A la découverte des merveilles du Konpa, musique et danse populaire d’Haïti.
version blog :
▻https://lhistgeobox.blogspot.com/2023/03/a-la-decouverte-des-merveilles-du-konpa.html
version podcast :
▻https://podcasters.spotify.com/pod/show/blottire/episodes/A-la-dcouverte-des-merveilles-du-Konpa--musique-et-danse-populai
" En 1967, Nemours Jean-Baptiste dédie « Ti Carole » à un de ses fans, Antoine Khouri, un Tonton macoute. Cette redoutable milice armée constitue la garde prétorienne de Papa Doc. Elle pourrait avoir comme devise : racket, extorsion et crime organisé. En 1964, Duvalier s’autoproclame président à vie. A sa mort, son fils, Jean-Claude, alias Baby Doc, prend la succession de Papa. Les musiciens doivent filer droit, chanter les louanges du dictateur, opter pour des thèmes inoffensifs et consensuels ou s’exiler.
C’est dans ce contexte qu’apparaît le mini-jazz. Les Difficiles de Pétionville sont d’éminents représentants de cette évolution du Konpa. Loin des effectifs pléthoriques des grands orchestres des années 1960, les nouveaux groupes, composé des jeunes musiciens influencés par le rock, mettent en valeur un instrument, guitare, saxophone ou batterie. La cymbale crash s’impose comme la signature du konpa. Elle permet de changer l’accent rythmique, accentuer certains temps forts, poser la pulsion."