The report says that while Alexa’s Echo line is among the “best-selling items on Amazon, most of the devices sold at cost.” One internal document described the business model by saying, “We want to make money when people use our devices, not when they buy our devices.”
That plan never really materialized, though. It’s not like Alexa plays ad breaks after you use it, so the hope was that people would buy things on Amazon via their voice. Not many people want to trust an AI with spending their money or buying an item without seeing a picture or reading reviews. The report says that by year four of the Alexa experiment, “Alexa was getting a billion interactions a week, but most of those conversations were trivial commands to play music or ask about the weather.” Those questions aren’t monetizable.
C’est très intéressant à plusieurs titres. Mais l’un des points est ignoré par l’article : la théorie n’était pas qu’on allait monétiser les actions des usagers (par exemple prendre un pourcentage quand ils achètent quelque chose), mais utiliser les capacités de surveillance et d’intrusion de ces appareils pour monétiser le profil des consommateurs. Quand on pensait « a billion interactions a week », on ne pensait pas à ce que ces interactions produisent directement un revenu, mais que le stockage et l’analyse de ces milliards d’interactions permettrait de vendre des ciblages publicitaires redoutables.
Apparemment : pas du tout. Est-ce que le business du profilage des usagers était, lui aussi, un truc qu’on nous a survendu pour faire monter les actions des GAFAM, et qui au final est loin d’être si rentable que ça ? (Le fait que Facebook se transforme en un truc de réalité virtuelle, alors que c’est en théorie l’un des réseaux les plus intimes, permettant de réaliser l’un des profilages les plus intrusifs, ça va certainement aussi dans ce sens : fliquer les gens n’est peut-être pas aussi rentable qu’on a bien voulu nous le dire – au-là du simple problème éthique, s’entend).