• #Électricité, #eau, #minéraux, #CO2 : on a tenté de mesurer l’#empreinte_écologique de #ChatGPT

    GPT la planète ? L’#impact_environnemental de l’incontournable outil d’intelligence artificielle est souvent insoupçonné et sous-estimé, et risque bien d’empirer dans les années à venir. Décryptage.
    On peut l’utiliser pour tout : trouver des idées de repas, préparer un programme de sport, vérifier une info, mener une séance de thérapie gratuite… En deux ans, ChatGPT est devenu un outil du quotidien pour plus de 200 millions d’utilisateur·ices régulier·es. Mais l’essor de ce modèle d’intelligence artificielle (IA) générative, développé par l’entreprise américaine Open AI, va de pair avec une empreinte environnementale croissante.

    « ChatGPT n’est pas intrinsèquement écologique, mais son impact environnemental dépend de divers facteurs, comme l’énergie utilisée pour le faire fonctionner et la source de cette énergie. Bien que l’utilisation de ChatGPT ait une empreinte environnementale, des efforts sont en cours pour rendre ces systèmes plus durables », promet l’outil quand on l’interroge sur le sujet.

    Malgré tous les efforts des expert·es du secteur, cette empreinte demeure très compliquée à estimer. La faute à des modèles qui évoluent très vite et rendent caduques les estimations, ainsi qu’à des effets volontairement sous-documentés par les entreprises du secteur. « Le problème principal, c’est qu’il n’y a aucune transparence des acteurs sur le sujet », relève Lou Welgryn, spécialiste de l’IA et coprésidente de l’association Data for good, qui cherche à mettre la tech au service du climat.
    Une consommation électrique qui monte en flèche

    L’impact énergétique est le plus évident et varie selon la source d’électricité utilisée pour alimenter les centres de données – cela n’aura pas les mêmes conséquences en France, où l’électricité est majoritairement décarbonée, qu’aux États-Unis, où elle est encore fortement alimentée par les fossiles.

    L’intelligence artificielle représente environ 10 à 20% de l’électricité utilisée dans les centres de données, un pourcentage qui pourrait grandir tous les ans de quelque 70% dans les prochaines années. D’ici à 2027, l’IA générative pourrait utiliser autant d’électricité que l’Espagne en 2022, anticipe la banque américaine Morgan Stanley dans une étude (https://vert.eco/wp-content/uploads/2024/11/MSNA20231222338642.pdf).

    Des modèles assoiffés

    Les programmes d’intelligence artificielle sont très gourmands en eau pour produire les composants des serveurs qui font tourner les modèles, mais aussi pour les refroidir. ChatGPT ne fait pas exception : en 2023, une étude américaine a estimé que le modèle ChatGPT-3 consomme 500 millilitres d’eau pour quelques dizaines de requêtes – un chiffre sûrement déjà obsolète depuis le passage à ChatGPT-4, encore plus avide en eau. Et si l’on pense au nombre de requêtes réalisées au quotidien, les calculs deviennent vite vertigineux.
    Des besoins en minéraux

    Comme tous les usages du numérique, l’intelligence artificielle nécessite des composants fabriqués à partir de minéraux (cuivre, lithium, cobalt, etc.). L’extraction de ces minéraux entraîne son lot de conséquences (pollution de l’eau, déforestation, violation de droits humains, etc.) dans les pays concernés. Autant de matériaux qui ne pourront pas être utilisés dans des secteurs critiques de la transition, comme la fabrication de voitures électriques ou la production d’énergies renouvelables.
    Une empreinte carbone de plus en plus conséquente

    Pour se faire une idée de l’empreinte carbone de ChatGPT, nous nous sommes basés sur un comparateur créé par l’association Gen AI impact et l’application Ecologits. Une courte conversation (quelques interactions) avec le dernier modèle de ChatGPT émet environ 0,27 kilogramme d’équivalent CO2 (eqCO2), soit près d’une tonne de CO2 par an pour dix échanges par jour. C’est la moitié de ce que l’on devrait émettre en 2050 pour respecter l’Accord de Paris sur le climat et limiter le réchauffement à moins de deux degrés avant la fin du siècle.

