• Des chercheurs expliquent dans « Nature » pourquoi la Terre menace de devenir inhabitable – Libération
    https://www.liberation.fr/environnement/climat/des-chercheurs-expliquent-dans-nature-pourquoi-la-terre-menace-de-devenir
    https://www.liberation.fr/resizer/BRr-1LgvmhmYHp7hPp52KcPx7pE=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(1429x2119:1439x2129)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/PLKACTKR55HYZHKDNGMDNETX4M.jpg

    Cette publication s’inscrit dans la longue lignée d’articles scientifiques dédiés aux « limites planétaires ». Théorisée en 2009 par Johan Rockström et plusieurs de ses collègues, la notion englobe neuf paramètres écologiques indispensables à l’équilibre du « système Terre » et, par extension, se rapporte aux seuils limites de perturbation que ces derniers peuvent endurer sans mettre en danger, de manière irréversible, les fondamentaux naturels de la planète. Ces neuf variables, détraquées par l’activité humaine, relèvent des domaines du climat, de la biodiversité, du cycle de l’eau douce, de la couche d’ozone, de l’acidification des océans, des processus biochimiques de l’azote et du phosphore, de l’utilisation des terres, de la charge en aérosols atmosphériques, et enfin de la pollution radioactive ou chimique (plastiques, pesticides, solvants, polluants organiques persistants), nommée « entités nouvelles » dans les publications scientifiques. En 2015, quatre de ces limites planétaires avaient formellement dépassé les seuils de précaution d’après les scientifiques : le climat, l’utilisation des sols, les cycles de l’azote et du phosphore, la biodiversité (avec un rythme d’érosion vertigineux). Depuis, le cycle de l’eau douce et la pollution chimique ont aussi atteint des stades très préoccupants.

    • Et cela me fait penser au fameux concept de « jour du dépassement », Earth Overshoot Day (EOD) pour les anglophones.

      Le jour du dépassement, ou jour du dépassement de la Terre (en anglais : Earth Overshoot Day ou EOD), correspond à la date de l’année, calculée par l’ONG américaine Global Footprint Network, à partir de laquelle l’humanité est supposée avoir consommé l’ensemble des ressources renouvelables que la planète est capable de produire en un an pour régénérer ces consommations ou absorber les déchets produits, dont le CO2. Passé cette date, l’humanité puiserait donc de manière irréversible dans les réserves « non renouvelables » (à échelle de temps humaine) de la Terre et accumulerait les déchets.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Jour_du_d%C3%A9passement

      Ce qui saute aux yeux, c’est que certaines années, la date de l’EOD est postérieure à celle de l’année précédente. La corrélation avec la baisse de l’activité économique (récession, pandémie Covid) semble (trop ?) évidente.

      L’outil de mesure est loin d’être parfait mais on a quand même un « thermomètre » plutôt pertinent. Problème : ça pourrait servir aux « dirigeants » pour prendre des mesures coercitives toujours plus contreproductives afin qu’eux-mêmes puissent préserver leurs privilèges.
      When shit hits the fan ...