• Au cœur des manifestations, ces reporters qui se posent en « vigie »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/03/28/au-c-ur-des-manifestations-ces-reporters-qui-se-posent-en-vigie_6167285_3234

    Photographier, filmer, poster est devenu un réflexe chez « M. et Mme Tout-le-Monde » – ainsi que chez les lycéens et étudiants, plus mobilisés depuis le recours au 49.3. Et le téléphone, selon Yasin Blotas, 28 ans, créateur du compte Civicio, est « une arme de protection, un garde-fou lors de certaines interventions musclées de la police ». Ce qui ne les empêche malheureusement pas encore.

  • L’inflation provoque une flambée des vols de nourriture dans les magasins partout en Europe
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/03/26/l-inflation-provoque-une-flambee-des-vols-de-nourriture-dans-les-magasins-pa

    De la Grèce au Royaume-Uni, en passant par la France, ces vols ont fait un bond, conséquence de la hausse des prix, mais aussi du développement des caisses automatiques. Face au phénomène, les supermarchés s’équipent.

    L’article couvre pas mal de dimensions de la question. Si seulement quelqu’un l’avait volé je pourrais faire du recel…

    EDIT : ah je l’ai trouvé ici https://justpaste.it/a0wxo

  • Faillite de la Silicon Valley Bank : la Fed met 25 milliards de dollars sur la table pour éviter une panique bancaire
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/03/13/faillite-de-la-silicon-valley-bank-la-fed-met-25-milliards-de-dollars-sur-la

    La banque centrale américaine garantit que tous les clients de l’établissement californien pourront retrouver leurs fonds, même au-delà de 250 000 dollars.

    Les riches ne deviendront pas pauvres, c’est rassurant, de savoir qu’on vit dans un monde avec autant de bienveillances (ah mais comprenez que si les riches deviennent pauvres, ça va créer des faillites en cascade, et que bon, c’est les pauvres qui vont morfler, alors voilà (bon maintenant vous comprendrez que pour payer la crise, va falloir un petit peu plus saccager les services publics)).

  • La Silicon Valley Bank fermée par les autorités américaines, les dépôts de nombreuses start-up menacés
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/03/10/wall-street-ouvre-en-baisse-inquiete-des-deboires-de-la-banque-regionale-cal


    #plop, le petit bruit discret d’une #bulle qui explose dans l’indifférence générale, alors que ça sent le premier domino à plein pif.

    Peu connue du grand public, Silicon Valley Bank, dont le siège social est situé en Californie, est la 16e banque américaine par le volume des actifs, spécialisée dans le secteur technologique. Ce dernier faisant face à des difficultés, entre la hausse des taux d’intérêt et les remous dans la tech, les clients de SVB ont retiré ces derniers mois beaucoup d’argent de leurs comptes. Pour disposer de suffisamment de liquidités, la banque avait annoncé mercredi qu’elle cherchait à lever rapidement du capital. Dans la foulée, elle perdait 60 % à la Bourse de New York jeudi et son titre a été suspendu vendredi avant le début de la séance.

    • « Coup de stress » : pauvres biquets !

      Voilà qui nous rappelle en quoi consiste fondamentalement le rôle de l’État au pays du libéralisme économique : d’une part, qu’il garantisse, par son arsenal militaire, la tenue de son rang dans la compétition impérialiste mondiale ; d’autre part, qu’il contrôle, arrête, juge et emprisonne les gueux et enfin, qu’il remette à flot, comme en 2008, l’économie capitaliste quand elle boit la tasse.

    • Précisément. Un outil dans la main gantée des possédants.

      Un chenil de chiens de garde avec un service de meutes organisées pour maintenir l’ordre social et la propriété privée des usines et des banques d’une classe de parasites.

