisme culturel qui unissait ces capitalistes californiens au Parti démocrate jusqu’à la présidence Biden. Durant toute l’année 2024, les Jeff Bezos, les Mark Zuckerberg et consorts, se sont retrouvés conspués de toutes parts – pour des raisons différentes. Pris entre le marteau et l’enclume, ils ont été mis sous une pression inédite. C’est pourquoi le retournement est si spectaculaire : quand les deux camps veulent ton scalp, tu as intérêt à t’aligner franchement avec l’un des deux camps, et de préférence celui qui pourra l’emporter, car rester pris entre les deux feux est ce qu’il y a de pire. On l’a vu dans la théâtralisation guignolesque de Zuckerberg, jurant la main sur le cœur qu’il était devenu un conservateur sincère, un vrai bonhomme macho anti-diversité, anti-inclusion, contrairement au portrait que la campagne Trump faisait de lui. C’était en fait contre son gré, forcé par le méchant Biden, qu’il défendait les valeurs opposées il y a encore 3 mois 🤡 Le zèle des transfuges, qui doivent donner des gages à leur nouvelle famille de la solidité de leur fidélité, à défaut de pouvoir convaincre sur la sincérité de leurs convictions. De façon moins pathétique, mais plus significative, Jeff Bezos avait signalé son ralliement en novembre, en censurant la publication d’un éditorial du Washington Post (le quotidien centriste n° 1 du pays), dont il est propriétaire, qui devait appeler à voter contre Trump. Un autre milliardaire de la "tech" californienne, Patrick Soon-Shiong, a fait de même au Los Angeles Times. Le LA Times est le "plus à gauche" des grands quotidiens du pays. Lorsque Soon-Shiong rachète le journal en 2018, il est encore connu pour être un soutien du Parti démocrate, et un donateur important de la campagne d’Hillary Clinton contre Trump. En novembre dernier, en censurant l’éditorial contre Trump, il licencie par la même occasion l’ensemble du comité de rédaction, et annonce que le journal fera désormais "plus de place" aux "opinions conservatrices".

      Derrière l’arrivée au pouvoir d’un mouvement fasciste, se cache en fait un deal consistant à mettre l’État américain dans les mains d’une oligarchie capitaliste, qui a fait le deuil d’une position conciliante avec la démocratie. C’est ce que disait déjà en 2009 l’un de ces nouveaux oligarques, encore un milliardaire de la Silicon Valley, Peter Thiel. Comme Musk et la plupart de ces gens, il se disait depuis longtemps "libertarien". Aux États-Unis, cette étiquette politique permet à une partie des élites économiques de défendre le libéralisme économique tout en se prétendant "neutres" politiquement, "ni droite ni gauche". Comme le RN... ou LREM 🤷 Être libertarien aux US, c’est surtout être "pro-business", et proclamer qu’on se fout des questions de valeurs, qu’elles soient démocratiques, progressistes, religieuses, conservatrices... en soutenant un coup un Démocrate, un coup un Républicain. Dans un article intitulé "L’éducation d’un libertarien", Peter Thiel fait alors une véritable confession : comme la plupart de ses congénères libertariens, il a longtemps prétendu être fermement pro-démocratie, mais c’est fini. Et il se fixe désormais pour tâche de convaincre ses coreligionnaires qu’il faut désormais lutter contre la démocratie, activement.
      Je cite : « I still call myself “libertarian.”
      But I must confess that over the last two decades, I have changed radically on the question of how to achieve these goals. Most importantly, I no longer believe that freedom and democracy are compatible. By tracing out the development of my thinking, I hope to frame some of the challenges faced by all classical liberals today. »

      https://www.cato-unbound.org/.../education-libertarian
      (Je me désigne toujours comme un "libertarien". Mais je dois avouer avoir radicalement changé d’avis au cours des deux dernières décennies sur la façon d’atteindre cet objectif. Pour l’essentiel, je ne crois plus que la liberté et la démocratie soient compatibles. En retraçant l’évolution de mes idées à ce sujet, j’espère fournir un cadre aux défis que rencontrent tous les libéraux classiques aujourd’hui.)

      S’ensuit une lamentation sur la racine du mal : le suffrage universel. Lorsqu’il fut accordé aux femmes, et aux "bénéficiaires des aides sociales" (c’est-à-dire les Noirs), ça a été le début de la fin pour les États-Unis, selon Thiel.
      Peter Thiel a joué le rôle de poisson pilote pour cette classe de milliardaires. C’est le premier à faire son "coming-out" antidémocrate, et le premier à soutenir Trump dès 2016. Musk fut le suivant, rallié par Thiel au cours du mandat de Biden. Derrière la figure publique de Musk, c’est Thiel, beaucoup plus secret et beaucoup plus #idéologue, qui a en réalité le plus de réseaux dans le camp Trump. C’est lui qui a placé #J.D._Vance comme vice-président auprès de Trump. Vance est, littéralement, un employé de Thiel. Thiel le recrute en 2016 pour diriger son fonds d’investissement personnel Mithril Capital. C’est encore lui qui le lance en politique en finançant sa première campagne électorale en 2021. C’est enfin lui qui le présente à Donald Trump, et qui convainc le candidat, avec l’aide de Musk, de le prendre comme vice-président, alors que son profil n’était électoralement pas très intéressant.

      Le deal est signé, Musk se lance à corps perdu dans la campagne pour Trump à l’instant où Vance est choisi.

      Thiel, Musk, et Sacks constituent la fraction la plus idéologisée et la plus réactionnaire de cette classe de milliardaires, dont l’essentiel suit le mouvement par pur intérêt tactique. Ils ne sont donc pas représentatifs de tout leur groupe social, mais leur activisme, désormais au cœur du pouvoir, mérite qu’on s’y attarde.

      Les trois compères font partie de ce que les médias US ont baptisé la "mafia Paypal", car ils ont noué des liens proches au lancement de #Paypal, et continuent à se rendre des services depuis, avec une stratégie d’infiltration de l’État américain (via #SpaceX pour Musk, via la société de renseignement Palantir pour Thiel). Il est intéressant de noter qu’ils ont tous trois grandi au sein de la #bourgeoisie_blanche raciste de l’#Afrique_du_Sud de l’#apartheid. (Un article très bien fait le point à ce sujet : https://www.humanite.fr/en-debat/donald-trump/elon-musk-peter-thiel-david-sacks-et-roelof-botha-les-autres-sud-africains-). Musk et Sacks sont nés en Afrique du Sud, Thiel est Allemand, mais a grandi là-bas car son père travaillait pour la principale mine d’uranium du pays. Le père de Musk était quant à lui déjà millionnaire, propriétaire d’une mine de diamants ; durant l’apartheid, donc autant dire qu’il était esclavagiste de profession. Tous trois ont donc baigné dans l’environnement intellectuel du Parti national afrikaner, fondé notamment par des sympathisants nazis déclarés (Hetzog), qui professaient l’inégalité des races, la pureté génétique, et le droit par onction divine à la domination des autres races.

