• La découverte de la plus ancienne structure en bois en Zambie bouleverse notre connaissance des premiers hommes
    https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/archeologie/la-decouverte-de-la-plus-ancienne-structure-en-bois-en-zambie-boulevers

    Cette découverte change notre regard sur les premiers hommes. Des archéologues ont mis au jour la plus ancienne structure en bois jamais façonnée par des humains. Cette construction complexe suppose des capacités techniques avancées, selon l’étude publiée mercredi 20 septembre dans la revue Nature . Exceptionnellement bien préservée, la pièce a été découverte sur le site préhistorique des chutes de Kalambo dans l’actuelle Zambie, et date d’au moins 476 000 ans. C’est bien avant l’apparition supposée de notre propre espèce, Homo sapiens. En effet, l’homme moderne est apparu il y a environ 300 000 ans.

    La pièce en bois qui a été découverte consiste en deux rondins emboîtés, reliés transversalement par une entaille pratiquée intentionnellement. Elle devait servir à construire une structure, probablement la fondation d’une plate-forme surélevée, d’un passage ou d’un habitat. Une collection d’outils en bois, dont un bâton de fouille, a également été mise au jour sur le site. Des photos des différents éléments sont visibles sur le site de Nature.

    L’utilisation du bois par l’homme à des âges aussi anciens avait déjà déjà prouvée, mais pour un usage limité : faire du feu, ou tailler en pointe des bâtons pour la chasse ou la cueillette.
    La précédente plus ancienne structure en bois remontait à 9 000 ans

    La plus ancienne structure en bois connue à ce jour remonte, elle, à seulement 9 000 ans, précise Larry Barham, professeur à l’Université britannique de Liverpool, premier auteur de l’étude. L’archéologue ne s’attendait pas à trouver un tel trésor en fouillant le site préhistorique de Kalambo, situé au bord sur la rivière du même nom, au-dessus de chutes d’eau hautes de 235 mètres. « Il est rare de trouver du bois dans des sites aussi anciens car généralement il pourrit et disparaît. Mais aux chutes de Kalambo, des niveaux d’eau élevés en permanence l’ont préservé », expliquent les auteurs dans un communiqué.

    Les nouvelles pièces, découvertes en 2019, ont livré leur âge avec la datation par luminescence des dépôts entourant les objets. Cette méthode permet de déterminer quand ils ont été exposés pour la dernière fois à la lumière du Soleil avant d’être enfouis, détaille le professeur Geoff Duller de l’Université d’Aberystwyth au Pays de Galles, co-auteur.
    Capacité d’abstraction

    Larry Barham confie que la découverte a « changé sa vision » de nos premiers ancêtres. « Ils ont utilisé leur intelligence pour transformer leur environnement et se faciliter la vie, ne serait-ce qu’en fabriquant une plate-forme pour s’asseoir en bord de rivière », décrypte l’archéologue.

    Les auteurs de cette structure ont réussi à fabriquer « quelque chose qu’ils n’avaient jamais vu auparavant » : contrairement à la taille d’un bâton, facilement observable et imitable, la création de deux pièces en vue de leur assemblage montre selon lui des facultés d’abstraction. « Le fait qu’ils aient pu travailler le bois à grande échelle suppose des capacités cognitives comme la planification, la visualisation du produit fini avant sa conception, le déplacement des objets mentalement dans l’espace », observe la préhistorienne Sophie Archambault de Beaune, professeure à l’Université Jean Moulin Lyon 3, qui n’a pas participé aux travaux.

    • Découverte des restes d’une construction en bois vieille de 476 000 ans, un record - Le Parisien
      https://www.leparisien.fr/sciences/decouverte-des-restes-dune-construction-en-bois-vieille-de-476-000-ans-un

      Cette découverte remettrait en cause l’idée que nos ancêtres de l’âge de pierre étaient forcément nomades. L’environnement propice des chutes de Kalambo, avec une eau disponible en permanence et une forêt grouillant de nourriture, aurait incité certains à poser leurs baluchons à cet endroit.

      Les chercheurs ne s’aventurent pas à dire quelle espèce homo serait à l’origine de la construction en bois. « Comme pour de nombreux sites anciens, il n’y a aucun reste humain associé, les auteurs ont donc tout à fait raison de ne pas nommer d’espèce d’hominidés pour les chutes de Kalambo », approuve Annemieke Milks, archéologue à l’université de Reading (Royaume-Uni).

