Le football, c’est la guerre, par Ignacio Ramonet (Le Monde diplomatique, juillet 1990)
▻https://www.monde-diplomatique.fr/1990/07/RAMONET/42700
On ne joue pas pour jouer, on joue pour gagner. Le football de masse satisfait ainsi le désir pervers d’affronter un ennemi pour mieux définir l’identité nationale. La haine pour la haine s’ajoute à la détestation gratuite, sans raison, sans cause. Pour l’exaltation, souvent, d’une idée nécrosée de la nation.