    • Elon Musk : Peter Thiel, David Sacks et Roelof Botha, les autres sud-africains de l’équipe Trump, Jacqueline Dérens, ancienne militante contre l’apartheid, autrice.
      https://www.humanite.fr/en-debat/donald-trump/elon-musk-peter-thiel-david-sacks-et-roelof-botha-les-autres-sud-africains-

      Tous trois ont uni leurs talents pour lancer la plateforme de paiement Paypal, qui au début n’employait ni femmes, ni Noirs, reflet de leur aversion commune pour le multiculturalisme.

    • La société post-apartheid de Anton Kannemeyer & Conrad Botes, nés respectivement en 67 et 69, deux têtes pensantes de la BD underground sud-africaine, ont créé la revue de bande dessinée « Bitterkomix », alors que l’apartheid était encore en vigueur. Critique acerbe du conservatisme et du racisme.
      https://www.du9.org/entretien/anton-kannemeyer


      https://www.cornelius-boutique.com/product/le-pays-de-judas
      #bandes_dessinées

    • Quand même, on découvre maintenant l’influence de Peter Thiel qui a pourtant toujours conceptualisé à partir de Ayn Rand la philosophie fasciste des GAFAMS ?

      Maintenant qu’on est jusqu’au cou dans leur fosse à purin, que tous les médias ont trouvé formidable d’utiliser FB et consorts depuis presque 20 ans, il faudrait penser à cesser de gazouiller comme des veaux sur X et FB ?

      Ne reste qu’à rire jaune.

      Aucun d’eux ne s’est jamais caché de ses ambitions.

  • Heil Trump !


    https://www.leshumanites-media.com/post/heil-trump

    Il, y a la vidéo qui interroge.
    Après, les références à Colossimo, j’ai du mal à suivre...

    EDITORIAL C’est un geste qui le démangeait depuis si longtemps... Il ne manquait plus, lors des cérémonies d’investiture de Donald Trump à Washington, que le salut nazi d’Elon Musk. Maintenant, c’est fait. Au-delà de l’indignation planétaire qu’il provoque, reste à se demander d’où vient ce geste et ce qu’il augure. Et aussi, à toutes fins utiles : maintenant, on fait quoi ?

    Il l’a fait. Excité comme une puce, sur la scène de la Capital One Arena à Washington, lors d’un meeting après l’investiture de Donald Trump, Elon Musk est au comble de la jubilation. Tout à sa joie d’une victoire "historique" et à la perspective d’aller bientôt planter la bannière étoilée sur Mars, le richissime boy friend du nouveau président américain entre dans une sorte de transe qu’il semble avoir du mal à contenir. C’est plus fort que lui, ça le déborde. Et là, à peiner une minute après être "entré en scène", s’adressant aux supporters de Trump massés là, et devant les caméras du monde entier, Musk fait le salut nazi.

    Il ne lève pas simplement le bras et la main pour remercier les supporters de Trump : c’est, sans aucune ambiguïté, le "Sig Heil" hitlérien. Il faut voir, dans la séquence vidéo ci-dessous, la seconde qui précède et accompagne ce salut nazi. Il faut voir le rictus du visage, le surgissement hargneux du geste, et ce que dit juste ensuite Donald Musk : l’avènement d’une « civilisation future ». Il n’a pas osé dire "aryenne"

    #Elon_Musk #Salut_Nazi

  • Heil Trump !

    C’est un geste qui le démangeait depuis si longtemps… Il ne manquait plus, lors des cérémonies d’investiture de Donald Trump à Washington, que le salut nazi d’Elon Musk. Maintenant, c’est fait. Au-delà de l’indignation planétaire qu’il provoque, reste à se demander d’où vient ce geste et ce qu’il augure. Et aussi, à toutes fins utiles : maintenant, on fait quoi ?

    https://www.leshumanites-media.com/post/heil-trump

    #international #usa

  • Faut-il quitter X ou y rester et résister, après l’investiture de Donald Trump ? -

    https://hitwest.ouest-france.fr/faut-il-quitter-x-ou-y-rester-et-resister-apres-l-investiture-d

    Faut-il quitter X ou y rester pour résister ? C’est ce que nous avons demandé à Olivier Ertzscheid,

    (...)

    La question est celle du curseur, c’est à dire est-ce que Musk va continuer de pousser le curseur pour que, y compris les comptes auxquels on adhère finissent par être totalement invisibilisés, et qu’à la fin, on ne voit plus que des contenus problématiques... Mais ce n’est pas non plus dans l’intérêt de Musk d’inviter )à partir l’essentiel de son audience."

    Olivier continue de faire comme si l’algorithme était neutre, et comme si ces gens n’agissaient que selon l’intérêt du média. Tout comme on continue de faire comme si les milliardaires prennent le contrôle des journaux papiers pour que ceux-ci aient une plus forte diffusion, et rapportent de l’argent.

    C’est comme quand on se dit que Bolloré ne va pas massacrer l’audience des journaux, télés et radios dont il prend le contrôle, parce que c’est pas dans son intérêt.

    Les algos de FB invisibilisent selon des critères arbitraires, propres à la plateforme. Les algos de X aussi.

    Et tous ceux, parmi ceux qui ne se pensent pas à l’extrême droite, et qui pensent qu’ils ont encore des lecteurs sur X ou FB, ont tort, depuis au moins 5 ans (sinon depuis toujours).

    Ça disserte sur les algos, et ça refuse d’admettre que les algos sont aussi une arme et que dans le cas des réseaux sociaux privés, ces algos sont entre les mains de personnes parfaitement malveillantes. Que ces derniers jours, les politiques et les chercheurs continuent de défendre l’idée que la neutralité algorithmique existe sur X ou FB est désarmant.

  • Donald Trump est-il fasciste ? Comment l’historien américain Robert Paxton a changé d’avis
    https://www.courrierinternational.com/long-format/idees-donald-trump-est-il-fasciste-comment-l-historien-americ

    Éminent spécialiste du fascisme et de la France de Vichy, l’historien américain Robert Paxton pensait l’appellation galvaudée et inadéquate pour décrire Donald Trump. Aujourd’hui, il s’alarme de ce qu’il voit monter sur l’échiquier politique mondial – et en particulier du phénomène “trumpiste” aux États-Unis.

