Donc à 2, 3 ans, on « mérite » de retourner dans « son » pays parce qu’on « ne respecte pas la loi ».
Donc à 2, 3 ans, on « mérite » de retourner dans « son » pays parce qu’on « ne respecte pas la loi ».
Naître est déjà une infraction
Je me faisais la réflexion avec monsieur Monolecte que la criminalisation de bambins de 2, 3 ans n’est qu’une resucée d’une antienne raciste décomplexée qui s’est déjà exprimée de la sorte en toute décontraction antérieurement et qui visait la même tranche d’âge.
Il s’agit donc de tester si un concept aussi profondément dégueulasse passe mieux quelques années plus tard.
On a quand même la forte impression que ce sinistre ministre veut donner l’impression qu’il décide de tout, tout seul dans son coin. Il pense donc il fuit (et ça pue) ...
Sinon, oui : le premier ballon d’essai atteignait déjà des hauteurs stratosphériques.
Alors ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy proposait fin 2005 dans son avant-projet de loi sur la prévention de la délinquance un « dépistage précoce des enfants présentant des troubles du comportement », abandonné dans le texte définitif voté en février 2007.
▻https://www.nouvelobs.com/societe/20081201.OBS3496/quand-sarkozy-voulait-detecter-les-troubles-du-comportement-chez-l-enfant
@sombre « avec le temps, avec le temps tout revient »
Sarkozy en a rêvé, Macron l’a fait - ou Darmanin, au choix.
la transcription me semble un peu erronée... ▻https://www.youtube.com/watch?v=rMMRfVuaszQ
(~3:30 « elle me permettra d’expulser tous ceux qui même arrivés à l’âge de 2 3 ans sont étrangers et méritent de retourner dans... » etc). Il est inutile de déformer pour forcer le trait, ce monsieur est dangereux, inutile d’en rajouter...Yep. Je retire mon message, il y a visiblement falsification. Le post original de TF1 :
(L’effet pervers et prévu de la rémunération des comptes qui buzzent sur Touiteur ?)
oui, c’est leur annonce sur la loi immigration : étendre les critères d’expulsabilité, pas faire du "dépistage précoce".
exploitation immédiate du meurtre et des agressions au couteau au lycée d’Arras => modifier une fois encore la loi. il dit "depuis 15 ans" ci-dessous pour tenter de parer à l’inévitable qualification d’histrionisme légal, un pli de la Eme depuis 1974...
Mohamed M. n’était pas expulsable
▻https://www.francebleu.fr/infos/politique/attaque-au-couteau-a-arrasd'-darmanin-demande-l-expulsion-systematique-de
« Cela fait 15 ans que la loi française empêche le ministre de l’Intérieur d’expulser les personnes arrivées avant 13 ans sur le territoire national. La loi immigration que je porte met fin à ça » avait précisé le locataire de la place Beauvau.
Une loi matossée d’avance, en aval
Gérald Darmanin entend « doubler » les places dans les #centres_de_rétention_administrative d’ici à 2027
►https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/10/07/gerald-darmanin-entend-doubler-les-places-dans-les-centres-de-retention-admi
et en amont
Suppression de l’aide médicale d’Etat : Gérald Darmanin soutient « un totem » de la droite sénatoriale
▻https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/suppression-de-laide-medicale-detat-gerald-darmanin-valide-un-totem-de-l
nb : pas pour rien que l’on promeut un nouvel imaginaire du juif. le juif qui est si bien défendu actuellement ne l’est pas en tant qu’autre - il n’en faut pas !- mais car il porte de meilleur de nous-mêmes : fascisme, nationalisme, racisme anti arabe, colonialisme
#loi_immigration #AME #CRA #immigration #chauvinisme #xénophobie_d'État
Ah ben voilà, on est soulagés, alors…
« On est dur avec les gens qui commettent des actes de délinquance et plus intégrateurs avec les gens qui travaillent et respectent les règles » (G.D.)
et il faut obtenir les votes LR :
LOI IMMIGRATION : GÉRALD DARMANIN PRÉCISE SES INTENTIONS SUR LE TITRE DE SÉJOUR « MÉTIERS EN TENSION »
▻https://lcp.fr/actualites/loi-immigration-gerald-darmanin-precise-ses-intentions-sur-le-titre-de-sejour-me
@monolecte : non, pas soulagés, le mec est ce qu’on a de plus proche d’un fasciste au gouvernement, il y a même encore une série de déclarations des dernières 24-48 heures assez terrifiantes (dont un « j’assume » de ne pas respecter les droits humains et d’être condamné par la CEDH).
Mais ici, la phrase « même arrivés à l’âge de 2, 3 ans » est devenue « même à l’âge de 2, 3 ans » (ce que je commentais), et ça n’est pas du tout la même chose.
