• Réforme de la PJ : policiers et magistrats dans la rue contre l’« autoritarisme » du ministère de l’Intérieur – Libération
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    Ah, ah, ah, le mauvais timing, quand même  !
    Si la #police n’est pas contente… heureusement que les bouffons ont gonflé le budget des armées comme une grosse grenouille orgueilleuse…

    Il y a des airs de déjà-vu, ce jeudi, devant le siège de la police judiciaire d’Ile-de-France, au 36 rue du Bastion (qui a succédé au 36 quai des Orfèvres), à Paris. Une nouvelle fois, enquêteurs et enquêtrices se réunissaient pour protester contre le projet de départementalisation de la police nationale. Depuis plus de six mois, les membres de la PJ, minoritaires au sein de l’institution et chargés des dossiers les plus complexes, se débattent contre une réforme qui les placerait sous des tutelles départementales, comme c’est déjà le cas pour leurs collègues de sécurité publique. Une nouvelle fois, l’horaire de la manifestation était le même partout en France : midi, pour que ces fonctionnaires, qui n’ont pas le droit de manifester ou de faire grève, puissent prendre part aux rassemblements. Il y en avait dans une trentaine de villes, selon les décomptes de l’Association nationale de police judiciaire (ANPJ), qui organise la fronde.
    Augmentation de la charge de travail

    « Cette réforme passera. C’est plié. On est juste là pour le principe », grince Alexandra, qui travaille à l’Office central pour la répression de la violence aux personnes. Juchée sur des Doc Martens impeccables, et derrière de grandes lunettes de soleil, elle discute avec une fonctionnaire qui porte un badge de l’Office central de lutte contre la criminalité organisée sur son gilet tactique. Elle préfère qu’on n’écrive pas son nom. Mais consent à nous dire que la charge de travail a augmenté ces derniers mois, car ses collègues de PJ partout en France n’ont plus les moyens de traiter les dossiers, qui remontent à Nanterre (où sont situés les offices centraux). L’enquêtrice craint que cela ne s’aggrave avec la réforme.