• Les dossiers OVNI de la Suisse, la Zurichoise qui accuse Donald Trump et l’ex-diplomate de Pyongyang - rts.ch - Suisse
    https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/les-dossiers-ovni-de-la-suisse-la-zurichoise-qui-accuse-donald-trump-et-l-ex-dip

    INSOLITE – Quand les soucoupes volantes s’invitent dans les dossiers militaires suisses (vidéo 15 mn)

    https://www.rts.ch/play/tv/-/video/-?urn=urn:rts:video:15250739

    Depuis les années 1950, de nombreux pays traquent les objets volants non identifiés. Ils ont mis sur pied des programmes secrets de recherche sur les objets volants non identifiés (OVNI). En Suisse également, l’armée a collecté des informations. L’émission Mise au point de la RTS a pu consulter les dossiers « soucoupes volantes » du service de renseignement des forces aériennes.

    À Berne, c’est dans le bâtiment des archives fédérales que sont conservées les archives relatives aux OVNI. Elles proviennent de l’armée, des polices cantonales ou des ambassades suisses à travers le monde. Ces archives ont presque toutes été digitalisées et sont accessibles en ligne.

    Les observations de pilotes militaires, de citoyens ou de fonctionnaires étaient prises très au sérieux par l’armée et ont fait l’objet de réponses officielles. Certaines fois, l’armée a pu identifier la nature de ces observations. Il y a toutefois de nombreux signalements qui ne trouvent pas de réponse. Une part de mystère reste donc enfouie dans les archives fédérales. La vérité est peut-être ailleurs.

  • Corruption : la Suisse garde les compensations payées par les multinationales au lieu de les verser aux pays lésés  Jean-Marc Heuberger - juma

    Le Parti socialiste demande au Conseil fédéral de prendre des mesures pour restituer les créances compensatrices aux populations des pays touchés par les actes de #corruption des #multinationales condamnées. Ces fonds qui dorment sur les comptes des cantons et de la Confédération représentent 638 millions de francs, selon une enquête de l’ONG Public Eye.

    A l’instar du géant minier #glencore, de #gunvor, #addax petroleum ou encore #ABB, les entreprises à être condamnées pour #corruption à l’étranger sont nombreuses.

    L’entreprise Glencore, dont le siège est à Zoug, a soudoyé en 2011 des agents publics congolais pour pouvoir racheter à moindre prix les parts de l’Etat dans deux mines au sud-est du pays.

    150 millions de francs
    Treize ans plus tard, cet été, le Ministère public a rendu son verdict : Glencore écope d’une amende de deux millions de francs et doit payer une créance compensatrice de 150 millions de francs pour réparer le tort subi par le Congo.

    La somme est aujourd’hui réclamée par la société civile congolaise. « Les organisations de la société civile exhortent la Confédération d’allouer une partie ou toute la créance compensatrice de 150 millions de francs au financement des investissements sociaux (écoles, hôpitaux, etc … ) en faveur des victimes congolaises », écrit-elle dans un communiqué.

    Nécessaire modification du droit suisse
    Le problème est que le droit suisse ne permet pas de restituer ces réparations aux victimes, constate l’ONG Public Eye.

    « Le cadre législatif ne le permet pas en cas d’absence de coopération par l’Etat concerné », indique Mouna Algelly, spécialiste juridique de Public Eye, au micro du 12h45 samedi. Elle ajoute que cette absence de coopération s’explique par un manque « de volonté politique ou par un manque de moyens ».

    Ainsi, des compensations qui s’élèvent à 638 millions de francs dorment toujours dans les caisses des cantons et de la Confédération, dénonce ce député socialiste.

    « Il faut que l’argent retourne au pays et pas entre les mains de gouvernements corrompus », dit Christian Dandres, conseiller national (PS/GE).

    Le Parti socialiste exige désormais que la loi soit révisée, afin que les populations lésées, par exemple au #Congo, soient dédommagées.

    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/corruption-la-suisse-garde-les-compensations-payees-par-les-multinationales-au-l

  • Suisse : L’armée envoie des SMS aux mauvais destinataires au milieu de la nuit ats/ami

    Certains Suisses ont reçu par erreur un message de l’armée au milieu de la nuit. Destiné à ses membres actifs, le message, envoyé à environ 27’000 personnes, a aussi atterri dans les mauvaises boîtes de réception.