      Ces travaux suggéreraient, en outre, de réécrire l’histoire de l’utilisation des arbres. Dans un communiqué, Larry Barham, l’auteur principal de l’étude, professeur à l’université de Liverpool, s’enthousiasme : « Cette découverte a changé la manière dont je vois nos lointains ancêtres. Oubliez l’étiquette Âge de pierre, regardez ce que ces gens ont fait : ils ont fabriqué quelque chose de nouveau, et massif, avec du bois. Ils ont utilisé leur intelligence, leur imagination, et leurs compétences pour créer quelque chose qu’ils n’avaient jamais vu avant, quelque chose qui n’avait jamais existé auparavant. »

    • Découverte historique de la plus ancienne structure en bois, vieille de 476 000 ans
      https://www.lemonde.fr/sciences/article/2023/09/20/decouverte-historique-de-la-plus-ancienne-structure-en-bois-vieille-de-476-0

      C’est donc presque un demi-million d’années dans le passé que nous catapulte cette structure en bois. Mais à quoi pouvait-elle bien servir ? « Le dire n’est pas si évident car seule une petite partie a été préservée, répond prudemment Veerle Rots. Une hypothèse que nous avons émise s’appuie sur ce que l’on voit souvent dans les zones humides, où les humains utilisent des plates-formes pour rester au sec quand la rivière déborde. » L’étude évoque également la possibilité d’une passerelle ou d’une structure liée à l’habitat. Dans tous les cas, cela remet en partie en cause l’idée de populations complètement nomades : « Comme il s’agit de chasseurs-cueilleurs, soit ils structurent un habitat et ne sont pas aussi nomades qu’on le croyait, soit ils aménagent une zone où ils reviennent régulièrement », avance la préhistorienne.
      Lire aussi notre archive de 2017 : La découverte qui bouleverse l’histoire d’« Homo sapiens »

      Mais qui sont ces « ils » ? « Les traces les plus anciennes d’Homo sapiens datent de 300 000 ans, au Maroc, rappelle Veerle Rots. Au-delà, on est dans les hommes archaïques ou bien dans l’espèce Homo heidelbergensis, mais c’est difficile à dire car plusieurs espèces humaines étaient présentes en Afrique à cette époque et aucun reste anatomique n’a été retrouvé aux chutes du Kalambo. Les contextes humides ne sont pas forcément favorables à la conservation des os… »

      En plus de l’assemblage de deux rondins, les auteurs de l’étude ont exhumé d’autres éléments ou outils en bois, un peu plus récents puisque leur datation est comprise entre 324 000 et 390 000 ans. Il y a là ce que les chercheurs interprètent comme un coin, un bâton fouisseur doté d’une pointe, une bûche et une branche entaillée. Tout cela est moins étonnant car d’autres exemples existaient déjà, comme les épieux vieux de 300 000 ans découverts à Schöningen (Allemagne) dans les années 1990. Cela enrichit néanmoins la panoplie des objets en bois tout en soulignant en creux à quel point les industries préhistoriques en matériaux périssables échappent aux archéologues.

      Pour Christelle Lahaye, la découverte effectuée aux chutes du Kalambo « fait passer un seuil car on est dans quelque chose qui semble être une structure. Cela s’inscrit dans la lignée d’études sur les capacités cognitives et les compétences de nos ancêtres ou de nos cousins. Cela montre des compétences et un savoir-faire qu’on n’avait pas imaginés pour des périodes aussi anciennes. »

      Premier signataire de l’étude publiée par Nature, Larry Barham, professeur d’archéologie à l’université de Liverpool, se trouve dans le même état d’esprit : « Cette découverte a changé ma vision de nos premiers ancêtres, déclare-t-il dans un communiqué. Oubliez l’étiquette “âge de pierre”, regardez ce que ces gens faisaient : ils fabriquaient quelque chose de nouveau, et de grand, à partir du bois. Ils ont utilisé leur intelligence, leur imagination et leurs compétences pour créer quelque chose qu’ils n’avaient jamais vu avant, quelque chose qui n’avait jamais existé auparavant. »

      Le chercheur conclut ainsi : « Ils ont transformé leur environnement pour se faciliter la vie, ne serait-ce qu’en fabriquant une plate-forme sur laquelle s’asseoir au bord de la rivière pour accomplir leurs tâches quotidiennes. Ces gens nous ressemblaient plus que nous le pensions. »

  • Nouvelles recommandations sur l’#aspartame : les liaisons dangereuses de certains experts avec Coca et Pepsi - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/sciences/nouvelles-recommandations-sur-laspartame-les-liaisons-dangereuses-de-cert

    Juillet 2023

    [Les membres du] comité mixte #FAO/#OMS d’experts des #additifs alimentaires (Jecfa) […] étaient chargés de réévaluer les recommandations internationales en matière de consommation. Leurs conclusions ? Avec les données disponibles, « pas de raison » de changer la dose journalière admissible (DJA) établie entre 0 et 40 mg/kg. « Un adulte pesant 70 kg devrait consommer plus de 9 à 14 canettes par jour pour dépasser » le seuil, ont illustré le #Circ et le Jecfa dans un communiqué commun. Même si les boissons gazeuses ne sont pas les seuls aliments à contenir de l’aspartame, le risque serait donc limité.

