La notion de dictature du prolétariat est-elle dépassée ?

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  • #Malatesta #anarchisme #Liberté #autogestion #émancipation #écologie #antimilitarisme #anticléricalisme #fédéralisme_libertaire #feminisme #antiétatisme #anticapitalisme #antifascisme #internationalisme...

    ★ LES DEUX VOIES : LIBERTÉ OU DICTATURE...

    ★ Article d’Errico Malatesta (1920) :

    "Contrairement aux anarchistes, beaucoup de révolutionnaires ne font pas confiance à l’instinct constructif des masses et croient avoir la recette infaillible pour assurer le bonheur universel. Ils redoutent un retour possible des forces de la réaction, ils redoutent plus encore peut-être la concurrence d’autres partis et d’autres écoles de réformateurs. Et ils veulent, par conséquent, s’emparer du pouvoir et remplacer le gouvernement « démocratique » d’aujourd’hui par un gouvernement dictatorial.
    Dictature, donc. Mais qui seraient les dictateurs  ?
    Naturellement, ces révolutionnaires pensent que ce seraient les chefs de leur parti. Ils disent encore, par habitude ou par le désir conscient d’éviter les explications claires : « dictature du prolétariat », mais c’est une plaisanterie qui ne fait plus rire  ! (...)
    "

    https://www.socialisme-libertaire.fr/2023/01/les-deux-voies-liberte-ou-dictature.html

    « Contrairement aux anarchistes, beaucoup de révolutionnaires ne font pas confiance à l’instinct constructif des masses et croient avoir la recette infaillible pour assurer le bonheur universel. Ils redoutent un retour possible des forces de la réaction,...

    • Que tout cela est bien perché…

      La plaisanterie qui ne fait plus rire, c’est de continuer à confondre dictature et « dictature du prolétariat » comme si les notions de classe sociale n’avaient, en définitive, et décidément, aucun sens. Les communistes révolutionnaires se fichent bien de savoir comment les travailleurs appèleront leurs instances transitoires face à l’ancienne classe possédante expropriée ; ce qui leur importent en revanche c’est que les travailleurs soient victorieux : qu’ils s’emparent pour eux-mêmes du moyens de productions et se donnent les moyens organisationnels d’imposer leur pouvoir à toute la société. C’est cela la « dictature du prolétariat » : non pas le fait d’une masse menée par qqs-uns, mais l’œuvre des prolétaires eux-mêmes, devenus, déjà en soi & par une longue pratique, une organisation politique et capable de réaliser la socialisation des moyens de production.

      Certains espèrent que ces révolutions prolétariennes pourront se passer des moyens organisationnels de partis ouvriers et de leurs militants aguerris ; il est plus probable que la bourgeoisie, dans la peur de tout perdre, sortira les lances-flammes et cherchera à exterminer en masse et que la classe ouvrière aura bien intérêt à s’y être longuement et sérieusement préparé — je ne vois pas d’autres intérêts à l’existence de partis ouvriers.

      Non pas un problème au nom de « la spontanéité des masses », mais la solution dans une guerre qu’il faudra bien mener…

      En attendant, pour comprendre une notion de base : La notion de #dictature_du_prolétariat est-elle dépassée ?

      https://les-passages.ghost.io/untitled

    •  :-) On aura bien compris que tu n’es pas en phase avec l’anarchisme... que tous les théoriciens et révolutionnaires libertaires sont des imbéciles qui ne comprennent rien au « marxisme scientifique »... que nous sommes des « idéalistes utopiques »... que le modèle marxiste est indépassable et obligatoire... que seule la troïka trinitaire Marx/Lénine/Trotsky peut sauver le genre humain... etc. etc. etc.

      > On sait... on sait... on exagère, on manque de sérieux (tu ne manques jamais de le répéter) ! :-)

    • Le capitalisme putrescent s’effondrera peut-être comme un fruit pourri, mais il ne manquera de vouloir entraîner toute l’humanité dans sa perte. Pour l’éviter, il s’agit seulement (si je puis dire !) de renverser les rapports sociaux à l’échelle mondiale et de s’en donner les moyens adaptés. Se poser face à cette perspective la question des références permettant de s’y préparer et en discuter n’est pas inutile. Si tant est que nous partagions bien les mêmes préoccupations.

