À Saint-Étienne, le maire et le poison de la calomnie

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  • À Saint-Étienne, le maire et le poison de la calomnie | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/301122/saint-etienne-le-maire-et-le-poison-de-la-calomnie

    Dans une enquête que Gaël Perdriau a tenté de faire censurer, Mediapart révèle que le maire de Saint-Étienne a lancé une rumeur criminelle, dont il reconnaît aujourd’hui qu’il s’agit d’une pure calomnie, contre le président de région Laurent Wauquiez. À l’hôtel de ville, des anciens collaborateurs décrivent un quotidien empoisonné par la rumeur, utilisée comme un instrument politique.

    #paywall

    Voilà la fameuse enquête, dont le tribunal a levé l’interdiction de publication cet après-midi, en définitive...

    • mais Monsieur le maire (LR lui aussi) ne démissionnera pas, paske voyez vous, les électeurs lui ont confié un mandat :-)

      https://seenthis.net/messages/981468

      [lundi 28.11.22 - conseil municipal à St-Étienne (42)]

      Depuis son pupitre d’opposant, Pierrick Courbon interpelle le maire : « Si demain, après-demain ou dans quelques mois, vous êtes mis en examen, que ferez-vous ? » La réponse de Gaël Perdriau est sans ambiguïté. « Je vous rappelle qu’un mis en examen est toujours présumé innocent et donc si ce statut devait arriver, il ne changerait absolument rien à la façon que j’ai aujourd’hui de conduire le travail que les Stéphanois m’ont confié. »

      et juste après :

      Il est 17 h 30. À l’intérieur du conseil, les élu·es ont attaqué enfin les soixante-quinze points de l’ordre du jour. Dehors, devant l’hôtel de ville de Saint-Étienne, comme lors du dernier conseil municipal du 26 septembre, une centaine de manifestant·es se sont rassemblé·es pour réclamer la démission du maire. « La honte », « Perdri’au cachot », peut-on lire sur les banderoles et les pancartes. Le visage de Gaël Perdriau, détourné, moqué, est partout.

      Organisateur de la manifestation, le « Comité défaite », un collectif citoyen qui prône « l’humour radical », propose aux passant·es une soupe aux choux et une tombola. Debout sur les marches de l’hôtel de ville, Margo, 18 ans, étudiante en art, estime que cette situation est « révoltante et choquante ». « Les politiques sont nos représentants, ils sont censés être clean », s’indigne-t-elle, bol de soupe en main.