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  • Des échanges parfois vifs, des questions à plusieurs milliards d’euros, 87 heures d’auditions : la saga de la commission d’enquête sur les aides aux entreprises
    Par Guillaume Jacquot - Publié le 19/08/2025 - Public Sénat
    https://www.publicsenat.fr/actualites/parlementaire/des-echanges-parfois-vifs-des-questions-a-plusieurs-milliards-deuros-87-

    Série – Les enquêtes du Sénat : Durant six mois, une commission d’enquête au Sénat a enchaîné les auditions d’une trentaine de patrons de grandes entreprises, mais également de responsables politiques, de hauts fonctionnaires ou encore d’économistes sur le sujet des aides publiques versées aux entreprises.
    Guillaume Jacquot (...)

  • Les « films de l’été » 6/8 : 50 ans après le remembrement, histoire d’une catastrophe écologique - Public Sénat
    https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/les-films-de-lete-6-8-50-ans-apres-le-remembrement-histoire-dune-catastr

    Au lendemain de la guerre, il faut nourrir le pays, et pour produire plus il faut remembrer les parcelles. Les champs doivent être plus grands, les chemins plus larges pour laisser passer les machines. Avec son film Le village qui voulait replanter des arbres, Brigitte Chevet nous alerte sur l’ampleur du remembrement après-guerre et ses conséquences aujourd’hui. Décidé pour favoriser l’agriculture moderne, intensive et mécanisée, il a radicalement transformé la campagne française : trois arbres sur quatre ont été abattus, ainsi que 1,5 millions de haies ce qui équivaut à 37 tours de la terre.

    Arracher les arbres, c’est appauvrir les sols

    La commune de Léa Legentilhomme n’a pas été épargnée par le remembrement. En quarante ans, le nombre de ferme y a été divisé par dix. Pourtant, à l’époque déjà, certains alertaient déjà sur les conséquences néfastes d’un tel changement, comme cette agricultrice que l’on découvre dans les images d’archives du film et qui affirmait avant l’heure qu’« il y a énormément d’inconvénients : pour les abris, pour les bêtes, pour les oiseaux… il y aura beaucoup d’insectes dans les cultures, il faudra utiliser des insecticides, ce qui entrainera la pollution ».

    Aujourd’hui Léa Legentilhomme est donc confrontée à un défi de taille. Désormais il faut replanter des arbres si on veut garder un sol vivant, et des eaux de bonnes qualités. Car si le remembrement a mis en péril la biodiversité, il a aussi dégradé la qualité de l’eau. Sans les haies les phosphores et les nitrates utilisés dans les cultures atteignent les rivières et les polluent durablement

    Planter des arbres un investissement aux retombées futures

    Mais la technicienne bocage, c’est le nom de son métier, se heurte aux réticences de certains agriculteurs, car planter sur des terres cultivables coûte et représente un manque à gagner. Comment leur faire accepter un projet dont ils ne verront les retombées positives que dans trente ans ? Un agriculteur témoigne : « Je le fais parce qu’il faut le faire ». Un autre refuse : « Je n’ai pas spécialement envie d’entretenir, il faut trouver de la main d’œuvre pour faire le travail, le bois c’est un travail à part entière, à la base on est là pour s’occuper de nos animaux et de nos cultures… et si après on n’a pas de débouchés, pour quoi faire ? ».

    Les efforts de Léa rencontrent tout de même un certain succès dans la commune de Martigné-Ferchaud. De plus en plus d’agriculteurs ont compris qu’ils étaient face à un impératif et plantent d’eux-mêmes des arbres et des haies. Cependant, le chemin est encore long, 20.000 kilomètres de haies continuent de disparaitre chaque année en France.

    Vidéo :
    https://www.publicsenat.fr/emission/documentaire/le-village-qui-voulait-replanter-des-arbres-e0

  • Fin des moteurs thermiques en 2035 : « Si on n’a pas de période de transition, c’est du suicide économique » selon l’eurodéputé belge Benoît Cassart - Public Sénat
    https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/fin-des-moteurs-thermiques-en-2035-si-on-na-pas-de-periode-de-transition

    D’ici à 2035, la vente des ventes de voitures thermiques neuves sera interdite. Un objectif remis en cause par la droite européenne et les défenseurs de l’automobile. Un enjeu majeur pour l’Union, où 8 véhicules neufs sur 10 roulent encore à moteur thermique. Voiture thermique stop ou encore on en débat dans l’émission Ici L’Europe présentée par Caroline de Camaret et Alexandre Poussart.

    Je te propose qu’on écrive une loi qui dirait que la période de 2025 à 2035 soit décrite comme "période de transition pour éviter tout suicide économique des députés de droite".

    A moins que le mot période n’ait une définition que j’ignore, à savoir, que le mot ne peut s’appliquer à une durée supérieure à 50 ou 100 ans. Auquel cas, en effet, avec seulement 10 ans, on est effectivement dans le cadre d’un suicide économique manifeste.