    Le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) a confirmé l’incident à Keystone-ATS, revenant sur une information publiée jeudi par Watson. https://www.watson.ch/schweiz/armee/652099056-schweizer-erhalten-irrtuemliche-sms-und-e-mails-armee-entschuldigt-

    Le message a été envoyé en raison d’un problème technique, indique le DDPS, qui ne peut pas quantifier le nombre de personnes qui ont reçu le message par erreur. Parmi eux, on trouve des militaires qui ne sont pas encore enregistrés auprès du gestionnaire de service.

    L’armée s’excuse auprès des personnes concernées pour les désagréments occasionnés.


    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/l-armee-envoie-des-sms-aux-mauvais-destinataires-au-milieu-de-la-nuit-28651307.h
    #guerre #technologie #téléphone #sms #smartphone #efficacité

    • Un utilisateur de wat n’a pas été étonné lorsqu’il a reçu un SMS peu après quatre heures du matin. L’expéditeur était l’armée qui écrivait : « Vous avez reçu un nouveau message sur www.portal-armee.ch. Salutations amicales, votre armée.
      . . . . .
      La nouvelle a été faite par l’utilisateur de watson : "J’ai été désarmé pendant plusieurs années. Je suis donc sorti de tout nouveau écrasement ou spam et je l’ai ignoré sans ouvrir le SMS."

      Mais plus tard le jour, un e-mail a suivi en plus du message texte. Il a ensuite examiné le SMS de plus près et s’est rendu compte que c’était en fait l’armée suisse : "Les nouvelles provenaient du même nombre dont j’avais reçu mes ordres de marche réels. Il y avait encore l’ancien processus de discussion."

      L’utilisateur watson a donc cliqué sur le lien, après quoi il est venu sur un portail de l’armée, "où vous devriez vous connecter avec votre numéro AHV pour regarder le message."

      Mais ce n’est pas tout : puisque ledit utilisateur de watson n’y était pas encore enregistré - "ce portail n’est pas apparu après mon temps" - un message est apparu qu’il recevrait également une lettre - "pour conclure ma demande".

      Probablement beaucoup (anciens) membres de l’armée
      Au cours du jeudi, il s’est avéré que l’utilisateur n’était pas le seul à avoir reçu le SMS et le courrier électronique inattendus. Plusieurs de ses anciens collègues de l’armée ont été enregistrés dans la discussion correspondante sur Whatsapp : "Tous ceux qui ont répondu les avaient eus. La plupart les avaient également rejetés comme spams ».

      Excuses de l’armée
      Le SMS doit-il être pris au sérieux – et combien d’hommes en Suisse pourraient être touchés ? a demandé à l’armée. Le porte-parole de l’armée Mathias Volken confirme :

      "En raison d’un problème technique dans le contexte de la publication de l’ordre de défilé numérique, des SMS et des notifications par courrier électronique ont été envoyés par erreur depuis la plateforme "Portal-armee.ch" aux membres de l’armée jeudi matin.

      Pour les membres de l’armée qui ont reçu la notification par erreur, ce sont des personnes qui ne sont pas encore enregistrées "sur le responsable du service". "Cela peut ignorer la notification, il n’y a pas besoin d’agir", déclare Volken.

      Le bogue a été identifié dans l’intervalle et sera résolu immédiatement. "L’armée présente ses excuses aux personnes concernées pour les désagréments.

      La nouvelle a été envoyée à un total d’environ 27 000 membres de l’armée.
      Source : https://www.watson.ch/schweiz/armee/652099056-schweizer-erhalten-irrtuemliche-sms-und-e-mails-armee-entschuldigt-

  • Le projet de relancer les #trains_de_nuit pourrait être enterré faute de subventions fédérales

    Les trains de nuit pour Barcelone et Rome à partir de la Suisse pourraient ne pas voir le jour. En cause, le Conseil fédéral a récemment annoncé une série de mesures d’économies. Parmi elles, il y a l’annulation du #subventionnement des trains de nuit à hauteur de 30 millions de francs par année.

    Partir en train de Zurich vers Rome, ou de Genève vers Barcelone, et s’y réveiller au petit matin. Depuis des années, les #CFF y songent. Mais aujourd’hui, le #financement de ces lignes n’est plus assuré. Il est donc impossible d’aller de l’avant, explique le porte-parole des CFF Frédéric Revaz lundi dans La Matinale.