    • L’onde de choc s’est propagée jusqu’en Europe :

      PARIS (Reuters) - Le secteur bancaire européen évoluait en forte baisse vendredi en Bourse, dans le sillage de la chute la veille du compartiment à Wall Street, après les déboires de la banque américaine SVB Financial Group qui a annoncé une augmentation de capital surprise pour faire face à un risque de liquidités.
      La banque, maison-mère de la société de capital-risque Silicon Valley Bank, a plongé de 60% jeudi à Wall Street, faisant chuter l’indice S&P des banques de 6,6%.
      En Europe, l’indice Stoxx 600 des banques reculait de 4,18% dans la matinée vendredi, accusant de loin la plus forte baisse sectorielle.
      A Paris, BNP Paribas reculait de 4,2%, Société générale perdait 5,6% et Crédit agricole lâchait 3,7%.
      Deutsche Bank perdait 7,8% à Francfort, ING reculait de 5% à Amsterdam et Barclays abandonnait 4,3% à Londres.

      https://www.boursorama.com/bourse/actualites/tempete-sur-les-valeurs-bancaires-apres-les-deboires-de-silicon-valley-b

      Comme une impression de sauve-qui-peut et de « chacun pour sa gueule ». Dans le monde feutré de la #finance, on agite le spectre d’un #bankrun généralisé.

      Depuis quelques jours, le secteur financier tremble aux Etats-Unis. Mercredi soir, la banque californienne Silvergate Bank, connue pour sa proximité avec les cryptomonnaies a annoncé sa liquidation, emportée par l’effondrement de la plateforme d’échanges de monnaies numériques FTX.
      Mais depuis jeudi ce sont les difficultés d’une autre banque qui font vaciller l’ensemble des marchés, notamment américains. Silicon Valley Bank (SVB), un établissement spécialisé dans le financement d’entreprises technologiques, souffre. Selon Reuters, SVB est le partenaire bancaire de près de la moitié des start-up américaines financées par capital-risque qui ont été cotées en bourse en 2022.
      Cet établissement a dû en urgence vendre 21 milliards de dollars de titres obligataires, ce qui l’a amené à essuyer une perte de 1,8 milliard de dollars et sa maison-mère, SVB Financial Group, a été contrainte de procéder en urgence à une augmentation de capital de 2,25 milliards de dollars.
      SVB voit ses dépôts fondre comme neige au soleil. « Le Founders Fund de Peter Thiel [un célèbre milliardaire américain] et d’autres grands investisseurs en capital-risque (ont) conseillé aux entreprises de leur portefeuille de retirer leur argent » de cet établissement, explique John Plassard, de Mirabaud.

      https://www.tradingsat.com/cac-40-FR0003500008/actualites/cac-40-les-deboires-d-une-obscure-banque-americaine-font-craquer-tout-le

      #bulle_spéculative #risques_systémiques

    • https://www.liberation.fr/international/amerique/les-autorites-americaines-garantissent-le-retrait-des-depots-de-la-banque

      Faillite de SVB : les autorités américaines au chevet des banques, Bruno Le Maire ne « voit pas de risque de contagion »

      Dans une tentative de chasser le spectre de la crise de 2008, l’administration Biden a annoncé dimanche une série de mesures pour protéger les particuliers et les entreprises, avant un discours du Président ce lundi. En France, le ministre de l’Economie s’est voulu rassurant.

      Un vent d’inquiétude souffle sur la planète finance depuis la fin de la semaine dernière et des faillites de banques américaines. « Je ne vois pas de risque de contagion » en France, a toutefois tempéré ce lundi matin Bruno Le Maire sur France Info. Le ministre de l’Economie et des Finances a rassuré : « Nous surveillons la situation mais il n’y a pas d’alerte spécifique ». Selon lui, les banques françaises « sont solides ».

      La veille au soir, les autorités américaines ont annoncé une série de mesures pour rassurer particuliers et entreprises sur la solidité du système bancaire américain et vont notamment garantir le retrait de l’intégralité des dépôts de la banque en faillite Silicon Valley Bank (SVB). Outre cette banque, elles vont permettre l’accès à tous les dépôts d’un autre établissement, Signature Bank, qui a été fermé d’office par le régulateur, à la surprise générale, selon un communiqué. La Réserve fédérale (Fed) - la banque centrale américaine - s’est également engagée à prêter les fonds nécessaires à d’autres banques qui en auraient besoin pour honorer les demandes de retraits de leurs clients.

      Ces mesures ont été prises conjointement par la secrétaire au Trésor, Janet Yellen, la Fed et l’Agence de garantie des dépôts (FDIC), après consultation avec le président américain Joe Biden, selon le communiqué. L’ensemble du dispositif témoigne des turbulences qui menacent le système bancaire américain, perturbé par le resserrement monétaire de la Fed à marche forcée. La réserve fédérale a mis les marges des banques sous pression, incité des clients à placer leur argent dans des produits financiers mieux rémunérés que les comptes courants et a bousculé le secteur des nouvelles technologies, gourmand en cash.