    [Cet article a été publié le 3 novembre 2024 et republié le 19 janvier 2025]

    L’historien Robert Paxton a passé la journée du 6 janvier 2021 rivé à son poste de télévision. Depuis son appartement de Manhattan, il a vu cette foule hostile marcher sur le Capitole, forcer les cordons de police et pénétrer à l’intérieur de l’édifice du Congrès américain. Beaucoup d’intrus portaient des casquettes floquées du sigle Maga [“Make America Great Again”, “rendre sa grandeur à l’Amérique”], d’autres des bonnets orange vif signalant leur appartenance au groupuscule d’extrême droite des Proud Boys. D’autres des accoutrements plus fantaisistes encore. “J’étais totalement hypnotisé par la scène”, me confesse Paxton, que j’ai rencontré cet été chez lui, dans la vallée de l’Hudson. “Je n’imaginais pas une telle chose possible.”

    #paywall

    • Is It Fascism ? A Leading Historian Changes His Mind.
      https://www.nytimes.com/2024/10/23/magazine/robert-paxton-facism.html

      Oct. 23, 2024

      The historian Robert Paxton spent Jan. 6, 2021, glued to his television. Paxton was at his apartment in Upper Manhattan when he watched a mob march toward the Capitol, overrun the security barriers and then the police cordons and break inside. Many in the crowd wore red MAGA baseball caps, while some sported bright-orange beanies signaling their membership in the Proud Boys, a far-right extremist group. A few were dressed more fantastically. Who are these characters in camouflage and antlers? he wondered. “I was absolutely riveted by it,” Paxton told me when I met him this summer at his home in the Hudson Valley. “I didn’t imagine such a spectacle was possible.”

      Paxton, who is 92, is one of the foremost American experts on fascism and perhaps the greatest living American scholar of mid-20th-century European history. His 1972 book, “Vichy France: Old Guard and New Order, 1940-1944,” traced the internal political forces that led the French to collaborate with their Nazi occupiers and compelled France to reckon fully with its wartime past.

      The work seemed freshly relevant when Donald Trump closed in on the Republican nomination in 2016 and articles comparing American politics with Europe’s in the 1930s began to proliferate in the American press. Michiko Kakutani, then the chief book critic for The New York Times, was among the first to set the tone. She turned a review of a new Hitler biography into a thinly veiled allegory about a “clown” and a “dunderhead,” an egomaniac and pathological liar with a talent for reading and exploiting weakness. In The Washington Post, the conservative commentator Robert Kagan wrote: “This is how fascism comes to America. Not with jackboots and salutes,” but “with a television huckster.”

      In a column for a French newspaper, republished in early 2017 in Harper’s Magazine, Paxton urged restraint. “We should hesitate before applying this most toxic of labels,” he warned. Paxton acknowledged that Trump’s “scowl” and his “jutting jaw” recalled “Mussolini’s absurd theatrics,” and that Trump was fond of blaming “foreigners and despised minorities” for ‘‘national decline.’’ These, Paxton wrote, were all staples of fascism. But the word was used with such abandon — “everyone you don’t like is a fascist,” he said — that it had lost its power to illuminate. Despite the superficial resemblances, there were too many dissimilarities. The first fascists, he wrote, “promised to overcome national weakness and decline by strengthening the state, subordinating the interests of individuals to those of the community.” Trump and his cronies wanted, by contrast, to “subordinate community interests to individual interests — at least those of wealthy individuals.”

      After Trump took office, a torrent of articles, papers and books either embraced the fascism analogy as useful and necessary, or criticized it as misleading and unhelpful. The polemic was so unrelenting, especially on social media, that it came to be known among historians as the Fascism Debate. Paxton had, by this point, been retired for more than a decade from Columbia University, where he was a professor of history for more than 30 years, and he didn’t pay attention to, let alone participate in, online debates.

      Paxton was reluctant to join other historians in equating Trumpism with fascism. Jan. 6 changed his mind.Credit...Ashley Gilbertson/VII, for The New York Times
      Jan. 6 proved to be a turning point. For an American historian of 20th-century Europe, it was hard not to see in the insurrection echoes of Mussolini’s Blackshirts, who marched on Rome in 1922 and took over the capital, or of the violent riot at the French Parliament in 1934 by veterans and far-right groups who sought to disrupt the swearing in of a new left-wing government. But the analogies were less important than what Paxton regarded as a transformation of Trumpism itself. “The turn to violence was so explicit and so overt and so intentional, that you had to change what you said about it,” Paxton told me. “It just seemed to me that a new language was necessary, because a new thing was happening.”

      When an editor at Newsweek reached out to Paxton, he decided to publicly declare a change of mind. In a column that appeared online on Jan. 11, 2021, Paxton wrote that the invasion of the Capitol “removes my objection to the fascist label.” Trump’s “open encouragement of civic violence to overturn an election crosses a red line,” he went on. “The label now seems not just acceptable but necessary.”

      Until then, most scholars arguing in favor of the fascism label were not specialists. Paxton was. Those who for years had been making the case that Trumpism equaled fascism took Paxton’s column as a vindication. “He probably did more with that one piece than all these other historians who’ve written numerous books since 2016, and appeared on television, and who have 300,000 Twitter followers,” says Daniel Steinmetz-Jenkins, an assistant professor at Wesleyan and the editor of a recent collection of essays, “Did it Happen Here?” Samuel Moyn, a historian at Yale University, said that to cite Paxton is to make “an authority claim — you can’t beat it.”

      This summer I asked Paxton if, nearly four years later, he stood by his pronouncement. Cautious but forthright, he told me that he doesn’t believe using the word is politically helpful in any way, but he confirmed the diagnosis. “It’s bubbling up from below in very worrisome ways, and that’s very much like the original fascisms,” Paxton said. “It’s the real thing. It really is.”

      Calling someone or something “fascist” is the supreme expression of moral revulsion, an emotional impulse that is difficult to resist. “The temptation to draw parallels between Trump and the fascist leaders of the 20th century is understandable,” the British historian Richard J. Evans wrote in 2021. “How better to express the fear, loathing, and contempt that Trump arouses in liberals than by comparing him to the ultimate political evil?” The word gets lobbed at the left too, including by Trump at Democrats. But fascism does have a specific meaning, and in the last few years the debate has turned on two questions: Is it an accurate description of Trump? And is it useful?

