Thread by @alexsyl973 on Thread Reader App – Thread Reader App

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    • Visite du ministre Gérald Darmanin à Mayotte : « On est toujours dans l’attente d’opérationnel » (01/01/2023)
      https://www.ouest-france.fr/mayotte/visite-du-ministre-gerald-darmanin-a-mayotte-on-est-toujours-dans-l-att

      C’est en présence des forces du Raid et du GIGN sur l’île de Mayotte que le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmain a débuté l’année, ce dimanche 1er janvier. Une démonstration de force des équipes armées et en uniforme, au lendemain de l’annonce d’une pérennisation du détachement de l’unité d’élite de la police pour les mois à venir . « La peur a changé de camp avec cette arrivée en nombre de policiers et de gendarmes d’élite […], je pense que la présence du Raid et du GIGN est là pour montrer à la population mahoraise qu’on ne les abandonne pas et qu’on a su rétablir l’ordre de la République », annonce-t-il alors.

    • La CRS 8 engagée dans l’opération « Wuambushu » - Mayotte la 1ère
      https://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/la-crs-8-engagee-dans-l-operation-wuambushu-1382046.html
      https://la1ere.francetvinfo.fr/image/-w4isKxm3KtKL7wc-erE__NFqT4/930x620/outremer/2023/04/04/642c053982358_64148ef2c6c1e-maxnewsworldfive802099-crs8.jpg
      La CRS 8 à Rennes en mars 2023
      ©FRANCK DUBRAY / MAXPPP

      L’information nous a été confirmée par plusieurs syndicats de police. La CRS 8, compagnie spécialisée dans les violences urbaines, sera présente à Mayotte lors de l’opération « Wuambushu ».

      C’est une opération qui n’est toujours pas officialisée par le gouvernement et notamment par le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin. 

      Selon un document envoyé à tous les policiers français, "#Wuambushu" doit se dérouler du 22 avril au 17 juin et parmi les forces de l’ordre mobilisées, on devrait retrouver la CRS 8, actuellement mobilisée à Marseille, après les fusillades du week-end dernier qui ont secoué la cité phocéenne. 

      La venue des CRS à Mayotte serait une première, d’abord pour notre département, mais surtout pour les Outre-mer après plus de 20 ans d’absence. Leur venue nous a été confirmée par plusieurs syndicats de police. 

      La CRS 8, c’est quoi ? 
      C’est une compagnie spéciale baptisée force d’action rapide et capable d’être mobilisée dans l’urgence pour intervenir partout en France, comme c’est le cas actuellement à Marseille. Elle est composée de 200 fonctionnaires de police, qui se relaient chaque semaine par effectif de 100. « Pour Mayotte, c’est une demi CRS 8 qui est attendue » selon une source policière. Avant de partir à Marseille, leur venue à Mayotte était toujours d’actualité «  les billets d’avion sont réservés et les vaccins effectués ».

    • « Rafles Macron », « déportation », « massacre » : des groupes radicaux comoriens en colère contre l’opération Wuanbushu – Clicanoo (site réunionnais)
      https://www.clicanoo.re/article/societe/2023/04/06/des-comoriens-en-colere-contre-loperation-wuanbushu

      Des Comoriens manifestent leur mécontentement contre #Wuambushu, quitte à déformer gravement la réalité de cette opération.

      La tenue de Wuambushu, opération qui vise notamment à détruire une partie des bidonvilles de l’île a été dévoilée par le journal satirique le Canard Enchaîné

      Depuis les révélations par voie de presse de ces informations classées en conseil de défense, des responsables politiques comoriens font savoir leur colère. Le président du comité du Maore Youssouf Attick Ismael appelle le gouvernement Assoumani à une réaction diplomatique.

      Sollicité par nos confrères de Mayotte la Première, Attick Ismael indique ainsi que “ce moment peut être le moyen de ressaisir les instances internationales”. Sur la chaîne de service public, le patron du comité maoré parle d’un " massacre" (sic) que la France voudrait perpétrer sur l’île de Mayotte. Ce terme de “massacre” est à l’évidence inadapté et mensonger pour qualifier l’opération du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer. Wuambushu vise à détruire les habitats insalubres utilisés par les passeurs et marchands de sommeil impliqués dans l’immigration clandestine et à expulser des étrangers en situation irrégulière. Depuis les révélations du palmipède, les médias comoriens ne sont pas non plus avares de formules maximalistes. Le premier site d’information de l’archipel titre “La Rafle Macron” et évoque “l_a plus grande rafle organisée par l’Etat Français depuis 1942_”. Comores Info déplore, par ailleurs, le silence de son gouvernement.

    • A Mayotte, des militants radicaux appellent le gouvernement à ne pas faiblir face à l’immigration
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/03/14/mayotte-des-militants-radicaux-appellent-le-gouvernement-a-ne-pas-faiblir-fa

      Une vingtaine de personnes ont manifesté mardi pour apporter leur soutien au projet du ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, qui vise à détruire des bidonvilles et à expulser leurs habitants en situation irrégulière.

