Une chose, en revanche, a surpris les chercheurs : l’impact des aérosols. « On n’imaginait pas qu’ils avaient une telle incidence sur le climat français », affirme Julien Boé, de l’unité Climat, Environnement, Couplages et Incertitudes3. « On observe que, jusque dans les années 1980, l’effet des aérosols a masqué le réchauffement climatique, au point qu’il n’apparaît quasiment pas dans les instruments. »Les aérosols sont les particules en suspension dans l’atmosphère. Les activités humaines polluantes en rejettent de grandes quantités, notamment lors de la combustion des carburants fossiles. Cette pollution a un puissant effet refroidissant. En effet, les particules empêchent les rayons du soleil d’atteindre la surface. Or, jusque dans les années 1980, pollution et gaz à effet de serre grimpaient de concert. Leurs effets respectifs sur le climat s’annulaient mutuellement. Puis, à la fin du XXe siècle, les nouvelles régulations et les technologies plus propres ont réduit de façon spectaculaire la pollution. Résultat, l’effet des aérosols sur le climat a chuté et la courbe des températures s’est emballée vers le haut à une vitesse qui a surpris les chercheurs.
Et donc, certains climato-sceptiques productivistes et extractivistes vont sans vergogne s’emparer de cette analyse pour faire valoir les bienfaits des activités industrielles les plus émettrices d’#aérosols.
Problème : les aérosols nuisent gravement à la santé des individus qui les respirent mais ça, les pouvoirs publics n’en ont pas grand chose à battre si on en croit ce qu’on vit depuis plus de deux ans avec la pandémie de Covid-19
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Que recouvrent les termes poussières, particules ou aérosols ? Nous tenterons ici de définir plus précisément la nature physico-chimique des particules présentes dans l’atmosphère, tout en insistant sur la spécificité de celles émises par l’automobile et notamment la motorisation Diesel.