On me dit sur Mastodon qu’il faut garder le sens de la nuance et qu’on n’en est pas encore rendu à la vraie dictature qui fait mal, comme en Érythrée ou en Afghanistan, et que donc, on devrait arrêter d’utiliser des mots méchants pour désigner ce qui nous gouverne. Je réponds qu’il faudrait cesser d’euphémiser.
@biggrizzly j’ai vu passer une référence à ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Démocrature
Il manque la fRance dans la liste, on dirait :-)
Les catastrophes climatiques ont entraîné plus de 43 millions de déplacements d’enfants en six ans
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/10/06/les-catastrophes-climatiques-ont-entraine-plus-de-43-millions-de-deplacement
Les catastrophes climatiques ont entraîné plus de 43 millions de déplacements d’enfants en six ans
Chaque jour, 20 000 enfants sont obligés d’abandonner leur foyer à cause d’inondations, de tempêtes, de sécheresses ou d’incendies, alerte l’Unicef.
Par Stéphane Mandard
Publié le 06 octobre 2023 à 02h00, modifié le 06 octobre 2023 à 08h05
C’est l’une des conséquences les moins documentées du dérèglement climatique et de sa litanie d’événements extrêmes. Inondations, tempêtes, sécheresses, feux de forêt… les catastrophes météorologiques ont entraîné 43,1 millions de déplacements d’enfants dans le monde entre 2016 et 2021, soit environ 20 000 enfants obligés d’abandonner leur foyer chaque jour, alerte le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) dans un rapport publié vendredi 6 octobre.
Cette étude constitue la première cartographie mondiale d’un phénomène amené à s’amplifier avec l’aggravation du réchauffement. Elle s’appuie sur les données de l’Observatoire des situations de déplacements internes (IDMC). Entre 2016 et 2021, l’IDMC a identifié environ 135 millions de déplacements liés à plus de 8 000 événements climatiques. L’Unicef a croisé ces informations avec les données démographiques des pays concernés pour tenter de quantifier le nombre d’enfants concernés par ces déplacements, un même enfant pouvant être déplacé plusieurs fois. En raison d’un manque de données, le chiffre de 43 millions est sans doute « largement sous-estimé », prévient l’Unicef.
Quarante-quatre pays sont concernés. En valeur absolue, les Philippines (9,7 millions), l’Inde (6,7 millions) et la Chine (6,4 millions) sont les trois pays qui ont enregistré le plus grand nombre de déplacements d’enfants. Cela s’explique par leur situation géographique, qui les met en proie à des aléas météorologiques extrêmes (inondations, cyclones), par l’importance de leur population infantile et également par de meilleurs systèmes d’alerte précoce et capacités d’évacuation.
La photographie est radicalement différente en prenant en compte la taille relative de la population infantile dans les pays concernés par ces déplacements forcés : les petits Etats insulaires et les pays de la Corne de l’Afrique paient alors le plus lourd tribut.En Dominique, la part d’enfants déplacés à la suite de tempêtes tropicales atteint 76 %. Elle s’élève à 31 % à Cuba ou encore 25 % au Vanuatu, où 34 000 enfants ont dû être évacués lors du cyclone Harold en 2020. Avec respectivement 12 % et 11 % de leur population infantile, le Soudan du Sud et la Somalie ont été les plus touchés par les inondations.
Inondations et tempêtes sont les deux principales causes de déplacement. Ces catastrophes représentent 95 % des déplacements (21,2 millions attribuables aux tempêtes, 19,7 millions aux inondations) enregistrés entre 2016 et 2021. Une proportion qui s’explique en partie parce que ces événements climatiques font l’objet d’un meilleur signalement et d’évacuations préventives, précise l’Unicef.
Les sécheresses – pour lesquelles les données sont plus compliquées à collecter et les chiffres largement sous-estimés – ont provoqué plus de 1,3 million de déplacements sur la même période, dont plus de la moitié (730 000) en Somalie, 340 000 en Ethiopie ou encore 190 000 en Afghanistan.
Quant aux feux de forêt, ils ont conduit à environ 810 000 déplacements, dont plus d’un tiers pour la seule année 2020. Ils concernent davantage les pays industrialisés : le Canada, Ies Etats-Unis et Israël ont enregistré le plus grand nombre de déplacements liés aux incendies sur la période étudiée.
