• Deux membres de l’équipe de l’âge de faire étaient dans le Poitou, à Sainte-Soline le week-end dernier. Article en accès libre sur leur site.
      https://lagedefaire-lejournal.fr/sainte-soline-leau-est-la-vie-pas-une-ressource
      Manifestation contre les bassines : « Les faits donnent raison aux opposants »
      https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/entretien-manifestation-contre-les-bassines-les-faits-donnent-raison-au

      La commune de Melle, près de Sainte-Soline, sert de base arrière à la manifestation contre la construction de réserves d’eau dans les Deux-Sèvres. Sylvain Griffault, le maire, condamne les violences et évoque un combat nécessaire.

      Sylvain Griffault, Melle a décidé d’accueillir la base arrière de la mobilisation. Pourquoi ?

      Dans un format différent de la manifestation. C’était la condition pour que le conseil municipal accepte. Nous en avons longuement discuté avec les organisateurs. Melle a accueilli des lieux d’échanges, de débats et de rencontres parfois extraordinairement émouvantes.
      Une omniprésence des forces de l’ordre qui « choque »

      Que vous inspirent les violences qui ont marqué la manifestation ?

      À partir du moment où les organisateurs annoncent une manifestation pour stopper un chantier, cela veut dire que le chantier va être attaqué. Et quand on déclare qu’on va s’attaquer aux biens, ça ne peut pas bien se passer bien. Il était important que Melle puisse accueillir ceux dont ce n’est pas le mode de revendication. On y fête l’eau. Le combat préventif qui se déroule ici, permettra peut-être d’éviter que le monde agricole se déchire demain.

      Comment la population de Melle perçoit-elle ce mouvement ?

      Elle est choquée par le déploiement et l’omniprésence des forces de l’ordre. Je l’ai souligné à la préfecture. Quand des gendarmes débarquent de partout et réalisent un grand nombre contrôles et de fouilles, plusieurs fois par jours, ça tend et ça inquiète.

      La commune se sent-elle concernée par cette bataille de l’eau ?

      Elle l’est depuis que des manifestations sont organisées à Sainte-Soline. En 2018, le mouvement s’est tendu et radicalisé lorsque des opposants sont sortis du protocole d’accord du projet de construction des seize bassines. Cinq ans plus tard, les faits n’autorisent pas les violences mais ils donnent raison aux opposants.

      Le schéma de cohérence territorial du Mellois en Poitou montre que 90 % de nos réserves souterraines d’eau vont mal. Sept sur neuf présentent un mauvais état quantitatif. On pompe beaucoup d’eau dans le sol, depuis très longtemps et on va le payer pendant des années. C’est maintenant qu’il faut réagir.

      Renouer le dialogue entre les irrigants et les opposants, est-ce possible ?

      L’excès nuit en tout. Melle est un territoire rural pauvre, sur lequel on a installé une trentaine de mâts d’éoliennes acceptées par la population, et où l’État veut en installer encore plus. Avec l’eau, c’est la même chose. Comme si la commune était un gisement qu’il fallait exploiter jusqu’au bout.

      Le dialogue, il existe a déjà à l’intérieur du monde agricole. Près de 70 millions d’euros de subventions vont être investis dans le projet de construction des bassines. Cela me dépasse que l’on investisse autant d’argent public dans un projet privé.

      #no_bassaran

    • Sainte-Soline : retour sur un affrontement et ses zones d’ombre
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/04/01/sainte-soline-retour-sur-un-affrontement-et-ses-zones-d-ombre_6167860_3244.h

      Sainte-Soline : retour sur un affrontement et ses zones d’ombre
      Par Antoine Albertini , Abel Mestre , Samuel Laurent , Stéphane Mandard , Arthur Carpentier , Sandra Favier et Rémi Barroux
      Publié aujourd’hui à 09h27, modifié à 09h56

      Synthèse
      Le 25 mars, la manifestation interdite contre le projet de mégabassine dans les Deux-Sèvres s’est transformée en un violent affrontement avec les forces de l’ordre. Depuis, les témoignages se multiplient. Retour, une semaine après, sur les faits établis et les versions des événements qui s’opposent.

      Il y a une semaine, le samedi 25 mars, la manifestation interdite contre une mégabassine à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) a dégénéré en une bataille entre militants et forces de l’ordre, avec de nombreux blessés dans les deux camps, dont deux gravement atteints. Le Monde revient sur les événements, en confrontant les récits de nos envoyés spéciaux, des manifestants et des autorités.

      https://jpst.it/3aa1x

    • Tir de LBD depuis un quad en mouvement à Sainte-Soline : Gérald Darmanin « a tenté un coup de bluff, il a menti », affirme Me Carbon de Seze, avocat pénaliste

      https://video.twimg.com/amplify_video/1641919785788219395/vid/1280x720/fRSUkgVqlwYeT3Rv.mp4?tag=16

      Vous noterez le sourire de G. Farde qui est une pièce à conviction 😏
      Et « qui croit les communiqués du ministère de l’intérieur ? personne ! »

      ben si il y a bfmtv quand même !