      La vague de retraits qui a suivi a provoqué la défaillance de trois banques cette semaine, à savoir SVB, Signature Bank mais aussi Silvergate Bank, plus petite mais connue pour ses liens privilégiés avec le milieu des cryptomonnaies. La New-Yorkaise Signature Bank est la 21e banque américaine, avec des actifs estimés par la Fed à 110 milliards de dollars, fin 2022.
      Système bancaire plus résilient

      La défaillance de la Signature Bank est la troisième plus importante de l’histoire des Etats-Unis, derrière SVB et Washington Mutual, en 2008. « Aujourd’hui, nous prenons des mesures décisives pour protéger l’économie américaine en renforçant la confiance dans notre système bancaire », ont indiqué Fed, Trésor et FDIC dans leur communiqué. « Cette initiative va permettre au système bancaire américain de continuer à jouer son rôle vital de protection des dépôts et d’accès au crédit pour ménages et entreprises », ont-ils poursuivi.

      Après l’annonce de la prise de contrôle de SVB par la FDIC, vendredi, beaucoup s’étaient inquiétés du sort des dépôts bloqués par la défaillance de l’établissement. Quelque 96 % d’entre eux n’étaient, en effet, pas couverts par la garantie traditionnelle des dépôts, qui assure jusqu’à 250 000 dollars par client et par banque.

      « Le système bancaire est beaucoup plus résilient et doté d’une bien meilleure assise qu’avant la crise financière », a martelé un responsable du Trésor. « Pour être clair, la situation n’est pas celle de 2008 ». Un responsable de la Fed a expliqué de son côté que « les actions de la Fed ce week-end sont destinées à mettre fin aux perturbations dans le secteur bancaire et le système financier qui s’étaient manifestées rapidement ces derniers jours ». L’ensemble des mesures dévoilées dimanche étaient « nécessaires pour traiter le risque systémique que nous avons observé sur les marchés financiers », a-t-il appuyé.
      « Demander des comptes »

      « Je suis fermement déterminé à demander des comptes aux responsables de ce gâchis », a déclaré le président américain Joe Biden dans un communiqué. La solution annoncée dimanche protège les déposants mais « les investisseurs (actionnaires) de ces deux banques (SVB et Signature Bank) vont tout perdre » et leurs dirigeants seront remplacés, a souligné le responsable de la Fed.

      Le chef de l’Etat a assuré que « le peuple américain et les entreprises américaines (pouvaient) avoir confiance dans le fait que leurs dépôts bancaires seront là lorsqu’ils en auront besoin ». Il doit s’exprimer dans la journée de lundi sur « la manière dont nous maintiendrons un système bancaire résilient pour protéger notre reprise économique historique », a-t-il annoncé.

      Parallèlement, les autorités américaines ont mis aux enchères SVB avec l’objectif de trouver un repreneur au plus vite. La course contre la montre engagée par les autorités américaines rappelle le week-end des 13 et 14 septembre 2008. Elles avaient alors échoué à trouver un repreneur pour la banque Lehman Brothers et refusé d’intervenir, la poussant au dépôt de bilan le lundi, avec des conséquences dramatiques pour le secteur financier et l’économie toute entière.

      Outre la stabilité du système bancaire, beaucoup se disaient préoccupés par les répercussions de la faillite de SVB sur le secteur technologique, américain mais aussi au-delà. SVB se targuait d’avoir pour clients « près de la moitié » des entreprises technologiques et des sciences du vivant financées par des investisseurs américains.

      Les dépôts de SVB se montaient autour de 170 milliards de dollars, selon un document publié mercredi par l’établissement, mais des retraits colossaux sont intervenus depuis. « Beaucoup de déposants sont des petites entreprises qui ont besoin de pouvoir accéder à leurs fonds pour payer leurs factures et elles emploient des dizaines de milliers de personnes » aux Etats-Unis, avait relevé Janet Yellen, dimanche, sur la chaîne CBS.

      Janet Yellen avait écarté dimanche un sauvetage de SVB via une injection d’argent public.
      La branche britannique de SVB rachetée à une livre

      La branche britannique de SVB a été vendue au géant bancaire britannique HSBC pour 1 livre, d’après des communiqués simultanés du Trésor britannique et de HSBC publiés lundi. HSBC UK Bank, filiale britannique du géant bancaire, « acquiert Silicon Valley Bank UK Limited (SVB UK) pour 1 livre » symbolique, écrit la banque britannique dans son communiqué.