    À rebours de ce que l’on pourrait penser, on note une aggravation de l’impact avec l’évolution des modèles, toujours plus émetteurs en CO2 et demandeurs en eau et en électricité. Un échange rapide avec ChatGPT-4 émet cent fois plus de CO2 que le modèle précédent (ChatGPT-3,5). Or, lorsque ChatGPT-4 a été développé, les abonné·es payant·es du programme sont automatiquement passé·es à cette nouvelle version. « Quand Open AI décide d’un coup de basculer des millions d’utilisateurs sur la version ChatGPT-4, on a un effet rebond absolument effrayant », souligne Lou Welgryn.
    Problème : un usage normalisé au quotidien

    ChatGPT s’est si profondément ancré dans les habitudes des internautes qu’elles et ils sont nombreux·ses à le préférer à Google. Un choix qui n’est pas anodin, puisqu’une requête sur ChatGPT utilise entre six et dix fois plus d’énergie qu’une recherche traditionnelle sur internet, d’après de récentes projections.

    « La question n’est pas tant le nombre d’utilisateurs que le nombre de requêtes réalisées au quotidien. Or, les gens se mettent à utiliser ChatGPT plutôt que Google pour la moindre demande. On prend l’habitude d’avoir recours à une solution compliquée pour une requête simple », décrypte Amélie Cordier, spécialiste de l’IA et fondatrice de Graine d’IA, qui accompagne les entreprises pour un usage responsable de l’intelligence artificielle. « Alors certes, c’est très marrant de lui demander de réciter la météo à la manière de Shakespeare, mais ça ne sert à rien », balaie l’experte.

    « Si les utilisateurs avaient conscience de l’impact concret de leurs requêtes, ils se serviraient sûrement bien différemment de ChatGPT », veut-elle croire. Malheureusement, il est d’autant plus complexe pour les utilisateurs de s’en rendre compte que ces impacts sont complètement invisibles pour ces derniers. « Il est difficile de comprendre l’étendue des impacts environnementaux de l’IA compte tenu de la distance entre là où vous l’utilisez et là où cette interaction a été générée. La plupart du temps, les modèles tournent via des centres de données situés très loin de leurs utilisateurs », explique Sasha Luccioni, informaticienne et chercheuse experte de l’intelligence artificielle, dans un article très complet sur l’empreinte écologique de l’IA.
    Conflits d’usage et renoncements

    « On estime que la demande d’électricité liée à l’IA va être multipliée par deux d’ici à 2030. Le problème, c’est que cela croît plus vite que notre capacité à développer des énergies renouvelables », soulève Lou Welgryn de Data for good. Au risque de générer des conflits d’usage critiques, et de ralentir la nécessaire transition énergétique. L’électrification des usages aujourd’hui dépendants des énergies fossiles (comme le chauffage, les transports, etc.) est un levier incontournable pour permettre à la France d’atteindre la neutralité carbone en 2050 – c’est-à-dire l’équilibre entre le carbone émis et celui qui est absorbé. « Les Big Tech peuvent-elles décider d’utiliser de l’électricité propre pour verdir leur bilan carbone, tandis que le reste du monde doit utiliser des énergies carbonées ? », interroge Lou Welgryn.

    La croissance du secteur de l’IA est tellement effrénée qu’elle met déjà à mal les ambitions climatiques de géants de la tech, comme Google ou Microsoft. Les émissions de CO2 de Microsoft ont bondi de 30% entre 2020 et 2024, et ce, alors que l’entreprise américaine s’est engagée à atteindre la neutralité carbone dès 2030. Chez Google, ce saut dans les émissions s’est élevé à 48% entre 2019 et 2023. Dans les deux cas, l’essor de l’IA et sa place grandissante dans les centres de données sont en cause.
    L’IA, un outil « qui dope notre monde carboné »

    En matière d’IA, il y a le modèle mais aussi ce qu’il permet de produire. Par exemple, il peut aider des entreprises fossiles à accélérer la production de secteurs polluants (le textile, la tech, etc.). Or, cet élément est quasiment impossible à prendre en compte lorsque l’on calcule l’impact de ces outils. « L’intelligence artificielle dope notre monde carboné, nous rend plus productifs. Et il faut dire les choses clairement : devenir plus efficace dans un monde carboné, ça crée juste plus de carbone », résume Lou Welgryn.