      Most commentators fall into one of two categories: a yes to the first and second, or a no to both. Paxton is somewhat unique in staking out a position as yes and no. “I still think it’s a word that generates more heat than light,” Paxton said as we sat looking out over the Hudson River. “It’s kind of like setting off a paint bomb.”

      Paxton, who speaks with the lilt of a midcentury TV announcer or studio star, is an elegant, reserved man, with a dapper swoop of hair, long gone white, his face etched with deep lines. He and his wife, the artist Sarah Plimpton, moved out of New York City, where they lived for 50 years near the Columbia campus, only a few years ago. He told me that what he saw on Jan. 6 has continued to affect him; it has been hard “to accept the other side as fellow citizens with legitimate grievances.” That is not to say, he clarified, that there aren’t legitimate grievances to be had, but that the politics of addressing them has changed. He believes that Trumpism has become something that is “not Trump’s doing, in a curious way,” Paxton said. “I mean it is, because of his rallies. But he hasn’t sent organizers out to create these things; they just germinated, as far as I can tell.”

      Whatever Trumpism is, it’s coming “from below as a mass phenomenon, and the leaders are running to keep ahead of it,” Paxton said. That was how, he noted, Italian Fascism and Nazism began, when Mussolini and Hitler capitalized on mass discontentment after World War I to gain power. Focusing on leaders, Paxton has long held, is a distraction when trying to understand fascism. “What you ought to be studying is the milieu out of which they grew,” Paxton said. For fascism to take root, there needs to be “an opening in the political system, which is the loss of traction by the traditional parties” he said. “There needs to be a real breakdown.”

      Paxton was not quite 40 when he published his groundbreaking book about the Vichy regime. In demonstrating that France’s leaders actively sought collaboration with the Nazis and that much of the public initially supported them, he showed that the country’s wartime experience was not simply imposed but arose from its own internal political and cultural crises: a dysfunctional government and perceived social decadence.

      Later in his career, Paxton began to write comparatively about fascist movements across Europe in the 1920s and ’30s: what caused them to grow and win power (as in Italy and Germany) or to fail (as in Britain). The work was a response to what he saw as a fundamental misconception on the part of some of his peers, who defined fascism as an ideology. “It seems doubtful,” Paxton wrote in The New York Review of Books in 1994, “that some common intellectual position can be the defining character of movements that valued action above thought, the instincts of the blood above reason, duty to the community above intellectual freedom, and national particularism above any kind of universal value. Is fascism an ‘ism’ at all?” Fascism, he argued, was propelled more by feelings than ideas.

      Fascist movements succeeded, Paxton wrote, in environments in which liberal democracy stood accused of producing divisions and decline. That remains true not just of the United States today but also of Europe, especially France, where the far-right National Rally party of Marine Le Pen has inched closer and closer to power with each election cycle. “Marine Le Pen has gone to considerable lengths to insist that there is no common ground between her movement and the Vichy regime,” Paxton told me. “For me, to the contrary, she seems to occupy much the same space within the political system. She carries forward similar issues about authority, internal order, fear of decline and of ‘the other.’”

      Fifty years after “Vichy France” was published, it remains a remarkable book. It offers jarring details on the material and practical support provided to Nazi Germany by France, the largest supplier to the German war economy of both food and foreign male laborers in all of occupied Europe. But it also illuminates, with clarity and a degree of even-handedness that feels astonishing today, the competing historical and political traditions — progressive versus Catholic traditionalist, republican versus ancien-régime — that created the turbulent conditions in which Vichy could prevail and that continue to drive French politics today.

      “Vichy France,” published in France in 1973, profoundly shook the nation’s self-image, and Paxton is still something of a household name — his picture appears in some French high school history textbooks. He often comes up in the mudslinging of French politics. Éric Zemmour, a far-right pundit and one-time presidential candidate, who has sought to sanitize far-right politics in France by rehabilitating Vichy, has attacked Paxton and the historical consensus he represents.

      In “Vichy France,” Paxton asserted that “the deeds of occupied and occupier alike suggest that there come cruel times when to save a nation’s deepest values one must disobey the state. France after 1940 was one of those times.” The book was a “national scandal,” Paxton said. “People were quite horrified.” Paxton’s adversaries called him a naïf: He was American and had no history of his own. “I said, ‘Oh, boy, you don’t know anything,’” Paxton told me.

      Paxton was born in 1932 and raised in Lexington, a small town in the Appalachian hills of western Virginia. As he wrote in the introduction to “Vichy France” when it was reissued in 2001, his own family “still brooded, a century later, about its decline after the death of my great-grandfather in the Battle of Chancellorsville on May 3, 1863.” Paxton’s father was a lawyer and publisher of the local newspaper, and his family was liberal, but nonetheless they could see the “substantial house on a hilltop” that had belonged to his father’s grandfather, a brigadier general in the Confederate Army, occupied by another family since 1865. “The bitterness of the defeated South tended to express itself in the study of history,” he wrote. “My fellow Southerners spent their time researching, debating, commemorating, rewriting, even re-enacting their four-year ‘war for Southern independence.’” Surely, he thought, he would find in France “an equally active fascination with the history of Vichy.”

      Paxton chose to study European history to get away from American history, especially the South, which “felt rather stultifying,” he said. His parents sent him to Exeter for his last two years of high school, but instead of going on to Harvard or Yale, he decided to return to Lexington to attend Washington and Lee University, like generations of Paxtons before him. After graduating, he won a Rhodes scholarship to Oxford, did two years of military service, working for the Navy leadership in Washington, and then went to Harvard to earn a Ph.D. In 1960, he arrived in France to begin research for his dissertation.

      Paris at the time was brimming with rumors of an impending coup by French generals who were fighting to keep Algeria, then a colony, French, and who were angry that the government in Paris was not supporting them. The notion of an Army officer class that was loyal to the nation but not to its current government was, to Paxton, a resonant one. He wanted to write about how the officers were trained, but when he went to search the military academy’s archives, he was told they were bombed in 1944. A French adviser suggested that he focus instead on the Vichy period, a time of great confusion. But it had been only 15 years since the end of the war, and France had a rule about keeping archives closed for 50 years. Fortunately, Paxton also spoke German, and so there was another resource: the German archives, which had been captured by Allied forces and made accessible on microfilm.