    • @recriweb

       :-) Voilà un commentaire empreint d’une certaine sagesse...

      Nous avons un devoir commun de dénoncer, de combattre ce système inique et destructeur appelé capitalisme et on avoue que LO et autres orgas excellent dans ce domaine, que vous puisez dans les immenses œuvres de Marx ou de Trotsky une inspiration militante chevronnées.

      Nous avons donc un cheminement commun dans les luttes sociales et dans un travail de pédagogie essentiel pour le prolétariat.

      Nous ne sommes plus au XIXe ou au XXe siècle, les temps ont changé et le capitalisme avec.

      Les rancœurs sont encore là, comme dans un espace déchiré avec ses secrets de familles.
      Rien ne pourra se faire sans un prolétariat conscient et réconcilié pour le bouleversement révolutionnaire que nous attendons tous.

      Karl, Vladimir Ilitch et Lev Davidovitch doivent aussi se réconcilier avec Mikhaïl Aleksandrovitch et Piotr Alexeïevitch pour sortir d’une orthodoxie cloisonnée dévastatrice. ;-)
      Des deux côtés des susceptibilités très... humaines... ont causé des dégâts qui ne sont surement pas irréparables.
      L’avenir le dira, on l’espère... même si on peut penser, malheureusement, qu’on ne le verra pas de notre vivant ! ;-)

      Allez Camarade Recriweb, on te souhaite une bonne nuit !

      🏴🚩

    • Il est vrai qu’après 30 ans de militantisme, je désespère encore de trouver chez les théoriciens de l’anarchisme de quoi nourrir utilement les idées du mouvement ouvrier révolutionnaire. Mais sans doute suis-je victime du syndrôme « d’une orthodoxie cloisonnée dévastatrice » :)

      Passons sur cet handicap mental, que je confesse bien volontiers, et une question : tu dis « Nous ne sommes plus au XIXe ou au XXe siècle, les temps ont changé et le capitalisme avec ». Dès lors, au-delà de ce constat imparable et malgré tout discutable sur le fond, quelles sont tes conclusions ?

    • @Recriweb

      Ahhh ;-) c’était trop beau Camarade... tu retombes inévitablement (fatalement dirais-je) dans le dogmatisme hérité de l’histoire... pour faire un plagiat volontaire et facile, c’est la "maladie infantile du marxisme/trotskysme".

      C’est clairement du clanisme. Il faut être dans "la ligne du parti"... tête haute et petit doigt sur la couture du pantalon.
      Le parti a toujours raison, Karl est notre prophète intemporel, inamovible et il ne peut avoir tort car il est infaillible, à la virgule près... misère...

      Désolé, mais pour un libertaire ce genre d’attitude un tantinet arrogante est insupportable, incompréhensible genre, OVNI idéologique.

      « Un trotskiste c’est un parti, deux trotskistes c’est une tendance, trois trotskistes c’est une scission. » selon la célèbre plaisanterie, assez réaliste faut reconnaître ;-)

      ...bon alors, le vrai (le pur et dur... l’immaculé) marxisme c’est Poutou ou Nathalie ? C’est le NPA (ancienne ou nouvelle version) ? le POI (ou le POI-D) ?? c’est le nouveau-né RP ??? la LTF, plus trotskyste que le trotskysme ???? bon j’arrête là, c’est trop long et puis suis-je bête.. c’est forcément LO ! :-) :-)
      Mais, pour sûr, « hors du trotskysme, point de salut »...

      Soit dit en passant cette manie gauchiste d’un certain (assez certain) culte de la personnalité (plus ou moins refoulé depuis un certain... stalinisme...) est symptomatique de cette mal façon de penser : marxiste, trotskiste, lambertiste, pabliste, frankiste, castriste, guevariste, "arlettiste" (...dans un futur proche, sans doute ! ceci dit, j’ai de la sympathie pour Arlette, je lui ai même serré la main dans une manif !) etc. etc. ...cette totémisation systématique et quasi pathologique, ce besoin de "gourou" (de "doudou" ?) est vraiment problématique à nos yeux.
      C’est inconnu, fort heureusement, en Anarchie...

