Oui, factuellement instructif.
Et important en effet de préciser : « sans vouloir excuser les exactions de la dictature moscovite et de ses affidés extrême-orientaux ». Car les analyses critiques de l’impérialisme US qui rejettent l’analyse de classe (c’est-à-dire la critique marxiste de l’impérialisme) n’ont, somme toute, jamais été que des variantes d’un discours d’extrême-droite ayant servi ces dernières années (par exemple) à soutenir le régime sanglant de Damas et son complice russe... Un discours qui incite systématique à prendre parti en faveur des ennemis de l’impérialisme US selon le principe débile « les ennemis de mes ennemis sont mes amis ».
Il ne s’agit évidemment pas de demander aux peuples (encore une fois) de soutenir un camp contre un autre, mais bien au-delà de tous se retrouver, prolétaires de tous les pays, pour détruire les racines capitalistes de l’impérialisme. Car s’il faut s’opposer à la guerre voulue et minutieusement préparée par l’impérialisme occidental (avec les États-Unis à sa tête) — et pour cela dénoncer toute forme de collaboration & toute forme d’unité nationale derrière sa propre bourgeoisie —, il n’en faut pas moins s’opposer également à la guerre menée par Poutine et vouloir le renversement de son régime prédateur (pour le compte de la bureaucratie et des oligarques milliardaires).