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  • Royaume-Uni : plus de 10 000 migrants ont traversé la Manche depuis le début de l’année
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/25/royaume-uni-plus-de-10-000-migrants-ont-traverse-la-manche-depuis-le-debut-d

    Royaume-Uni : plus de 10 000 migrants ont traversé la Manche depuis le début de l’année
    Le Monde avec AFP
    Publié le 25 mai 2024 à 14h25
    Plus de 10 000 migrants sont arrivés au Royaume-Uni après avoir traversé la Manche depuis le début de l’année, selon des chiffres du ministère britannique de l’intérieur publiés samedi 25 mai. Il s’agit d’un record atteint en pleine campagne pour les élections législatives du 4 juillet dans le pays.
    Vendredi, cinq nouvelles embarcations ont accosté dans le sud de l’Angleterre, avec à leur bord 288 migrants, portant le total de personnes qui sont ainsi parvenues à traverser la Manche à 10 170. Beaucoup viennent d’Afghanistan, d’Iran et de Turquie. Cela représente une augmentation de plus de 35 % par rapport à l’an dernier.
    L’immigration clandestine est un sujet majeur dans la campagne qui a démarré officiellement mercredi, avec l’annonce de la date des élections par le premier ministre, Rishi Sunak. Ce dernier avait promis de mettre fin aux arrivées de migrants en situation irrégulière et en avait même fait une de ses priorités.
    Le gouvernement conservateur espérait dissuader les migrants de venir au Royaume-Uni avec sa loi visant à expulser des milliers de demandeurs d’asile vers le Rwanda.Jeudi, Rishi Sunak a reconnu que ce projet très controversé ne serait vraisemblablement pas appliqué avant le scrutin. Il a dit vouloir voir les premiers vols décoller après l’élection s’il la remporte. « Rishi Sunak prendra des mesures audacieuses pour arrêter les bateaux » de migrants, a martelé sur X le ministre de l’intérieur, James Cleverly, samedi.
    Les travaillistes, qui ont plus de vingt points d’avance dans les sondages sur les conservateurs, ont, eux, promis qu’ils abandonneraient la politique d’expulsion des migrants vers le Rwanda, critiquant un « gadget » coûteux et inefficace. « Le gouvernement a perdu le contrôle de nos frontières », a déclaré Keir Starmer, le chef de l’opposition et futur premier ministre si le Labour emporte les élections. Le Parti travailliste estime également que l’immigration est trop importante et a promis de déployer des moyens inspirés de la lutte antiterroriste pour lutter contre les gangs de passeurs.

    #Covid-19#migrant#migration#royaumeuni#france#traversee#frontiere#expulsion#rwanda#politiquemigratoire#droit#sante

  • At least 30 Palestinians killed by Israeli strikes at camp for displaced in Gaza’s Rafah
    26 May 2024 21:25 BST | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/least-20-palestinians-killed-israeli-strikes-displaced-area-gazas-raf

    At least 30 Palestinians were killed and dozens of others wounded after a number of Israeli air strikes hit a camp for the displaced in Gaza’s Rafah which set their tents on fire, a civil emergency official told Reuters.

    The strike took place in Tel al-Sultan neighbourhood in western Rafah, where thousands of people were taking shelter after many fled the eastern areas of the city where Israeli forces began a ground offensive over two weeks ago.

    The strikes “led to the death of 30 martyrs and dozens of injured”, the Hamas-run government media office in Gaza said in a statement late on Sunday, with Gaza’s civil defence agency also confirming Israeli strikes on the area, where it said 100,000 displaced people live.

    The civil defence agency said at least 50 people had been killed and wounded in the strikes.

    Senior Hamas official Sami Abu Zuhri described the attack in Rafah as a “massacre”, holding the United States responsible for aiding Israel with weapons and money.

    “The air strikes burnt the tents, the tents are melting and the people’s bodies are also melting,” said one of the residents who arrived at the Kuwaiti hospital in Rafah.

    The International Committee of the Red Cross said its field hospital in Rafah was receiving an influx of casualties, and that other hospitals also were taking in a large number of patients.

    A final death toll at Tal al-Sultan camp is still being determined, another medic said, adding that dozens were injured by the fire that ensued after the strikes, which residents are still trying to put out.