    « Ce sont des lignes qui ne sont pas rentables, car les trains ne circulent qu’une fois par jour et nécessitent beaucoup d’entretien et de personnel. Donc effectivement, il faut s’assurer d’avoir un financement pour lancer ces deux projets. »

    Il était prévu que la Confédération subventionne l’offre des trains de nuit dès l’année prochaine. Ce financement était même inscrit dans la loi CO2 adoptée par le Parlement. Mais le Conseil fédéral veut maintenant économiser les 30 millions de francs qui y étaient dédiés dans le cadre de son programme d’économies.
    La gauche et les Vert’libéraux en colère

    La gauche et les Vert’libéraux fulminent. Selon eux, la loi CO2 doit être appliquée et des alternatives à l’avion doivent être soutenues.

    La conseillère nationale verte genevoise Delphine Klopfenstein Broggini juge que cette décision est une aberration : « C’est une décision qui va contre la volonté du Parlement qui a voté la loi CO2. [...] Le Conseil fédéral rabote des comptes qui au contraire devraient être soutenus. Si on veut atteindre des objectifs de réduction des émissions de CO2, il faut trouver des alternatives à la mobilité aérienne », souligne la conseillère nationale. « Naturellement, les trains de nuit, c’est une voie à suivre. Aujourd’hui, on est en retard sur le sujet. Et maintenant, on prend encore plus de retard. C’est absolument incompréhensible. »

    La droite pour l’austérité en matière de mobilité douce

    A droite, certains estiment qu’il est raisonnable de bloquer des dépenses qui n’ont pas encore été engagées. Et pour le conseiller national PLR neuchâtelois Damien Cottier, le Conseil fédéral devait faire une pesée d’intérêt.

    Les sept Sages ont donc pris la bonne décision, selon lui : « Je trouve que c’est pertinent de la part du Conseil fédéral de commencer par ces crédits-là qui, justement, ne sont pas encore des subventions. [...] On doit mettre la priorité sur le trafic ferroviaire international, mais à grande vitesse. [...] Le trafic à grande vitesse est rentable, alors que les trains de nuit, malheureusement, c’est joli, même romantique, mais ce n’est pas ça qui va résoudre la crise climatique. Et surtout, ils n’assurent pas leur rentabilité. »

    Ce débat se poursuivra au Parlement. Si les Chambres valident cette décision, l’extension du réseau des trains de nuit depuis la Suisse pourrait subir un gros coup de frein.

    https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/le-conseil-federal-essaie-d-enterrer-le-projet-des-trains-de-nuit-28646370.html

    #train #transport_ferroviaire #Suisse #subventions #rentabilité #loi_CO2 #trains

  • Le peuple et les cantons écartent sèchement la réforme de la LPP - rts.ch - Suisse
    https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/le-peuple-et-les-cantons-ecartent-sechement-la-reforme-de-la-lpp-28639157.html

    Les Suisses infligent une grosse gifle à la réforme de la LPP. Celle-ci a été rejetée par 67,1% des voix, selon les résultats finaux. L’USS, à l’origine du référendum, signe une nouvelle victoire sur les retraites.

    Piques et répliques 🐛 : « Renvoyer une réforme des retra… » - Framapiaf
    https://h4.io/@Daniii/113181839982827993

    Renvoyer une réforme des retraites à la gueule des parlementaires... mode d’emploi :

    1) Récolter 50’000 signatures (env. 1 % des électeurs) pour demander le référendum.

    2) Voter massivement NON.

    Le parlement doit revoir sa copie.

    Tout n’est pas rose en Suisse, et de loin. Mais je souhaite cette institution magnifique qu’est le « référendum législatif » à tous nos voisins. 🙂

  • Suisse : La majorité des hospitalisations après un accident est due aux loisirs, selon la Suva ats/miro

    Près de trois quarts des assurés de la Suva hospitalisés en 2023 l’ont été pour des accidents liés aux loisirs. Les sports qui ont nécessité le plus d’hospitalisations sont le vélo, le ski et le football, indique mardi le principal assureur-accident helvétique.

    Sur les 32’000 assurés de la Suva hospitalisés en 2023, près de 23’800 l’ont été suite à un accident survenu durant les loisirs, précise la Suva dans un communiqué. Les accidents professionnels, eux, ont engendré un peu plus de 8000 hospitalisations.

    Concernant le profil-type, la Suva révèle que près de 80% des personnes hospitalisées en 2023 étaient des hommes. Et la plupart des patients se situaient dans la tranche d’âge 50-59 ans.