    Ces recommandations sont le fait de treize scientifiques chevronnés, experts en #toxicologie et en évaluation des risques, passés par les plus grandes agences nationales et internationales. Des chercheurs omniprésents ? La présidente et plusieurs autres membres de ce Jecfa sur l’aspartame ont collaboré pendant plusieurs années avec l’International Life Sciences Institute (#ILSI), une organisation fondée en 1978 par Alex Malaspina, alors vice-président de… Coca-Cola.

    Comme l’ont déjà montré The New York Times, The Guardian et plusieurs publications scientifiques, cet institut au nom sibyllin est un #lobby de l’#agrochimie et de l’industrie #agroalimentaire qui s’est employé à influencer les #réglementations sur les produits chimiques grâce à ses dix-sept antennes réparties sur la planète. « L’ILSI prétend faire de la science pour le bien public, mais en réalité, il s’agit d’un groupe de pression de l’industrie de l’alimentation ultra-transformée », dénonce Gary Ruskin, directeur de l’ONG américaine US Right To Know (USRTK).

    #ONU

    • Revealed: WHO aspartame safety panel linked to alleged Coca-Cola front group | Coca-Cola | The Guardian
      https://www.theguardian.com/business/2023/aug/17/who-panel-aspartame-diet-coke-guidelines

      WHO’s inclusion of Ilsi-tied consultants in its review process is especially alarming because WHO has in place “much higher standards” to ensure there are no conflicts of interest in its processes, Ruskin said. He noted WHO only relies on publicly available, peer-reviewed science, while excluding corporate interest studies.

      Ruskin said the move also marks a change in direction for WHO, which in 2015 distanced itself from Ilsi when its executive board found the group to be a “private entity” and voted to discontinue its official relationship.

      Ruskin said the damage has been done. In the “avalanche” of media coverage of WHO’s designation of aspartame as a possible carcinogen, many outlets noted WHO’s split decision, or reported that WHO found the product to be safe. Those reports did not note Ilsi’s fingerprints on the safety assessment, Ruskin said.

      “So much of the tone of it has been ‘There was a split decision at WHO and we shouldn’t be concerned, so go ahead and drink all you want,’” he said. “That has so poorly served the public.”

  • Ovnis : en France, les experts s’en mêlent, les politiques s’en moquent - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/sciences/ovnis-en-france-les-experts-sen-melent-les-politiques-sen-moquent-08-07-2

    Il y a près d’un demi-siècle, l’Hexagone est passé maître dans l’analyse de ces phénomènes. Alors que le gouvernement américain s’est saisi récemment de ce sujet, un congrès international, Echo Event, sera organisé les 4 et 5 novembre, à Paris.

    Quand on lui apprend qu’aucune personnalité politique ne parle d’ovnis en France, Leslie Kean s’étonne : « Je suis désolée d’entendre ça. » Et la journaliste américaine de chercher une explication : « Je pense qu’à un moment, la France était en avance sur nous, mais que ce n’est plus le cas, car les choses ont tellement changé ici. »

    Changé ? C’est peu de le dire ! Ces dernières années, les États-Unis ont brisé le tabou de l’observation de « phénomènes anormaux non expliqués » (PAN). La question peut désormais être abordée librement par des pilotes de l’armée, d’anciens responsables de la CIA ou Barack Obama. Dans une réunion organisée par la Nasa, le responsable du bureau dédié au Pentagone (AARO) a même déclaré récemment qu’on en repérait partout autour du globe.

    Maintenant, un projet de loi réclame des informations sur de supposés « matériaux d’origine non terrestre », après des affirmations retentissantes en ce sens émanant d’un ancien agent du renseignement, David Grusch. Est-ce le seul ? Des sénateurs à l’initiative du texte auraient interrogé d’autres témoins, dont certains « travaillent encore au gouvernement », selon Marco Rubio, vice-président du comité du renseignement du Sénat. Et d’autres auditions pourraient suivre dans les prochaines semaines…

    Un rapport qui inspire

    Aux prémices de ce remue-ménage, la divulgation en 2017 de l’existence d’un programme secret d’analyse des ovnis (AATIP) et une poignée de vidéos rendues publiques montrant ce qui ressemble à des engins opérant des manœuvres inhabituelles. Parmi les journalistes qui ont participé à ces révélations dans The New York Times, Leslie Kean : « Cet article a été un tournant qui a fait décoller tout ça. La stigmatisation a diminué… Le Congrès a été impliqué… Les États-Unis ont cassé une barrière, ce qui fait que les politiciens se sentent plus à l’aise pour en parler. »

    À titre personnel pourtant, celle qui a également contribué à faire connaître David Grusch assure qu’elle ne se serait jamais investie sur ce sujet si un confrère français ne lui avait pas fait parvenir un rapport par e-mail en 1999. Son nom : Cometa. Passant au crible de multiples cas d’observations dans le monde, y compris par des pilotes, il est dirigé par le général de l’armée de l’air française Denis Letty et compte une vingtaine de contributeurs, parmi lesquels plusieurs haut gradés, des ingénieurs, un commissaire de police…