      Une vingtaine de personnes ont manifesté mardi 14 mars tôt dans la matinée place de la République, à Mamoudzou, pour apporter leur soutien à l’opération « Wuambushu » du ministère de l’intérieur. Celui-ci prévoit à Mayotte, entre avril et juin, des destructions massives de bidonvilles et des expulsions d’étrangers en situation irrégulière plus nombreuses qu’à l’accoutumée. Annoncée depuis janvier, l’opération mobilisera des renforts inédits de forces de l’ordre, mais des obstacles matériels et juridiques risquent d’en limiter la portée.

      Au grand dam d’élus et de militants radicaux, qui attribuent l’insécurité croissante du département à l’immigration clandestine. « Wuambushu, chez nous, ça veut dire provoquer, défier, peut-être que ce n’est pas tout à fait ce que voulait dire le gouvernement mais nous, on le prend bien comme ça », lance Fatihou Ibrahime, dans un sourire. A genoux sur une banderole, bombe de peinture à la main, le quadragénaire, membre éminent du Collectif des citoyens de Mayotte et intervenant de la chaîne locale Kwezi TV, met en forme le message du jour : « Wuambushu, indispensable et voulue pour et par Mayotte ». Objectif : appeler le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, à ne pas mollir quant à son ambition de raser plus d’un millier de cases en tôle et de quadrupler le nombre quotidien des reconduites à la frontière, lequel atteint en moyenne soixante-dix personnes.

    • À Mayotte, la France essaye de reprendre pied ! - Boulevard Voltaire
      https://www.bvoltaire.fr/a-mayotte-la-france-essaye-de-reprendre-pied

      Si on en croit les commentaires des internautes locaux, l’opération Wuambushu était attendue et répondait à un besoin précis. « Vivement le temps de l’action pour que nous retrouvions un peu de sérénité à Mayotte » a notamment réagi Mansour Kamardine [député LR, 2ème circonscription de Mayotte] sur son compte Twitter. Autre signe de l’aspect crucial de cette opération pour la survie de Mayotte, la dénonciation par l’autre député de l’île, Estelle Youssoupha (Liot), des chantages dont elle a été victime autour de la motion de censure déposée par son groupe pour contrer la réforme des retraites. « On me fait comprendre que si je soutiens la Motion De Censure Transpartisane, cela empêcherait la destruction de bidonvilles à Mayotte. Vous imaginez la gravité du chantage ! » déclarait l’élue mahoraise dans la matinale de Radio Courtoisie le 24 mars dernier. Outre le cynique moyen de pression, si les propos du député sont véridiques, on note l’importance d’une telle opération pour les Mahorais qui y voient une condition à leur survie

      Mais toutes les voix ne sont pas unanimes. L’antenne locale du syndicat de la magistrature a dénoncé « l’instrumentalisation dont fait actuellement l’objet l’institution judiciaire à Mayotte, mise au service d’une politique pénale décidée par le ministère de l’Intérieur et alimentée par un amalgame entre immigration et délinquance » dans un communiqué. Les artistes non plus ne sont pas en reste. Ainsi, le Comorien Sœuf Elbadawi a-t-il violemment attaqué la politique française à Mayotte. Une diatribe qui lui a valu une réponse de la conseillère départementale de Mamoudzou Hélène Pollozec, qui lui a rétorqué : « Vous avez choisi l’indépendance, nous avons choisi la France ». Et de dénoncer «  L’ "art" au service de la propagande comorienne contre Mayotte ».

      En bref, derrière une opération que certains dénoncent déjà comme un coup de communication servant de marchepied au Ministre de l’Intérieur, se cache un enjeu bien plus réaliste que politique : un département français délaissé et ployant sous le poids de l’immigration incontrôlée. « L’opération « Wuambushu » est une expérimentation qui montrera que la lutte contre l’immigration clandestine est avant tout une question de moyen » analyse Djamaldine Djabiri, représentant du syndicat SGP-Police sur place. En bref, un test grandeur nature des défis posés par les flux intarissables d’immigrants clandestins qui perturbent l’équilibre de la justice sociale. « Les femmes mahoraises partent accoucher à la Réunion car les maternités de Mayotte sont prises d’assaut par des Comoriennes venues accoucher sur le territoire français » précise une source sur place. Aujourd’hui Mayotte, demain la France donc...

      (pas d’autre source :-(

    • https://threadreaderapp.com/thread/1643668996200308755.html

      Darmanin a réquisitionné tous les hôtels, il est entrain de déployer 500 gendarmes en plus des 1350 déjà présents pour mener une opération de « nettoyage » visant à détruire une partie des bidonvilles, laisser les habitants sans toit et expulser à la chaîne de façon massive.
      Sur place beaucoup de gens sont inquiets et redoutent des émeutes voire un embrasement généralisé. Cette action n’est qu’à des fins de communication & test, même des haut-fonctionnaires vont jusqu’à reconnaître son inutilité pour améliorer la situation.