      On devine ton imagination bouillir : "Ces anars ne sont pas sérieux" :-)
      On sait, on sait... nous sommes des hérétiques qui méritent le bucher ! :-)

      Pourquoi te sens-tu visé personnellement lorsque l’on fait une critique ?
      A nouveau et bis repetita : les critiques que l’on écrit s’adressent tout autant à l’un et l’autre camp... mais cela semble t’échapper ;-)
      L’orthodoxie, intrinsèquement conservatrice, peut sévir partout, tout comme le dogmatisme qui sclérose la pensée.
      Si ça peut te rassurer le clanisme existe aussi dans la famille libertaire... ce qui ne nous rassure pas... car des "anarcho-anarchistes" ou des crétins dans la posture "plus-anarchiste-que-moi-tu-meurs" égocentriques existent aussi... même si, de facto, ils n’ont plus rien à voir avec l’anarchisme !

      Tant qu’il y aura ces pugilats puérils, rien n’avancera.
      Le nombrilisme, par contre, a de très beaux jours devant lui.

      "...je désespère encore de trouver chez les théoriciens de l’anarchisme de quoi nourrir utilement les idées du mouvement ouvrier révolutionnaire" (dixit le militant fidèle et bien noté).
      > "Humour kolossal Kamarade" !
      Ouf, tu vas éviter une séance d’autocritique devant la patronne Nathalie et le Comité central ;-)
      Par la barbe de Karl : aucune complaisance, même infinitésimale, n’est possible avec des utopistes libertaires ! :-)

      Que dire ? c’est épuisant de devoir toujours répondre à de telles inepties récités inlassablement par les marxistes-léninistes-trotskystes zélés.
      Ta dialectique est dans la droite ligne du parti, l’honneur est sauf.

      > On a pas du lire les mêmes ouvrages : voilà la réponse.

      Nous reconnaissons toujours la richesse des écrits de Marx et consorts, mais il serait pourtant si facile de le vilipender d’un revers de phrase cinglante en clamant : "seul le Compagnon Bakounine a raison, gloire à lui !"
      Quelle horreur cette autosuffisance clivante, mortifère...
      On pense surtout que la majorité de la population se contrefout des humeurs idéologiques de notre tout petit monde, qui tergiverse sur des théories qui n’intéressent que nous... ! Personne ne m’a jamais demandé la différence "existentielle" et "métaphysique" entre un pabliste et un lambertiste... si l’on préfère Malatesta ou Kropotkine ! Cela fait une belle jambe à un SDF ou un travailleur ubérisé et exploité.

      La richesse et la diversité de la pensée anarchiste te donne des boutons, bon.. soit ! C’est ton problème.

      Enlève quelques minutes tes œillères et tes certitudes Camarade ;-)

      Le marxisme « scientifique » (arrogance hautaine pour tétaniser l’Autre... brrrr c’est flippant... si, si 😁), le modèle marxiste "indépassable et obligatoire" pour avoir un l’indispensable imprimatur révolutionnaire, est à nouveau là... et « Honni soit qui mal y pense » : dans ces conditions, c’est évident, c’est sans nous !

      « Prolétaires du monde entier, descendez dans vos propres profondeurs, cherchez-y la vérité, créez-la vous-mêmes ! Vous ne la trouverez nulle part ailleurs. » ★ Nestor Makhno

      Allez sans rancune... bonne journée à toi et bonnes luttes ! ✊

    • Étonnante réponse. Qui, tu es à deux doigts de le reconnaitre toi-même, n’a (en effet) vraiment rien de sérieux.

      D’abord elle ne répond pas à la question que je te posais sans arrière-pensée, mais réellement pour connaitre ton approche sur le nouveau capitalisme que tu sembles avoir perçu. Dans cette question, il n’y avait ni « dogmatisme », ni « clanisme », ni « autosuffisance clivante [ni] mortifère », mais seul le souci de connaitre votre position sur cette vieille rengaine que l’on entend plutôt chez les partisans de l’ordre.