      As he sorted through documents, Paxton began to question the narrative about Vichy that became dominant after the war. The French held that the Nazis maintained total dominion over France, and that Vichy was doing only what was necessary to protect the nation while waiting for liberation — the so-called double game. But this did not correspond to the records. “What I was finding was a total mismatch,” Paxton told me. “The French popular narrative of the war had been that they’d all been resisters, even if only in their thoughts. And the archives were just packed with people clamoring, defense companies wanting to construct things for the German Army, people who wanted to have jobs, people who wanted to have social contacts.”
      Image

      In his book, Paxton argued that the shock and devastation of France’s 1940 military defeat, for which many French blamed the four years of socialist government and the cultural liberalization that preceded it, had primed France to accept — even support — its collaborationist government. After World War I, France was a power in decline, squeezed between the mass production of the United States and the strength of the newly formed Soviet Union. Many French citizens saw the loss of France’s prestige as a symptom of social decay. These sentiments created the conditions for the Vichy government to bring about what they called “the national revolution”: an ideological transformation of France that included anti-Jewish laws and, eventually, deportation.

      Every major French publication and broadcast reviewed the book. One reviewer sarcastically congratulated Paxton for solving France’s problems. Another offered “hearty cheers to this academic sitting in his chair on the other side of the Atlantic, 30 years later.” Many commentators, however, recognized that perhaps only an outsider could have accomplished what he did. It was true that the postwar narrative was already being publicly challenged: “The Sorrow and the Pity,” a searing 1969 documentary about French collaboration, and the controversial pardon of a Vichy parapolice leader raised questions among the younger generation about what actually happened during that period. But it was Paxton who “legitimized changes that were in the process of happening in French society,” Henry Rousso, a French historian and expert on Vichy, told me. “He had the allure of a Hollywood star. He was the perfect American for the French.”

      Paxton’s scholarship became the foundation for an entirely new field of research that would transform France’s official memory of World War II from one of resistance to one of complicity. It came to be known as the Paxtonian revolution. Yet even at the time, Paxton was judicious about the uses and misuses of “fascism.” In “Vichy France,” he acknowledged that “well past the halfway point of this book, the term fascism has hardly appeared.” This was not, he continued, “to deny any kinship between Vichy France and other radical right regimes of the 20th century,” but because “the word fascism has been debased into epithet, making it a less and less useful tool for analyzing political movements of our times.”

      To describe the French case as “fascism,” Paxton went on, was to dismiss “the whole occupation experience as something alien to French life, an aberration unthinkable without foreign troops imposing their will.” This, he warned, was a “mental shortcut” that “conceals the deep taproots linking Vichy policies to the major conflicts of the Third Republic.” That is, to everything that came before.

      In determining what counts as fascism, many historians still rely on parameters that came from Paxton. Throughout the 1960s and ’70s, historians argued about how best to understand and define it. Paxton wasn’t much involved in those debates, but by the early ’90s, he found himself dissatisfied with their conclusions. Their scholarship focused on ideas, ideology and political programs. “I found it bizarre how every time someone set out to publish a book or write an article about fascism, they began with the program,” Paxton told me when we met again, at Le Monde, a French bistro near the Columbia campus. “The program was usually transactional,” he said over our very French lunch of omelets and frites. “It was there to try to gain followers at a certain period. But it certainly didn’t determine what they did.”

      In 1998, Paxton published a highly influential journal article titled “The Five Stages of Fascism,” which became the basis for his canonical 2004 book, “The Anatomy of Fascism.” In the article, Paxton argued that one problem in trying to define fascism arose from the “ambiguous relationship between doctrine and action.” Scholars and intellectuals naturally wished to classify movements according to what their leaders said they believed. But it was a mistake, he said, to treat fascism as if it were comparable with 19th-century doctrines like liberalism, conservatism or socialism. “Fascism does not rest explicitly upon an elaborated philosophical system, but rather upon popular feelings about master races, their unjust lot, and their rightful predominance over inferior peoples,” he wrote in “The Anatomy of Fascism.” In contrast to other “isms,” “the truth was whatever permitted the new fascist man (and woman) to dominate others, and whatever made the chosen people triumph.”

      Whatever promises fascists made early on, Paxton argued, were only distantly related to what they did once they gained and exercised power. As they made the necessary compromises with existing elites to establish dominance, they demonstrated what he called a “contempt for doctrine,” in which they simply ignored their original beliefs and acted “in ways quite contrary to them.” Fascism, Paxton argued, was best thought of as a political behavior, one marked by “obsessive preoccupation with community decline, humiliation or victimhood.”

      The book, already a staple of college syllabuses, became increasingly popular during the Trump years — to many, the echoes were unmistakable.

      *

      When Paxton announced his change of mind about Trump in his 2021 Newsweek column, he continued to emphasize that the historical circumstances were “profoundly different.” Nonetheless, the column had a significant impact on the ongoing, and newly fierce, debate over whether Trump could be labeled a fascist. Ruth Ben-Ghiat, a historian of Italian Fascism at New York University, says that the column’s importance lay not only in the messenger, but also in marking Jan. 6 as a “radicalizing event.” In his 1998 article, Paxton outlined how fascism evolved, either toward entropy or radicalization. “When somebody allies with extremists to get to power and to sustain them, you have a logic of radicalization,” Ben-Ghiat says. “And we saw this happening.”

      Not everyone was persuaded. Samuel Moyn, the Yale historian, told me it was impossible not to admire Paxton — “he’s a scholar’s scholar, while also making a huge political difference” — but he still disagreed. In 2020, Moyn argued in The New York Review of Books that the problem with comparisons is that they can prevent us from seeing novelty. In particular, Moyn was concerned about the same “mental shortcuts” that Paxton warned against more than 50 years earlier. “I wanted to say, Well, wait, it’s the Republican Party, along with the Democratic Party, that led to Trump, through neoliberalism and wars abroad,” Moyn told me. “It just seems that there’s a distinctiveness to this phenomenon that maybe makes it not very helpful to use the analogy.”

      Michael Kimmage, a historian at Catholic University who specializes in the history of the Cold War and worked at the State Department, told me that even when it comes to Putin, a good candidate for the “fascist” label, the use of the word often generates a noxious incuriousness. “It becomes the enemy of nuance,” Kimmage says. “The only thing that provides predictive value in foreign policy, in my experience, is regime type,” Kimmage says. He argues that Putin has not behaved as a full-blown fascist, because his regime depends on maintaining order and stability, and that affects how he wages war. It should affect how the United States responds too.

      But for those who use the label to describe Trump, it is useful precisely because it has offered a predictive framework. “It’s kind of a hypothesis,” John Ganz, the author of a new book on the radical right in the 1990s, told me. “What does it tell us about the next steps that Trump may take? I would say that as a theory of Trumpism, it’s one of the better ones.” No one expects Trumpism to look like Nazism, or to follow a specific timeline, but some anticipated that “using street paramilitary forces he might do some kind of extralegal attempt to seize power,” Ganz said. “Well, that’s what he did.”