  • Un coût annuel de 211 milliards d’euros : la commission d’enquête du Sénat sur les aides publiques aux entreprises réclame un « choc de transparence »
    Par Guillaume Jacquot – Publié le 08/07/2025 - Public Sénat
    https://www.publicsenat.fr/actualites/economie/un-cout-annuel-de-211-milliards-deuros-la-commission-denquete-du-senat-s

    À l’issue de six mois de travaux, la commission d’enquête sénatoriale sur l’utilisation des aides publiques aux grandes entreprises et à leurs sous-traitants a rendu son rapport. Après deux décennies de progression de ces dépenses, les sénateurs appellent à une forme de reprise en main des dispositifs, en particulier au travers d’une meilleure évaluation et la fixation de nouvelles contreparties dans leur octroi.

    L’exercice est inédit au Parlement. Ces cinq derniers mois, une commission d’enquête au Sénat a entendu 33 dirigeants de grandes entreprises, comme TotalEnergies, LVMH, Sanofi, Michelin, Lactalis ou encore STMicroelectronics. Son objectif : mesurer l’ampleur des aides publiques dont elles bénéficient, et s’interroger sur la façon dont elles sont suivies et évaluées. Lancé cet hiver sur l’initiative du groupe communiste, républicain, citoyen et Kanaky (CRCE-K), après l’annonce de plusieurs réductions d’effectifs à Michelin et Auchan notamment, cet organe de contrôle a rendu public son rapport ce 8 juillet.

    « Quelques années après la gabegie qu’a constitué le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), l’actualité sociale fait ressurgir dans le débat public la problématique de la conditionnalité des aides publiques, ainsi que celle d’un contrôle plus strict et d’une évaluation plus poussée de ces aides », écrit le sénateur communiste Fabien Gay, en préambule de son rapport adopté le 1er juillet, à l’unanimité. (...)

    https://www.youtube.com/watch?v=LDbju5qT22k&t=11s


    #Oligarchie_française

  • Climat : Emmanuel Macron prêt à donner un coup de frein aux objectifs climatiques européens - Public Sénat
    https://www.publicsenat.fr/actualites/environnement/climat-emmanuel-macron-pret-a-un-coup-de-frein-aux-objectifs-climatiques

    Alors que l’Union européenne prévoit une réduction de 90 % des émissions de CO2 d’ici à 2040 avec comme horizon la neutralité carbone, Emmanuel Macron souhaite revenir sur cet objectif, pointant la préservation de la compétitivité.

  • On va à nouveau assister à la démonstration que la « défense » israélienne — le « Dôme de fer » auquel la France revendique de contribuer ouvertement — lui assure de pouvoir génocider Gaza, raser des quartiers et des villages au Liban et bombarder l’Iran dans la plus totale impunité.

  • Flotille de la liberté : Benjamin Haddad dénonce un « coup de com’ » et du « tourisme sur la misère »
    https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/flotille-de-la-liberte-benjamin-haddad-denonce-un-coup-de-com-et-du-tour

    Et le ministre de mettre en cause l’attitude de LFI et de l’eurodéputée Rima Hassan : « On ne peut pas faire des coups de com’ ou du tourisme sur la misère. C’est un sujet grave, ce n’est pas un sujet politicien. L’instrumentalisation politique de LFI pour cliver, pour diviser, sans aucune considération pour les résultats réels sur le terrain, c’est déplorable. »

    Ah ah, ce sombre ministre est donc bel et bien « acquis à la politique de M. Netanyahu », mais on va se souvenir que dire cela, c’est « des sous-entendus nauséabonds » [scandale orchestré fin septembre 2024] :
    https://www.lefigaro.fr/politique/sous-entendus-nauseabonds-apres-ses-propos-sur-benjamin-haddad-melenchon-se

    Relayée massivement sur les réseaux sociaux, la déclaration a fait réagir jusqu’au sein du gouvernement. « Les sous-entendus nauséabonds de Jean-Luc Mélenchon à l’encontre de Benjamin Haddad sont indignes d’un responsable politique », a tonné ce dimanche la porte-parole de l’exécutif, Maud Bregeon, accusant l’Insoumis de faire un amalgame entre la confession juive du ministre et sa ligne politique.

  • Gaza : les trois quarts des Français soutiennent la position de la France et des sanctions contre Israël

    Selon le dernier baromètre Odoxa, 74 % des personnes interrogées soutiendraient la prise de sanctions contre Israël en cas de poursuite de l’offensive contre Gaza. 63 % des sondés se disent également favorables à une reconnaissance de l’Etat de Palestine.