    Vélo, ski, football
    Les amateurs et amatrices de vélo (2667 hospitalisations) , de ski (2611) et de football (2512) sont ceux qui finissent le plus souvent leurs sorties sportives à l’hôpital. Mais avec le vélo, c’est la moto ainsi que les travaux domestiques et de jardinage qui sont les activités les plus dangereuses, nécessitant en moyenne les séjours hospitaliers les plus longs, soit plus de 30 jours.


    Selon les derniers chiffres fournis par l’Office fédéral de la statistique, près de 1,5 million de personnes ont été hospitalisées en Suisse en 2022.

    #sport #santé #accident #hôpital #vélo #cyclotouriste #loisirs

    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/la-majorite-des-hospitalisations-apres-un-accident-est-due-aux-loisirs-selon-la-

  • #Suisse : Les personnes revenant des JO de Paris ne peuvent plus donner leur sang RTS - Foued Boukari/itg

    Donner votre sang n’est plus possible en Suisse si vous revenez de Paris. En cause, les Jeux olympiques et paralympiques, où se croisent des touristes et des sportifs du monde entier.

    Toutes les personnes qui ont voyagé dans la capitale française depuis le 15 août pendant les Jeux olympiques et paralympiques doivent attendre un délai de 30 jours avant de pouvoir donner leur sang. Cette décision s’explique par des craintes liées aux virus qui circulent lors de ces événements qui voient venir des touristes et des sportifs du monde entier.
    . . . . . . .


    La suite : https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/les-personnes-revenant-des-jo-de-paris-ne-peuvent-plus-donner-leur-sang-28612744
    #JO #jeux_olympiques #sport #france #Santé #Sang #contagion #Maladie #Athlètes #Supporter

  • #Suisse Quatre cœurs sur cinq transplantés sur des enfants proviennent de l’étranger ats/ami - RTS

    Quatre cœurs sur cinq transplantés sur des enfants en Suisse viennent de l’étranger. Cette importation a permis de faire reculer le taux de mortalité des enfants ayant besoin d’un cœur de donneur à 15%, selon le directeur de Swisstransplant.

    Ce taux était encore de 80% il y a 16 ans, quand Franz Immer a commencé à travailler pour la fondation suisse pour la transplantation d’organes, indique-t-il au Tages-Anzeiger. https://www.tagesanzeiger.ch/flughafen-zuerich-ambulanz-jet-brachte-um-1-23-uhr-ein-spenderherz-aus

    Entre 350 et 400 organes, le plus souvent des cœurs, sont répertoriés chaque année sur la plateforme de l’organisation européenne d’attribution FOEDUS. L’organisation a été créée parce qu’il est souvent impossible de trouver un receveur local, surtout pour les enfants.



    La Suisse a importé 45 organes et en a exporté 26 en 2023. L’objectif est qu’exportations et importations s’équilibrent. Le transport d’un organe coûte environ 20’000 francs. « Pour un cœur, un transport ne doit pas durer plus de quatre heures. »

    #Santé #Enfants #transplantation #coeur #importation

    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/quatre-c-urs-sur-cinq-transplantes-sur-des-enfants-proviennent-de-l-etranger-286

    • Hôpitaux sous tension : Au Luxembourg, les urgences soignent les naufragés de France Thomas Holzer - L’Essentiel

      LUXEMBOURG - « Certains ont été refusés ou ont attendu pendant des heures ». Face à un défaut de prise en charge de Thionville à Nancy, des patients franchissent la frontière pour se faire soigner au Grand-Duché. Un défi pour les établissements luxembourgeois.

      Aux Hôpitaux Robert Schuman, les patients de France et de Belgique arrivent en nombre. Editpress

      Des temps d’attente parfois interminables, des limitations d’accès, voire des fermetures et, in fine, une prise en charge qui inquiète. Les services d’urgences sont sous tension dans cinquante hôpitaux français. Parmi eux, le CHR Metz-Thionville, qui fait de nouveau face à un manque de personnel cet été.

      Une situation compliquée, dont les conséquences se font ressentir au Luxembourg. Selon nos informations, les hôpitaux du Grand-Duché constatent un afflux de patients venus de l’autre côté de la frontière. Parfois d’assez loin : « Beaucoup viennent du Pays-Haut, d’Arlon (Belgique), de la région messine, voire de localités entre Metz et Nancy. Certains ont été refusés, d’autres ont attendu pendant des heures », observe le Dr Fabienne Koerperich, médecin référent des urgentistes aux Hôpitaux Robert Schuman.