    • s’il foire son coup avec les expulsions, la SAINTE JUSTICE peut le rattraper (ou pas, ou trop tard) cf ici :
      https://www.mediapart.fr/journal/france/070423/expulsion-illegale-la-france-contrainte-de-faire-revenir-une-ivoirienne-de

      Expulsion illégale : la France contrainte de faire revenir une Ivoirienne de 22 ans

      Migrations — Enquête

      D’après nos informations, la préfecture de Dordogne a expulsé une jeune femme vers Abidjan, le 30 mars dernier, alors même que la justice n’avait pas tranché le recours contre la mesure d’éloignement qui la visait. Interrogée par Mediapart, la préfecture reconnaît « une erreur » et affirme qu’elle est en train d’organiser un retour en France.

      ceci-dit, une fois que l’expulsion dans les grandes largeurs serai faite, les recours en justice coûteront trop cher en énergie aux gens floués, donc, stratégie du choc et du fait [illégal] accompli parfaitement réussie, probablement.

    • Wuambushu : 170 soignants signent une tribune décrivant leurs « plus vives inquiétudes »
      https://lejournaldemayotte.yt/2023/04/06/wuambushu-170-soignants-signent-une-tribune-decrivant-leurs-plus-

      Toujours au stade officieux, l’opération Wuambushu, qui aurait été validée en conseil de Défense par le président de la République, commence à interpeller de plus en plus de monde. Les soignants eux, s’alarment des conséquences pour ce qu’il convient de considérer comme le cœur de cible, l’immigration illégale.

      Plus exactement, ils listent les effets néfastes potentiels de l’opération : Situations à risque infectieux épidémique dans les zones d’hébergement d’urgence « en raison de la promiscuité ou de la rupture d’approvisionnement en eau potable », Limitation de l’accès aux soins soit à cause de la destruction de l’habitat des occupants, soit à cause des contrôles d’identité exacerbés, ruptures de prise en charge de pathologies chroniques, retards de diagnostic, conséquences de la déprogrammation de la réserve sanitaire, surcharge des infrastructures sanitaires suite à l’opération, etc.

      #colonilialisme

    • AFP 10.04.23 à 19h37

      https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/100423/la-presidence-des-comores-demande-paris-de-renoncer-une-prochaine-operatio

      Le gouvernement comorien a demandé lundi à la France de renoncer à une prochaine opération d’expulsions, de destruction de logements illégaux et d’arrestations prévue en principe à Mayotte, département français de l’Océan indien confronté à une délinquance galopante, sur fond de crise migratoire.

      L’opération, baptisée « Wuambushu » (« reprise », en mahorais) et conçue par le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin, a été validée en février par le président français Emmanuel Macron, selon une source proche du dossier.

      Elle devrait commencer le 20 avril, date de la fin du ramadan. Les migrants habitants les bidonvilles visés sont tous ou presque originaire des Comores.

      « Le gouvernement comorien a appris avec étonnement la nouvelle du maintien du projet gouvernement français (...) visant à procéder, dans l’île comorienne de Mayotte, à la destruction de bidonvilles, suivies de l’expulsion de tous leurs occupants sans-papiers, vers l’île d’Anjouan », indique un communiqué de la présidence comorienne publié lundi.

      Les autorités comoriennes demandent aux autorités françaises « d’y renoncer ».

      Malgré les nombreux appels de la société civile et des partis politiques comoriens, le président Azali Assoumani ne s’était pour l’instant pas exprimé sur la question.

      Le 5 avril, des organisations de la société civile comorienne ont tenu une conférence de presse pour prévenir d’un « massacre à venir ».

      « Nous comptons saisir les organisations internationales pour les informer du massacre que la France veut perpétrer sur l’île comorienne de Mayotte » avait réagi, Youssouf Attick Ismael, le président du Comité Maore (Maore veut dire Mayotte en langue nationale).

      D’intenses tractations diplomatiques ont eu lieu ces dernières semaines entre les Moroni et les autorités françaises à ce sujet.

      A Mayotte, des voix se sont élevées pour exprimer les craintes suscitées par une telle opération. Les personnels de santé de l’île ont ainsi rappelé, dans un communiqué, « les conséquences dramatiques » des précédentes interventions de grande ampleur en matière de lutte contre l’immigration.

      Le président de la Commission nationale consultative des Droits de l’Homme, Jean-Marie Burguburu, a écrit à M. Darmanin pour l’exhorter à « renoncer » à ce projet, considérant le risque d’« aggravation des fractures et des tensions sociales dans un contexte déjà très fragilisé (...) et l’atteinte au respect des droits fondamentaux des personnes étrangères dans le cadre d’expulsions massives ».

    • j’ai vu passer hier le 22 avril au lieu du 20 pour l’opération nettoyage Darmanesque des townships mahorais ; ils font diversion sur les dates où c’est juste paske ça colle pas avec l’agenda touristique de Manu - qui devrait être le 20 dans le 34 ?