      Ensuite, quelle est cette manie d’attribuer des propos à son interlocuteur (ou des pensées dont il n’a été nulle part question) pour ensuite monter sur ses grands chevaux ? Tu accumules des vieux clichés en t’ « épuisant », mais guère plus.

      Car, enfin, crois-tu sérieusement que les militants de LO soient serviles au point de ne pas discuter chacune de nos positions ? (toutes nos archives depuis 60 ans sont en ligne) Ne lis-tu pas nos discussions d’avant-congrès (publiées chaque année) où il est fait mention de tous les questionnements des camarades sur tel ou tel point de nos arguments ? Nous vois-tu vraiment, sans rire, comme des pantins « tête haute et petit doigt sur la couture du pantalon » à nous vouer à un quelconque « gourou » ou à un quelconque « arléttisme » (sic) ou à « la patronne Nathalie » (sic ; pour info, ce sont seulement nos porte-paroles) ? Nous imagines-tu aussi débiles et malfaisants que tu le supposes à penser que les anarchistes serait des « hérétiques qui méritent le bucher » dont nous ignorerions les positionnements et les engagements ? Tu sembles nous identifier et nous amalgamer à ceux qui, venus du stalinisme ou le rejoignant, apportent dans le mouvement ouvrier tout ce que nous détestons le plus et combattons au quotidien dans nos boîtes.

      Hélas, la vérité (pas plus que la sagesse) ne se trouve dans « les profondeurs » des individus – ni en « eux-mêmes » –, elle se trouve dans les luttes. C’est la seule école qui nous émancipera de ce monde. Mais à une condition : que les travailleurs y fassent eux-mêmes leur chemin et prennent eux-mêmes toutes les décisions (« L’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes », retrouvons-nous sur ce point). Et si, pour l’efficacité de la lutte, il est opportun de tenir compte de l’expérience des militants, il ne doit jamais être question de leur laisser s’emparer de la direction d’un mouvement ouvrier sans le contrôle direct et permanent des travailleurs eux-mêmes. Et gageons que les travailleurs mettront leur confiance chez ceux de leurs camarades (de quelques obédience qu’ils soient) dont ils ont pu vérifier l’intégrité au cours des années et des luttes. Et que les travailleurs écarteront naturellement (et heureusement) tous les arrogants – d’où qu’ils viennent – et tous ceux qui voueraient un quelconque culte de la personnalité.

      En attendant, il est vrai (faute de mieux, mais nous sommes perpétuellement curieux) que pour nous le marxisme reste aujourd’hui la seule façon scientifique de comprendre le fonctionnement de la société et de ses ressorts, la seule aussi qui permette d’appréhender le monde, mais aussi de se donner les moyens de le transformer. Mais cela ne nous a jamais empêché (au contraire !) de discuter avec tous ceux – y compris les anarchistes – qui souhaitent débattre avec nous (chaque année, je le répète, nous les contactons, et pas seulement pour les inviter à la fête). Du reste, sur nos lieux de travail, nos camarades se connaissent et le plus souvent se respectent.

      De défendre ici nos idées ne relève pas du « pugilat puéril », mais de ce que nous pouvons faire de mieux sur un réseau social tant qu’il est encore possible de nous y exprimer. Discuter des points convergents comme de nos divergences, même vieilles d’un siècle, ça n’a rien de dégradant. Ce qui l’est, c’est l’invective et les amalgames insultants.

      Revenons donc à ma question.

    • @recriweb

      Tu as un humour très restreint Camarade ! :-)

      Il faut systématiquement mettre les points sur les « i » pour t’expliquer après coup nos commentaires et surtout les pointes d’humour qui émaillent ceux-ci...

      Scoop :-) « Arlettisme », c’est une blague... si, si !