      Urgentiste depuis de nombreuses années, la cheffe de service a vu la situation se tendre depuis un certain temps. « Cela ne date pas de cet été. Mais nous constatons également la présence de plus en plus de personnes qui ne travaillent pas au Luxembourg ».

      Désemparées face à un système à flux tendu, certaines personnes ne se posent même plus la question et choisissent directement de faire plusieurs dizaines de kilomètres pour se rendre au Luxembourg. Quitte à perdre du temps dans les trajets.

      Une meilleure prise en charge ?
      Avec aussi l’idée de se prémunir contre un mauvais diagnostic. « Les cas sont divers et variés. Des patients débarquent pour des choses plus graves. C’est aussi une question de moyens. Les frontaliers savent et voient que la prise en charge est différente », reconnaît le Dr Koerperich.

      Face à cette réalité, les hôpitaux luxembourgeois se retrouvent obligés de s’adapter. Qu’importe son pays de résidence, chaque patient est accueilli et soigné. Mais si elles ne déplorent pas de difficultés comparables, les équipes au Luxembourg peuvent aussi tirer la langue. « Ce n’est pas la seule raison. Le problème est global et tient également à l’augmentation de la population au Grand-Duché », tempère la professionnelle, qui alerte également sur le manque de nouveaux médecins urgentistes.

      Aux Hôpitaux Robert Schuman, des discussions ont déjà été menées en interne. Cependant, des solutions pérennes ne pourront émerger que d’une réflexion plus globale sur la santé à l’échelle transfrontalière.

      #Hôpitaux #Urgences #Soins #Luxembourg #Belgique #frontières

      Source : https://www.lessentiel.lu/fr/story/hopitaux-sous-tension-au-luxembourg-les-urgences-soignent-les-naufrages-d

  • Suisse : Erreur de calcul de l’AVS : faut-il revoter sur l’âge de la retraite des #femmes ?  

    L’Office fédéral des assurances sociales s’est gravement trompé dans les dépenses prévues pour l’assurance-vieillesse et survivants (AVS). En 2033, le paiement annuel devrait être inférieur d’environ 4 milliards de francs, soit environ 6% de moins que les estimations initiales. 

    La semaine dernière, à la fin de la période d’appel, cinq plaintes concernant le vote de 2022 visant à relever l’âge de la retraite pour les femmes ont été déposées.

    La proposition a été acceptée à l’époque par une très faible majorité des électeurs (50,5 %). Selon les syndicats et les partis de gauche, les prévisions erronées sont la principale raison pour laquelle la population a voté en faveur du relèvement de l’âge de la retraite. 


    Quel que soit le nombre de plaintes, la justice doit maintenant se pencher sur la question de savoir si la votation de 2022 sur le système de prévoyance suisse doit être déclarée invalide ou non. . . . .

    Source et suite : https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/erreur-de-calcul-de-l-avs-faut-il-revoter-sur-l-age-de-la-retraite-des-femmes-28

    #Retraite #Pension #assurance-vieillesse #prévisions #erreurs #mensonges #votation #référendum

  • Alain Berset sera le nouveau secrétaire général du Conseil de l’Europe - rts.ch - Suisse
    https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/alain-berset-sera-le-nouveau-secretaire-general-du-conseil-de-l-europe-28549546.


    Alain Berset lors de son discours devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, le 25 juin 2024.
    [KEYSTONE - ANTHONY ANEX]

    Six mois après avoir quitté le Conseil fédéral, Alain Berset est devenu mardi le premier Suisse élu secrétaire général du Conseil de l’Europe. Le Fribourgeois a d’ores et déjà annoncé la mise en place d’une task force sur l’Ukraine au sein de l’institution.
    Alain Berset, 52 ans, a été choisi pour prendre la direction durant les cinq prochaines années du Conseil de l’Europe, qui réunit 46 Etats membres.

    Au deuxième tour du scrutin, l’ancien conseiller fédéral a obtenu 114 voix sur 245 bulletins valables, devançant largement ses adversaires. L’ancien ministre estonien de la Culture Indrek Saar a reçu 85 suffrages et l’actuel commissaire européen à la Justice, le Belge Didier Reynders, 46 suffrages. Le Fribourgeois était déjà arrivé en tête au premier tour.