    Bien sûr, l’intelligence artificielle peut aussi être un outil très utile pour l’environnement : elle peut améliorer la modélisation climatique, optimiser l’usage des ressources, détecter des fuites de méthane et globalement réduire les émissions de gaz à effet de serre de certaines activités. Elle peut aussi favoriser la connaissance citoyenne sur ces sujets via un outil comme « Climate Q&A », qui permet d’interroger les rapports scientifiques sur le climat (notre article).
    Un DPE de l’intelligence artificielle ?

    Mais la question se pose moins avec ChatGPT, qui est un produit d’appel majoritairement destiné aux particulier·es. D’autant plus que les modèles généralistes « fourre-tout » comme ChatGPT sont peu efficients d’un point de vue énergétique : ils ont été entraînés avec un nombre incalculable de données – un processus long et polluant. « Si on veut utiliser l’IA générative pour explorer des articles scientifiques de médecine, on n’a a priori pas besoin d’un modèle qui dispose par ailleurs de connaissances approfondies sur la pêche à la mouche », illustre la spécialiste.

    Elle suggère d’instaurer une sorte de « DPE » [diagnostic de performance énergétique, utilisé pour classer les bâtiments et logements selon leur impact écologique, NDLR] des différents modèles d’IA : « Cela serait une vraie révolution qui forcerait les entreprises du secteur à s’améliorer et qui nous aiderait en tant qu’utilisateur à faire des choix plus pertinents ». Et ainsi peut-être utiliser l’intelligence artificielle générative pour des usages plus vertueux que simplement connaître la météo du coin.

    https://vert.eco/articles/electricite-eau-mineraux-co2-on-a-tente-de-mesurer-lempreinte-ecologique-de-ch
    #IA #intelligence_artificielle #impact

  • Ces nouvelles maladies qui détruisent arbres et cultures et coûtent des milliards à l’Europe | Regin Winther et Agostino Petroni
    https://vert.eco/articles/ces-nouvelles-maladies-qui-detruisent-arbres-et-cultures-et-coutent-des-millia

    Le système d’importation des végétaux au sein de l’Union européenne permet aux ravageurs et maladies de mettre en péril l’agriculture du Vieux Continent. De la région des Pouilles en Italie aux marchés de plantes des Pays-Bas, enquête sur les nouvelles pandémies végétales. Source : Vert

  • Nicolas Legendre : « La détestation viscérale d’une partie du monde paysan à l’égard des écologistes est entretenue par certains acteurs agro-industriels » - vert.eco
    https://vert.eco/articles/nicolas-legendre-la-detestation-viscerale-dune-partie-du-monde-paysan-a-legard

    Il y a tout un pan du monde agri­cole qui n’a pas été for­mé, ou très peu, aux ques­tions de bio­di­ver­sité, aux ser­vices écosys­témiques, au fonc­tion­nement des cor­ri­dors écologiques et pour qui tous ces aspects-là sont des freins plus que des atouts. Dans les années 70 à 90, ces ques­tions n’étaient pas du tout présentes. Les choses com­men­cent à évoluer depuis.

    « Les agricul­teurs auraient intérêt à adopter une logique écologique, ne serait-ce que pour con­tin­uer à pro­duire »

    Il y a un prob­lème de rap­port au vivant et de pra­tique du méti­er, très ori­en­tée sur la techno­science, la machine et la maîtrise des élé­ments, en con­sid­érant le sol comme un sup­port dans lequel on va amen­er des choses. Pour une part sub­stantielle du monde agri­cole, il y a une oppo­si­tion de fait entre leurs pra­tiques et une logique agroé­cologique de prise en compte réelle du vivant, qui vise à pro­téger, voire à régénér­er les milieux.

  • La fonte des barrières de #glace de l’#Antarctique occidental est désormais inévitable et irréversible

    La fonte qui glace. Ce processus ne peut pas être inversé et contribuera à la hausse du niveau de l’océan, même en limitant le réchauffement climatique, alerte une nouvelle étude.

    Les plateformes (ou barrières) de glace jouent un rôle stabilisateur essentiel et ralentissent la #fonte_des_glaciers dans l’#océan. Leur fonte dans l’#Antarctique_occidental va se poursuivre de manière inévitable, et ce dans tous les #scénarios de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Autrement dit, limiter le réchauffement à +1,5°C à la fin du siècle par rapport à l’ère préindustrielle, comme le prévoit l’#Accord_de_Paris, ne suffira pas à inverser la tendance. C’est à cette glaçante conclusion que sont parvenu·es les chercheur·ses du British antarctic survey (l’opérateur britannique de recherche en Antarctique) dans cette étude parue dans Nature climate change ce lundi : https://www.nature.com/articles/s41558-023-01818-x.