      Some of the most ardent proponents of the fascism label have taken it quite a bit further. The Yale historian Timothy Snyder offers lessons on fighting Trumpism lifted from totalitarian Germany in the 1930s in the way that many other historians find unhelpful. But the debate is not just an intellectual one; it’s also about actual tactics. Some on the far left accuse prominent figures in the political center (whom Moyn calls “Cold War liberals”) of wielding the label against Trump to get them to fall in line with the Democratic Party, despite having strong differences with parts of its platform. Steinmetz-Jenkins told me that he objects to the attitude that “what matters is winning, so let’s create an enemy, let’s call it fascism for the purpose of galvanizing consensus.” And this kind of politics, Kimmage notes, also comes with its own dangers. “Sometimes waving that banner, ‘You fascists on the other side, and we the valiant anti-fascists,’ is a way of just not thinking about how one as an individual or as part of a class might be contributing to the problem,” he says.

      Paxton has not weighed in on the issue since the Newsweek column, spending much of his time immersed in his life’s second passion, bird-watching. At his home in the Hudson Valley, I read back to him one of his earlier definitions of fascism, which he described as a “mass, anti-liberal, anti-communist movement, radical in its willingness to employ force . . . distinct not only from enemies on the left but also from rivals on the right.” I asked him if he thought it described Trumpism. “It does,” he said. Nonetheless, he remains committed to his yes-no paradigm of accuracy and usefulness. “I’m not pushing the term because I don’t think it does the job very well now,” Paxton told me. “I think there are ways of being more explicit about the specific danger Trump represents.”

      When we met, Kamala Harris had just assumed the Democratic nomination. “I think it’s going to be very dicey,” he said. “If Trump wins, it’s going to be awful. If he loses, it’s going to be awful too.” He scoured his brain for an apt historical analogy but struggled to find one. Hitler was not elected, he noted, but legally appointed by the conservative president, Paul von Hindenburg. “One theory,” he said, “is that if Hindenburg hadn’t been talked into choosing Hitler, the bubble had already burst, and you would have come up with an ordinary conservative and not a fascist as the new chancellor of Germany. And I think that that’s a plausible counterfactual, Hitler was on the downward slope.” In Italy, Mussolini was also legitimately appointed. “The king chose him,” Paxton said, “Mussolini didn’t really have to march on Rome.”
      Trump’s power, Paxton suggested, appears to be different. “The Trump phenomenon looks like it has a much more solid social base,” Paxton said. “Which neither Hitler nor Mussolini would have had.”

      #Trump #Robert_Paxton #fascisme #fascisme_par_le_bas #subjectivité

    • (...) Trump, dont [un des] ouvrages préférés, est un livre de discours d’Adolf Hitler (comme l’avait révélé, dans une interview pour Vanity Fair, Ivanna Trump, la première épouse du magnat).

      Tout comme Mencius Moldbug, Donald Trump pense que le dictateur du IIIème Reich a "aussi fait de bonnes choses", comme l’a confié au New York Times le général à la retraite John Kelly, ex-chef de cabinet de Trump lors de son premier mandat. L’une des premières décision de Donald Trump aura été de lever l’interdiction aux États-Unis de la plateforme chinoise #TikTok. Pour amadouer l’ours Xi Jinping ? Peut-être, mais pas seulement.

      Comme l’a révélé un rapport publié le 17 septembre dernier par l’ONG américaine Media Matters, prolifèrent sur l’application TikTok (depuis avril 2024) des discours d’Adolf Hitler, traduits en anglais par l’IA, qui le font passer pour un homme qui aurait été diabolisé, en niant ou en minimisant la gravité de ce qu’il a fait. Ces vidéos ont été vues des millions de fois.

      https://www.leshumanites-media.com/post/heil-trump

      (une remise en selle qui jouxte avec celle, plus ancienne, du Protocole des Sages de Sion dans d’autres contrées où ce qui est Russe a le mérite de ne pas être « occidental »)

    • Édito

      Par Ambroise Garel

      Je me dis souvent qu’il serait chouette que Diderot, revenu d’entre les morts, débarque dans mon bureau, où je lui montrerais Wikipédia. Passée la sidération provoquée par sa brusque résurrection puis par l’exposition à une technologie qui échappe totalement à tous les référentiels dont dispose son esprit, il serait probablement très enthousiaste et me demanderait comment fonctionne pareille technologie que j’utilise au quotidien. Ce à quoi je répondrais « mwwehhh, euh, c’est des paquets de données TCP/IP qui, euh... c’est magique ! », réponse qui ne saurait satisfaire un homme des Lumières.

      De la même façon, je me demande comment j’expliquerais à Adam Smith ce qui s’est passé ce week-end. Mettons de côté la partie préliminaire, où je devrais expliquer à l’auteur de La Richesse des nations ce qu’est un memecoin (comptez un jour ou deux), pour nous concentrer sur le cœur de cette histoire, à peine croyable : en lançant ce memecoin dont la capitalisation a immédiatement explosé, Donald Trump, en l’espace de même pas un week-end, aurait plus que décuplé sa richesse.

      C’est bien sûr plus complexe que cela : comme l’explique très bien la spécialiste des cryptos Molly White, multiplier la valeur d’un trumpcoin, à son cours actuel, par le nombre total de tokens (dont 80 % des tokens n’ont pas encore été émis et restent sous le contrôle de ses diverses holdings) n’a guère de sens. Néanmoins, en plus d’avoir créé une bulle spéculative qui a permis à des petits malins de se faire des millions en quelques heures, le trumpcoin constitue un précédent aussi fascinant qu’inquiétant. Tout d’abord parce qu’il s’agit d’un outil permettant de transformer, littéralement, le pouvoir en or. Mais surtout parce qu’avec son coin, Trump a fait entrer la corruption dans une nouvelle ère : au cours des trois prochaines années, 24 millions de trumpcoins seront mis en vente chaque mois, donnant l’occasion à n’importe qui de déposer, là aussi littéralement, de l’argent sur le compte bancaire du président des États-Unis d’Amérique. Qu’est-ce qui pourrait mal se passer ?

      Tout, en fait. Y compris pour Trump. Par l’odeur du pognon alléchée, l’équipe de Melania Trump a lancé son coin à son tour, torpillant du même coup la valeur de celui de son mari et la crédibilité des cryptomonnaies. Si même les sites procrypto et les cryptobros le disent, il reste des raisons d’espérer que toute cette tambouille s’effondre vite.