      « Silicon Valley Bank (UK) a été vendue aujourd’hui à HSBC. […] Les clients de SVB UK pourront accéder à leurs dépôts et leurs services bancaires normalement à partir d’aujourd’hui », précise le Trésor dans sa déclaration. Au 10 mars, SVB UK détenait des prêts d’un montant d’environ 5,5 milliards de livres et des dépôts d’environ 6,7 milliards de livres, d’après HSBC, qui explique que « les actifs et dettes des maisons mères de SVB UK sont exclus de la transaction ».

      Les autorités financières britanniques ont agi dans l’urgence tout le week-end après l’annonce de la faillite de SVB afin de rassurer les marchés et tenter de limiter les dégâts pour le secteur de la technologie pour qui ce dépôt de bilan pose un « risque sérieux », a admis le ministre des Finances Jeremy Hunt.

    • Bruno Le Maire ne « voit pas de risque de contagion »

      Dans la même veine que « le nuage de Tchernobyl s’arrête aux frontières », « la crise des subprimes ne nous atteindra pas », « le covid ne se répandra pas chez nous », etc. (le lecteur complétera par lui même).

    • Panique boursière : suite.
      Après avoir fanfaronné à la clôture hier soir, nos brillants analystes financiers ne l’avaient pas vu venir celle-là :

      https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/svb-la-bourse-de-paris-plonge-dans-le-rouge-emportee-par-la-chute-des-valeu

      Les difficultés de Crédit Suisse alimentent les craintes d’une crise bancaire à grande échelle. Le principal actionnaire* de la banque helvète a exclu de lui apporter une aide financière supplémentaire. L’indice CAC 40 chutait de plus de 3,3 % en fin de matinée, à environ 6.900 points. Les cours de BNP Paribas et de Société Générale ont été brièvement suspendus.

      *Le principal actionnaire étant une banque saoudienne :

      La Saudi National Bank, premier actionnaire de Credit Suisse avec 9,88% du capital, n’envisage pas d’engager plus d’argent pour la soutenir, selon une interview du président de la banque saoudienne à Bloomberg.

      https://www.boursorama.com/bourse/actualites/la-valeur-du-jour-en-europe-credit-suisse-decroche-de-20-son-principal-a

  • Les profits des groupes du CAC 40 comblent les actionnaires et gonflent l’inflation
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/03/09/les-profits-des-groupes-du-cac-40-comblent-les-actionnaires-et-gonflent-l-in


    A la veille d’une manifestation pour défendre le système de santé, à Nantes, le 15 juin 2020. LOIC VENANCE / AFP

    Les bénéfices exceptionnels permettront aux entreprises d’atteindre des records dans les dividendes et les rachats d’actions.

    Par Jean-Michel Bezat
    Publié aujourd’hui à 10h42, mis à jour à 10h42

    La publication des résultats des sociétés du CAC 40 et plus encore l’annonce de généreux dividendes ne manquent jamais de soulever des protestations et des polémiques. Cette année ne fera pas exception à la règle. Les résultats 2022 permettront, en effet, de redistribuer une bonne partie des profits aux actionnaires, déjà gratifiés d’excellents retours, l’an dernier, au titre de l’exercice 2021 : 81,6 milliards d’euros (+ 16,5 %) : 57,9 milliards en dividendes et 23,7 milliards en rachat d’actions, selon la lettre spécialisée Vernimmen.net.