    Priorité à l’Ukraine
    Dans une première déclaration après son élection, l’ancien conseiller fédéral a dit vouloir mettre sur pied une task force comprenant notamment des membres de l’Assememblée parlementaire du Conseil de l’Europe, du Comité des ministres et du secrétariat général.

    Cet organe qui se réunira régulièrement devra discuter et préparer des propositions en vue d’actions du Conseil de l’Europe dans ce dossier. Le Fribourgeois a souligné la nécessité de mettre en place des « mécanismes de compensation ». Il a aussi cité la question du financement ou encore celle des tribunaux spéciaux.

    Alain Berset a jugé que « le plus dur vient maintenant ». Il a appelé à des « engagements au plus haut niveau de tous les Etats membres » en faveur de l’Ukraine et souligné l’importance d’un appui plus large, en dehors du continent, pour Kiev.

    Dans les autres thèmes qu’il entend affronter, le Fribourgeois a encore mentionné l’érosion de la démocratie et la lutte contre la désinformation.

  • RTS Des drones tueurs fonctionnent avec un logiciel d’origine suisse

    Créé entre 2008 et 2011 à l’EPF de Zurich, un logiciel de pilotage automatique équipe de nombreux drones utilisés sur le champ de bataille, de l’Ukraine à Gaza, y compris des drones kamikazes, révèle jeudi le Pôle enquête de la RTS. L’EPFZ et l’inventeur du concept, un ex-étudiant de l’école, s’estiment exonérés de toute responsabilité liée à ces développements.

    Le logiciel de pilotage automatique, appelé PX4, et sa suite Pixhawk, ont été conçus entre 2008 et 2011 à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) par une équipe d’une quinzaine d’étudiants encadrés par certains de leurs professeurs.


    Ils cherchaient le moyen de faire fonctionner un drone de façon autonome, indépendamment d’une télécommande. On le compare souvent au système d’exploitation Android pour les smartphones, tant son utilisation s’est généralisée. A des fins civiles, mais aussi militaires. Ce qui soulève un certain nombre de questions éthiques et stratégiques.

    Utilisation en Ukraine
    Le logiciel d’origine suisse est utilisé par divers belligérants dans le monde en zone de guerre. Il a été retrouvé en Ukraine, sur le champ de bataille, par des unités russes, dans au moins quatre cas identifiés par le Pôle enquête de la RTS. Dans l’une de ces situations, le logiciel dans sa version Pixhawk se trouvait à l’intérieur d’un drone ukrainien équipé d’une charge explosive.

    Les codes sources du logiciel ont été partagés sur une plateforme internet dédiée, ce qui vaut au système d’être régulièrement mis à jour par ses utilisateurs, pour la plus grande satisfaction des forces armées ukrainiennes notamment. « Le fait que des logiciels de pilotage soient disponibles en source ouverte, ça leur a certainement fait gagner des années », estime l’expert en aéronautique Xavier Tytelman jeudi dans le 19h30 de la RTS.

    Des drones autonomes à bas coûts
    L’autopilotage a révolutionné l’industrie du drone de guerre. Sur le théâtre d’opérations, où le signal GPS peut facilement être brouillé, permettre à un drone de faire aboutir sa mission quoi qu’il arrive est un enjeu majeur. « Quand ils sont en train de guider leurs drones kamikazes pour aller par exemple sur un char, même si la communication est perdue, il faut que le drone continue tout droit jusqu’à l’impact. Et ça, ce sont des modifications qu’ils ont pu réaliser et ils l’ont fait très rapidement », souligne Xavier Tytelman.

    Même si la communication est perdue, il faut que le drone continue tout droit jusqu’à l’impact
    Xavier Tytelman, expert en aéronautique

    Vendu à peine plus de 100 euros sur internet pour les modèles les moins récents, dont certains sont fabriqués en Chine, Pixhawk a favorisé l’essor d’une nouvelle économie, celle des drones de guerre autonome à bas coûts. La RTS a pu consulter un document dans lequel la coalition menée par les Etats-Unis pour vaincre le groupe Etat islamique alerte ses membres sur la volonté du groupe terroriste d’acquérir ce logiciel pour ses drones. Le groupe terroriste a déjà pu s’en procurer, a appris la RTS.

