Gaël Giraud, O. Vidal & PY Longaretti : Risques et enjeux systémiques pour un monde en basculement

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  • Impacts des écrans sur la santé | Conf - Servane Mouton (neurologue) | 15.12.22

    jeudi 15 décembre 2022 - 11h30-13h30 - probablement en direct en ligne chez steep https://www.youtube.com/@comprendreetagir2566

    Résumé : L’usage récréatif des écrans a été exponentiel eu cours des cinquante dernières années, d’abord avec la diffusion de la télévision dans les années 70’, puis d’internet dans les années 90’, et enfin, la commercialisation des premiers smartphones en 2007. Aujourd’hui, en France, 84% des plus de 12 ans possèdent un smartphone. L’âge d’exposition est de plus en plus précoce, les temps d’usage récréatifs de plus en plus longs. Nous verrons que ceci n’est pas sans conséquence délétère sur la santé. Conséquences directement liées à l’usage : perturbations du neuro-développement, troubles attentionnels, sédentarité, troubles du sommeil, troubles visuels, etc... Et conséquences en lien avec la pollution environnementale associée à cette technologie, notamment l’exposition aux perturbateurs endocriniens. Les enjeux en termes de santé individuelle et publique sont colossaux. Il apparaît urgent d’en prendre conscience pour prendre les mesures adaptées à l’échelle institutionnelle.

  • L’inévitable krach (Les Echos, 8 décembre) #capitalisme #crise

    Surendettement des ménages et des entreprises, déficit abyssal des Etats, #inflation et fin des politiques monétaires accommodantes : tous les ingrédients sont réunis pour un #krach financier et budgétaire de grande ampleur. […]

    Si l’on ne considère que les #dettes explicites, les chiffres, déjà, sont astronomiques. Au niveau mondial, le total de la dette des secteurs privé et public par rapport au PIB est passé de 200 % en 1999 à 350 % en 2021. Ce rapport est désormais de 420 % en moyenne dans les économies avancées et de 330 % en Chine. Aux Etats-Unis, il est de 420 %, plus élevé que durant la Grande Dépression ou après la Seconde Guerre mondiale.

    Certes, la dette peut dynamiser l’activité économique si les emprunteurs investissent dans des équipements (machines, logements, infrastructures publiques) dont les rendements sont plus élevés que le coût de l’emprunt. Mais l’essentiel de l’emprunt ne sert qu’à financer sur le temps long des dépenses de consommation au-dessus des revenus - ce qui est un ingrédient de la #faillite. comme on nomme les projets d’infrastructure grandioses mais inutiles. […]

    Lors de la crise financière mondiale de 2008 et lors de la crise du Covid-19, nombre d’acteurs qui auraient dû faire faillite ont été sauvés par les politiques de taux d’intérêt nuls ou négatifs, par l’assouplissement quantitatif et par des renflouements purs et simples avec les deniers publics.

    Mais aujourd’hui, les banques centrales ayant été contraintes d’augmenter leurs #taux_d'intérêt afin de restaurer la stabilité des prix, ces zombies assistent à une hausse brutale des coûts du service de leur dette. Pour beaucoup, c’est un triple coup dur, car l’inflation ronge aussi le revenu réel des ménages et réduit la valeur de leurs actifs, notamment des logements et des titres détenus. Il en va de même des entreprises, des institutions financières ou des administrations publiques fragiles et surendettées : elles sont confrontées en même temps à la brusque augmentation des coûts de l’emprunt, à la chute des revenus et des recettes et à la dévalorisation de leurs actifs. […]

    Contrairement à la crise financière de 2008 et aux premiers mois de la pandémie de Covid-19, un simple renflouement des acteurs privés et publics par l’assouplissement macroéconomique équivaudrait à jeter de l’huile sur le feu inflationniste. Cela signifie que l’atterrissage sera rude - une récession profonde et prolongée - en plus d’une grave crise financière. A mesure que les #bulles éclateront, que le service de la dette enflera et que les revenus ajustés de l’inflation s’écrouleront, crise économique et #krach_financier se nourriront mutuellement.

    • a propos de la dette (inévitable), une table ronde qui date d’y a 9 mois, avec O. Vidal (plutôt géologue), G. Giraud et P.Y Longaretti : Risques et enjeux systémiques pour un monde en basculement.

      – 10 min. de Vidal
      – 15 min. de show Giraud
      – 15 min. de Longaretti

      au milieu des 15 minutes de Giraud, ça parle dette, et comment on peut très certainement s’en débarrasser, et comme quoi y a rien de fatal la dedans. Le sujet revient aussi avec Longaretti qui dit que les Allemands ont pas la même notion de la dette que les autres europeens :-)

      https://www.youtube.com/watch?v=guhNz08z_co