    « Cela m’a vraiment beaucoup impactée à cause du calibre des auteurs, assure Leslie Kean, qui a raconté cette histoire dans le livre OVNIs - Des généraux, des pilotes et des officiels parlent (Éditions Dervy). Le rapport Cometa a en quelque sorte changé ma vie. »

    « Pas le truc de Chirac »

    « Que des gens de ce niveau, à la défense et dans l’administration, se réunissent pour travailler pendant six mois sur un rapport disant qu’il y a des choses qui nous échappent, c’était révolutionnaire », approuve Alain Juillet, ancien directeur du renseignement au sein de la direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE). Remis à Jacques Chirac et Lionel Jospin, respectivement président et Premier ministre, le document, qui privilégie l’hypothèse extraterrestre, n’aurait pourtant guère fait sourciller en haut lieu.

    D’après le livre « OVNIS 1947-2017 » (Éditions L’Harmattan) du journaliste Robert Roussel, l’hôte de Matignon l’aurait annoté pour « marquer son intérêt » — une confidence qu’aurait faite son directeur de cabinet à un visiteur, selon le général Letty. Mais Olivier Schrameck dit aujourd’hui n’avoir « aucun souvenir de cet entretien pas plus que de son objet ». « Non, non, Lionel Jospin n’a jamais apprécié ce genre de choses et ce n’était pas non plus le truc de Jacques Chirac », tranche Alain Juillet. Nous avons tenté de joindre l’ancien Premier ministre, sans succès.

    Paradoxalement, si le monde politique s’est constamment désintéressé de la question, la France est depuis longtemps en pointe dans l’analyse des PAN. Créé en 1977, au sein du Centre national d’études spatiales (Cnes), le Geipan (anciennement Gepan, puis Sepra) recense et enquête sur les observations de phénomènes aériens inexpliqués.

    Le Geipan, unique au monde

    « Il n’y a pas d’autres structures publiques équivalentes dans le monde qui, depuis 45 ans, recueillent et traitent les témoignages », affirme Jacques Arnould, expert éthique du Cnes. Une approche unique qui suscite le respect outre-Atlantique, toujours selon ce membre du comité de pilotage du Geipan : « L’an dernier, la Nasa a consulté nos collègues pour en savoir plus sur leur expérience. »

    C’est dans un souci de transparence que le bureau a mis ses dossiers en ligne en 2007. « Le site a été débordé. Le monde entier a voulu se connecter. Il aura fallu quelques jours pour tout remettre d’aplomb, se souvient Michaël Vaillant, consultant indépendant pour le Geipan pendant une quinzaine d’années. L’impact a été historique. À partir de là, le poste de responsable du Geipan, qui s’adressait aux cadres en fin de carrière, a été très demandé. Quelque part, on ne s’en moquait plus. On l’a pris au sérieux. »
    Deux témoins racontent ce qu’ils ont vu à Gilles Munsch et Antoine Cousyn, deux enquêteurs bénévoles du Geipan, une cellule du Centre national d’études spatiales (Cnes) créée en 1977.

    « Le Geipan anime un véritable réseau », explique Jacques Arnould, qui cite l’Armée de l’air, la gendarmerie, la police, le CNRS, Météo France… « Aujourd’hui, nous disposons de beaucoup plus de données qu’auparavant. Nous pouvons reconstituer la scène, grâce à des indications fournies sur l‘endroit et sur l’heure, avec des sites de météo, des cartes du ciel… Les passages d’avions sont plus faciles à repérer qu’il y a vingt ans. Ainsi sommes-nous capables d’aller plus loin dans les enquêtes, d’offrir davantage d’explications. Le nombre de cas inexpliqués a diminué de manière très importante. »

    Vitalité de la thématique

    « Mais le Geipan fait de l’investigation, pas de la recherche scientifique », observe Michaël Vaillant qui, depuis l’an dernier, ne collabore plus avec le service du Cnes qu’en tant que membre du comité d’experts. Cet analyste de données se consacre désormais à un autre projet, UAP Check. Outre la sensibilisation du grand public, il souhaite créer un pont entre les spécialistes des différentes disciplines pour faire avancer la connaissance.

    « Cela se veut complémentaire avec ce que fait le Geipan. On travaillera avec d’autres institutions, d’autres projets dans le monde, qui vont avoir le même objectif que nous : publier des travaux de recherche dans des revues scientifiques. »

    UAP Check veut également permettre aux utilisateurs de vérifier immédiatement sur la plate-forme si leur observation ne correspond pas à quelque chose de connu et d’identifiable. De son côté, la commission Sigma2 de l’Association aéronautique et astronautique de France (3AF) continue d’analyser techniquement des cas inexpliqués survenus en France et à l’étranger, en agrégeant le maximum de données.

