Dénazification bien ordonnée commence par Poutine

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    • Réduire les causes de cette guerre à des causes idéologiques, cela ne vaut pas mieux que les explications qui l’imputent à des causes psychologiques. L’idéologie dominante ne fait pas autre chose.

    • @Recriweb

      > Ce n’est en aucun cas, bien évidemment, une étude exhaustive de ce conflit nationaliste, impérialiste et surtout économique.

      C’est surtout une réplique aux poutinolâtres mythomaniaques et leurs fantasmes de voir des « nazis » partout en Ukraine.

      Ce n’est qu’un petit aperçu de la situation, il est donc inutile de faire des amalgames, d’en tirer des conclusions hâtives et surtout erronées.

      ★ Russie : Dénazification bien ordonnée commence par Poutine...

      ▶️ https://www.unioncommunistelibertaire.org/?Russie-Denazification-bien-ordonnee-commence-par-Poutine

    • > Un excellent opuscule sur l’Ukraine et cette guerre détestable :

      ★ Guerre en Ukraine - Géopolitique des empires

      « La guerre en Ukraine s’est invitée avec fracas dans de nombreux quotidiens. Exils, cadavres, explosions, champs de ruines, souffrances : la barbarie s’étale en nourrissant patriotisme et nationalisme, ferments de « la prochaine ».

      Pour les États, le monde est un vaste échiquier, réservoir de ressources et de profits. Dans cette région stratégique pour les Empires, les populations sont pauvres, mais les oligarques s’enrichissent des terres noires fertiles, des industries du Donbass et des services privatisés.

      L’espace politique de l’Ukraine ne s’est qu’en partie stabilisé avec le régime soviétique. Depuis son indépendance en 1991, le pouvoir russe s’y intéresse toujours. Mais pourquoi la guerre, pourquoi maintenant ? Quels sont les véritables objectifs de l’autocrate russe Poutine ? Quelles menaces ?

      Comprendre les enjeux actuels pour agir nécessite une analyse nourrie par la géographie et par l’histoire. C’est le travail collectif réalisé par le réseau Makhno de la Fédération Anarchiste et présenté dans cet ouvrage, en compagnie de contributions internationales.

      De nos jours, la « carte du monde » risque de changer une nouvelle fois, faisant reculer nos espoirs d’émancipation et d’égalité sociale. Pour échapper aux propagandes impériales de tous bords et à la géopolitique de comptoir, il est crucial de s’informer pour donner de la force à l’internationalisme et au cosmopolitisme, pour combattre la guerre et les États, de crainte qu’il n’ait plus de paysage après la bataille. »

      Guerre en Ukraine - Géopolitique des empires
      Réseau Makhno
      Les Éditions du Monde Libertaire, 160 pages, 5 euros

      ▶️ Disponible à la Librairie libertaire Publico (Paris) :

      https://www.librairie-publico.com/spip.php?article3416

    • Le deuxième texte propose peut-être une analyse de classe, mais je ne l’ai pas lu. Il semble en tous les cas défendre l’idée absurde selon laquelle nous aurions à faire à un conflit inter-impérialiste. Ce qui à mes yeux est un pur contresens.

      Quant au texte apporté dans ta première réponse (« Russie : Dénazification bien ordonnée commence par Poutine »), s’il montre à juste titre qu’en matière de d’idéologie fasciste Poutine n’a rien à envier à l’armée ukrainienne, il semble ce faisant promouvoir l’idée que c’est l’idéologie nationaliste de Poutine qui serait le moteur de la guerre en Ukraine. Or, ça n’en est que l’habillage grotesque.

    • @Recriweb

      > A nouveau : le texte de l’UCL n’est aussi qu’un aperçu sur un sujet précis, il ne faut pas en faire une généralité.
      C’est comme si on faisait une conclusion générale et définitive sur une « brève » du site de Lutte ouvrière.
      Cela n’a pas de sens. C’est forcément réducteur.

      Le petit bouquin : c’est un excellent condensé et surtout pédagogique sur les raisons géopolitiques, historiques, expansionnistes, impérialistes, nationalistes et économiques de ce conflit abominable.

    • J’ai bien écrit : « Il semble ce faisant promouvoir l’idée que c’est l’idéologie nationaliste de Poutine qui serait le moteur de la guerre en Ukraine ». Or, tu ne semble pas vouloir contredire ce point, d’autant que tu évoques vaguement dans ton dernier post des « raisons historiques [ok], expansionnistes [de qui ?], impérialistes [de qui ?], nationalistes [donc idéologiques ?] et économiques [comment ça ?] ». Je ne cherche pas à extrapoler, mais, c’est vrai, je crains une approche idéaliste. Laquelle, dominante, est toujours inopérante à éclairer quoi que ce soit.

    • Il ne faut pas faire des raccourcis ou des extrapolations simplistes sur un court texte comme celui-ci, émanant d’un compte-rendu d’une réunion d’un Collectif anarchiste québécois, qui ne se présente absolument pas comme un exposé exhaustif.

      C’est un article, à nouveau, sur un sujet précis (tout comme celui de l’UCL) et qui n’est absolument pas une position globale sur cette saloperie de guerre.

      Ce n’est pas ici que l’on va faire une étude (qui mérite des centaines de pages) précise sur ce qui se passe et qui mérite plus que qq lignes sur un réseau ’social’.

      De plus, il n’y a absolument rien « d’idéaliste » (!) là-dedans.

      > Pour se faire une vraie idée de ce que pense le petit monde anarchiste, loin des idées reçues, il faut lire non seulement cet opuscule, mais aussi consulter la presse et les sites libertaires.

    • Il n’est pas difficile de dire « en quelques lignes » le fond de son analyse sur un conflit. Par exemple en laissant filtrer ici la substantifique moelle de l’opuscule à 5 € vers lequel tu diriges.

      Pour le moment, le peu que tu donnes à voir – sans naturellement préjuger de l’ensemble et du fond de vos analyses – laisse tout de même planer un doute.

      Quant à l’idéalisme, il consisterait à occulter les rapports sociaux pour privilégier des motivations idéologiques. C’est le conte à dormir debout que nous servent les médias de la bourgeoisie pour dégager l’impérialisme américain de sa responsabilité. Et le fait d’agrémenter ce bullshit de références radicales ("néo-eurasisme", « nationalisme », etc.) ne change rien à l’inanité de l’approche.