le groupe Renaissance menace ses députés d’exclusion s’ils ne votent pas la réforme

/retraites-le-groupe-renaissance-menace-

  • « Yael BRAUN PIVET, Présidente de l’#AN doit réagir pour l’honneur de l’Assemblée. Faire voter un député sous la contrainte d’une menace est puni par le code pénal. À quoi sert cette présidence ?!! »
    https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/retraites-le-groupe-renaissance-menace-ses-deputes-d-exclusion-s-ils-

    Un appel à rentrer dans le rang. Sans ménagement. Ce mardi 7 mars, alors que la mobilisation contre la réforme des retraites ne faiblit pas dans la rue, plusieurs médias annoncent que le groupe Renaissance a fixé une ligne rouge pour mobiliser les troupes, lors d’un bureau qui s’est réuni lundi.

    Les députés qui auraient l’idée de voter contre, de s’abstenir ou de ne pas voter le texte porté par le gouvernement d’Élisabeth Borne seraient exclus du groupe et perdraient par ailleurs leur place dans les commissions où ils ont été nommés. Révélée par LCP, cette information a été confirmée dans la foulée par franceinfo et BFMTV.

    Une menace à peine voilée qui intervient alors que des doutes subsistent au sein du groupe macroniste. Selon Le Figaro, plusieurs membres du groupe Renaissance appartenant au mouvement « En Commun », dont l’ancienne ministre Barbara Pompili, ne comptent pas voter le texte lors de son examen final à l’Assemblée nationale, en s’abstenant ou en étant absent par exemple. C’est notamment le cas pour les députées Stella Dupont et Cécile Rilhac, qui persistent à trouver le projet déséquilibré.

    Si la décision du groupe vise à mobiliser les troupes macronistes dans un contexte où obtenir une majorité à l’Assemblée nationale sur ce texte reste incertain, cette ligne rouge révèle une forme de fébrilité, puisqu’elle fait passer la discipline de groupe avant l’appréciation des députés. Qui plus est dans un contexte où le projet du gouvernement souffre d’un sérieux déficit d’adhésion dans l’opinion.