    L’équipe d’experts, qui comprend notamment l’ingénieur aéronautique Luc Dini et l’astronaute Jean-François Clervoy, étudie actuellement une observation réalisée en 2007 par un pilote britannique au large de l’île de Guernesey.

    Autre signe de la vitalité de la thématique, le réalisateur de documentaires Dominique Filhol a récemment achevé son premier long-métrage, Valensole, pour lequel il a disséqué la rencontre du troisième type qui serait survenue en 1965, dans ce village des Alpes-de-Haute-Provence, entre un agriculteur et deux prétendus aliens. Sortie attendue en salles : fin 2023 ou début 2024.

    Tout ce petit monde se réunira les 4 et 5 novembre prochains, à la Sorbonne, à Paris, lors d’un congrès consacré aux ovnis, Echo Event. Ouvert au public, mais avec des places limitées accessibles en prévente, l’événement accueillera également un professeur de Harvard, Avi Loeb, et l’ancien sous-secrétaire adjoint à la Défense américain Christopher Mellon. Le but de cette « première », selon son organisatrice, Sarah Witeneim : « Démocratiser le sujet des PAN, que les gens le prennent au sérieux ! »

  • Ce témoignage sur des OVNI « intacts » aux mains des États-Unis a forcé la NASA à réagir
    https://www.huffingtonpost.fr/international/video/ce-temoignage-sur-des-ovni-intacts-aux-mains-aux-etats-unis-a-force-l

    Ils sont parmi nous ? David Charles Grusch, un ancien colonel employé par le Pentagone, affirme dans un témoignage choc que des programmes secrets ayant permis de récupérer des restes d’engins spatiaux d’origine « non-humaine » ont été dissimulés aux élus. C’est le média américain The Debrief, très partisan de la thèse de l’existence d’aliens, qui a révélé l’affaire lundi 5 juin.

    Pour Grusch, ancien soldat américain de l’US Air Force, « nous ne sommes pas seuls » dans l’univers. Comme vous pouvez le voir sur la vidéo en tête de cet article, il avance ainsi que les États-Unis ont en leur possession du matériel provenant de phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN). En juillet 2021, Grusch a fourni des informations classifiées concernant les OVNIS à la DOD-IG, le Département de la défense. Neuf mois plus tard, l’homme de 36 ans décide de devenir officiellement de lanceur d’alerte, en déclenchant la procédure auprès du Congrès américain.

    Il dit ainsi avoir confié des « informations classifiées » en mai 2022 qui ont été « retenues abusivement » ou « cachées » au Congrès par des agents « pour contrecarrer délibérément et intentionnellement la surveillance légitime », par les parlementaires, du programme d’analyse des ovnis, raconte-t-il dans The Debrief.

    140 cas de rencontres non expliquées

    Ses allégations sont d’autant plus remarquées qu’elles font suite à un rapport sur les PAN datant de 2021 publié par le Pentagone, où l’on trouve plus de 140 cas de rencontres non expliquées. Des révélations qui faisaient suite à une fuite d’images militaires montrant des événements apparemment inexplicables dans le ciel, tandis que des pilotes de la marine ont témoigné qu’ils avaient fréquemment rencontré des engins étranges au large des côtes américaines.

    Si le ministère de la Défense américain n’a pas réagi aux allégations de David Charles Grusch, un porte-parole de la Nasa a déclaré dans un communiqué : « L’une des principales priorités de la NASA est la recherche de vie ailleurs dans l’univers, mais jusqu’à présent, la NASA n’a trouvé aucune preuve crédible de vie extraterrestre et il n’y a aucune preuve que les PAN sont extraterrestres. Cependant, la NASA explore le système solaire et au-delà pour nous aider à répondre à des questions fondamentales, y compris si nous sommes seuls dans l’univers ».

    Il n’empêche que le sujet n’a jamais été autant d’actualité, y compris au sein de l’agence américaine. Le 31 mai dernier, la NASA a tenu sa première réunion publique sur les OVNIS. Un panel d’experts a appelé le public a lui fournir davantage de données, notamment des vidéos de phénomènes inexpliqués tournées avec leurs téléphones, pour mieux comprendre le phénomène.

    • Ovnis : le lanceur d’alerte est-il crédible ?
      https://www.rtl.fr/actu/international/ovnis-le-lanceur-d-alerte-est-il-credible-7900272380

      Encore un lanceur d’alerte américain sur les ovnis  ? Oui, mais celui-ci tranche par son apparente crédibilité. Ancien soldat de l’US Air Force, David Charles Grusch, 36 ans, a travaillé sur les phénomènes aériens non identifiés pour la Navy, notamment sur des vidéos prises par des pilotes américains où l’on voyait des objets dotés « de caractéristiques inconnues ». Donc David Grusch a des références et se définit comme un lanceur d’alerte. Il a d’ailleurs déclenché la procédure auprès du Congrès pour être reconnu en tant que tel.