      P.S. : En guise de grosse coda (#masculinisme) à cet édito, un petit mot sur le salut nazi adressé par Musk à la foule durant la cérémonie d’investiture de Trump et une tentative de répondre à la question qui me hante : pourquoi a-t-il fait ça ?

      Non que je doute que Musk ait des sympathies nazies (qui peut encore oser le nier après sa conversation avec Alice Weidel ?) ou que je me demande s’il s’agissait bien d’un salut hitlérien (là aussi, il paraît difficile d’en douter). Mais parce que je reste convaincu que, même sous une administration Trump et dans le contexte géopolitique qu’on connaît, faire un salut nazi devant les caméras du monde entier reste un move stupide, auquel aucun idéologue d’extrême-droite « sérieux » ne se serait risqué.

      Mais Musk n’est pas un idéologue ordinaire. C’est avant tout un troll. Et pour le troll, issu de 4chan, du Gamergate et de toute cette culture de la provoc’ et de l’ironie trash où la souffrance de l’autre est toujours plus ou moins réductible à une blague, la seule question est celle des limites. Plus les modérateurs sont coulants, plus il se permet de choses. Et là, sur scène, devant une foule galvanisée, alors que Trump a gagné, que la victoire idéologique semble totale, qu’aucun pisse-froid de démocrate ne risque de lui taper sur les doigts, mods are asleep. Alors il se lâche.

      Peut-être est-ce un bon résumé de ce vers quoi nous allons : un monde où personne, sur les plateformes comme ailleurs, n’est là pour modérer le défoulement pulsionnel des trolls.

      source : https://lepavenumerique.substack.com

  • Musk et Douguine-Malofeïev, artificiers de la « guerre hybride »

    Les néo-fascistes allemands de l’AfD sont l’un des points de ralliement entre Étron Musk et les fanatiques russes Douguine et Malofeïev, qui rêvent, au nom de la supériorité de la « race slave », d’établir « un grand bloc continental [sous influence russe] de Vladivostok à Dublin ». Pour le richissime coucou survolté de Donald Trump, tout ce qui peut affaiblir les démocraties occidentales est bon à prendre. Comme pour Poutine. La « guerre froide » est bel et bien enterrée : États-Unis version Trump et Russie version Poutine inventent la nouvelle alliance d’une « guerre hybride » dont la désinformation et la propagande sont les armes principales… au même titre que les bombes qui s’abattent sur l’Ukraine.

    https://www.leshumanites-media.com/post/musk-et-douguine-malofeïev-artificiers-de-la-guerre-hybride

    #extremedroite

  • Parastoo Ahmadi : le défi aux mollahs

    Suite à un concert (sans public) filmé et posté sur YouTube le 12 décembre, la chanteuse iranienne Parastoo Ahmadi a été arrêtée par le régime des mollahs. Inconscience de sa part ? Non : le courage d’une femme libre, et qui entend le rester, quel que soit le prix à payer.

    https://www.leshumanites-media.com/post/parastoo-ahmadi-sans-voile-et-en-chanson-le-défi-aux-mollahs

    #international #iran

  • Syrie : les tréfonds nazis de Saydnaya (et pas seulement)

    Après la chute de Bachar al-Assad en Syrie, le monde découvre l’horreur concentrationnaire de la sinistre prison militaire de Saydnaya, qualifiée d’abattoir humain. Saydnaya devient ainsi le symbole le plus visible (à ce jour) d’un régime d’oppression et de terreur auquel ont collaboré certains dignitaires nazis en cavale, dont Alois Brunner, bras droit d’Adolf Eichmann. Grâce à un livre magistral du grand journaliste et historien Didier Epelbaum, l’histoire d’Alois Brunner et son rôle en Syrie étaient connus dès le début des années 1990.

    https://www.leshumanites-media.com/post/syrie-les-tréfonds-nazis-de-saydnaya-et-pas-seulement

    #histoire #syrie

  • Avec André Masson, il n’y a pas de monde achevé.
    https://www.leshumanites-media.com/post/avec-andr%C3%A9-masson-il-n-y-a-pas-de-monde-achev%C3%A9


    André Masson, En revenant de l’exécution (1937)

    Dans Le Monde, Philippe Dagen parle ainsi de ces "œuvres politiques" : « La différence se voit jusque dans les œuvres politiques. Masson, qui doit fuir l’Espagne où il vivait avec les siens au moment du putsch franquiste de 1936, dessine alors les satires les plus terribles du militarisme fasciste et du cléricalisme haineux qui écrasent la république. Sur le papier, il excelle dans le sacrilège et l’insulte. Le Thé chez Franco (1938), Un carliste en 1936 (1936), avec la croix gammée à la place des poumons, ou le prêtre brandissant son crucifix au-dessus d’une scène de carnage de Tuez les pauvres (1937) : ce Masson en rage est irrésistible. Celui qui peint En revenant de l’exécution (1937) l’est moins, car il en fait trop. »

    C’est pourtant ce tableau, où Masson en "fait trop" que nous avons choisi en tête de cette publication.

    #André_Masson (1896 - 1987)
    https://www.andremasson.fr
    #art #surréalisme

  • Un sacré zinzin à la Justice

    SUITE AMÉRICAINE Jusqu’où Donald Trump ira-t-il trop loin ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que la nomination de Matt Gaetz à la Justice provoque un véritable tollé aux États-Unis, y compris parmi certains élus républicains. Pourtant, la justice, Matt Goetz connait bien, tant il traîne avec lui un certain nombre de casseroles. Idéologiquement proche du mouvement néo-fasciste des Proud Boys, il entérine d’une certaine manière, pour qui en doutait encore, l’ancrage extrême-droitier de la future administration Trump. Le Sénat, même républicain, aura-t-il encore son mot à dire ?

    https://www.leshumanites-media.com/post/un-sacré-zinzin-à-la-justice

    #international #usa

  • Trump nomme un promoteur immobilier sans expérience au poste d’émissaire spécial pour le Moyen-Orient
    https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/elections-americaines/trump-nomme-un-promoteur-immobilier-sans-experience-au-poste-d-emissaire-spec

    Dans un communiqué daté du mardi 12 novembre, le président élu a indiqué désigner Steven Witkoff au poste d’émissaire spécial pour le Moyen-Orient, une nomination surprise pour ce promoteur immobilier sans aucune expérience en diplomatie.

    Même The Onion n’avait pas osé pousser la parodie aussi loin.