    #Génocide

    • Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 45 morts dans la frappe à Rafah
      Par La Provence (avec AFP) Publié le 27/05/24 à 13:51
      https://www.laprovence.com/article/france-monde/33005649359071/le-ministere-de-la-sante-du-hamas-annonce-un-nouveau-bilan-de-45-morts-d

      Des Palestiniens rassemblé sur le site d’une attaque israélienne contre un camp de personnes déplacées à Rafah, le 27 mai 2024. | PHOTO AFP / Eyad BABA

      Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé lundi un nouveau bilan de 45 personnes tuées dans la frappe israélienne la veille sur un camp de déplacés palestiniens à Rafah.

      Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé lundi un nouveau bilan de 45 personnes tuées dans la frappe israélienne la veille sur un camp de déplacés palestiniens à Rafah.

      « Le massacre à Rafah hier a provoqué la mort de 45 +martyrs+, dont 23 femmes, enfants et personnes âgées. Il y a 249 personnes qui ont été blessées », précise le ministère dans un communiqué, revoyant à la hausse le bilan communiqué plus tôt par la Défense civile palestinienne.

    • [...] ce que montre l’analyse détaillée des images du bombardement israélien d’un camp de déplacés à Rafah
      https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/30/bombardement-d-un-camp-de-deplaces-a-rafah-ce-que-montre-l-analyse-detaillee

      L’armée israélienne dit que sa frappe n’est pas directement responsable de l’incendie qui a tué au moins 45 personnes, dans la nuit du 26 au 27 mai, et laisse entendre que des armes ou munitions palestiniennes ont pu le déclencher. Les images analysées par « Le Monde » éclairent d’autres hypothèses, comme la présence de bouteilles de gaz de cuisson.

      [...]

      Ce 30 mai, aucune des images consultées par Le Monde ne permet pourtant de constater la présence d’armes dans la zone bombardée. Les vidéos recensées dans ce périmètre après l’incendie montrent en revanche la présence de sept bouteilles de gaz, susceptibles d’avoir déclenché l’incendie. Deux d’entre elles, visiblement éventrées, se situent justement au cœur de la zone d’explosion, entourées de boîtes de conserve, de casseroles et d’ustensiles de cuisine.

      Une séquence particulièrement brève (une seconde) filmée pendant l’incendie montre par ailleurs des étincelles au-dessus du brasier. Selon deux spécialistes en armements et engins explosifs, à qui Le Monde a montré la séquence, ce phénomène pourrait correspondre à la présence « de munitions légères qui brûlent ». Une image qu’ils jugent par ailleurs insuffisante pour prouver la présence d’un dépôt important de munitions ou d’armes dans le camp.

      Vue depuis le sol, l’installation ressemble bien à des lanceurs de roquettes enterrés, déjà observés à #Gaza, sans qu’il soit possible d’en déterminer le calibre, ni le modèle.

      [...]

      Deux jours après les faits, l’armée israélienne a publié une image satellite où apparaît ce qu’elle dit être un lance-roquettes du Hamas, à environ 45 mètres des premières structures du camp. Cette image prouve, selon elle, que le Hamas « opère depuis cette zone », depuis le 7 octobre.

      Ces tubes métalliques étaient en réalité présents bien avant l’installation du camp de déplacés, en janvier 2024. Sur les images satellites que nous avons pu consulter, ils sont visibles, au même endroit, dès le 15 octobre 2023. L’armée israélienne affirme que ces lance-roquettes ont été utilisés lors de l’attaque du 7 octobre, sans préciser s’ils l’ont été depuis.

      Malgré leur présence à proximité du camp, l’armée israélienne ne les a pas frappés. Sur toutes les images capturées avant et après la frappe contre le camp « Al-Salam 1 », les lance-roquettes demeurent intacts.

      Le 26 mai, c’est bien l’intérieur du camp qu’a bombardé #Israël. D’après les déclarations de l’armée israélienne, elle admet ne pas avoir mesuré si ce qui se trouve dans la zone ciblée était susceptible de déclencher un incendie massif. Elle a pourtant décidé de frapper. Une décision qui a provoqué la mort de plusieurs dizaines de civils : hommes, femmes et enfants, déplacés depuis plus de cinq mois.