    L’article Public Sénat  :
    https://www.publicsenat.fr/actualites/international/gaza-les-trois-quarts-des-francais-soutiennent-la-position-de-la-france-

    Le sondage  :
    https://www.odoxa.fr/sondage/gaza-les-trois-quarts-des-francais-soutiennent-la-position-de-la-france-et-les

  • Des nouvelles de la démocratie en France :
    https://www.lefigaro.fr/politique/a-l-assemblee-la-motion-de-rejet-pour-accelerer-l-examen-de-la-loi-agricole

    Du presque jamais vu dans l’histoire parlementaire. Ce lundi, à l’Assemblée nationale, l’alliance des macronistes et des LR, bien aidés par le Rassemblement national, sont parvenus à faire adopter à 274 voix contre 121 une motion de rejet sur une proposition de loi qu’ils défendaient pourtant. Le texte, qui vise à lever les contraintes qui pèsent sur l’exercice du métier d’agriculteur, est ainsi considéré comme retoqué par l’Assemblée nationale, après son adoption au Sénat il y a quelques semaines.

    […]

    La manœuvre législative est inédite. Loin de vouloir se faire hara-kiri, les défenseurs de cette loi ont décidé de faire tomber leur texte pour une seule raison : passer outre l’obstruction parlementaire des écologistes et des Insoumis, qui avaient déposé plus de 2 500 amendements, et ainsi faire adopter le texte d’ici quelques jours au sein d’une commission mixte paritaire qui réunira à huis clos sept députés et sept sénateurs.

  • #Profits des sociétés d’#autoroutes : « Le Sénat avait vu juste » - Public Sénat
    https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/profits-des-societes-dautoroutes-le-senat-avait-vu-juste

    Les chiffres d’affaires des quatre principales sociétés d’autoroutes s’envolent et donnent raison aux prévisions de la commission d’enquête du #Sénat de 2020. Presque vingt ans après la #privatisation des autoroutes #françaises, les actionnaires encaissent des #surprofits colossaux. Dans un contexte d’économies drastiques, des sommes pareilles font tâche.

  • Défense : la dépendance des Européens aux armes américaines, « un très gros problème collectif » - Public Sénat
    https://www.publicsenat.fr/actualites/international/defense-la-dependance-des-europeens-aux-armes-americaines-un-tres-gros-p

    On évoque la possibilité, pour les Américains, de clouer au sol l’avion furtif, à distance. En réalité, c’est un peu plus compliqué que cela. Mais ils ont bien la capacité d’agir. « Il y a certains systèmes très avancés, notamment sur le F35. S’il n’est pas régulièrement mis à jour, s’il perd l’accès à certains services de données, alors il peut perdre rapidement en performance, voir ses performances dégradées, voire même perdre en capacité », explique Léo Péria Peigné. « C’est le cas aussi sur des avions plus anciens, avec le F16. Les Etats-Unis ont ainsi coupé l’accès à certains services aux Ukrainiens. Les systèmes de brouillage antiradar sont beaucoup moins performants et plus faciles à contourner pour les Russes », ajoute le chercheur de l’Ifri.

    Concrètement, « le #F35 ne peut peut-être pas être empêché de décoller à distance, mais si vous n’avez pas accès à une mise à jour hebdomadaire, au bout de quelques mois, il perdra son intérêt. Il ne fera pas tout ce qu’il peut faire. Pour un avion aussi cher, ça rend l’investissement beaucoup moins intéressant », précise Léo Péria Peigné, qui ajoute qu’« il y a aussi les enjeux de quelles armes il peut emporter. Est-ce que les armes européennes peuvent être intégrées dessus, si on veut remplacer les armes américaines ? »

    Hélène Conway-Mouret ajoute de son côté que Lockheed Martin a la capacité de « bloquer le plan de vol, qui est entré avant le décollage », et « si une panne, qui est normalement envoyée au constructeur, ne peut être identifiée, l’appareil peut être cloué au sol. Il y a un vrai levier de blocage », soutient la sénatrice socialiste, vice-presidente de la commission des affaires étrangères et de la défense.

  • « Méfiance », « illégitimité », « élus corrompus »… Une enquête révèle le profond malaise des Français vis-à-vis du monde politique - Public Sénat
    https://www.publicsenat.fr/actualites/societe/mefiance-illegitimite-elus-corrompus-une-enquete-revele-le-profond-malai

    L’édition 2025 du baromètre de la confiance politique du Cevipof illustre l’érosion très importante du crédit qu’accordent les Français à leurs responsables politiques. La dégradation des différents indicateurs de confiance au cours de l’année écoulée est notamment imputable à la dissolution et à l’instabilité politique qui en a découlé. Au point de nourrir une forme de désintérêt pour la démocratie. Désormais, 73% des Français réclament « un vrai chef en France pour remettre de l’ordre ».

  • #Narcotrafic : le Sénat a adopté l’ensemble des articles de la #proposition_de_loi… On vous résume les principales mesures

    Mercredi soir, le Sénat a terminé l’examen de la proposition de loi visant à sortir la France du piège du narcotrafic. Un texte issu des travaux d’une commission d’enquête sur le sujet. « DEA à la française », statut du #repenti, nouveau parquet national… Le texte contient de nouveaux dispositifs pour que la France ne bascule pas vers un « narco-Etat ».

