On croit rêver - mais non :-) | Mediapart

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  • « Terrorisme intellectuel », un concept d’extrême-droite dans la bouche de Gérald Darmanin
    https://www.20minutes.fr/societe/reforme_des_retraites/4030772-20230402-terrorisme-intellectuel-concept-extreme-droite-bouche-ger
    https://img.20mn.fr/7rjE2EqHTUGz3qqJVTlZIyk/1200x768_ga-rald-darmanin-minister-of-the-interior-of-france-in-his-office-

    Alors que les récentes manifestations contre la réforme des retraites et à Sainte-Soline ont été marquées par des violences policières dénoncées jusqu’au sein de l’ONU, Gérald Darmanin a accordé une interview au Journal du dimanche.
    Le ministre de l’Intérieur y dénonce le « terrorisme intellectuel » de l’extrême gauche, accusant Jean-Luc Mélenchon de vouloir une « révolution ».
    Le concept mobilisé par Gérald Darmanin est issu de l’extrême droite, et sert une rhétorique qui enchaîne contre-vérités, oublis et volonté de mettre la Nupes en marge du champ politique.

    • volonté de mettre la Nupes en marge du champ politique.

      ce qui aurait tendance à confirmer que Darmanin fait surtout de la comm, pour sa pomme et pour Macron, et aux frais du contribuable - et du militant Kmer Vert ou Gilet Jaune ; il mobilise les moyens de l’état, dont la répression, pour faire de la « comm » anti-Nupes, plus que pour faire de la politique ; c’est une forme d’abus de bien social et de la « comm » [très] chère payée ; son job, normalement, c’est de gérer son ministère, dont un certain nombre de fonctionnaires, et de faire de la politique concrète dans le champ dévolu audit ministère - et non dans les champs de maïs. Son vrai job, il le fait aussi, avec des lois qui ne passent pas - ou pas encore - mais dans quelle proportion, relativement à son auto-promo ou la propagande macroniste ?

    • Je sais bien que ça peut provoquer des aigreurs d’estomac mais je vous « linke » tout de même l’interview du « sinistre de l’inférieur » que, dans son infinie crapulerie, il a accordé au JDD. C’est du lourd ...
      Peut-être que dans deux siècles, nos descendants se demanderont encore comment nous avons pu tomber si bas (ou pas) ...
      https://justpaste.it/a4v9r

    • Le seul espoir que cette stratégie de mensonges ne soit pas suivie par toute une frange de la population lobotomisée pour x raisons (entre autres respect des valeurs du chef et paresse intellectuelle) est de pouvoir lire cette dénonciation dans 20 minutes. Il y a quelques choses de plaisant à voir les médias chiens de garde sortir du rôle assigné de journalistes de préfecture.

  • La Macronie et la tentation de l’extrême banalisation
    https://www.politis.fr/articles/2023/04/la-macronie-et-la-tentation-de-lextreme-banalisation-rn

    En diabolisant systématiquement les gauches, Emmanuel Macron, le gouvernement et la majorité présidentielle en viennent à acter la normalisation du Rassemblement national. Un pari dangereux.

    C’est une stratégie complètement dingue : « Ce qui nous arrangerait, c’est une dissolution et un score suffisamment haut pour le RN, pour qu’on puisse mettre Le Pen à Matignon. Qu’on montre qu’elle est incompétente, comme ça on la décrédibilise pour 2027. Et elle devient inopérante. Donc plus de problème. »

    Cette idée folle, délivrée sous couvert d’anonymat, vient d’un membre à la tête d’un bureau départemental en région parisienne de Renaissance et, par ailleurs, conseiller national du parti présidentiel. Il ne fait pas partie du petit état-major rassemblé autour d’Emmanuel Macron, mais quand même.

    Cette courte séance de politique-fiction peut paraître anecdotique.Elle ne l’est pas. Imaginer qu’installer l’extrême droite au gouvernement permettrait de trouver une voie de sortie potable pour Emmanuel Macron et Renaissance dans la perspective de 2027, est-ce un dérapage isolé ? C’est tout le contraire. La petite réflexion est à l’image d’un élément de langage désormais répandu au sein de la majorité : le danger, c’est tantôt La France insoumise, tantôt la Nupes, toujours Jean-Luc Mélenchon. Mais jamais Marine Le Pen.