      > Si c’est pas du dogmatisme et du clanisme idéologique d’écrire :

      « ...je désespère encore de trouver chez les théoriciens de l’anarchisme de quoi nourrir utilement les idées du mouvement ouvrier révolutionnaire » (sic)

      ou :

      « ...pour nous le marxisme reste aujourd’hui la seule façon scientifique de comprendre le fonctionnement de la société et de ses ressorts, la seule aussi qui permet d’appréhender le monde, mais aussi de se donner les moyens de le transformer. » (re-sic)

      ...c’est quoi ?

      > C’est sérieux d’être aussi nombriliste et d’avoir des certitudes digne des « culs bénits » fondamentalistes ?

      Il est donc parfaitement inutile que l’on te donne notre avis... puisque tu as l’apanage de la Vérité absolue... la « Pravda » en résumé.

    • « Si c’est pas du dogmatisme et du clanisme idéologique, c’est quoi ? » Une conviction.

      Qui ne demande qu’à être remise en cause.

      Car n’est-il pas tout de même curieux que 150 ans après, sur l’essentiel – tant sur l’approche matérialiste que sur l’analyse du capital et de sa reproduction –, rien de fondamentalement notable n’ait été apporté (à ma connaissance) ?

      Mais pour être remise en question, encore faudrait-il qu’on n’esquive pas la discussion en m’insultant gratuitement ("nombriliste", « des certitudes digne des culs bénits fondamentalistes », etc.).

      Ou était-ce encore une blague dont la subtilité m’aurait encore une fois échappé et qui n’avait pour objet que de ne rien dire ?

    • @recriweb

      Oupsss, Camarade, ne soit pas susceptible à ce point :-)

      Ce qui a été écrit n’est pas, il est vrai, très élogieux (on assume).. mais il n’y strictement aucune insulte (!) là-dedans. Bon, ton humour est très limité mais quand même :-) On aime pas trop tourner autour du pot, autant que les choses soient dites clairement.

      > On ne va pas jouer au chat et à la souris pendant des jours : on connait nos idées respectives, non ? On a dit ce que l’on pense.

      De plus, on n’a pas vraiment envie de tergiverser pendant des lustres. Cela a été dit dès le premier commentaire sur un autre article.

      On ne va pas se convaincre (dit depuis le début également) ou se vautrer dans des rhétoriques interminables pour savoir qui va coincer l’autre avec l’argument imparable...
      Tu auras toujours une longueur d’avance avec cette fameuse approche "scientifique", que nous n’avons pas la prétention d’avoir ;-) Boutade ou pas ?!?

      Déjà que vous n’êtes pas d’accord entre « trots », on imagine avec nous...

      Tu n’as fait que rejeter sys-té-ma-ti-que-ment, et c’est ton droit, tout ce qui ressemble de près ou de loin au communisme libertaire. Relis tes messages et les nôtres : c’est flagrant. Nous rejetons ce manichéisme insidieux.

      L’Anarchisme ne s’impose pas et il n’a pas réponse à tout... "désolé", la "Pravda" n’existe pas en Anarchie !

      « L’anarchie, c’est la vie ; la vie qui nous attend une fois que nous nous serons débarrassés du joug. Le seul objectif de l’anarchisme est de mettre fin à la lutte des hommes contre les hommes et d’unir l’humanité afin que chaque individu puisse déployer son potentiel naturel sans obstruction. »

      🏴 ★ Gustav Landauer

    • J’abandonne. Je n’obtiendrai qu’un refus de discuter (nos divergences séculaires pour prétexte) et des rodomontades quant à mon manque supposé d’humour (!) et à ma supposée susceptibilité (!).

      Note cependant ceci : ma question était sincère. Je poserai la question à d’autres anarchistes.

      Quant à la citation de Gustav Landauer, je la reprends volontiers à notre compte. Je n’abuserais pas de la beaucoup trop générale expression « lutte des hommes contre les hommes » (on dirait du Edgar Morin), mais c’est ok.

      Over.

    • @recriweb

      On a fait que ça de répondre à tes commentaires (elles ne te plaisent pas, tant pis) et tes réponses ne nous étonnent pas : on connait la musique, depuis le temps :-) tu n’es pas le premier ni le dernier marxiste a essayer de nous faire la "leçon", de nous mener là où on ne veut pas aller...