    « DEA à la française »

    Parmi les points forts de la proposition de loi, on retrouve à l’article 1, le renforcement de l’Office antistupéfiants (Ofast) structuré en une véritable « DEA à la française » (l’agence américaine de lutte contre la drogue, ndlr). En séance publique, Bruno Retailleau a précisé que l’état-major de l’Ofast serait composé de services de quatre ministères, l’Intérieur, Bercy, la Justice et l’Armée. « Vous vouliez l’interministérialité, il ne faut pas deux ministères il en faut quatre […] le patron sera désigné par la DNPJ avec un adjoint de la gendarmerie et un adjoint douanes, Bercy.

    La localisation du parquet national anticriminalité pas encore définie

    En ce qui concerne la création du nouveau #parquet_national_anticriminalité (#Pnaco), Gérald Darmanin a annoncé ne pas vouloir attendre le vote de la loi pour doubler, dès cette année, les effectifs de magistrats dans les juridictions pénales spécialisées (JIRS), et la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (JUNALCO) ». De même, si le futur Pnaco qui sera mis en place au 1er janvier 2026 sera situé « par défaut » à Paris. « Mais ça ne veut pas forcément dire que ce sera à Paris », a précisé le garde des Sceaux, précisant que la localisation pourrait changer le temps de la navette parlementaire, « le temps de challenger les équipes du ministère », en charge d’examiner d’autres villes comme Marseille.

    Un sous-amendement de la commission des lois supprime, par ailleurs, « le monopole qu’il était envisagé de confier au Pnaco ». Le nouveau parquet national pourra ainsi définir ses propres compétences, dans un dialogue avec les JIRS et les parquets locaux afin de pas priver les juridictions de toute possibilité de se saisir d’affaires graves. La création du Pnaco fait l’objet d’une proposition de loi organique que les sénateurs ont adoptée.

    C’était l’un des points forts des conclusions de la commission d’enquête du Sénat : frapper les narcotrafiquants au portefeuille. Les sénateurs ont adopté plusieurs dispositions visant à lutter plus fortement contre le #blanchiment_d’argent. L’article 4 prévoit, à ce titre, de systématiser les #enquêtes_patrimoniales dans le cadre des investigations relatives au narcotrafic et, d’autre part, de créer une nouvelle procédure d’injonction pour #richesse_inexpliquée. La systématisation avait été supprimée en commission des lois. « C’est ce qu’on appelle une fausse bonne idée. Nous nous en sommes rendu compte au fil des auditions parce que les services nous ont dit que ce n’était pas toujours utile […] Nous ne sommes pas favorables à ce que nous puissions encombrer divers services d’enquêteurs », avait justifié la corapporteure Muriel Jourda (LR) en présentant son avis défavorable à l’amendement du sénateur écologiste, Guy Benarroche qui proposait de rétablir cette systématisation.

    #Confiscation_des_biens rendue « obligatoire »

    Plusieurs amendements identiques ont cette fois-ci rendu « obligatoires », la confiscation de biens dont le propriétaire ne peut justifier l’origine, et condamné pour un crime ou un délit puni d’au moins cinq ans d’emprisonnement.

    Interdire le #paiement_en_liquide des #voitures_de_location

    Bruno Retailleau a défendu un amendement proposant une mesure « radicale » contre l’avis de la commission des lois. Elle vise à interdire strictement tout #paiement_en_espèces d’une location de voiture. « La location de voiture, c’est une plaie. C’est une aide considérable aux narcotrafiquants […] ça facilitera le travail de l’autorité judiciaire puisque ce sera traçable », a-t-il justifié. Le rapporteur LR de la commission d’enquête, Etienne Blanc a proposé de fixer un seuil par décret, « 200 ou 250 euros au-delà duquel, le paiement en espèce serait interdit ».

    Un volet du texte porte sur les techniques spéciales d’enquête. Un amendement du président de la commission des affaires étrangères et de la Défense, Cédric Perrin (LR) pourrait, s’il est conservé au bout de la procédure parlementaire, bousculer les habitudes des trafiquants. Il oblige les #messageries_cryptées comme #WhatsApp ou #Telegram de permettre aux #services_de_renseignement d’accéder aux échanges des trafiquants.

    S’inspirant de la législation italienne « anti-mafia », les sénateurs ont réformé le statut des repentis (article 14) qu’ils jugent insuffisamment exploité en France. Les élus ont pris conscience, lors de leurs travaux, qu’un « informateur n’est pas celui qui est innocent de toute infraction ». C’est pourquoi, ils proposent d’étendre le #statut_de_repenti à ceux qui ont commis des crimes de sang, et créée une immunité de poursuites pour ceux qui bénéficieront de ce statut.