    • « La macronie banalise le néofascisme et lui montre les outils de la 5ème permettant de gouverner par la terrorisation, la mutilation, les tentatives de meurtre et l’antiparlementarisme.
      Certes. »

      « Mais cela signifie que le macronisme est DEJA une forme hybride entre néolibéralisme managérial et néofascisme. Sa forme adaptée à l’électorat de cadres incultes formés en business school et de la vieille bourgeoisie barbarisée. »

      https://twitter.com/Pr_Logos/status/1642449063965609984?cxt=HHwWgMC-tZeuk8stAAAA

    • Le fil d’origine est sur Mastodon
      https://framapiaf.org/@Pr_Logos@piaille.fr/110128736451757628

      Il publie sur Mastodon et effectue un transfert automatique vers Twitter d’après ce qu’il dit. Et ça lui va bien, car ça lui évite les galères de tomber sur tous les tarés du net qui répondent sur Twitter.

      1/ Pour quelle raison Macron a-t’il demandé à son ministre issu de l’extrême-droite antisémite, royaliste, climato-négationniste et intégriste de se livrer à son « 6 février 1934 », reprenant tout les éléments de langage néofascistes ?

      2/ Il s’agit d’un coup de sonde, avec force sondages, avant de le nommer premier ministre. Comment vont réagir les derniers Straus-Khanien à une rhétorique anti-parlementaire, néofasciste, appelant au meurtre des écologistes ?

      3/ La droite conservatrice est en morceau. Le quart va se rallier vers sa gauche, à un centre libéral. Le quart est déjà rallié à Le Pen. Reste la moitié de bourgeois barbarisés que Darmalin peut accréter… ou pas.

      4/ Si la Le Pen arrive au pouvoir, elle n’aura pas de cadres de gouvernement (mais une police déjà à ses ordres). Elle aura donc besoin des cadres LR pour ne pas provoquer un effondrement instantané de l’économie.

      5/ Les dernier LR qui n’ont pas choisi hésitent : se rallier à Macron au risque d’être éjectés dans quelques mois et de perdre la perspective du gouvernement avec la Le Pen…

      Alors Macron tente un gouvernement Le Pen avant l’heure.

      6/ Il le tente virtuellement, en laissant Darmalin dire qu’il ne reconnait plus les parlementaires de gauche comme parlementaires, dire que les militants de la de la vie et du climat sont des « terroristes » à liquider.

      7/ Si les sondages disent que les strauskhaniens adhèrent au discours néofasciste, par peur, et que la bourgeoisie barbarisée Zemmour-Figaro Vox-Valeurs Actuelles est enthousiaste pour Darmalin, Macron le nommera.

      8/ Et puis l’Etat d’urgence. Les meurtres qu’on « assume ». La répression. La chasse aux migrants, aux militants anti-autoritaires, aux journalistes, aux intellectuels et aux universitaires. Les canaris des régimes policiers.

      9/ Si les libéraux sont effarés de la vitesse d’émergence d’un régime néofasciste, si LR préfère se préserver pour Le Pen Macron fera « papa les gros yeux » qui est un génie mais qui n’est entouré que de débiles incompétents.

      10/ Voilà l’enjeu du numéro néofasciste…

      Sonder l’opinion sur un gouvernement « de sursaut » pétainiste : Darmalin, Rétailleau, Zemmour, Dati, Cazeneuve, Valls, Ciotti.

      PS : je sais qu’on ne doit pas utiliser l’Histoire, etc. En mobilisant 34, je veux juste dire que nous avons encore la possibilité de 1936 entre nos mains. Notre mouvement est fort, uni, déterminé et joyeux.

    • Darmanin dans le « JDD » : le ministre n’a plus de limites (#paywall)
      https://www.mediapart.fr/journal/politique/020423/darmanin-dans-le-jdd-le-ministre-n-plus-de-limites

      « Terrorisme intellectuel de l’extrême gauche », création d’une « cellule anti-ZAD », « manipulations de l’information », pulsion obsessionnelle contre « la violence, les casseurs et l’ultragauche » : dans une nouvelle interview accordée dimanche à l’hebdomadaire, le ministre de l’intérieur continue de tenir des propos agressifs contre toutes celles et ceux qui ne sont pas d’accord avec lui.

    • Si on n’appelle pas ça jeter un bidon d’essence sur la barbecue, je ne sais pas trop comment on pourrait qualifier ça. La Macronie a mis le feu à la société et ça les amuse. On dirait qu’ils n’attendent que des actions violentes pour nous imposer (au choix) un état d’urgence, un couvre-feu, la suspension de toutes nos libertés fondamentales, (dont celle de la presse notamment), etc.
      Je pense qu’il ne faut pas tomber dans ce genre de piège. Patience ... Et courage aussi. Continuons à organiser la #résistance.