      Malheureusement aussi, on connait d’avance les réponses dictées par la doxa marxiste qui formate et conditionne celles-ci. Ce qui ne signifie nullement que tout serait à jeter dans la pensée marxienne !
      C’est une des grandes différences fondamentales entre l’esprit libertaire et marxiste : mais j’ai des gros doutes que tu veuilles le comprendre.
      Nos réponses se voulaient uniquement dans cet esprit et t’amener à penser un peu en dehors de ce formatage, de ce carcan idéologique... qui se veut indépassable, indéboulonnable, non-critiquable, omnipotent et éternel.
      Perso, je ne serais jamais devenu anarchiste, s’il y avait le moindre carcan d’un fatras de dogmes. Nous ne manquons jamais de critiques souvent fortes et même de remise en cause sur les écrits d’un Bakounine, d’un Proudhon ou d’un Malatesta pour préférer telle ou telle réponse d’une Rosa Luxemburg (par exemple) que nous apprécions, entre autres pour sa remise en cause du dogmatisme léniniste.

      > Quand tu écris : "Quant à notre critique de Marx et d’Engels, nous pouvons en avoir sur des détails dus à leur époque (...)"

      C’est typique et caractéristique de nos différences : l’impossibilité "intellectuelle" de changer ou d’oser critiquer, au-delà de détails, ne serait-ce qu’un iota de ce qui fait l’alpha et l’oméga de l’orthodoxie marxiste et trotskyste. Cette impossibilité chronique d’émancipation indispensable à nos yeux de libertaires. C’est toujours surréaliste pour nous, d’où nos incompréhensions mutuelles. Illustration de cela : ta critique de la citation de Makhno... nous savions pertinemment qu’elle ne te plairait pas !... ;-)

      > on prend les devants : ce que nous disons n’est pas un catalogue de reproches, c’est une constatation, un ressenti de quelqu’un qui est en dehors du cercle où tu navigues.
      On sait que tu ne seras pas d’accord et on entend déjà les dénégations poindre à l’horizon...
      Ceci dit, on ne doute pas une seule seconde de ta sincérité ou de celle de mes connaissances à LO, qui le savent. On ne doute pas non plus de ta plénitude au sein de la famille trotskyste.

      Bonne journée à toi Camarade :-)

      « Plus l’homme prend conscience, par la réflexion de sa situation servile, plus il s’en indigne, plus l’esprit anarchiste de liberté, de volonté et d’action s’incruste en lui. Cela concerne chaque individu, homme ou femme, même s’ils n’ont jamais entendu parler du mot "anarchisme" ». ★ Nestor Makhno

    • De quel « formatage ou carcan idéologique » relèves-tu, pour ta part, pour répéter à l’envie que les militants de LO penseraient le marxisme « indépassable, indéboulonnable, non-critiquable, omnipotent et éternel » (rien que ça !) – cette absurdité !

      Tu m’invites gentiment à penser « en dehors de [tout] formatage, [du] carcan idéologique » que serait la « doxa marxiste » (cet oxymore qui n’a aucun sens), mais, en dehors de ce mantra que vous répétez systématiquement pour vous auto-légitimer (rabaisser l’interlocuteur pour mieux s’auto-légitimer, un vieux truc)… de quoi parles-tu !?

      Suffit-il à tes yeux d’être marxiste, léniniste et trotskiste pour avoir cessé de penser ? D’avoir cessé de vouloir comprendre ?

      Tu nous charges d’une supposée « impossibilité intellectuelle de changer ou d’oser critiquer » le marxisme de Marx, mais peux-tu m’éclairer sur votre (ton ?) approche du marxisme, du matérialisme dialectique, de son analyse de classe de l’État, des rapports de classe, etc. ?

      Tu sembles avoir considéré la question puisque tu te prévaux d’appartenir à cette race de militants non-formaté ni conditionné par quelques doxa que ce soit, mieux : qui semble avoir mené jusqu’au bout le processus « d’émancipation indispensable » que tu nous souhaites. Pour en être ainsi, c’est naturellement que tu as … des « convictions » à partager (en dehors des textes de vos penseurs), non ?

