Mayotte : un élu propose de « peut-être tuer » un Comorien

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  • Mayotte : un élu propose de « peut-être tuer » un Comorien - Charente Libre.fr
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    Et que s’apelério #fascisme

    « Je refuse de les appeler des gamins. Ces délinquants, ces voyous, ces terroristes, à un moment donné, il faut peut-être en tuer », a-t-il expliqué face caméra. Ajoutant : « Et je pèse mes mots. »

    • « Il faut que cette opération réussisse, de manière à rapatrier énormément de ces gens chez eux », a-t-il assuré. Interrogé par la journaliste sur la volonté politique d’éradiquer les bidonvilles, le n°2 du conseil départemental élu en 2021 sous l’étiquette LREM, a alors dérapé. « Quand je vois ce qu’il se passe à Tsoundzou [un bidonville au sud de Mamoudzou, NDLR], je suis un peu réticent… Des gamins qu’on voit de loin. Enfin, c’est même pas des gamins, moi, je refuse d’employer les termes de “jeunes” ou “gamins”. Ces délinquants, ces voyous, ces terroristes, à un moment donné, il faut peut-être en tuer. »

      https://www.nouvelobs.com/societe/20230425.OBS72584/il-faut-peut-etre-en-tuer-le-vice-president-du-conseil-departemental-de-m

    • La LDH va peut-être déposer une plainte auprès de la défenseure des droits qui interpellera la cheffe de l’assemblée pour qu’il soit exclu une semaine de l’hémicycle :-) ??? Et une plainte au pénal pour incitation à la haine, racisme et appel au meurtre.

    • Plouf plouf, c’est PAS la faute à LaREM, le vilain monsieur est plutôt LR, et il a fait des excuses ; circulez.

      https://www.liberation.fr/checknews/salime-mdere-qui-appelle-a-tuer-des-jeunes-a-mayotte-est-il-un-elu-lrem-2

      Contacté, le parti présidentiel réfute toute appartenance de Salime Mdere à LREM dans le passé, et désormais à Renaissance. « Il n’a jamais obtenu l’investiture de notre parti et n’a d’ailleurs pas accordé son parrainage au président de la République en 2022. Il est membre depuis 2021 d’un exécutif départemental qui s’oppose fortement à l’action de notre majorité. Ses propos n’engagent en rien notre parti et appellent une condamnation sans ambiguïté de toutes les forces politiques », ajoute le parti présidentiel.

      De fait, interviewé lors de son élection, Salime Mdere se réclamait davantage du camp Les Républicains. Il indiquait ainsi : « Je suis LR. Mais quand on veut faire avancer Mayotte, c’est pas l’étiquette politique qui prime. » Sollicité par CheckNews, Moussa Mouhamadi Bavi, chargé de mission départemental pour Les Républicains à Mayotte, précise cependant que l’élu… n’est pas non plus adhérent chez LR. Avant ajouter : « Il en est sympathisant, il partage les idées de la droite. »

      L’interview de la Première n’est, depuis la polémique, plus visible sur le site de France télévisions. Interrogé par CheckNews, Salime Mdere n’a pas donné suite. Pas plus que le conseil départemental, sollicité pour une réaction. Mais en fin de matinée ce mardi, l’élu a publié un post Facebook dans lequel il présente ses excuses.

      « Mes propos - qui sont à la hauteur de ma passion pour cette île - ont dépasseR [sic] ma pensée et je m’excuse bien volontier[s] s’ils ont pu heurter », écrit-il. Ajoutant : « Si je soutiens cette opération [Wuambushu, ndlr], je n’en reste pas moins très attaché à l’Etat de droit et ne peux aucunement souhaiter que se mette en place une justice expéditive, qui conduirait Mayotte dans le chaos. »

    • des nouvelles du front (Les) Républicain à Mayotte :

      https://seenthis.net/messages/1000955#message1001248

      Le Figaro et Europe 1, puis Valeurs actuelles, n’ont ainsi pas hésité à publier le portrait de la juge [qui a déclaré la 1ere « destruction des habitations des requérants, conséquence de la décision de l’administration, manifestement irrégulière »], en mentionnant son nom et en remettant en cause son impartialité au prétexte d’une vieille adhésion au Syndicat de la magistrature, alors que la justice était déjà pointée du doigt par des collectifs mahorais l’estimant trop « laxiste » avec les auteurs de crimes et délits sur l’île.

      « On ne peut être juge et partie. Quand on est juge, on se respecte. Le harcèlement judiciaire coordonné entre les droits-de-l’hommistes et certains magistrats partisans, ça ne passera pas  », a tweeté le député Les Républicains de la deuxième circonscription de Mayotte, Mansour Kamardine, en réaction à l’article d’Europe 1.

      Mansour à la rescousse ! Salime n’est pas seul ! La Presse, avec nous !