    Refonte du statut du repenti

    De quoi faire tiquer le garde des Sceaux, Gérald Darmanin qui avait déposé un amendement visant à revenir sur cette immunité. Il l’a finalement retiré en obtenant la garantie de la part du rapporteur PS, Jérôme Durain de « retravailler le texte » pendant la navette parlementaire. « Est-ce que les crimes de sang sont compris dans cette immunité ? Sans doute non […] Si notre dispositif n’est pas assez audacieux, selon vous. Le vôtre l’est peut-être trop », a estimé de ministre qui propose, en lieu et place de l’immunité, une réduction de peine pour les repentis. « Dire à nos compatriotes que nous abandonnons toutes les poursuites parce que quelqu’un aura parlé. Ce n’est pas évident non plus. Le garde des Sceaux est aussi le ministre des victimes », a-t-il rappelé. Cet article pourrait évoluer lors de la navette parlementaire.

    Dossier coffre

    Peut-être le sujet le plus sensible du texte, l’article 16 a nécessité de nombreuses suspensions de séance afin de permettre au gouvernement et au Parlement de s’accorder sur sa rédaction. Il vise à créer « un #dossier_coffre » dénoncé par le Conseil national des Barreaux comme « une atteinte au principe du contradictoire et aux « droits de la défense ». Ce dossier coffre ou « #procès-verbal_distinct », sous le contrôle d’une collégialité de magistrats, a, en effet, pour but de soustraire au contradictoire certains éléments de procédure pour les techniques spéciales d’enquête les plus sensibles, comme le recours à des technologies de pointe, d’écoutes ou de balisages. L’amendement du gouvernement. Il s’appuie sur la jurisprudence du Conseil constitutionnel qui considère qu’il n’est pas possible d’utiliser des éléments incriminants recueillis lors d’une technique pour laquelle les modalités de pose sont dans un dossier coffre. C’est pourquoi l’amendement prévoit que le dossier coffre a pour seule fonction d’orienter l’enquête. Les éléments incriminants issus d’actes ultérieurs d’enquêtes seront versés au contradictoire. Le dispositif voté prévoit toutefois une exception. Ces éléments pourront être utilisés en cas « d’intérêt exceptionnel pour la manifestation de la vérité » et lorsque « la vie ou l’intégrité physique d’une personne » est mise en jeu.

    La mesure a été rejetée par les socialistes et les écologistes qui s’inquiètent d’une remise en cause du #principe_du_contradictoire. « On ne limite pas aux données techniques ce qui est contenu dans ce procès-verbal distinct, (…) qui ne serait pas accessible aux parties. Ce n’est pas acceptable », a justifié la socialiste Marie-Pierre de La Gontrie.

    Les sénateurs ont aussi adopté l’article 20 visant à limiter le poids des nullités « provoquées » par certains avocats de narcotrafiquants, « lorsque la cause de nullité résulte d’une manœuvre ou d’une négligence de la personne mise en cause ». Un amendement de la commission des lois précise certains points dans le code de procédure pénale. Il interdit, par exemple, la désignation de l’avocat « chef de file » par lettre recommandée avec accusé de réception, dans les affaires de criminalité organisée. Il prévoit aussi que le dernier mémoire déposé par les parties doit reprendre l’ensemble des moyens de nullité, pour garantir la clarté des débats, ou encore il rejette les nullités fondées sur des moyens de communication non agréés, comme EncroChat et Sky ECC.

    Les dernières dispositions prévoient une série de mesures visant à renforcer les moyens juridiques de la politique de lutte contre la corruption dans les administrations sensibles. On trouve aussi une série de mesures visant à sécuriser les établissements pénitentiaires en autorisant, par exemple, les drones aux fins de prévenir l’introduction d’objets prohibés. Enfin, l’article 24 ouvre la possibilité de prononcer des interdictions administratives de paraître sur les points de deal. Un amendement des rapporteurs adopté en commission ouvre, de plus, la possibilité au préfet d’expulser de son logement, une personne impliquée dans un trafic de stupéfiants, si son logement est situé dans la zone d’interdiction de paraître.

    Le vote sur l’ensemble du texte et sur la loi organique aura lieu mardi 4 février.
    https://www.publicsenat.fr/actualites/parlementaire/narcotrafic-le-senat-a-adopte-lensemble-des-articles-de-la-proposition-d
    #loi #mafia #confiscation_de_biens #France

    • PPL Narcotrafic : les #droits et #libertés à nouveau victimes de l’addiction aux lois sécuritaires

      Communiqué de l’Observatoire des libertés et du numérique (OLN), Paris, le 28 janvier 2025.

      Voilà des mois que nos responsables politiques font mine de faire la guerre au trafic de drogues et que les médias leur emboîtent le pas de façon sensationnaliste, en amplifiant des faits graves, des tragédies humaines ou en donnant de l’écho à des opérations « choc ». Les sénateurs Jérome Durain (PS) et Étienne Blanc (LR), en cheville avec les ministres de l’Intérieur et de la Justice, cherchent à renforcer le dispositif répressif et de surveillance, abaisser le contrôle de l’activité policière et réduire les droits de la défense au nom de la lutte contre le trafic de stupéfiants.