      Le titre s’ouvre sur le sempiternel : « Guerre Israël-Hamas »

  • Espace Schengen : l’Union européenne adopte de nouvelles règles pour les contrôles aux frontières
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/24/espace-schengen-l-union-europeenne-adopte-de-nouvelles-regles-pour-les-contr

    Espace Schengen : l’Union européenne adopte de nouvelles règles pour les contrôles aux frontières
    Publié le 24 mai 2024 à 19h58, modifié le 24 mai 2024 à 19h59
    L’Union européenne a adopté, vendredi 24 mai, une réforme du code Schengen, destinée notamment à clarifier le cadre prévu pour la réintroduction des contrôles aux frontières intérieures de l’espace de libre circulation, et à harmoniser les restrictions en cas d’urgence sanitaire. La réforme, sur laquelle les négociateurs avaient trouvé un accord en février, vise aussi à contrôler les mouvements migratoires au sein de l’espace Schengen et à répondre aux situations d’instrumentalisation des migrants par des pays tiers.
    Elle permet à un Etat membre de « transférer les ressortissants de pays tiers appréhendés dans la zone frontalière et séjournant illégalement sur son territoire vers l’Etat membre d’où ils sont directement arrivés ». « L’arrestation devra avoir lieu dans un cadre de coopération bilatérale », précise dans un communiqué le Conseil de l’UE représentant les Vingt-Sept.
    Afin de lutter contre les tentatives de pays tiers d’orchestrer l’arrivée de migrants dans le bloc, comme la Biélorussie et la Russie ont été accusées de le faire à des fins de déstabilisation, les nouvelles règles permettront notamment aux Etats membres de limiter le nombre de points de passage aux frontières. Elles permettent aussi de prendre des mesures contraignantes au niveau européen pour restreindre l’accès de ressortissants de pays tiers au bloc en cas d’urgence sanitaire de grande ampleur. Pendant la pandémie de Covid-19, Bruxelles n’avait pu émettre que des recommandations non contraignantes à l’intention des Etats membres pour tenter d’harmoniser les restrictions imposées aux voyageurs entrant dans l’UE. La réforme du code Schengen a été proposée en décembre 2021 par la Commission européenne pour tirer les leçons de la crise du Covid-19, qui avait donné lieu à des restrictions en pagaille. Selon les nouvelles règles, le Conseil de l’UE pourra aussi imposer des tests et des mesures de quarantaine.
    Au sein de l’espace Schengen, qui regroupe 27 pays – dont 23 Etats membres de l’UE plus l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse –, plus de 400 millions de personnes peuvent en principe circuler sans être soumises à des contrôles. Depuis mars, deux autres pays, la Bulgarie et la Roumanie, ont partiellement rejoint ce groupe.
    Mais depuis 2015, invoquant la pression migratoire ou la menace terroriste, un certain nombre de pays ont réintroduit des contrôles d’identité à leurs frontières. Ils sont actuellement huit à le faire (la Slovénie, l’Italie, l’Allemagne, l’Autriche, la France, la Norvège, le Danemark, la Suède). Ces contrôles sont autorisés par le code Schengen à titre exceptionnel, en cas de menace grave pour l’ordre public ou la sécurité intérieure d’un Etat, mais de manière provisoire. La Cour de justice de l’UE avait rappelé en avril 2022 qu’ils ne devaient pas excéder six mois.
    La réforme prévoit qu’en cas de menace grave à sa sécurité un Etat peut autoriser des contrôles à ses frontières pour une durée maximale de deux ans, avec une prolongation possible d’un an. Ces Etats devront évaluer la nécessité et la proportionnalité de ces contrôles et déterminer si les objectifs poursuivis ne peuvent être atteints par des mesures alternatives.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#espaceschengen#pressionmigratoire#securite#terrorisme#frontiereinterieure#droit#sante

  • La Cour suprême des Etats-Unis voit sa crédibilité un peu plus mise à mal par la découverte des drapeaux trumpistes chez l’un de ses juges
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/24/etats-unis-la-cour-supreme-voit-son-image-un-peu-plus-mise-a-mal-par-la-deco

    Le « New York Times » a révélé que des bannières utilisées par les partisans de Donald Trump lors de l’assaut du Capitole du 6-Janvier avaient été hissées sur deux propriétés du juge conservateur Samuel Alito.

    Une façade de maison en briques. Une voiture grise devant la porte du garage. Une palissade. Banalité absolue d’un quartier cossu à Alexandria, ville de l’Etat de Virginie située près de Washington. Mais un détail au milieu de la photo écrase cet environnement paisible. Un drapeau des Etats-Unis est hissé à l’envers sur un mât, planté dans la pelouse.

    Le cliché a été pris le 17 janvier 2021, à trois jours de la prestation de serment du nouveau président, Joe Biden. La maison est celle de Samuel Alito, juge conservateur à la Cour suprême des Etats-Unis. Onze jours plus tôt, les partisans de Donald Trump donnaient l’assaut contre le Capitole, menaçant d’interrompre la transition pacifique du pouvoir. Le drapeau national à l’envers, autrefois synonyme d’appel de détresse chez les militaires, est devenu l’un des symboles prisés du mouvement « Stop the Steal ! », prétendant dénoncer des fraudes imaginaires lors de l’élection présidentielle de novembre 2020.

