« on apprend à travailler sans ordinateur »

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  • Cyberattaque de la mairie de Lille : « on apprend à travailler sans ordinateur » Alice Rougerie

    Retour au papier et au crayon à la mairie de Lille. Les ordinateurs restent éteints, les systèmes informatiques sont désactivés depuis la cyber attaque qu’a subi la ville mardi soir. Et cela pourrait durer.

    Ecran noir toujours sur les ordinateurs de la ville. A la mairie de Lille, une nouvelle organisation se met en place et cela pourrait durer plusieurs semaines. Trois, au moins. « Mais 95% des services fonctionnent normalement pour les usagers, rassure Audrey Linkenheld, première adjointe au maire de Lille, les plus touchés sont l’administratif et le support, cela ne change rien pour les Lillois. » Certes, le standard de la mairie restera coupé jusqu’à lundi mais les services courants fonctionnent : état civil, cantine, etc.

    Par mesure de précaution, tous les ordinateurs des employés restent éteints donc, jusqu’à nouvel ordre. « On se voit, on se parle, on va d’un bureau à l’autre, ça marche bien aussi », ironise l’élue. Une autre mesure, encore plus contraignante, a même été prise :

    Maintenir hors ligne tous les systèmes informatiques : une mesure décidée dès mercredi matin, quelques heures après la cyberattaque. Pas d’informatique, cela veut dire, plus de billetteries pour les services payants de la ville comme le zoo, les piscines ou les musées. Pas question pour la mairie de fermer ces lieux. Mais pas moyen non plus de payer par carte bancaire, seuls les chèques et espèces pourraient être acceptés. Alors sans parler de « gratuité » , la mairie parle pour l’instant de lieux « ouverts ». « Nous réfléchissons à un plan de continuité pour ces activités, précise l’adjointe au maire, il pourrait être présenté en début de semaine prochaine ». 
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    La suite : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/cyberattaque-de-la-mairie-de-lille-c-est-une-source-de-

    #dématérialisation des #services_publics #Cyberattaque #mairie #Lille #administration

    • #Quebec La transition informatique à la SAAQ tourne au cauchemar pour certains commerçants Stéphane Bordeleau - Stéphane Bordeleau - Radio Canada

      Les perturbations entourant l’implantation du système SAAQclic à la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) causent de sérieux maux de tête à des commerçants du secteur automobile, dont certains se retrouvent dans l’incapacité complète de livrer des véhicules aux clients.

      C’est notamment le cas de Stéphane Laframboise, président d’Unik Auto Import, une entreprise d’importation de véhicules automobiles, dont les opérations sont paralysées depuis des jours faute de pouvoir mener à bien les processus d’immatriculation à la SAAQ.

      Lorsqu’ils achètent des véhicules à l’extérieur du Québec, les concessionnaires ou les entreprises doivent d’abord les faire intégrer à la banque des véhicules du Québec via les services de la SAAQ. Ils doivent ensuite faire subir une inspection mécanique obligatoire au véhicule et finalement le faire immatriculer au nom du client.

      Tout cela nécessite en moyenne trois rendez-vous à la SAAQ pour un petit commerçant comme Stéphane Laframboise. Du moins avant l’arrivée du nouveau système informatique SAAQclic, qu’il a rebaptisé “le crash”.

      En ce moment, il y a plein de mes véhicules qui sont pris au CN “. Je suis obligé de les laisser là. J’ai aussi un entrepôt que j’ai loué à Lachine [3500 $ par mois] qui est complètement plein de véhicules et j’en ai huit chez nous depuis hier. Ça n’a aucun sens !”

      “J’ai un petit marché. C’est 100 véhicules par année. Ça demande tout l’effort du monde. En ce moment, j’ai 100 000 $ en inventaire, je fais quoi avec ça ? Je ne suis pas Lexus”, s’inquiète l’importateur.

      Tout naturellement, Stéphane Laframboise s’est tourné vers la ligne téléphonique de soutien aux commerçants de la SAAQ, où il a passé des heures sans jamais parler à un humain. La ligne raccroche automatiquement après 3 h 20 d’attente. (#IA)

      Dans l’incapacité de faire intégrer, inspecter et immatriculer les véhicules qu’elle achète, l’entreprise de Stéphane Laframboise est complètement paralysée. “On est foutu, sincèrement […] qu’est-ce que tu veux que je fasse”, se demande le commerçant.

      La situation est aussi problématique dans les plus gros commerces et les concessionnaires de grandes marques, confirme Ian P. Sam Yue Chi, PDG de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec.

      “Oui, on vit des difficultés à l’échelle de tous les concessionnaires du Québec. Vous savez, on en a 890”, explique M. Sam Yue Chi.

      Or, pour les concessionnaires, qui doivent déjà composer avec des délais de livraison en raison des perturbations de la chaîne d’approvisionnement, l’ajout de délais supplémentaires dus aux problèmes informatiques à la SAAQ n’était pas envisageable.
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      La suite : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1960499/saaq-concessionnaires-commercants-delais-majeurs

      #voitures #immatriculation nouveau #logiciel #dématérialisation des #services_public #informatisation

    • #Canada : Hélicoptères militaires : Ottawa devra payer pour résoudre un problème de logiciel La Presse canadienne - Radio Canada

      Un problème logiciel toujours non résolu, défini comme la principale cause d’un accident mortel d’hélicoptère militaire au large des côtes grecques en 2020, sera éventuellement réglé, mais aux frais d’Ottawa − à un coût et dans un délai encore à déterminer.

      Le ministère de la Défense et le constructeur américain Sikorsky Aircraft ont déclaré qu’ils avaient convenu d’un plan pour résoudre le problème du pilote automatique, qui permet à l’ordinateur du CH-148 Cyclone de prendre la place des humains dans certaines situations. Mais près de trois ans après que cet ennui technique a provoqué la chute d’un Cyclone dans la mer Ionienne, tuant les six militaires canadiens à bord, on ne sait toujours pas à quel moment cette solution sera mise en oeuvre


      La porte-parole du ministère de la Défense, Jessica Lamirande, a indiqué dans un courriel qu’il était trop tôt pour discuter des coûts et du calendrier. Une chose a cependant été finalisée : c’est le fédéral qui paiera la note.

      Mme Lamirande a précisé que les mises à niveau prévues des logiciels ne sont pas couvertes par le contrat de 9 milliards de dollars conclu par le gouvernement canadien avec Sikorsky en 2004 pour la livraison et l’entretien de 28 hélicoptères Cyclone.

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      La suite : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1960670/sikorsky-aircraft-helicoptere-militaire-canada-logiciel