      L’Observatoire des Libertés et du Numérique (OLN) souhaite alerter sur les dangers de ce texte qui, au prétexte d’une reprise en main d’une problématique sociétale pourtant loin d’être nouvelle et appelant d’autres solutions que le tout répressif – comme le rappelait récemment le Haut commissaire aux droits humains de l’ONU -, vise à introduire et renforcer des mesures dangereuses pour les libertés et dérogatoires au droit commun.

      La proposition de loi « Sortir la France du piège du narcotrafic », outre qu’elle convoque l’imaginaire des cartels mexicains, vise à renforcer largement le régime juridique d’exception de la criminalité organisée. Ce dernier déroge déjà au droit commun en ce qu’il permet que soient utilisés les moyens d’enquête les plus intrusifs et attentatoires à la vie privée dès lors que la commission de l’une des infractions figurant sur une liste qui ne cesse de s’allonger, est suspectée. Elle englobe ainsi une grande partie des crimes et délits lorsqu’ils sont commis en bande organisée ou via la constitution d’une association de malfaiteurs, mais aussi toutes les infractions relevant du trafic de stupéfiants.

      La notion de criminalité organisée, insérée en 2004 dans le code de procédure pénale officiellement pour cibler des réseaux mafieux, s’applique donc en réalité à de nombreuses autres situations. Aujourd’hui, elle légitime, comme la lutte contre le terrorisme avant elle, d’élargir toujours plus les mécanismes d’exception en vue d’une répression accrue, au nom d’une logique d’efficacité, mais dont l’expérience montre qu’ils sont toujours détournés de leur finalité initiale. Par exemple, la qualification d’association de malfaiteurs a pu être utilisée dans des affaires relatives à des actions militantes, comme à Bure contre l’enfouissement des déchets nucléaires. En outre, depuis une réforme de 2016, les pouvoirs d’enquêtes du parquet, non indépendant car soumis à l’autorité hiérarchique du Garde des Sceaux, ont été renforcés et élargis en matière de criminalité organisée, évinçant encore un peu plus les garanties attachées à l’intervention du juge d’instruction.

      Mais surtout, ce texte prévoit de faire tomber toujours un peu plus les barrières encadrant la surveillance policière. À titre d’illustration, il propose d’élargir le champ d’utilisation des « boites noires », cette technique de renseignement qui analyse les données de toutes nos communications et données récupérées sur internet via des algorithmes au motif de « détecter » de nouveaux suspects, technique que nous dénonçons depuis sa création. Initialement prévue pour le seul champ du terrorisme, elle a récemment été étendue aux « ingérences étrangères » et serait donc désormais aussi autorisée « pour la détection des connexions susceptibles de révéler des actes de délinquance et à la criminalité organisées ».

      Le texte vise en outre à étendre la durée d’autorisation de la surveillance par géolocalisation ainsi que pour l’accès à distance aux correspondances en matière de criminalité organisée, tandis que l’article 23 amorce la possibilité d’utiliser les drones dans les prisons. De plus, il permettra à la police – via le service Pharos – de censurer sur internet « tout contenu faisant la promotion de produits stupéfiants ». Cette censure administrative avait été autorisée dans un premier temps pour les contenus pédopornographiques avant d’être étendue au terrorisme. Vous avez dit effet « cliquet » ? Ce texte constitue incontestablement une étape de plus vers la surveillance de masse et l’extension des pouvoirs de contrôle sécuritaire.

      Enfin, il innove avec une mesure extrêmement inquiétante : « le dossier coffre », ou « procès-verbal distinct ». Prévue à l’article 16 du texte, cette mesure a pour objectif d’empêcher les personnes poursuivies de connaître la manière dont elles ont été surveillées pendant l’enquête, afin qu’elles ne puissent pas contourner cette surveillance à l’avenir ou la contester dans le cadre de la procédure. Les sénateurs proposent ainsi tout bonnement que les procès-verbaux autorisant et détaillant les modalités de mise en œuvre de cette surveillance ne soient pas versés au dossier, autrement dit qu’ils ne puisse jamais être débattus. Les personnes poursuivies n’auraient ainsi plus aucun moyen de savoir ni de contester quand et comment elles ont été surveillées, y compris donc, en cas de potentiels abus des services d’enquête. Le législateur créerait une nouvelle forme de procédure secrète, introduisant par là une faille béante dans le respect du principe du contradictoire et par suite dans le droit pourtant fondamental à se défendre, maillon essentiel d’une justice équitable et d’une société démocratique.

      Si nous ne sommes à l’évidence plus étonnés de l’affaiblissement progressif des libertés publiques au nom des discours sécuritaires, une attaque à ce point décomplexée des principes fondateurs d’une justice démocratique témoigne de la profonde perte de repères et de valeurs des actuels responsables publics. Parce que la proposition de loi relative au trafic de drogues suscite de graves inquiétudes quant à l’atteinte aux droits et libertés fondamentales, nous appelons l’ensemble des parlementaires à rejeter ce texte.