      Le marxisme est, pour nous, une méthode d’analyse (voilà pourquoi parler de « doxa » est une ineptie), une méthode dialectique pour comprendre le monde. Il est aussi le constat que le capitalisme a cessé de faire avancer l’humanité + l’affirmation selon laquelle les forces internes du capitalisme poussent vers leur contraire, la socialisation croissante de la production + la désignation du prolétariat comme la classe sociale capable de renverser le capitalisme. Est-ce cela que tu appelles curieusement « l’alpha et l’oméga de l’orthodoxie marxiste » ? Et si oui, en quoi nous nous trompons en nous en munissant comme boussole politique et intellectuelle ? Sur quelle base aujourd’hui (en 2023) t’en désoles-tu ?

      Jusqu’ici, tu n’as répondu à aucune de mes questions, mais multiplié les phrases quant à notre « dogmatisme » (voire « clanisme ») à être marxiste et à faire nôtre cette méthode d’analyse. Cela nous déconsidère-il de façon rédhibitoire ? Et si oui, pourquoi ?

      Tu refuses de discuter parce que tu nous vois, par principe, « dictés par la doxa marxiste qui formate et conditionne [nos réponses] ». Cela te conforte dans tes préjugés (et ta fermeture), mais ne pourrais-tu pas plutôt nous montrer en quoi la méthode d’analyse marxiste est inopérante, « dépassée », pour comprendre le capitalisme contemporain (ainsi que tu l’as suggéré) et pour s’engager dans le combat du prolétariat pour l’émancipation sociale ?

      Tu n’aimes « pas trop tourner autour du pot », et tu apprécies « que les choses soient dites clairement », donc, puisque tu as un militant au bout du clavier qui t’interroge, prends juste la peine de lui répondre sans préjuger de mauvaises intentions de sa part (« rejet sys-té-ma-ti-que », « manichéisme insidieux », et j’en passe…). Ne serait-ce que pour éclairer nos lecteurs probablement passionnés à ce stade :)

    • Comme prévu tu n’arrives pas, tu ne veux pas comprendre ce que l’on t’écrit : on pensait être clair pourtant.
      Tu veux juste rebondir systématiquement avec tes convictions que l’on respecte, mais qui sont souvent aux antipodes des nôtres. Il faut arrêter de faire semblant en tournant en rond, de tout théâtraliser.
      Tu connais nos idées, c’est certain, alors pourquoi faire des « sermons » ?
      La notion de doxa marxiste te donne des boutons, tout comme les idéaux libertaires. C’est l’eau et l’huile.
      Tu es incapable de discerner l’Autre, d’essayer, juste d’essayer... nous en l’occurrence, à travers le prisme déformant que tu as de l’anarchisme qui ne trouve jamais grâce à tes yeux.
      On va mettre tout ça sur le compte des « goûts et des couleurs » et on va tourner la page.

      > On n’a rien à changer sur ce que l’on a dit.

      > Le clivage est là et bien là. On a été « au bout du bout ». Chacun notre barricade et basta.

      Alea jacta est.

      >> Si tu veux plus de précisions, le Blog est là pour ça et/ou les articles publiés ici et sur d’autres réseaux. / / /

    • Tu es incapable, avec tes propres mots, et au-delà du vieux dogme moisi du supposé « dogmatisme » des marxistes (bla-bla-bla), de me préciser en quoi le marxisme est dépassé pour comprendre le capitalisme contemporain (ainsi que tu l’as suggéré à un endroit – probablement, du reste, la seule expression d’une idée personnelle au cours de nos échanges). Je ne m’attendais pas à autre chose, mais il est toujours intéressant de vérifier de temps en temps que certaines vieilles considérations ne sont pas des préjugés. Chose faite.

    • Est-ce à moi @biggrizzly que s’adresse ton post ? J’en doute, car je n’ai cessé de relancer pour tenter d’obtenir des réponses et n’ai jamais obtenu que des diversions. N’est-ce pas en réalité cette esquive permanente qui, de fait, tend « à mettre fin » au « débat » ?