    « Nous constatons qu’un réchauffement rapide des #océans, environ trois fois plus rapide que le taux historique, est susceptible de se produire au cours du XXIème siècle », écrivent les scientifiques, qui ont modélisé la #mer_d’Amundsen, à l’ouest de l’Antarctique, pour mener l’analyse la plus complète du réchauffement dans la région à ce jour.

    La poursuite de la fonte des #barrières_de_glace dans l’Antarctique ouest pourrait entraîner la débâcle irréversible des #glaciers, de quoi élever le niveau de l’océan de cinq mètres, un processus aux conséquences potentiellement désastreuses pour la planète. « Notre étude n’est pas une bonne nouvelle : nous avons peut-être perdu le contrôle de la fonte de la #plateforme_glaciaire de l’Antarctique occidental au cours du XXIe siècle », a déclaré au Guardian Kaitlin Naughten, qui a dirigé les travaux.

    « Il s’agit d’un des effets du changement climatique auquel nous devrons probablement nous adapter, ce qui signifie très probablement que certaines communautés côtières devront soit construire [des défenses], soit être abandonnées », poursuit la chercheuse du British antarctic survey.

    Aujourd’hui, environ deux tiers de la population mondiale vit à moins de cent kilomètres d’une côte. De nombreuses mégalopoles mondiales, comme New York, Shanghai, Tokyo ou Bombay, sont situées sur le littoral et particulièrement vulnérables à la montée du niveau de la mer.

    https://vert.eco/articles/la-fonte-de-lantarctique-est-desormais-inevitable-et-irreversible
    #irréversibilité #inévitabilité #climat #changement_climatique

    • Unavoidable future increase in West Antarctic ice-shelf melting over the twenty-first century

      Ocean-driven melting of floating ice-shelves in the Amundsen Sea is currently the main process controlling Antarctica’s contribution to sea-level rise. Using a regional ocean model, we present a comprehensive suite of future projections of ice-shelf melting in the Amundsen Sea. We find that rapid ocean warming, at approximately triple the historical rate, is likely committed over the twenty-first century, with widespread increases in ice-shelf melting, including in regions crucial for ice-sheet stability. When internal climate variability is considered, there is no significant difference between mid-range emissions scenarios and the most ambitious targets of the Paris Agreement. These results suggest that mitigation of greenhouse gases now has limited power to prevent ocean warming that could lead to the collapse of the West Antarctic Ice Sheet.

      https://www.nature.com/articles/s41558-023-01818-x

  • Airbus prédit un doublement du nombre d’avions dans le monde en vingt ans – vert.eco
    https://vert.eco/articles/airbus-envisage-un-doublement-du-nombre-davions-dici-vingt-ans

    Alors que s’ouvre le Salon international de l’aéronautique la semaine prochaine au Bourget (Seine-Saint-Denis), Airbus prévoit un doublement de la flotte mondiale d’ici à 2042. Un scénario que semble approuver la Commission européenne, proposant de considérer l’aviation comme une activité « durable » .

  • François Ruffin : « Il nous faut une #économie_de_guerre_climatique »
    https://vert.eco/articles/francois-ruffin-il-nous-faut-une-economie-de-guerre-climatique

    Ensuite, il nous faut la main-d’œuvre. De la même manière qu’on a des campagnes pour l’armée « Engagez-vous, défendez la patrie », on devrait avoir des messages : « engagez-vous dans le bâtiment, devenez plombier, couvreur, maçon, défendez notre pays, sauvez la planète ». C’est-à-dire donner une fierté à ces jeunes qui vont dans le bâtiment. Qu’ils se disent : « j’y vais parce que j’ai une vocation, pour l’avenir ». C’est le volet spirituel.

    [...]

    Alors, d’accord pour travailler moins. Mais notre but premier doit être de travailler mieux. C’est pas le paradis, le #travail, c’est de l’effort, mais on doit en tirer une fierté. Il faut que le travail soit un lieu où l’on se réalise en réalisant.