      Organisations signataires membres de l’OLN : Globenet, Creis-Terminal, la Ligue des droits de l’Homme (LDH), le Syndicat des Avocats de France (SAF), le Syndicat de la Magistrature (SM), La Quadrature du Net (LQDN), le CECIL.

      https://www.laquadrature.net/2025/01/28/ppl-narcotrafic-les-droits-et-libertes-a-nouveau-victimes-de-laddictio

    • #Narcotrafic : une loi pour gagner la guerre

      Une proposition de loi transpartisane « visant à sortir la France du piège du narcotrafic », composé de 24 articles, est étudiée au Sénat. Elle est soutenue par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et le ministre de la Justice, Gérald Darmanin. Une batterie de mesures, qui fait écho à la législation anti-mafia italienne. Que contient cette proposition de loi ? Comment l’État peut-il reprendre le contrôle, notamment dans les villes moyennes et les zones rurales¿ ? On en débat avec le grand reporter spécialiste de la criminalité et de la police, Frédéric Ploquin, le sénateur UC des Français établis hors de France, ainsi que le Vice-président de la commission d’enquête sur l’impact du narcotrafic en France ainsi que l’avocate pénaliste au barreau de la Seine-Saint-Denis, Clarisse Serre.

      https://www.publicsenat.fr/emission/sens-public/narcotrafic-une-loi-pour-gagner-la-guerre-e0

  • https://www.publicsenat.fr/actualites/economie/derapage-du-deficit-le-rapport-du-senat-pointe-les-responsabilites-de-br

    Les conclusions du rapport d’information du Sénat sur le dérapage du déficit public sont sans appel : « Irresponsabilité budgétaire », « double discours », « un attentisme et une inaction dommageables », « mystification », « sentiment général d’irresponsabilité et de déni collectif »… Les mots sont durs pour les gouvernements précédents.

  • [Info Public Sénat] Le rapporteur public du Conseil d’Etat demande l’« annulation » des groupes de niveau au collège - Public Sénat
    https://www.publicsenat.fr/actualites/societe/info-public-senat-le-rapporteur-public-du-conseil-detat-demande-l-annula

    Suite à trois recours déposés contre le #choc_des_savoirs, dont un par la sénatrice écologiste Monique de Marco, le rapporteur public du Conseil d’Etat demande d’annuler la mise en place des groupes de niveau au #collège, soit le cœur de la réforme portée par Gabriel Attal. S’il faut encore attendre la décision du Conseil d’Etat, son avis pourrait être suivi.

  • Hélicoptère, CRS et photos interdites : l’entraînement très sécurisé de l’équipe d’Israël dans le Val-d’Oise - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/sports/football/equipe-de-france/helicoptere-crs-et-photos-interdites-lentrainement-tres-securise-de-lequi
    https://www.leparisien.fr/resizer/xsvKK5giZiXylcl06Gh0bnK9Xwc=/1200x675/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/YWD7BUVEGFGDZOVE2CTRMMBFNI.jpg

    Arrivée lundi en France avant son match contre les Bleus jeudi au Stade de France, l’équipe israélienne s’est entraînée mardi matin dans le Val-d’Oise, dans un lieu tenu secret pour des raisons de sécurité.
    Par Romain Baheux
    Le 12 novembre 2024 à 13h33, modifié le 12 novembre 2024 à 18h28

    (...) Le dispositif policier autour de l’enceinte est impressionnant. Devant l’une des entrées, quatre fourgons de CRS patientent. Des policiers, fusil d’assaut sorti, patrouillent entre chaque accès. D’autres sont munis de lanceur de balles de défense. Dans le ciel, un hélicoptère de la gendarmerie survole les lieux pour avoir une vue d’ensemble de cet entraînement tenu dans un stade transformé en camp retranché, où rares sont ceux qui peuvent entrer.

    Un point presse, où plusieurs journalistes ont été invités par la fédération israélienne et l’ambassade d’Israël à Paris, est finalement annulé à la dernière minute sur demande des autorités. Devant l’entrée, les forces de l’ordre exigent de voir les cartes de presse et une pièce d’identité de chaque représentant des médias. Consigne est donnée de ne pas filmer ou prendre des photos du stade. Les curieux sont vite éloignés.

    (...) Le ressenti de la délégation israélienne a fini par filtrer, dans des déclarations filmées par la fédération et transmises à plusieurs médias, dont Le Parisien. « On est très excités à l’idée d’aller jouer au Stade de France, explique, en français, le milieu défensif Ethane Azoulay, né à Paris. Les sensations sont très bonnes, la sécurité fait son travail au maximum, on a la tête au terrain. On se concentre sur le match. On ne pense qu’au football, pas trop à ce qu’il y a autour. »

    « On se sent en sécurité ici, la France est un pays incroyable, abonde son sélectionneur, Ran Ben Shimon. On est vraiment entourés par la sécurité, ça nous permet de nous concentrer sur le sport et sur rien d’autre. »

    Selon la fédération israélienne, aucun autre entraînement n’était prévu ce mardi pour la 81e sélection au classement Fifa, balayée (1-4) par les hommes de Didier Deschamps au match aller en octobre à Budapest. La prochaine séance est prévue mercredi au Stade de France, comme d’ordinaire dans le cadre de rencontres de sélections nationales, pour se familiariser avec les lieux.