    La révélation récente de cette photo par le New York Times a provoqué, sans surprise, un torrent de commentaires. Ce soutien à une cause non seulement partisane mais insurrectionnelle, de la part de l’un des neuf plus hauts magistrats du pays, au sein d’une institution à la crédibilité très entamée, a contraint chaque camp à se positionner, pour ou contre Samuel Alito.

    Le juge lui-même a réagi d’une façon si maladroite qu’il a alimenté la polémique. Dans un communiqué adressé au quotidien, Samuel Alito a expliqué qu’il n’avait rien à voir avec l’installation de ce drapeau : « Il a été brièvement installé par Mme Alito en réponse à l’usage par un voisin d’un langage très critiquable et personnellement insultant, sur des pancartes. » Martha-Ann Alito, visiblement très susceptible, aurait agi ainsi en réaction à un écriteau insultant Donald Trump. La faiblesse de cet argument est criante. Samuel Alito aurait pu demander sur-le-champ à son épouse de descendre ce drapeau américain renversé. Il l’a ignoré, et l’a donc validé.

    Les républicains volent au secours de Samuel Alito
    Quelques jours après le premier article, le New York Times en a publié un second, cette fois consacré à la maison des Alito à Long Beach Island, dans l’Etat du New Jersey. Un autre drapeau très débattu, montrant un pin, y a été repéré entre juillet et septembre 2023 ; surnommé « appel aux cieux », ses origines remontent à la révolution américaine. Mais à l’époque contemporaine, les spécialistes en soulignent l’appropriation par le mouvement nationaliste chrétien. Et ce drapeau était lui aussi visible aux abords du Capitole, lors du funeste 6-Janvier.

  • Johann Soufi - X :
    https://x.com/jsoufi/status/1794000830779236381

    🚨BREAKING : La CIJ_ICJ ordonne à Israël de cesser immédiatement son offensive à Rafah, considérée comme susceptible d’imposer des conditions de vie à la population palestinienne de Gaza pouvant entraîner sa destruction physique ! 🇿🇦⚖️🇮🇱 🧵Je vous explique brièvement 👇

    2. L’Afrique du Sud demandait des mesures conservatoires supplémentaires considérant que l’attaque de Rafah constituait une nouvelle circonstance qui aggravait le « risque de génocide ». Israël s’y opposait.

    3. À 13 voix contre 2 (juges Sebutinde et Barak ), la Cour considère que l’attaque israélienne sur Rafah accroît le « risque de préjudice irréparable aux droits des palestiniens d’être protégés contre un génocide » et qu’Israël doit stopper immédiatement son offensive !

    (4 pages de l’arrêt)

    4. Les juges ordonnent aussi à Israël de maintenir le point de passage de #Rafah ouvert pour faciliter la fourniture d’aide humanitaire requise de toute urgence !

    5. Enfin les juges ordonnent à Israël de garantir l’accès, sans entrave, à toutes les commissions d’enquête ou organismes chargés par l’ONU d’enquêter sur les allégations de génocide ! 🔍🇺🇳

    6. Une victoire judiciaire importante de l’Afrique du Sud, et une décision courageuse de la @CIJ_ICJ.👏
    https://pbs.twimg.com/media/GOWYXfAWMAAHBLW?format=jpg&name=medium#.
    La décision (déjà dispo en 🇫🇷) comme toutes celles de la Cour, est OBLIGATOIRE. Les États doivent s’assurer qu’Israël la respecte et la mette en œuvre !

    https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/192/192-20240524-ord-01-00-fr.pdf

    7. Bien évidemment la Cour renouvelle ses appels précédents à la libération immédiate et inconditionnelle des otages détenus par le Hamas.

    Il faut espérer que cette décision soit respectée et contribue à un cessez le feu et à la paix et la justice ! 🇮🇱⚖️🇵🇸

  • Les poubelles de l’histoire se remplissent à vitesse grand V : Joe Biden juge « scandaleux » le mandat d’arrêt requis contre Benyamin Nétanyahou par le procureur de la Cour pénale internationale
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/20/joe-biden-juge-scandaleux-le-mandat-d-arret-requis-contre-benyamin-netanyaho

    Le président américain, Joe Biden, a jugé « scandaleux » le mandat d’arrêt requis contre Benyamin Nétanyahou par le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan. Celui-ci a déclaré, lundi 20 mai, avoir soumis une requête pour la délivrance d’un mandat d’arrêt contre le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et son ministre de la défense, Yoav Gallant, pour des crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés commis dans la bande de Gaza.