  • Comment russifier les enfants ukrainiens ?, mode d’emploi génocidaire

    Comment « russifier » des enfants ukrainiens ? Les humanités ont déjà beaucoup documenté le crime de déportation d’enfants ukrainiens en Russie. Une nouvelle enquête, conduite par deux associations, Pour l’Ukraine, pour leur liberté et la nôtre et Russie-Libertés, qui vient de faire l’objet d’une communication à la Cour pénale internationale, montre comment Russie Unie, le parti de Poutine, a été la cheville ouvrière de la planification et de la mise en œuvre d’opérations menées sous couvert de « missions humanitaires ». Pour ces enfants déportés en Russie, comme pour ceux qui sont aujourd’hui dans les territoires annexés, la seconde étape est celle de leur « russification » à marche forcée, idéologique et militaire. Là encore, Russie Unie et ses « satellites » sont à la manœuvre. Une entreprise qui vise à éradiquer toute trace d’identité ukrainienne, ce qui confirme son caractère génocidaire.

    https://www.leshumanites-media.com/post/comment-russifier-les-enfants-ukrainiens-mode-d-emploi-génocidai
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/03/les-enfants-ukrainiens-victimes-de-poutine/#comment-62505

    #russie #ukraine

  • Le cas Onfray. Le conspirationnisme subventionné par la démocratie

    Pourfendeur d’une démocratie pervertie par « l’Etat profond » (sous entendu un lobby mondialiste juif, allié au « racialisme » kanak « anti-blancs » qui a permis le nazisme), Michel Onfray, penseur « souverainiste » désormais proche du Front national et de Bolloré, a créé en 2020 la revue Front populaire, qui a reçu plus d’un demi-million d’euros d’aides publiques de l’Etat. Cette manne inespérée lui permet d’inviter les citoyens à se « désintoxiquer des médias ».

    https://www.leshumanites-media.com/post/le-cas-onfray-le-conspirationnisme-subventionné-par-la-démocrati
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2020/06/09/on-ne-nous-lonfray-pas-ou-les-odeurs-fetides-du-souverainisme-identitaire/#comment-61034

    #extremedroite

  • 7 mai : Tbilissi ne faiblit pas
    Le temps d’une demi-journée, les médias français (et encore pas tous) ont bien voulu s’intéresser à la Géorgie, essentiellement pour dire que le Parlement avait fini par voter la très controversée « loi sur les agents de l’étranger », avant… de retourner vaquer à d’autres occupations, laissant en berne le désir d’Europe de la jeune géorgienne, Europe pour laquelle nous sommes bientôt cessés voter ! Pourtant, à Tbilissi et pas seulement, la mobilisation ne faiblit pas. Parce qu’une loi qui ne passe pas (qui reste au travers de la gorge), ça… ne passe pas, tout simplement. Avec les très faibles moyens du bord, et notre hélas bénévole jeune correspondante à Tbilissi, les humanités restent en veille.
    https://www.leshumanites-media.com/post/17-mai-tbilissi-ne-faiblit-pas
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/13/non-a-la-loi-russe-la-georgie-en-revolte/#comment-60974

    #international #georgie

  • Tellement envie que ce ne soit pas vrai. Les humains sont des grosses merdes.
    Premier média à avoir révélé et documenté les déportations d’enfants ukrainiens, les humanités poursuivent l’enquête sur les « œuvres de bienfaisance » de la commissaire présidentielle russe aux droits de l’enfant (sic), Maria Lvova-Belova. A la tête d’une fondation qui gère un centre pour handicapés béni par le patriarche Kirill en personne, elle détourne leurs pensions (en plus d’énormes subventions d’État) pour améliorer son train de vie. Le tout en famille : avec sa sœur cadette, Sofia Lvova-Belova, elle a désormais entrepris de déporter des personnes handicapées depuis Kherson et d’autres régions occupées en Ukraine. Pourquoi ? Parce que ça rapporte... https://www.leshumanites-media.com/post/lvova-belova-après-les-déportations-d-enfants-les-handicapés

  • 21 euros : le prix d’un enfant ukrainien (déporté)

    420.000 euros. C’est la somme versée par le Kremlin à Maria Lvova-Belova pour organiser les déportations d’enfants ukrainiens, apprend-on dans les Kremlin Leaks qui viennent d’être révélés. Parmi les quelques-uns qui ont pu retourner en Ukraine, Sasha, Ilya et Kira viennent de témoigner lors d’une session privée aux Nations Unies. Les Kremlin Leaks jettent en outre une lumière crue sur les agissements de la Croix Rouge russe, contraires au droit humanitaire.

    https://www.leshumanites-media.com/post/21-euros-le-prix-d-un-enfant-ukrainien-déporté
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/27/enfants-deportes-ou-sont-ils/#comment-60311

    #international #ukraine #russie

  • Au Larzac, les luttes écologistes annoncent des mobilisations « massives et déterminées »
    https://reporterre.net/Au-Larzac-les-luttes-ecologistes-annoncent-des-mobilisations-massives-et

    Les collectifs des luttes locales ont fait le bilan et annoncé leurs intentions après quatre jours de rencontres sur le Larzac. Des fermes-usines au nucléaire, l’été et l’automne seront remplis de mobilisations partout en France.

    https://www.leshumanites-media.com/post/les-résistantes-instantanés-du-larzac
    https://www.gisti.org/article7069
    #écologie

  •  » Ça fait combien, 1 Milliard ? Ordres de grandeur.
    https://www.geeks-curiosity.net/milliard-ordres-grandeur

    Un milliard c’est un 1 suivi de 9 zéros, 1 000 000 000. 10^9 soit 10 multiplié 9 fois par lui-même. Mais la théorie ne suffit pas à se représenter ce chiffre, qu’on entend surtout pour parler des ultra-riches de notre monde et leurs fortunes colossales. Alors, concrètement, ça fait combien 1 milliard ? Et à quel point est-ce éloigné d’1 million ?

  • Enfants d’Ukraine, victimes du fascisme poutinien

    En couverture, un écran noir : du sort des milliers d’enfants ukrainiens déportés en Russie, on ne sait encore quasiment rien. En même temps (comme dirait Emmanuel Macron qui ne voulait pas « humilier » Poutine), grâce aux enquêtes des humanités, on en sait déjà beaucoup. C’est loin d’être fini. L’investigation se poursuit, ici-même. Nouvelles révélations.

    https://www.leshumanites-media.com/post/enfants-d-ukraine-victimes-du-fascisme-poutinien
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/03/05/deportations-denfants-ukrainiens-la-cour-penale-internationale-ouvre-une-enquete/#comment-56738

    #international #russie #ukraine #enfant