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  • Macron’s bypasses parliament to raise retirement age with executive powers - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/world/2023/03/16/france-retirement-age-vote-macron


    Ça a le mérite d’être clair

    Macron has been pushing for changes to the country’s pension system since he was elected in 2017, as a way to shore up the financial position of a graying society and keep France competitive.

    “This reform is necessary,” Borne said in Parliament, adding that a select group of lawmakers had previously reached a consensus on the law, and that “we cannot take the risk of seeing 175 hours of parliamentary debate collapse.”

    Macron, who has largely stayed out of the parliamentary tug of war over his proposals, did not immediately comment on Thursday.

    France has a lower minimum retirement age than many of its European neighbors, where laws similar to the one proposed by Macron have prompted less divisive debates. Germany, for instance, is preparing for an increase in the retirement age from 65 to 67, and lawmakers there have faced little public backlash.

    • 🚨‼️La petite phrase de Macron en conseil des ministres cet après-midi avant d’autoriser l’utilisation du 49.3...

      « Parmi vous tous, je ne suis pas celui qui risque sa place ou son siège. Mais je considère qu’en l’état, les risques financiers, économiques sont trop grands. Et je vous autorise donc à utiliser le #49-3 »

      Il avoue donc que cette "réforme" est bien là pour rassurer les marchés financiers.

    • Il voulait très probablement évoquer la situation financière des caisses de retraite – ce fameux « déficit » utilisé comme prétexte pour attaquer encore une fois, frontalement, la condition ouvrière... Mais bon.

    • Au-dessus du gouvernement, la finance
      https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/03/23/au-dessus-du-gouvernement-la-finance_567742.html

      « Je considère qu’en l’état, les risques financiers, économiques sont trop grands. » C’est ainsi que Macron a justifié, le 16 mars, en Conseil des ministres, le recours au 49.3 pour éviter le vote de l’Assemblée sur la réforme des retraites.

      Cet argument vient s’ajouter à ceux que le gouvernement avait invoqués, comme la nécessité de renflouer un système déficitaire à l’horizon 2030, ou bien encore de travailler plus longtemps puisqu’on vit plus longtemps. Mais celui-là est un aveu de la soumission de l’État au monde de la finance.

      Pour sauver les banques en 2008, l’État s’est considérablement endetté, si bien qu’aujourd’hui la dette publique dépasse probablement 3 000 milliards d’euros. Il doit emprunter cette année 270 milliards d’euros aux marchés financiers, à un taux d’intérêt qui dépasse 3 %, « ce qui n’était pas arrivé depuis des années », s’alarmait Macron le 4 janvier. Il voyait là un nouveau signe de « la fin de l’abondance », avec pour conséquence la nécessité d’attaquer les travailleurs de façon bien plus virulente encore que ces dernières années. La nouvelle loi contre les chômeurs et maintenant celle sur les retraites en sont les premières illustrations.

      Parmi ceux qui participent au mouvement actuel, beaucoup perçoivent que, très au-dessus du gouvernement, la cible doit être la finance, autrement dit le capitalisme, qui ne peut survivre que par une dictature économique de plus en plus féroce. Si leur nombre s’accroît après les paroles de Macron, pour une fois il n’aura pas parlé tout à fait pour ne rien dire.