À la défense de J.K. Rowling | TRADFEM
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« Vous brûlez la mauvaise sorcière »
Prenez exemple de l’une de ses anciennes détractrices. L’année dernière, E.J. Rosetta, une journaliste qui avait dénoncé Rowling pour sa prétendue transphobie, a été chargée d’écrire un article intitulé « 20 citations transphobes de J.K. Rowling dont nous avons décidé de nous passer ». Après 12 semaines de travail sur ce reportage et de lecture, Rosetta a écrit : « Je n’ai pas trouvé sous sa plume un seul message réellement transphobe. » Sur Twitter, elle a déclaré : « Vous brûlez la mauvaise sorcière. »
Pour mémoire, j’ai moi aussi lu tous les livres de Rowling, y compris ses romans policiers écrits sous le nom de plume de Robert Galbraith, et je suis revenue bredouille. Ceux qui ont épluché son œuvre à la recherche de transgressions ont énoncé le fait que dans l’une des œuvres de Galbraith, Rowling a inclus un personnage transgenre et que dans un autre de ces romans, un tueur se déguise occasionnellement en femme. Inutile de dire qu’il faut un genre particulier de personne pour voir là une preuve de sectarisme.
Ce n’est pas la première fois que Rowling et son œuvre sont condamnées par des idéologues. Pendant des années, les livres de la série « Harry Potter » ont été parmi les plus interdits en Amérique. De nombreux chrétiens y ont dénoncé la représentation positive de la sorcellerie et de la magie ; certains ont traité Rowling d’hérétique. Megan Phelps-Roper, une ex-membre de l’hyper-réactionnaire Église baptiste de Westboro et autrice de Unfollow : A Memoir of Loving and Leaving Extremism, dit avoir apprécié ces romans lorsqu’elle était enfant mais que, élevée dans une famille connue pour son extrémisme et son sectarisme, on lui a appris à croire que Rowling irait en enfer à cause de son soutien aux droits des homosexuels.