• UAE Cancels UN Vote on Israel’s Settlements
    Yaniv Kubovich Jonathan Lis and Reuters
    Feb 19, 2023 8:05 pm - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/2023-02-19/ty-article/uae-cancels-un-vote-on-israels-settlements/00000186-6ad5-df0a-abdf-7bdf59220000

    The United Arab Emirates told the UN Security Council that it will not call a vote on Monday on a draft resolution demanding Israel “immediately and completely cease all settlement activities in the occupied Palestinian territory,” according to a note seen by Reuters.

    “Given the positive talks between the parties, we are now working on a draft PRST [presidential statement] which would garner consensus,” the note, send on Sunday, said. “Accordingly, there will not be a vote on the draft resolution on Monday. Much of the language of the PRST will be drawn from the draft resolution.”

    The text of the resolution “reaffirms that the establishment by Israel of settlements in the Palestinian territory occupied since 1967, including East Jerusalem, has no legal validity and constitutes a flagrant violation under international law.”

    The Emirates’ announcement is a significant achievement for the Biden administration, which has exerted heavy pressure on the Palestinian Authority and Israel in recent days with the aim of reaching an understanding that would lower the flames and set forth calm on a number of fronts, for fear of escalation ahead of the holy Muslim month of Ramadan.

    The contacts included a promise by Palestinian President Mahmoud Abbas not to turn to the United Nations, and in return Israel would freeze the plans it had announced.

    Sources familiar with the details say that as part of the agreement, the Israeli military would not enter West Bank cities under Palestinian control except in cases of a so-called ticking time bomb ahead of a terror attack.

    Abbas believes that the ongoing raids by the Israel Defense Forces in the West Bank, which have led to the arrest of junior activists and minors, have been conducted to satisfy the new right-wing government as well as the Israeli public.

    Prime Minister Benjamin Netanyahu’s government authorized nine Jewish settler outposts in the occupied West Bank on Sunday and announced mass construction of new homes in established settlements, prompting U.S. Secretary of State Antony Blinken to say he was “deeply troubled.”

    Blinken spoke with Netanyahu early on Sunday, and told him that the U.S. is against any unilateral measures that could lead to an escalation in the region.

    Senior American officials, including Assistant Secretary of State for Near Eastern Affairs Barbara Leaf, conveyed to political and security officials in Israel that the U.S. would have difficulty exercising its veto power at the UN on a number of issues. They specifically mentioned issues connected to the Palestinians, at a time when Israel is promoting unilateral measures in the West Bank.

    Top Israeli officials briefed on the content of the talks say the Americans made it clear that the Israeli government’s intention to build thousands of housing units in the settlements and to legalize a number of outposts would make it difficult for the Americans to veto any resolution due to international pressure.

    In December 2016 the Security Council demanded Israel stop building in the settlements. It adopted that resolution after U.S. President Barack Obama’s administration abstained from voting on it, a reversal of its practice to protect Israel from UN action.

    #IsraelUSA #ONU

    • Les États-Unis mécontents d’une résolution de l’ONU en préparation

      (Nations unies) Les États-Unis et Israël ont exprimé leur mécontentement jeudi face à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui réclame l’arrêt « immédiat des activités de colonisation » d’Israël dans les territoires palestiniens.

      Mis à jour le 16 février | Amélie BOTTOLLIER-DEPOIS, Agence France-Presse
      https://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/2023-02-16/condamnation-des-colonies-israeliennes/les-etats-unis-mecontents-d-une-resolution-de-l-onu-en-preparation.php

      Le projet de texte vu par l’AFP, que les Émirats arabes unis ont fait circuler avant une réunion lundi du Conseil sur le conflit israélo-palestinien, « réaffirme que l’établissement par Israël de colonies dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, y compris Jérusalem-Est, n’a pas de validité légale et représente une violation du droit international ».

      Il « condamne toutes les tentatives d’annexion, y compris les décisions et mesures d’Israël concernant les colonies » et « appelle à leur retrait immédiat ». Et réclame qu’Israël cesse « immédiatement et complètement ses activités de colonisation dans les territoires occupés, y compris Jérusalem-Est ».

      Dimanche, le cabinet de sécurité israélien avait annoncé qu’il allait légaliser neuf colonies en Cisjordanie occupée, après une série d’attaques à Jérusalem-Est, dont une qui a fait trois morts vendredi.

      Une décision dénoncée par Paris, Londres, Berlin, Rome, mais aussi par Washington.

      Les États-Unis sont « profondément consternés » par la décision d’Israël de légaliser ces neuf colonies et de construire de nouveaux logements dans les colonies existantes, a déclaré jeudi la porte-parole de Joe Biden, Karine Jean-Pierre.

      « Les États-Unis s’opposent fermement à ces mesures unilatérales, qui exacerbent les tensions et nuisent à la confiance entre les parties », a-t-elle estimé.

      Mais dans le même temps, le département d’État a été clair sur le fait que les États-Unis, qui ont un droit de veto au Conseil, ne soutiennent pas cette résolution.

      « Notre position est que l’introduction de la résolution est peu utile au regard du soutien nécessaire aux négociations sur la solution des deux États, tout comme nous pensons que les informations venant d’Israël [sur les neuf colonies] étaient peu utiles », a déclaré son porte-parole Vedant Patel.
      « Colonies illégales »

      Il n’a toutefois pas indiqué si les États-Unis étaient prêts à utiliser leur veto. « Je ne vais pas spéculer ou faire des hypothèses sur le processus », a-t-il noté.

      Le Conseil de sécurité doit se réunir lundi pour discuter du conflit israélo-palestinien, mais il n’est pas certain à ce stade que le texte soit présenté au vote à cette occasion, selon des diplomates.

      Le ministère israélien des Affaires étrangères a de son côté fustigé le projet de résolution.

      « C’est une nouvelle tentative cynique des Palestiniens de se tourner vers les instances internationales, au lieu de s’occuper de la vague de terreur et des incitations de la part de l’Autorité palestinienne », a-t-il indiqué dans une déclaration à l’AFP.

      Les Israéliens avaient dénoncé le vote en décembre par l’Assemblée générale de l’ONU d’une résolution demandant l’avis de la Cour internationale de justice sur l’occupation israélienne de territoires palestiniens, prenant des mesures de représailles contre l’Autorité palestinienne.

      Dans une lettre envoyée mercredi au Conseil de sécurité de l’ONU, l’ambassadeur israélien à l’ONU Gilad Erdan appelait « la communauté internationale à condamner les dernières attaques terroristes contre des civils israéliens dans les termes les plus forts et sans équivoque », accusant l’Autorité palestinienne d’« applaudir » et de « soutenir » ces « crimes odieux ».

      En décembre 2016, pour la première fois depuis 1979, le Conseil de sécurité avait demandé à Israël de cesser la colonisation dans les territoires palestiniens, dans une résolution permise par la décision des États-Unis de ne pas utiliser leur droit de veto.

      Les États-Unis s’étaient abstenus lors de ce vote à quelques semaines de la passation de pouvoir entre Barack Obama et Donald Trump, alors qu’ils avaient toujours soutenu Israël jusqu’alors sur ce dossier sensible.

      Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres est lui « profondément préoccupé » par l’annonce israélienne de dimanche, avait indiqué son porte-parole Stéphane Dujarric lundi, répétant que « toutes les colonies sont illégales au regard du droit international et un obstacle important à la paix ».