    • L’année 2023 confirmera une tendance constatée depuis quelques années : la montée des rachats d’actions. Quelque 15 milliards ont déjà été annoncés, deux fois plus qu’en mars 2022. Courante outre-Atlantique, où elle assure plus de la moitié du retour aux actionnaires, cette pratique gagne du terrain en France. Elle dope la valeur des titres et permet une redistribution des profits à bon compte, puisque ces capitaux ne sont pas soumis à l’impôt, contrairement aux dividendes.
      [...]
      Bons pour les entreprises, les dirigeants, les actionnaires, les finances publiques et dans une moindre mesure les salariés, les profits présentent un grave défaut, largement passé sous le radar au cours des derniers mois : ils nourrissent l’inflation. De grandes sociétés ont gonflé leurs prix au-delà du nécessaire pour absorber les surcoûts de l’énergie, des matières premières et des salaires. Leurs marges ont progressé avec l’inflation, qui atteint 8,5 % sur un an, fin février, dans la zone euro. Et ce sont les consommateurs et les travailleurs qui paient la note avec une baisse de leur pouvoir d’achat et de leur salaire réel.
      [...]
      Aux États-Unis, cette inflation des marges expliquant les superprofits n’a pas échappé à l’équipe économique de Joe Biden, aux élus démocrates les plus à gauche comme Elizabeth Warren et Bernie Sanders, ou à de nombreux économistes. Rien de tel en Europe, où peu de dirigeants en parlent. Et surtout pas la présidente de la BCE, Christine Lagarde [...]

    • C’est par le biais de l’inflation que s’opère, dans le cadre de la crise, un transfert général des revenus – les classes laborieuses payant, par la diminution de leurs revenus réels, les frais du maintien des taux de profit du grand capital.

      Ainsi,

      la « lutte contre l’inflation », à laquelle appelle la bourgeoisie en crise, cache bien mal son véritable objectif : maintenir au prix d’une réduction du niveau de vie de la population, les profits du grand capital, avec entre autres conséquences... la continuation de la hausse des prix et de l’inflation.

      Le problème, c’est que :

      cette politique de la bourgeoisie et des gouvernements se heurte à des limites bien précises, qui sont dues à la crise elle-même. L’inflation et les divers prélèvements sur le revenu des masses populaires contribuent à entretenir le faible niveau de consommation de celles-ci, et finalement le faible niveau des affaires en général, donc le chômage et la sous-consommation. L’inflation et la crise s’entretiennent ainsi l’une l’autre.

      https://mensuel.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-1978-1986/article/l-inflation-la-crise-economique-et (#archiveLO, septembre 1978)

      Mais plus récent, toujours à ce propos : L’inflation, une forme de la guerre de classe
      https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2022/02/20/linflation-une-forme-de-la-guerre-de-classe_213408.html

  • L’arrêt du remboursement d’un équipement de pointe pour le traitement des AVC suscite la colère des hôpitaux
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/03/06/l-arret-du-remboursement-d-un-equipement-de-pointe-pour-le-traitement-des-av

    « Deux semaines plus tôt, [le ministre de la santé] assurait qu’il était temps de tourner le dos à la logique comptable ! », s’agace Julien Gottsmann, directeur général de l’hôpital Fondation Rothschild à Paris.

    […]

    Certes, les neuroradiologues pourront toujours remplacer l’utilisation des cathéters de thrombo-aspiration par des stents retriever, bien que cela « représente une régression qualitative importante », note M. Gottsmann. Bénéficiant toujours d’un remboursement, ces derniers n’impacteront pas les finances des hôpitaux, [mais] ils alourdiront la facture actuelle pour l’Assurance-maladie, le coût moyen d’un stent retriever s’établissant à 2200 euros. Soit 700 euros de plus que pour un cathéter de thrombo-aspiration ».

    #paywall

    #mensonges #incompétence #santé

  • Le partage des dividendes mondiaux de l’année 2022 bat un nouveau record
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/03/01/le-partage-des-dividendes-mondiaux-de-l-annee-2022-bat-un-nouveau-record_616

    Au total, 1 560 milliards de dollars ont été reversés aux actionnaires, en partie grâce aux pétrogaziers. En France, TotalEnergies et LVMH ont été les plus gros distributeurs de dividendes.

    Le Monde avec AFP
    Publié aujourd’hui à 01h48, mis à jour à 07h39

    Temps de Lecture 2 min.

    Alors que l’économie mondiale vacille et que l’inflation asphyxie le pouvoir d’achat des particuliers, les entreprises se sont à nouveau montrées généreuses envers leurs actionnaires en 2022. Le montant total des dividendes reversés est ainsi en hausse de 8,4 % dans le monde par rapport à 2021, année qui avait établi un record en raison du rebond de l’activité économique après la crise sanitaire.

    Selon un rapport du gestionnaire d’actifs, Janus Henderson, publié mercredi 1er mars, ce sont 1 560 milliards de dollars (1 475 milliards d’euros environ) de dividendes qui ont été distribués en 2022 grâce aux bénéfices énormes des entreprises, ce qui alimente le débat sur la taxation des superprofits exceptionnels, mais aussi du partage de la valeur avec les salariés.

