Claude Lorius n’a rien vu en Antarctique

Et pendant que les médias classiques et les scientifiques pleurnichent sur « c’est trop tard », « on peut plus rien faire » etc… on ne s’attarde pas ou peu sur les causes, sur dénoncer précisément les objets, les gens, et les modes de vie qui sont directement responsables

Il est trop tard pour les glaciers. Et pour nous, simples anthropoïdes ?

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À vrai dire, il n’est pas « d’objets, de gens, [ni] de modes de vie » à tenir « directement responsables », mais un rapport social de production fondé sur l’accumulation et la reproduction du capital et sur l’exploitation.

Ou alors on tient le capital pour « l’objet », la classe possédante comme « les gens » et le système capitaliste comme le « mode de vie » :)

Je mets ici encore mon grain de sel car il est illusoire de croire qu’il existe des solutions déterminantes permettant de régler les problèmes causés par le réchauffement climatique dans le cadre du capitalisme — dont la course au profit est la seule règle « directement responsable ».

Le capitalisme est un fait social total, un mode de vie complet, et non pas juste un rapport de production matériel.

Le capitalisme est un un fait social total, un mode de vie complet, parce qu’il est rapport [social] de production matériel.

...qui produit aussi les rapports de classes et leurs antagonismes, et non le contraire. Le fait total est dans la production marchande, bien avant de savoir comment se distribuent les masques de caractère.

La matérialité sociale du processus de production n’est pas dans l’opposition des intérêts dans le cours de cette production, mais dans les apriori partagés par tous (à savoir la « naturalité » des catégories de travail, d’argent, d’État...) et dont une simple « prise de conscience » ne suffit pas à les abolir.