première condamnation à mort après les « émeutes »

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  • Iran Threatens to EXECUTE 15,000 Protestors
    https://www.youtube.com/watch?v=7gFGVv1n8cA

    "Nationwide protests continue in Iran for the 53rd straight day, despite nearly 15,000 Iranians having been arrested in connection to the demonstrations and who are now facing the death penalty.

    As thousands continue to rally across Iran’s capital city of Tehran, defying a brutal crackdown by Iranian forces, on Tuesday, the country’s parliament overwhelmingly voted in favor of the death penalty for protesters.

    The decision came after recent calls from within the Iranian government to punish protesters in a way that would quell the demonstrations. In a letter signed by 227 out of 290 members of parliament cited by Iran’s state-run Press TV on Sunday, lawmakers asked to teach those arrested “a good lesson” so as to deter others from joining them."

    #Iran #mollarchie

    • Les versaillais avaient le même genre de discours, au moment de reprendre le contrôle de Paris après la guerre de 1870 et la Commune... ça ne s’est pas pour autant fini en guerre civile, à l’époque.

      Faut-il leur souhaiter de poursuivre en guerre civile, ou en cimetière du Sacré cœur ?... Puisque de toute évidence il n’y aura pas d’autre alternative.

    • Iran : première condamnation à mort après les « émeutes »
      https://www.lefigaro.fr/international/iran-premiere-condamnation-a-mort-apres-les-emeutes-20221113

      27 juillet 2022 (pour mémoire) : Iran. Il faut endiguer la terrible vague d’exécutions
      https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2022/07/iran-horrific-wave-of-executions-must-be-stopped

      Les autorités iraniennes se livrent à une frénésie d’exécutions et ont ôté la vie à au moins 251 personnes entre le 1er janvier et le 30 juin 2022, selon les recherches menées par le Centre Abdorrahman Boroumand pour les droits humains en Iran et Amnesty International. Ces organisations ont averti que si les exécutions se poursuivent à ce rythme effarant, elles dépasseront bientôt le total recensé pour l’ensemble de l’année 2021, à savoir 314 exécutions.
      La plupart des personnes exécutées en 2022, soit 146, avaient été déclarées coupables de meurtre, dans le cadre d’une pratique bien établie d’exécutions systématiques à l’issue de procès manifestement iniques. Au moins 86 autres personnes ont été exécutées pour des infractions liées à la législation sur les stupéfiants qui, selon le droit international, ne devraient pas être passibles de la peine de mort. Le 23 juillet, un homme a été exécuté en public dans la province du Fars, alors que les exécutions publiques avaient été interrompues pendant deux ans durant la pandémie.

    • Iran : “Pour chaque personne que vous tuez, mille autres se lèveront”
      https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/01/11/iran-pour-chaque-personne-que-vous-tuez-mille-autres-se-leve

      Mohammad Karami, 22 ans, fils d’un marchand ambulant, Mohammad Hosseini, 39 ans, ouvrier, ont été pendus le 7 janvier en Iran. Mohsen Shekari, 23 ans, serveur et Majid Rahhnavard, 22 ans, vendeur, avaient été exécutés en décembre.

      Plus d’une dizaine d’autres jeunes manifestants, condamnés à mort après des parodies de procès, attendent leur exécution. Menacé depuis quatre mois par la rue, le régime islamique voudrait briser la révolte en terrorisant ceux qui osent le défier.

      Signe que le régime estime sa survie menacée, il frappe fort et dans des milieux larges. Les quatre exécutés viennent de milieux pauvres et pieux, longtemps les soutiens de la République islamique. Des personnalités très connues ont été arrêtées, comme Toomaj Saheli, un rappeur populaire, torturé en prison en attendant son procès, ou l’actrice oscarisée Taraneh Alidoost, libérée sous caution début janvier sans pouvoir quitter le pays. Jusqu’à la nièce de l’ayatollah Khamenei, condamnée à trois ans de prison pour avoir dénoncé un régime « meurtrier et tueur d’enfants » !

      Si le journal Le Figaro écrivait le 9 janvier, en semblant presque s’en réjouir, « On observe une baisse du nombre et de la taille des manifestations », les vidéos qui parviennent montrent que ces exécutions barbares alimentent la détermination à renverser la dictature. Ainsi des rassemblements se sont tenus dans plusieurs villes, en particulier dans la région d’Ispahan, à Bandar Abbas au sud du pays et à Téhéran. Au slogan « Mort au dictateur », s’ajoutait « Chaque personne tuée en a mille autres derrière elle ». Au Baloutchistan, de grandes manifestations se poursuivent tous les vendredis. Des réseaux clandestins de médecins se sont organisés pour soigner, et même opérer, les manifestants blessés par la police et qui fuient les hôpitaux où ils seraient raflés. Ces médecins prennent les mêmes risques que tous les opposants. Parmi eux une médecin a été kidnappée et tabassée à mort par la police de Téhéran.

      À Bandar Abbas, les manifestants criaient aussi « Pauvreté, corruption, cherté, nous avançons jusqu’à la chute ». Depuis le début de la révolte, entre septembre et décembre, la crise économique s’est aggravée, la monnaie iranienne a perdu 40 % de sa valeur et les prix ont augmenté de 50 %. Le gouvernement refuse de vendre des dollars pour soutenir le rial, la monnaie nationale, comme il le fait régulièrement. C’est un calcul cynique pour dresser les classes populaires, prises à la gorge par les prix, contre les manifestants. Rien n’indique qu’il fonctionne.

      Au même moment, des grèves pour réclamer des augmentations de salaire se poursuivent. À Mashad, les employés d’un palais de justice en grève écrivaient fin décembre : « Nos salaires sont en rials, nos frais en dollars. Pas de justice dans la Justice. » Dans le Khouzestan, des retraités de la sucrerie Haft-Tapeh ont protesté devant la Sécurité sociale contre la suppression de leur retraite complémentaire au 1er janvier.

      Si la terreur permet aux dignitaires de la République islamique de gagner du temps, leur base sociale se réduit et la rage face à leurs exactions s’accumule jour après jour. La chute de ce régime infâme sera une délivrance. Mais, pour que la vie des dizaines de millions de travailleurs et de pauvres d’Iran change vraiment, il faudra une véritable révolution.