• Une bien belle manif à #Montpellier avec les petits. On est tombés sur leur maîtresse de l’année dernière, alors ils étaient contents et un peu fiers ; on était vraiment très très nombreux, il y avait un très beau soleil. Ça manquait de slogans à mon goût, mais c’était une belle journée.

    Évidemment, les commentaires médiatiques ce soir tournent autour du fait qu’on était moins nombreux que si on était plus nombreux, m’enfin fallait voir le monde qu’il y avait et l’excellente ambiance de la manif.

    • Idem à Brest, même pour le beau temps si vous y croyez, autant de monde que la manif de la semaine d’après la PQR, niveau slogans je donne la palme à la pancarte qui affichait un simple « Crottes de nez » ^^

      Et il y en a un ici qui devrait bien se souvenir de celle là car on a squatté la rosalie de Solidaires cf :

      Ha niveau slogan, il y avait celui-là aussi :

    • à #Rennes, des pancartes, des tags, des gaz, de l’eau, du feu, et beaucoup beaucoup de monde (40 000 personnes) !
      photos du 11/02 par @expansive
      https://expansive.info/Samedi-11-Fevrier-Photos-de-la-Manif-3738
      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1624414557430063105/pu/vid/848x480/i23A3EmNiGwNvkHz.mp4?tag=12


      un conducteur de train salue le cortège sur le boulevard Colombier en arrivant à la gare !

      Puisqu’entre 2 arrêts, les rêveries vont bon train, on pourrait laisser pousser les idées entre les lignes, le long des voix.
      Voguer joyeusement de la gare d’après à celle d’hier, pour faire dérailler le temps et retrouver les chemins du faire.

      De quai en quai, rêveries au quart de tour et quintes de toux, ici on retrouve le fil et on s’aiguille grâce au chat. On vous laisse choisir la bonne voie. Assurez-vous de ne rien avoir oublié.

      https://phauneradio.com/ecoutes/comute-6

      Après, c’est parti en sucette vers 17h place de la République noire de monde. ça sentait le poulet grillé :
      https://www.dailymotion.com/video/x8i7d90

      Jet d’un cocktail molotov sur un CRS lors de la manifestations contre la réforme des retraites à Rennes ce samedi 11 février 2023

      Puis ce soir, aux infos régionales
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/video-a-rennes-des-violences-en-marge-de-la-manifestati

      Des affrontements entre forces de l’ordre et manifestants ont émaillé la mobilisation contre la #réforme_des_retraites, ce samedi 11 février 2023, à Rennes. D’un côté, des jeunes témoignent des violences policières. De l’autre, la préfecture condamne les violences commises contre les policiers. Une enquête criminelle est ouverte pour « tentative d’homicide volontaire » sur des CRS.

      "La police est arrivée place Sainte-Anne où les terrasses étaient pleines, raconte l’étudiant. Nous avons été obligés de bouger et nous nous sommes retrouvés bloqués dans la rue de la salle de la cité. Les CRS ont ensuite lancé plein de bombes lacrymogènes. Les policiers ont chargé alors que nous n’avions aucun moyen de nous enfuir".

      Gautier réussit à rentrer dans un immeuble où il est suivi par une vingtaine d’autres personnes. Ils ressortent par la porte de derrière et se retrouvent dans une cour.
      "C’est là que des policiers arrivent en hurlant. Directement ils se déchaînent et tabassent un mec à côté de moi. Ils lui ont mis au moins une vingtaine de coups dans le ventre" témoigne le jeune homme.
      Lui aussi reçoit un coup de matraque télescopique. Gautier a essayé de filmer la scène mais a dû rapidement ranger son téléphone sous peine de le perdre.

      Au lendemain des faits, le jeune homme se dit avant tout choqué par le déferlement d’insultes qui accompagne les coups. "Pendant 10 minutes ils nous ont traités de tous les noms, résume Gautier. ’Bande de pédés, niquez bien vos mères, bande de putes’, voilà ce que l’on a entendu. Les policiers ont demandé ensuite à ceux qui travaillent de lever la main puis se sont adressés aux autres en disant : ’Vous n’êtes que des profiteurs, vous voulez juste vivre du RSA, vous servez à rien, bande de merdes’ " relate l’étudiant de 19 ans.

      Gautier explique que les policiers les ont, ensuite, fait mettre à genoux, les mains sur la tête, avant d’être sortis un par un par une coursive, où les violences se sont poursuivies. "Le mec devant moi avait un mégaphone, détaille Gautier. Il s’est fait traîner par la barbe, baffer, frapper dans les genoux. Moi j’avais une cravate et un policier s’est amusé à serrer le nœud au maximum, j’étouffais. Après il m’a traîné par la cravate comme un chien en s’exclamant ’regardez mon petit chien’, devant ses collègues hilares".

      Le jeune homme précise encore que les personnes qui se sont retrouvées avec lui n’avaient pas forcément participé à la manifestation et étaient là "par hasard". Il se dit "indigné" par les humiliations subies.

      Une voisine a été témoin de la scène. La jeune femme, étudiante, raconte. "J’étais chez moi à faire une fiche de lecture quand j’ai entendu des cris et du bruit. J’ai vu des gens qui couraient après d’autres personnes, puis j’ai entendu des cris, des coups et des insultes comme « petite pétasse » « tafiole ». Ca hurlait et les policiers leur criaient de se mettre à genoux".
      La jeune femme a le réflexe de prendre son téléphone. "J’étais inquiète, dit-elle, mais je ne savais pas quoi faire à part prendre mon téléphone". Dans la précipitation, elle ne pense pas à enlever un filtre audio qui rend les paroles inintelligibles.

      Prochaine manifestation le jeudi 16 février.


      #violences_policières