Les conséquences de ces déplacements ne sont pas le mêmes que l’on vive dans un pays développé ou déjà confronté à des crises (pauvreté, conflits). Si le rapport souligne qu’ils permettent de sauver des vies, fuir une catastrophe, être arraché à son foyer – en étant parfois séparé de ses parents – place les enfants dans des situations de grande vulnérabilité (déscolarisation, accès aux soins limités, malnutrition, exploitation ou encore violence) et de grande détresse psychologique (anxiété, dépression, stress post-traumatique).« Il est terrifiant pour n’importe quel enfant de voir un feu de forêt, une tempête ou une inondation s’abattre sur sa communauté, commente Catherine Russel, la directrice générale de l’Unicef. Pour ceux qui sont obligés de fuir, la peur et les répercussions engendrées par de telles catastrophes peuvent être particulièrement dévastatrices avec l’inquiétude de savoir s’ils pourront un jour rentrer chez eux, reprendre l’école ou s’ils seront contraints de repartir. »Ces déplacements vont s’amplifier avec l’intensification des catastrophes climatiques, prévient l’Unicef. Selon le modèle de prédiction développé par l’IDMC, et sur la base des données actuelles, les seules inondations fluviales pourraient entraîner le déplacement de près de 96 millions d’enfants au cours des trente prochaines années, soit plus de 3 millions chaque année. Là aussi, l’Unicef ajoute que ces prévisions sont très certainement sous-estimées. Aussi, en amont de la COP28, qui doit se tenir en novembre à Dubaï, l’institution onusienne exhorte les gouvernements à ajouter la question de la protection des enfants à l’ordre de leurs priorités d’action contre le changement climatique.
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on sent que la France se prépare "Gérald Darmanin entend « doubler » les places dans les centres de rétention administrative d’ici à 2027" ►https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/10/07/gerald-darmanin-entend-doubler-les-places-dans-les-centres-de-retention-admi
Gérald Darmanin entend « doubler » les places dans les centres de rétention administrative d’ici à 2027
►https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/10/07/gerald-darmanin-entend-doubler-les-places-dans-les-centres-de-retention-admi
Gérald Darmanin entend « doubler » les places dans les centres de rétention administrative d’ici à 2027
De nouveaux centres destinés aux sans-papiers en attente de leur expulsion se situeront dans onze villes et auront chacun une capacité « d’une centaine de places » précise le ministre.
Le Monde avec AFP
Publié le 07 octobre 2023 à 20h46, modifié le 07 octobre 2023 à 21h01
Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé dans un entretien au Parisien, samedi 7 octobre, que le gouvernement allait « doubler les places dans les centres de rétention » pour les porter à « 3 000 » d’ici à 2027.
Les nouveaux centres de rétention administrative (CRA), destinés d’ici à 2027 aux sans-papiers en attente de leur expulsion, se situeront dans onze villes, précise le ministre : Dijon, Oissel, Nantes, Béziers, Aix-en-Provence, Goussainville, Nice, Olivet, Mérignac, ainsi que dans le Dunkerquois et à Mayotte. Chacun aura une capacité « d’une centaine de places », a affirmé le ministre. Le gouvernement avait déjà évoqué il y a quelques mois cet objectif de 3 000 places.
Depuis 2017, le nombre de places de rétention a augmenté « de 1 488 à 1 869 places », précise encore une source au sein du ministère de l’intérieur. Au total, 15 922 personnes y ont été retenues l’an dernier en métropole, et 27 643 en outre-mer, selon le rapport annuel des associations de défense des migrants. Cette annonce intervient un mois avant l’examen au Sénat du projet de loi sur l’immigration, plusieurs fois reporté, et qui devrait faire de l’expulsion des étrangers délinquants une priorité. Mais un autre volet du texte, sur la régularisation de travailleurs sans papiers dans les métiers dits « en tension », suscite l’hostilité de la droite.
Interrogé par les lecteurs du Parisien sur ce volet, M. Darmanin a promis qu’il n’y aurait « pas d’appel d’air » et qu’il s’agissait « de régulariser, au cas par cas, ceux qui sont là depuis plus de trois ans en France ». « Arrêtons d’être hypocrites », a-t-il affirmé, en assurant qu’il passait « [son] temps à recevoir des lettres de parlementaires de tous les partis pour [lui] demander des papiers ». Une telle mesure, alors que la France régularise « 7 000 personnes par an pour ce motif », satisferait aussi « tous ces entrepreneurs qui nous demandent de les accompagner », a expliqué le ministre.
Face à l’hostilité affichée des républicains (LR), Gérald Darmanin a rappelé que les centristes (alliés de la majorité de droite au Sénat) étaient, eux, « favorables à cette disposition ». « Discutons », a-t-il ajouté, en se montrant optimiste sur les chances d’éviter le recours à l’article 49.3 de la Constitution, qui permet de faire adopter un texte sans vote du parlement.
« Je suis certain qu’on trouvera un accord, notamment avec le président du Sénat, Gérard Larcher, qui est un grand gaulliste social et qui n’a aucune envie, je le sais, de voir les LR avoir les mêmes positions que le [Rassemblement national] », a ajouté le ministre, lui-même élu des rangs de LR. Réitérant la date du 6 novembre pour l’examen du texte au Sénat, il a appelé à « arrêter de retarder son adoption ». Enfin sur l’aide médicale d’Etat, réservée aux sans-papiers, il s’est dit « favorable », mais « à titre personnel » à la proposition de la supprimer pour « la transformer en (...) aide médicale d’urgence ». « Ce n’est pas la position initiale du gouvernement » mais, « c’est un bon compromis qui allie fermeté et humanité et je le dirai sur le banc du Sénat », a-t-il ajouté.
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