    • G.D. devait être nommé 1er ministre si le gouvernement était contraint d’en passer par le 49.3 pour faire adopter la réforme contre les retraites. il joue sa partition après que Borne ait décidé de repousser l’adoption de la loi immigration. Faux brav, vrai préfet, la police (Nunez sera lundi à TMTP sur conseil du ministère) nous parle.

      la dissolution de du collectif rennais DC (et non pas DefCo comme on l’écrit dans les média(Rennes) était annoncé la semaine dernière avec la publication d’un dossier dont le centre de gravité si si ) était D.C, du Mensuel de Rennes (lié au Télégramme de Brest)
      https://twitter.com/MuArF/status/1641828343904456705
      (Logos, c’est aussi aussi Hindenburg revisité Veme Rep., il me semble)

    • je refuse de céder au terrorisme intellectuel et à une question posée à l’A.N. sur des VSS et un viol de 5 manifestantes à Nantes je répondrais par un hommage aux policiers « blessés », et rien d’autre.

      un policier déshabille un manifestant à Lyon dans la rue


      des milliers de personnes prêtes à tuer , E.M. racontant Sainte Soline et ses gendarmes à Sainte Savine be water le lac

      le bon grain de l’ivraie. ct’affaire d’ultra gauche parlementaire doit forcer ceux qui ne l’ont pas fait (EELV, très provisoirement, LFI-JLM, avec brio) à condamner « la violence des manifestants », afin d’isoler grève, blocage (en ces jours qui précèdent la journée intersyndicale du 6), sabotage

      tapis ! sur le #goban

    • Attentat ? Prise d’otage ? Destructions ?

      –> agression des opposants politiques, destructions du matériel des journalistes, gav illégitimes.

      « l’autorité réclamée par les Français est là »

      même pas en rêve !

      « La complaisance très inquiétante des mouvements politiques qui ont leurs entrées à l’Assemblée nationale »,

      La complaisance du gouvernement pour l’extrême droite.

      La cellule #Démeter rime bien avec #FRDeter !

    • La nouvelle droite cristallise autour de Darmanin

      Ce n’est pas pour rien que Gérald Darmanin se sera avancé si incroyablement dans l’affirmation d’un profil bolsonariste en France cette quinzaine-ci. Au point d’effacer toutes les autres figures de la droite. Et même celle du Président, qui, avec son interview décisive dans Pif Gadget, s’est englouti dans le dérisoire du petit bain médiatique où pataugent déjà Dussopt et Schiappa. Ses outrances, ses violences, ses abus : tout participe à la construction de ce qui est désormais la ligne d’horizon de la nouvelle droite en France. La preuve est donnée en Ariège.

      En battant la député sortante en Ariège, le « parti de l’ordre » obtient son premier succès. LR, RN, Macronistes tous en rangs serrés derrière un fantôme du PS de l’ancien temps contre une députée sortante qu’ils ont insultée et méprisée, sans trêve ni pause, accusée des pires idioties dans le florilège des plus révulsifs éléments de langage de la nouvelle droite extrême. « Tout sauf la NUPES » ! « Tout sauf les insoumis ». Tel est le dénominateur commun de cette nouvelle droite globale qui se cristallise. Du RN aux macronistes, un pont est lancé dont des individus comme Darmanin sont une des figures transversales possibles les plus évidentes. Comme l’ont été ailleurs Bolsonaro ou Trump. Et en Europe comme l’ont été toutes les combines politiciennes du même bois qui ont donné la Melloni au pouvoir en Italie et sa préfiguration en Suède après la Hongrie et la Pologne et avant d’autres bien sûr.

      Stefano Palombarini avait correctement compris ce que les élections en France disaient depuis quelques temps. Il avait vu les trois blocs égaux de la gauche, de la droite variée et de l’extrême droite. Il prévoyait la fusion progressive des droites. Cette analyse était aussi la mienne au sortir de la séquence législative dont nous avions gagné le premier tour et perdu le second, battus par une coalition de toutes les droites dans chaque circonscription. Nous comptions un quatrième bloc, celui des abstentionnistes. Je pensais qu’il était l’enjeu. Palombarini s’est dit surpris que tout aille si vite entre les droites. À l’Assemblée, les Insoumis en avaient la preuve cent fois donnée au fil des votes et des élections aux postes internes de l’Assemblée.

