TRIBUNE. « Empêchons un désastre annoncé » dans les écoles primaires de Paris

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  • A Paris, des fermetures de classes « sans précédent » provoquent la colère des parents et des enseignants
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/02/19/a-paris-des-fermetures-de-classes-sans-precedent-provoquent-la-colere-des-pa

    Depuis quelques semaines, plusieurs quartiers de Paris vivent au rythme des rassemblements aux abords des établissements scolaires, des manifestations réunissant parents, enfants et enseignants, des réunions publiques, des pétitions, des occupations d’école. Les frontons de dizaines d’entre elles à travers la Ville s’ornent de banderoles portant toutes le même message : « Non aux fermetures de classes ».

    La capitale se fait entendre au milieu d’une contestation qui s’organise dans toute la France contre ces fermetures, corollaire des suppressions de postes annoncées pour la rentrée 2023. Avec 155 postes retirés en primaire et 182 dans le secondaire, Paris est l’académie la plus touchée. Le rectorat a prévu la disparition de 162 classes en primaire (178 suppressions pour 16 ouvertures), soit 3 % du total. Une cinquantaine est aussi prévue en collège et une dizaine en lycée général. « C’est sans précédent, même pendant les années Sarkozy on n’en fermait pas autant d’un coup », souligne Audrey Bourlet de la Vallée, du SNUipp-FSU Paris.

    • « Empêchons un désastre annoncé » dans les écoles primaires de Paris | Tribune du député LFI-NUPES Rodrigo Arenas et du conseiller de Paris écologiste Jérôme Gleize
      https://www.lejdd.fr/politique/tribune-empechons-un-desastre-annonce-dans-les-ecoles-primaires-de-paris-13326

      Face à cette démission du ministre, nous pensons qu’il est urgent que la Ville de #Paris intervienne. Puissance publique légitime et garante de la continuité et de la qualité des services publics, la mairie peut ici se substituer de façon exceptionnelle à la faillite du ministère.

      Nous proposons donc que les 162 postes soient maintenus. Comment ? En embauchant sous un statut extraordinaire les 162 contractuels que le ministère prévoit pour l’instant de rayer de ses effectifs sans état d’âme. Si l’État ne joue pas son rôle, alors la Ville de Paris peut créer un nouveau statut dans ses professeurs de la ville, avec des professeurs d’enseignement général, recréant de facto le dispositif « plus de maîtres que d’élèves [sic - que de classes] », supprimé lui aussi sous Blanquer sans raison.

      Quant aux coûts… De la prise en charge des enseignants au maintien des classes menacées, nous les estimons à environ 7 millions d’euros. Mais il serait bon que l’État assume complètement ses responsabilités financières. Ainsi, la Ville pourrait-elle compenser cette dépense en faisant payer un loyer à la Sorbonne, pour l’heure gracieusement mise à disposition de l’État… Rappelons-le, actuellement, la dette de l’État à l’égard de la Ville de Paris s’élève à 1,4 milliard d’euros.

      A Paris on a ce que tout le pays nous envie, des Professeurs de la Ville de Paris (#PVP) spécialisés en musique, arts plastiques ou sport, qui ont des créneaux sur temps scolaire dans les écoles élémentaires. Il s’agirait donc ici d’avoir des PVP "enseignement général". Mais les pvp ne pouvant pas être responsables d’une classe, ils interviendraient en plus dans une école, faisant revivre le dispositif pdmqdc qui n’aura tenu que quelques années.
      #éducation

    • Rebelote cette année : 180 fermetures de classes, 125 postes supprimés. Les écoles concernées se démènent en ce moment pour faire entendre leurs arguments au rectorat et obtenir une annulation de fermeture.