    La délégation de l’État hébreu, suivie par le Raid lors de son séjour dans l’Hexagone, s’est installée dans un hôtel de région parisienne dont l’emplacement n’a pas filtré, là aussi pour des raisons de sécurité. Entre 100 et 150 supporters israéliens sont attendus dans le parcage du stade de Saint-Denis jeudi soir. L’enceinte, qui peut accueillir 80 000 spectateurs, devrait connaître une affluence maximale de 20 000 pour ce match à la sécurité très stricte.

  • Expulsion de migrants en situation irrégulière : « Von der Leyen cède à la pression de la droite et de l’extrême droite » - Public Sénat
    https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/expulsion-de-migrants-en-situation-irreguliere-von-der-leyen-cede-a-la-p

    Les dispositions du pacte asile et immigration ne sont pas encore entrées en vigueur, mais la présidente de la Commission européenne promet déjà de nouvelles mesures, notamment sur le retour des personnes en situation irrégulière. Des annonces encore floues, qui devraient se préciser après le sommet européen qui se tient jeudi et vendredi à Bruxelles.

    La pente est proche de la verticale !

  • Tribune de soutien à Retailleau : « Quand on se réclame du général de Gaulle, on regarde ce qui est écrit dans la Constitution », recadre Fabius - Public Sénat
    https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/tribune-de-soutien-a-retailleau-quand-on-se-reclame-du-general-de-gaulle

    Alors que de nombreux parlementaires affirment leur soutien au ministre de l’Intérieur, qui a déclaré que l’Etat de droit n’était « pas intangible ni sacré », Laurent Fabius, le président du Conseil Constitutionnel, rappelle sur notre antenne, ce vendredi 4 octobre, qu’il y a « grands principes qui ne doivent pas être touchés ».

    L’autre, là, il fait comme si la tête de l’état et les LR ne se réclamaient pas de Pétain.

  • « Tout cela va finir par ressembler à un très grand mensonge d’État » : le rapporteur général du Sénat convoque une conférence de presse sur le déficit - Public Sénat
    https://www.publicsenat.fr/actualites/economie/tout-cela-va-finir-par-ressembler-a-un-tres-grand-mensonge-detat-le-rapp

    Dans son courrier adressé aux parlementaires, le ministère de l’Économie et des Finances fait état de remontées inquiétantes de la part de ses services. Fin août, la Direction générale des finances publiques (DGFIP) anticipait par exemple des recettes de TVA moins importantes que ses modélisations. Après « l’accident budgétaire » de 2023 dans l’évaluation des recettes (20 milliards d’euros ont manqué), Bercy en avait tiré les leçons, en abaissant ses prévisions dans le programme de stabilité établi au printemps. Cette précaution n’aura pas suffi, l’administration fiscale estime désormais que les recettes de TVA, d’impôt sur le revenu et d’impôt sur les sociétés pourraient être « moins élevées que prévu ». Selon un courrier transmis aux commissions des finances, « l’évolution de la composition de la croissance » serait « moins favorable aux recettes fiscales ». Les récentes bonnes nouvelles sur le front de la croissance, qui résiste en cette année 2024, sont décidément loin.

    « Sans surprise les prévisions du gouvernement ont été trop optimistes. Le gouvernement démissionnaire n’a plus les moyens d’action pour tenir les dépenses. Cela accentue la perte de confiance dans les prévisions budgétaires », déplore de son côté Claude Raynal, à la tête de la commission des finances du Sénat.

  • Crédit Agricole et BNP Paribas lèvent le tabou de l’investissement dans la défense | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/credit-agricole-et-bnp-paribas-levent-le-tabou-de-linvestissement-dans-la-d

    Selon nos informations, les deux groupes bancaires tricolores ont investi dans le fonds de Weinberg Capital dédié à la défense. Un pas inédit dans le secteur financier, jusqu’alors accusé de ne pas faire assez crédit à l’industrie.

    A mettre en regard des étapes précédentes :
    – Tentative LR Sénat de pousser un « livret d’épargne souveraineté »
    https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/le-senat-vote-la-creation-dun-livret-depargne-souverainete-pour-soutenir
    – Tentative macroniste de ponctionner une partie du Livret A
    https://www.publicsenat.fr/actualites/parlementaire/livret-a-pour-financer-la-defense-une-excellente-decision-selon-le-senat
    – Tentative PS de pousser un livret « défense souveraineté »
    https://www.publicsenat.fr/actualites/economie/nouvelle-tentative-au-senat-pour-orienter-une-partie-du-livret-a-vers-li

    Bref, ça cherche désespérément du pognon pour fabriquer plein d’armes et faire du PIB avec, et engraisser quelques capitaines d’industrie.