    Révolution « dangereuse »
    Fondateur de l’Organisation israélienne de défense antimissile, à qui l’on doit le fameux Dôme de fer, l’ingénieur Uzi Rubin, aujourd’hui chercheur à l’Institut d’études stratégiques de Jérusalem, estime que cette prolifération représente un danger. Il s’inquiète des développements militaires favorisés par le partage d’expérience open-source, via PX4 ou son concurrent Ardupilot. « N’importe qui avec ça peut aujourd’hui créer une arme de guerre vu que les logiciels sont accessibles librement et sans contrôle, tout comme les composants. Ces armes dangereuses prolifèrent au sein des gouvernements, mais aussi des organisations criminelles et cela favorise l’instabilité », déclare-t-il à la RTS.

    Ces armes dangereuses prolifèrent au sein des gouvernements, mais aussi des organisations criminelles et cela favorise l’instabilité
    Uzi Rubin, chercheur à l’Institut d’études stratégiques de Jérusalem

    Israël n’est pas en reste. L’été dernier, le fabricant de drones de guerre israélien Xtend a adopté le logiciel développé initialement en Suisse, dans une version miniaturisée par la société américaine ModalAI. Xtend travaille pour l’armée israélienne et déploie ses drones dans le cadre des opérations militaires actuelles dans la bande de Gaza.

    Nouvel outil d’autopilotage
    Arrivé en Suisse en 2008 à la faveur d’une bourse décrochée à l’EPFZ, l’inventeur de ces outils, Lorenz Meier, les a depuis mis aux normes de l’armée américaine. Il a créé une nouvelle société, Auterion, établie à Zurich avec un siège aux Etats-Unis. Il développe un nouvel outil d’autopilotage pour les drones militaires américains d’observation. Le code éthique de l’entreprise exclut les contributions pour les drones armés.

    Lorenz Meier a décliné la proposition d’interview formulée par la RTS et répondu par l’entremise d’une porte-parole. Cette dernière reconnaît l’utilisation du logiciel à des fins militaires, mais rappelle qu’il est développé par des milliers de personnes dans le monde, du fait de son caractère open-source. Il s’agit, selon elle, « du plus grand écosystème de développeurs au monde, exploitant des robots autonomes. Des logiciels comme PX4 et Pixhawk sont largement utilisés pour permettre le transport et la livraison civile dans le monde entier ».

    De son côté, l’EPFZ n’a pas donné suite à la demande d’interview de la RTS avec son président et s’est exprimée en des termes similaires, notamment pour ce qui concerne l’impossibilité de contrôler des développements effectués en open-source. « Chaque fabricant de drones peut utiliser le code gratuitement et le personnaliser selon ses propres besoins, tout comme les fabricants de smartphones peuvent le faire avec Android », déclare une porte-parole dans un email. Concernant l’usage à des fins militaires, l’institution dit le regretter et n’avoir aucune prise en la matière. « Malheureusement, les avancées technologiques peuvent être utilisées non seulement à des fins positives, mais aussi potentiellement dans des contextes plus problématiques. »

    Une catégorie de matériels interdits d’exportations en Russie et en Ukraine
    Interpellé par la RTS, le Secrétariat d’Etat à l’économie fait savoir que ces dispositifs de commande « peuvent être considérés à première vue comme open source et librement disponibles. Ils ne sont pas soumis à des contrôles à l’exportation ».

    Cependant, le Seco précise qu’ils entrent dans la catégorie de matériels interdits d’exportation en Russie et en Ukraine, comme stipulé dans une ordonnance adoptée par le Conseil fédéral en mars 2022, après le début de l’invasion russe.

    Dans leur grande majorité, ces outils ne sont pas fabriqués en Suisse.

    #Suisse #EPF #EPFZ #scientifiques #chercheurs #drones #open_source #logiciel_libre #opensource #libre #autopilotage #logiciels_libres #Linux #software #guerre
     
    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/des-drones-tueurs-fonctionnent-avec-un-logiciel-d-origine-suisse-28482795.html

    • Les Suisses, ils sont toujours là « Booh, on vend des armes à l’étranger, c’est contraire à notre législation ». Mais ils le font depuis toujours, toujours avec des parades pour passer ce filtre : vente en pièces détachées, sans les armes incluses, pour un autre usage sur le papier...
      Soit ils reprennent ça en main, soit ils s’essuient le cul avec leurs conventions. Et qu’on mette à jour la neutralité suisse en fonction de la réalité.

      Vendre des Piranha et des Pilatus, ca redevient des armes, la plupart du temps sur le terrain.