      Selon lui, le gouvernement américain a recueilli et depuis longtemps des restes d’engins spatiaux d’origine non humaine, et ces découvertes auraient été cachées au grand public, mais aussi aux élus américains. Il explique par ailleurs qu’il y a un programme dédié.

      « Il s’agit de récupérer des véhicules techniques d’origine non humaine. On peut les appeler des engins spatiaux, des véhicules d’origine exotique qui ont atterri ou se sont écrasés. Et il y en a un certain nombre », détaille-t-il à la chaîne de télévision News Nation.

      Et à nos confrères du Parisien, il donne un exemple qui date de 90 ans. En 1933, un vaisseau d’une dizaine de mètres ressemblant à une cloche aurait été récupéré à Magenta, au nord de l’Italie, et gardé par le gouvernement de Mussolini, puis récupéré par le renseignement américain.

      Ces témoignages sont relativement crédibles, mais il faut se méfier. Son CV plaide pour lui mais il n’apporte aucune preuve à ce qu’il raconte. Il n’a pas de photos, il dit connaître des gens qui lui ont dit qu’il travaillait sur ses vaisseaux, mais il n’a rien vu de ses propres yeux, alors il en serait plus, mais affirme ne pas pouvoir tout dévoiler. À prendre avec précaution.

      Ce qui est sûr, en revanche, c’est que les États-Unis, et notamment la NASA, travaillent sérieusement sur le sujet. Et ce n’est plus tabou. La NASA a tenu sa première réunion publique sur cette question la semaine dernière. Elle a par exemple montré un objet volant rond métallique qui volait à basse altitude et à grande vitesse, au Moyen-Orient l’année dernière. Elle le reconnaît, c’est mystérieux, mais n’a pas d’explication. Toutefois, elle insiste, ça ne prouve pas qu’il y ait de petits hommes verts. Avec cette réunion, la NASA veut dire on ne vous cache rien, il n’y a pas de conspiration, mais parfois, on ne sait pas. Un groupe d’experts indépendants doit rendre un rapport détaillé cet été.

    • David Grusch, lanceur d’alerte sur des ovnis : « Ça peut être extraterrestre ou autre chose mais pas humain » - Le Parisien
      https://www.leparisien.fr/sciences/david-grusch-lanceur-dalerte-sur-des-ovnis-ca-peut-etre-extraterrestre-ou

      On a beau savoir de quoi il va nous parler, on n’en est pas moins interdit quand David Charles Grusch, 36 ans, détaille les secrets qu’il dit avoir découverts : depuis des décennies, les États-Unis détiendraient, selon lui, des ovnis d’origine « non humaine » dont ils tenteraient d’exploiter la technologie. Le propos, qu’on entendrait plus volontiers dans la bouche d’un complotiste, émane d’un vétéran de l’armée de l’air américaine, agent du renseignement depuis quatorze ans, qui a déclenché une procédure de lanceur d’alerte après avoir transmis des informations à sa hiérarchie.

      Quelques heures après être sorti de l’anonymat, lundi, David Grusch nous a accordé un entretien par vidéoconférence. Débit lent mais termes martelés : il semble autant vouloir dire beaucoup que devoir parler peu. En Amérique, le sujet, très politique, n’est plus regardé avec mépris, mais plus que jamais, il requiert une écoute empreinte de prudence.

      Avez-vous hésité à parler et pourquoi l’avez-vous fait ?

      DAVID GRUSCH. Bien sûr, j’ai hésité, car j’ai passé quatorze ans au sein de la communauté du renseignement américain. J’ai toujours travaillé dans l’ombre et même parfois sous couverture. Être une personnalité publique, avoir mon nom divulgué, c’est un cauchemar. Mais j’ai pensé que le public méritait de connaître certains faits. Il y a des questions que les humains se posent depuis des générations. Si les États-Unis et leurs alliés détiennent des éléments de réponse, ça me paraît mal, éthiquement, de garder ça secret.

      Depuis presque quatre-vingt-dix ans, les États-Unis et leurs alliés ont récupéré des fragments d’objets et des objets exotiques, des vaisseaux endommagés ou intacts… Les analyses menées ont apporté la preuve qu’il s’agissait d’objets non humains, en particulier ceux découverts il y a quatre-vingt-dix ans. Les programmes dont je parle étaient consacrés à de la rétro-ingénierie (étude des propriétés d’un objet pour déterminer son fonctionnement interne) à des fins militaires. Et c’est malheureusement la principale utilisation…

      Des objets non humains ?

      Je n’étais pas sûr de leur origine non humaine, jusqu’à ce que je sois briefé sur l’analyse réalisée par les membres de ces programmes sur ces vaisseaux récupérés.

      Quelle pourrait être l’origine de ces objets, s’ils n’étaient pas humains ?

