JE CHANTE LE CORPS CRITIQUE. Introduction

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  • Claude Guillon, auteur de « Suicide mode d’emploi », est mort
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    Claude Guillon, auteur de « Suicide mode d’emploi », est mort

    Le coauteur de ce livre polémique avait été poursuivi en justice avec le journaliste Yves Le Bonniec pour homicide involontaire, après des plaintes de familles de suicidés.

    Le Monde avec AFP
    Publié hier à 17h37

    Il avait fait scandale dans les années 1980 avec son livre de conseils pour mettre fin à ses jours. Claude Guillon, écrivain libertaire auteur de Suicide mode d’emploi. Histoire, technique, actualité, est mort à l’âge de 70 ans, a-t-on appris, vendredi 20 janvier, auprès de son éditeur IMHO. Cet auteur engagé à l’extrême gauche a succombé jeudi à un cancer, dont il donnait encore des nouvelles sur son blog le 31 décembre.

    « Le cancer avance, au fur et à mesure qu’on lui oppose de nouveaux protocoles (…). Je ne tiens plus sur mes jambes », écrivait-il sur son blog fin décembre, à l’issue d’une vie où il avait combattu contre les tabous entourant la mort.

    Claude Guillon avait suscité un vaste débat en cosignant avec le journaliste Yves Le Bonniec Suicide mode d’emploi. Il revendiquait plus de 100 000 exemplaires vendus de cet ouvrage qui plaidait pour le droit à mettre fin à ses jours dignement, et fournissait des « recettes d’un suicide sans violence » par médicaments, destinées à faciliter le passage à l’acte.
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    Condamné puis relaxé

    Les deux écrivains avaient été poursuivis pour homicide involontaire en 1987 après plusieurs plaintes déposées par des familles de personnes ayant mis fin à leurs jours en suivant les conseils de l’ouvrage. Plusieurs proches de suicidés leur avaient reproché une incitation à passer à l’acte.

    Yves Le Bonniec avait par ailleurs été condamné en 1986 à six mois de prison avec sursis, non pas en raison de l’ouvrage, mais pour avoir répondu à la lettre d’un candidat au suicide qui lui demandait quelle quantité d’un médicament absorber pour se tuer. Claude Guillon avait lui été relaxé.

    En 1997, la cour d’appel de Paris avait relaxé Claude Guillon, accusé d’avoir frappé un policier à la fin d’une manifestation en faveur des sans-papiers l’année d’avant. L’auteur avait été condamné en première instance à quinze jours de prison avec sursis. Claude Guillon laisse par ailleurs une œuvre politique et polémique, portant entre autres sur la Révolution française ou sur la sodomie.

    Le Monde avec AFP

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