    Les producteurs de pétrole et de gaz ainsi que les sociétés financières ont représenté la moitié de cette croissance, selon l’indice Global Dividend qui recense les 1 200 plus grosses capitalisations boursières. En raison de la flambée des prix de l’énergie qui a gonflé leurs bénéfices, ils ont « augmenté leurs distributions de plus de 66 %, sous forme de dividendes ordinaires ou extraordinaires », précise le gestionnaire d’actifs.
    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Versement de dividendes : nouveau record en vue en 2023

    Les banques ont de leur côté continué de bénéficier de la réautorisation des dividendes, après leur gel par la Banque centrale européenne au début de la pandémie : elles ont contribué pour un quart à la hausse globale.
    L’entreprise minière anglo-australienne BHP en haut du podium

    Le secteur du transport maritime a profité de la hausse du fret, en particulier le danois Maersk, celui de l’automobile de la hausse du prix des voitures et le luxe de l’augmentation continue de la demande. Ces deux derniers secteurs sont le « moteur » de la croissance des dividendes en Europe bien que les « versements spéciaux » des énergéticiens français TotalEnergies et norvégien Equinor y aient « également contribué de manière significative ».

    En 2021, les sociétés minières avaient été à l’honneur, avec quatre entreprises dans le top 10 des entités ayant reversé le plus de dividendes. L’année 2022 a vu le prix des matières premières baisser légèrement, faisant diminuer leurs dividendes. Mais l’entreprise minière anglo-australienne BHP reste sur la première marche du podium tandis que son homologue Rio Tinto se maintient à la 7e place.
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés Les rachats d’actions record en Bourse relancent le débat sur le partage de la valeur avec les salariés

    Le podium 2022 est complété par la compagnie pétrolière d’Etat brésilienne Petrobras et le géant de l’informatique américain Microsoft. Viennent ensuite Apple, la banque China Construction, China Mobile, JPMorgan Chase et Johnson & Johnson.

    Douze pays ont enregistré des records de dividendes libellés en dollars, dont les Etats-Unis, le Canada, le Brésil, la Chine, l’Inde ainsi que Taïwan, et plusieurs autres dans leur monnaie, comme la France, l’Allemagne, le Japon et l’Australie.
    Chaque jour de nouvelles grilles de mots croisés, Sudoku et mots trouvés.
    Jouer

    Si les marchés émergents ont enregistré une progression « d’environ un cinquième », les marchés plus traditionnels comme les Etats-Unis ont observé une croissance relativement « inférieure au reste du monde ». Les dividendes avaient bien résisté durant la pandémie dans le pays, qui est aussi moins exposé aux secteurs ayant explosé cette année. Sept des entreprises du top 10 de Janus Henderson restent américaines.

    Nouveau record en vue pour 2023

    Deux secteurs ont fortement contribué à la croissance des dividendes américains : l’énergie (avec un versement exceptionnel important pour Pioneer Natural Resources et d’importants dividendes pour Chevron et Exxon) et les sociétés financières (avec Wells Fargo, Morgan Stanley et Blackstone notamment). Chevron et Exxon ont par ailleurs assorti leurs dividendes d’énormes rachats d’actions, qui ont eux aussi atteint des records en 2022.

    En France, pays qui a le plus contribué à la croissance des dividendes en Europe avec 59,8 milliards d’euros (+4,6 %), TotalEnergies et LVMH ont été les plus gros payeurs de dividendes. Selon Janus Henderson, 88 % des entreprises (95 % en France) ont augmenté ou maintenu leurs dividendes en 2022.
    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés « Les projets de TotalEnergies en Ouganda menacent la santé planétaire »

    « En ce qui concerne l’année à venir, les perspectives de dividendes sont plus incertaines », affirme Jane Shoemake, gérante de portefeuilles, citée dans le communiqué.

    Le gestionnaire d’actifs table tout de même sur un nouveau record de 1 600 milliards de dollars de dividendes distribués, ceux-ci étant « moins volatils que les bénéfices », soit une croissance moins rapide qu’en 2022 (+2,3 %). « L’inflation, l’ampleur des nouvelles hausses de taux et les risques géopolitiques assombrissent l’horizon », ajoute Mme Shoemake.
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    Le Monde avec AFP