      Je suis diplômé de physique. Les données mécaniques et expérimentales montrent que ce n’est pas humain. Ça peut être extraterrestre ou ça peut être autre chose, venant d’autres dimensions telles que décrites par la mécanique quantique. Je n’ai pas vu assez de données pour dire que c’est une chose plutôt qu’une autre. Le gouvernement américain doit avoir plus d’informations.

      Peut-on en savoir plus sur les endroits où ces « vaisseaux » ont été récupérés ?

      L’un d’eux l’a été en Italie en 1933, c’est le cas le plus ancien sur lequel j’ai été briefé. Je ne peux pas parler des autres.

      Que se serait-il passé ?

      En 1933, un vaisseau ressemblant à une cloche, de l’ordre d’une dizaine de mètres de grandeur, a été récupéré à Magenta, au nord de l’Italie. Il a été gardé par le gouvernement de Mussolini jusqu’à ce que les agents du Bureau des services stratégiques (OSS, Office of Strategic Services, une ancienne agence de renseignement américaine) le récupèrent en 1944. L’ironie, c’est que c’est antérieur à tout ce dont le public a pu entendre parler pendant des décennies, comme Roswell, etc. J’ai été autorisé à en parler par le bureau de prépublication et d’examen de la sécurité du Département de la Défense.

      Vous parlez d’informations dissimulées pendant des décennies : n’avez-vous pas peur de faire le jeu de conspirationnistes ?

      Oui, il y a toujours une probabilité que cela pousse d’autres théories conspirationnistes non fondées. L’ironie est que ceci était autrefois une théorie conspirationniste qui se révèle vraie.

      Avez-vous vu de vos propres yeux du matériel exotique ?

      J’ai vu des choses très intéressantes dont je ne suis pas autorisé à parler publiquement pour l’instant. Je n’ai pas l’approbation.

      Vous évoquez des sous-traitants de la défense impliqués dans de la rétro-ingénierie. Seraient-ils nombreux ?

      Une poignée de sous-traitants américains sont impliqués, dont certains depuis le début, et ont gardé le secret. Il n’y a pas eu de mise en concurrence.

      Vous parlez de rétroconception à visée militaire, mais quelles pourraient être les autres utilisations potentielles ?

      Faire progresser des programmes spatiaux avancés, faire avancer la science des matériaux, ce genre de choses ! Les matériaux étudiés pourraient avoir de nouvelles propriétés en matière de conductivité, de solidité, etc. Cela pourrait se traduire par des avancées pour le climat ou encore la santé.

      Quels sont les alliés des États-Unis qui auraient participé à ces programmes ?

      Ce sont principalement les membres de l’alliance des Five Eyes (« Cinq Yeux »), donc le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

      Jusqu’où va votre liberté de parole ?

      Je suis toujours lié par mon accord de confidentialité avec le gouvernement américain et je ne peux pas discuter d’informations toujours classifiées. Je peux donc parler publiquement, de manière générale, mais les détails sur les récupérations de matériel sont très limités tant qu’ils ne sont pas déclassifiés.

      Vous dites dans votre plainte avoir subi des représailles après avoir alerté l’inspecteur général du Département de la Défense, en 2021. De quoi s’agit-il ?

      On a essayé de s’en prendre à mon habilitation de sécurité, on a porté à mon encontre des allégations de faute, des choses comme ça. Pour protéger l’enquête en cours en mon nom, je ne peux pas donner trop de détails. Je pense que dans quelques mois, je pourrai.

      Craignez-vous pour votre vie ?

      À un moment, il y a eu des menaces de cette nature.

      Avez-vous peur pour vous ou vos proches ?

      Dans une telle situation, il y a d’abord un vrai risque à rester anonyme, parce qu’il est facile d’attaquer discrètement quelqu’un qui n’a pas de soutien public. Il y a bien sûr un risque à devenir une personne publique, mais ça vaut le coup : le peuple américain peut pousser ses représentants élus et le président à obtenir des réponses. Alors oui, je crains les paparazzis, des gens voudront peut-être m’empêcher de m’exprimer, mais je suis prêt à prendre ce risque.

      Qu’allez-vous faire maintenant ?

      J’ai plus d’informations que je publierai plus tard. Je veux être un leader d’opinion sur ce sujet. Je lancerai cette année une fondation à but non lucratif pour aider le milieu scientifique à démarrer des protocoles sur ce sujet, depuis les étudiants de premier cycle jusqu’aux diplômés. Ce serait utile parce qu’il n’y a pas de secret dans le système universitaire. Cela permettrait de regarder ces choses, enfin, scientifiquement.

  • Des civilisations extraterrestres ? Huit signaux « intéressants » identifiés, une « nouvelle ère s’ouvre » - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/sciences/des-civilisations-extraterrestres-huit-signaux-interessants-identifies-un

    Avons-nous capté d’authentiques messages venus d’ailleurs ? Ce lundi, 17 chercheurs affirment dans la revue Nature Astronomy, avec toute la tempérance qui sied à cette vénérable publication scientifique, avoir identifié huit signaux « intéressants »… dans le cadre d’un travail de recherche d’intelligence extraterrestre !