    Dans une société écologique, il y a beaucoup de travail : d’abord, pour rénover les cinq millions de passoires thermiques. Si on veut moins de chimie et moins de mécanique dans l’agriculture, c’est un paquet de gens qui vont avoir mal au dos. Je pense qu’il faut un atelier de réparation par quartier ou par canton, pour qu’on ne change pas nos matériaux électroniques tout le temps. C’est une société où l’on s’occupe bien des enfants, des personnes en situation de handicap, des personnes âgées, des malades et ça encore c’est beaucoup de travail. Je ne suis pas du tout convaincu de la disparition du travail.

    Sans compter les #industries qu’on doit rapatrier : aliments, vêtements, médicaments. Et il y a certaines choses qu’il va falloir moins consommer : les ordinateurs, les téléphones portables, qu’on ne rapatriera pas.

    Si on rapatrie des activités, il faut réindustrialiser massivement la France. C’est ce que vous souhaitez ?

    Oui, c’est presque la mère de mes batailles. Mais je place au cœur la question de la démocratie. Quand je dis, un État qui canalise, qui organise, ça pose la question : ce n’est pas une technocratie qui doit décider mais ça doit être débattu largement. Et sur l’industrie : que veut-on produire et ne plus produire ? Ce n’est pas au marché de décider. Je me souviens d’une discussion avec les ouvriers de Whirlpool, moi leur disant en gros : « franchement produire des sèche-linges, est-ce qu’on en a besoin ? le vent fait le boulot depuis des millénaires… » Ils étaient d’accord ! Mais comment on explique que la France n’ait plus une seule usine de lave-linge quand la petite Suisse en a encore deux ?

  • Le Conseil d’État impose la fermeture de zones de pêche pour sauver les dauphins – vert.eco
    https://vert.eco/articles/le-conseil-detat-impose-la-fermeture-de-zones-de-peche-pour-sauver-les-dauphin

    Suite à une décision du Conseil d’État, le gouvernement a six mois pour garantir la survie des dauphins et marsouins dans le Golfe de Gascogne, alors que leur mortalité est inédite cet hiver.

    Où finalement, la survie des dauphins est peut-être mieux prise en charge que la survie des humains en méditerranée.

  • Moins responsables que les hommes du changement climatique, les femmes en sont les premières victimes – vert.eco
    https://vert.eco/articles/moins-responsables-que-les-hommes-du-changement-climatique-les-femmes-en-sont-

    · Les #femmes sont plus #vulnérables au bouleversement du #climat. Selon le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), la vulnérabilité des sociétés dépend de leur niveau de développement (Vert). Or, au sein des populations les plus pauvres, « les femmes ont généralement un accès moindre à la terre, à l’éducation, à l’information et aux ressources financières », relève la Banque de France. Elles dépendent davantage des ressources naturelles pour vivre et ont une capacité de résilience moindre en cas de choc. Selon les Nations Unies, elles représentent 80% des personnes déplacées dans le monde (pdf) en raison du réchauffement climatique.

  • Pas d’interdiction le dimanche, délit d’alcoolémie : ce que contient le plan chasse du gouvernement
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/plan-chasse-du-gouvernement-un-delit-d-alcoolemie-et-de-stupefiants-insta

    Bientôt une autorisation pour avoir le droit de se balader !

    Parmi les 14 mesures détaillées par la secrétaire d’État à l’Écologie, l’interdiction de chasser sous l’empire de l’alcool ou encore la création d’une application mais pas d’instauration d’un jour sans chasse comme le réclamaient les associations...

    Le gouvernement souhaite lancer à l’automne prochain d’une plateforme numérique qui permettra au public d’identifier les zones et horaires non chassés. Cette application pour smartphone doit permettre visualiser en temps réel les chasses en cours, grâce à l’obligation de déclaration par les organisateurs de chasse collective.

    #facepalm #fatigue

  • « Méga-bassine » de Sainte-Soline : « Si on gagne ici, on arrêtera les autres projets » | Marius Matty
    https://vert.eco/articles/mega-bassine-de-sainte-soline-si-on-gagne-ici-on-arretera-les-autres-projets

    Ce week-end, alors que la sécheresse frappe encore durement l’Hexagone, plusieurs milliers de personnes étaient réunies dans les Deux-Sèvres à l’appel de plus de 150 organisations pour une « mobilisation nationale » contre un projet qu’ils estiment symbolique du « modèle agro-industriel ». Source : vert.eco