      Telle est désormais la pente, partout et en toute circonstances. C’est celle de la destruction du mix fondateur de la société française depuis la Libération. Le point d’équilibre mille fois disputé et mouvant entre société libérale et société de droits sociaux avait été déjà sévèrement abîmé par la gestion de l’aile Hollande du socialisme français. Il est, depuis lors, profondément saccagé dans ses fondamentaux par un autre homme comme Macron directement issu du même milieu politique et directement lié à l’oligarchie du pays qui entre temps s’est emparée de tous les moyens de communication. Le Code du travail, les retraites, les libertés publiques, tout a été atteint. Quelques apprentis sorciers qui ont déclenché tout cela depuis la « gauche traditionnelle » devraient s’interroger. Ils ne le feront pas. Englués dans leurs délires et obsessions islamophobes, leur nouvelle idéologie les coupe de la pratique du réel. Cette « gauche-là » en France n’a rien vu venir et a laissé faire, encouragé et cajolé le pire, drapée dans la bonne conscience.

      Pour autant, si l’on considère la série des évènements dans leur continuité depuis la fin des législatives, nous continuons à tenir le bout qui nous place aux avant-postes de l’esprit du pays. La vue d’ensemble au fil des élections partielles est : nous avons gagné un siège, gardé un et perdu un autre. Si injuste que soit la défaite en Ariège, survenant pour la deuxième fois dans le même département avec la même alliance, elle ne dépeint pas toute notre réalité. Loin de là, parce que les conditions sociales et les problèmes posés au pays sont loin d’y être résumés. Côté des droites, les macronistes ont perdu un siège, repris un mais ont été lourdement éliminés du deuxième tour partout ailleurs. En Ariège, ils n’ont pu gagner autrement qu’en se rangeant derrière le parti de Cazeneuve et Hollande. Identité confuse, rangée à droite sous les oripeaux de la gauche d’avant-hier. Le Pen a perdu un siège, a été écrasée dans le Pas-de-Calais et éliminée du deuxième tour dans l’Ariège. Ce sont des signes de recul de l’influence électorale du RN. Ils restent pourtant niés par les sondeurs qui continuent à « sonder » avec leur vieux thermomètre d’autrefois où les catégories politiques et les liens entre milieu social et choix politique restent fixés sur les compteurs d’il y a vingt ans. L’aile d’extrême droite de la macronie incarnée par Gérald Darmanin peut rêver sérieusement de prendre le contrôle de cet espace de la droite globale, celle du « parti de l’ordre ». En modérant ses propos, son apparence et ses manières de faire, Le Pen se rend soluble dans ce nouvel ensemble où Darmanin l’a déjà déclarée « trop molle ».

      Décrire un tableau, c’est s’astreindre à le comprendre. Le comprendre, c’est se donner les moyens d’agir sur son évolution. Comme toujours, l’analyse du résultat d’une élection est un enjeu idéologique. Elle détermine le pilotage de la suite de l’action. Nous savons à présent, de source électorale sûre, que la « gauche » de Delga, Cazeneuve et compagnie, ce n’est pas la gauche. C’est assez cher payé. Toute bienveillance sera dès lors mal placée. Mais la cause que nous portons s’est accommodée d’autres difficultés bien plus considérables.

      Ce que cette élection partielle ne peut faire oublier, c’est une leçon de bon sens : rien de pire que de confondre la tête et la queue d’un flux. En Ariège, on voit les bases de la résistance d’un vieux monde sans avenir qui achève son agonie dans la combinazione la plus méprisable. La tête des événements, c’est la mobilisation sociale contre la retraite à 64 ans, l’entrée en lice de la jeunesse du pays dans l’opposition frontale au monde du libéralisme. C’est là que tout se joue.


      https://melenchon.fr/2023/04/02/la-nouvelle-droite-cristallise-autour-de-darmanin

    • « Partout, les éditorialistes nous bassinent avec le prétendu sérieux du RN à l’Assemblée nationale… mais dans les faits, ça donne quoi ? Je vous propose qu’on lise ensemble leur recours au Conseil constitutionnel contre la réforme des retraites, qui est un summum d’incompétence ⤵️ »
      https://twitter.com/malopedia/status/1647641570974285825?cxt=HHwWgoC2se_RzN0tAAAA

      Je me suis retenu de faire ce fil avant la décision du Conseil constitutionnel, parce que je voulais pas qu’on m’accuse de tirer sur des arguments (aussi mauvais soient-ils) contre la réforme des retraites. Mais maintenant, je peux m’en donner à cœur joie donc on va pas se priver.

      Le recours du RN peut être trouvé ici : https://conseil-constitutionnel.fr/sites/default/files/2023-03/2023849dc_saisinedep_1.pdf

      Il développe 7 moyens, c’est-à-dire 7 angles d’attaque. 5 d’entre eux sont, pour être poli, aux fraises...