    « Les caractéristiques de ces signaux pourraient potentiellement impliquer des signes de technologie au-delà de la Terre et une vie intelligente extraterrestre », avance plus explicitement l’astrophysicienne Cherry Ng, co-autrice de cette étude on ne peut plus sérieuse, fruit d’une collaboration entre l’université de Toronto (Canada) et l’Institut SETI (« Search for Extra-Terrestrial Intelligence »), installé en Californie (États-Unis) et en pointe dans ce domaine. Si ces résultats nécessitent de plus amples observations, elle assure même que « c’est relativement rare de voir des signaux avec des caractéristiques aussi convaincantes ».

    De quoi parle-t-on exactement ? Une méthode utilisée pour tenter de débusquer des civilisations dans le lointain est la chasse aux « technosignatures » : si une forme de vie avancée existait au-delà du système solaire, nous pourrions la repérer grâce aux signes laissés par ses technologies.

    À cet égard, les huit signaux radio « intéressants » révélés aujourd’hui le sont à plus d’un titre. Primo, ils sont à bande étroite, contrairement aux ondes émises par les astres, ce qui plaide pour une origine technologique. Secundo, leurs fréquences évoluent dans le temps, ce qui suggère un déplacement entre l’émetteur et la Terre, donc une nature extraterrestre. Tertio, chacun de ces signaux n’apparaît que lorsqu’un télescope vise une étoile précise. Son lieu d’émission ?

    https://www.leparisien.fr/resizer/4kJ1W_cjLNtnUHyhrQINzCzOCMw=/622x950/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/QJWJ3VEYLJFEJCDWKI6B6C3SVQ.jpg

    C’est en braquant son antenne vers cinq astres proches de nous que le Green Bank Telescope (GBT), en Virginie-Occidentale (États-Unis), a capté ces ondes radio exotiques. Situées entre 34 et 88 années-lumière, ces étoiles sont nos voisines. « Cela signifie que pour l’étoile la plus proche, la lumière a mis environ 34 ans pour nous parvenir », poursuit Cherry Ng. Il en serait de même pour un message radio. « Et en supposant un voyage à la vitesse de la lumière, ce qui n’est malheureusement pas possible, il faudrait 34 ans pour visiter ledit système. » On n’a trouvé pour l’instant aucune planète autour de ces cinq étoiles. Mais le disque de poussières qui orbite la dénommée HIP 62207 en fait une bonne candidate…

    « Un murmure dans une pièce bondée »

    Hourra ! Hip, hip, hip ? Non, car il y a un hic : les supposés « ET » ne « répondent » plus… « Nous avons poursuivi les observations à l’aide du télescope Green Bank vers les cinq étoiles à des jours différents. Nous n’avons re-détecté aucun de ces signaux. Cependant, nous ne pouvons pas complètement exclure ces étoiles en tant qu’hôtes d’intelligence extraterrestre car la transmission pourrait être intermittente », souligne Cherry Ng, qui travaille aujourd’hui en France pour le Centre national de la recherche scientifique (CNRS).

    « Une telle découverte nécessite une confirmation par d’autres instruments avant d’être certains que nous ayons détecté de la vie extraterrestre », observe l’astronome franco-américain Franck Marchis, qui n’a pas pris part aux travaux. Mais il salue « un résultat très important pour l’institut SETI » qui l’emploie depuis 15 ans et « une nouvelle ère qui s’ouvre » pour la recherche de civilisations extraterrestres « grâce à la technologie de machine learning », une intelligence artificielle auto-apprenante.

    Car lorsqu’en 2016, les huit signaux radio ont chatouillé l’oreille du GBT, plus grand radiotélescope orientable du monde, ils sont d’abord passés totalement inaperçus. Et pour cause, les interférences terrestres, liées à l’usage des GPS ou encore des téléphones portables, sont si nombreuses qu’elles sont un frein à la découverte de signaux extraterrestres. Même les ordinateurs ont habituellement du mal à trouver des sources célestes dans certaines régions du spectre radio : Breakthrough Listen, programme scientifique qui contribue à ces recherches, compare ce défi « à l’écoute d’un murmure dans une pièce bondée ».

    Mais Peter Xiangyuan Ma, auteur principal de l’article, semble avoir mis au point un algorithme très efficace pour trouver l’aiguille dans la botte de foin, la recherche initiale portant sur 115 millions d’extraits de données et 820 étoiles ! Outre la vitesse de calcul, le machine learning est plus « ouvert » que les humains sur « ce que peut être un signal digne d’intérêt », précise l’étudiant de Toronto.

    Alors que de nouveaux réseaux de télescopes promettent de faire grimper bientôt le nombre de données disponibles, cet algorithme pourrait permettre d’industrialiser une recherche acharnée mais pour l’instant peu fructueuse. Le meilleur est à venir…