    « Je vais être clair : quoi qu’insinue le procureur, il n’y a pas d’équivalence entre Israël et le Hamas, il n’y en a aucune », a affirmé Joe Biden. « Nous nous tiendrons toujours aux côtés d’Israël face aux menaces qui pèsent contre sa sécurité », a souligné le président américain. « Nous rejetons l’équivalence établie par le procureur entre Israël et le Hamas. C’est une honte », a appuyé son chef de la diplomatie, Antony Blinken, ajoutant par ailleurs que la CPI n’avait « pas de compétence juridique » sur Israël.

  • ICC prosecutor seeks arrest warrants for Israeli, Hamas
    20 May 2024 12:18 BST | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/icc-prosecutor-seeks-arrest-warrants-israeli-hamas

    The International Criminal Court (ICC) on Monday announced that it has applied for arrest warrant against Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu and Israeli Defence Minister Yoav Gallant for alleged war crimes.

    In addition to them the ICC has applied for arrest warrants for three Hamas leaders they include Yahya Sinwar, as well as two other top Hamas leaders - Mohammed Diab Ibrahim al-Masri, the leader of the Al Qassem Brigades and better known as Mohammed Deif, and Ismail Haniyeh, Hamas’ political leader.

    What are the ICC charges against Israel and Hamas?
    20 May 2024 12:26 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/what-are-icc-charges-against-israel-and-hamas?nid=363631&topic=Israel

    The court’s chief prosecutor Karim Khan laid out the charges to CNN’s Christiane Amanpour in an exclusive interview on Monday.
    20 May 2024 12:26 BST
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/what-are-icc-charges-against-israel-and-hamas?nid=363631&topic=Israel

    A panel of ICC judges will now consider Khan’s application for the arrest warrants.

    Khan said the charges against Sinwar, Haniyeh and al-Masri include “extermination, murder, taking of hostages, rape and sexual assault in detention.”

    The charges against Netanyahu and Gallant include “causing extermination, causing starvation as a method of war, including the denial of humanitarian relief supplies, deliberately targeting civilians in conflict,” Khan told Amanpour.

    CPI

    • Déclaration du Procureur de la CPI, Karim A.A. Khan KC : dépôt de requêtes aux fins de délivrance de mandats d’arrêt concernant la situation dans l’État de Palestine
      https://www.icc-cpi.int/fr/news/declaration-du-procureur-de-la-cpi-karim-aa-khan-kc-depot-de-requetes-aux-f

      Aujourd’hui, je vais déposer des requêtes auprès de la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale aux fins de délivrance de mandats d’arrêt concernant la situation dans l’État de Palestine.
      Yahya Sinwar, Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri (Deif), Ismail Haniyeh

      Compte tenu des éléments de preuve recueillis et examinés par mon Bureau, j’ai de bonnes raisons de penser que la responsabilité pénale de Yahya SINWAR (chef du Mouvement de résistance islamique [« Hamas] dans la bande de Gaza), Mohammed Diab Ibrahim AL-MASRI, plus connu sous le nom DEIF (commandant en chef de la branche armée du Hamas, communément appelée « les brigades Al-Qassam ») et Ismail HANIYEH (chef de la branche politique du Hamas) est engagée pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité ci-après commis sur le territoire d’Israël et dans l’État de Palestine (dans la bande de Gaza) depuis le 7 octobre 2023 au moins :

      L’extermination en tant que crime contre l’humanité, en violation de l’article 7‑1‑b du Statut ;
      Le meurtre en tant que crime contre l’humanité, en violation de l’article 7‑1‑a et en tant que crime de guerre, en violation de l’article 8‑2‑c‑i ;
      La prise d’otages en tant que crime de guerre, en violation de l’article 8‑2‑c‑iii ;
      Le viol et autres formes de violence sexuelle en tant que crime contre l’humanité, en violation de l’article 7‑1‑g et également en tant que crime de guerre, en violation de l’article 8‑2‑e‑vi dans le contexte de la captivité ;
      La torture en tant que crime contre l’humanité, visé à l’article 7‑1‑f et en tant que crime de guerre, en violation de l’article 8‑2‑c‑i, dans le contexte de la captivité ;
      D’autres actes inhumains en tant que crime contre l’humanité, en violation de l’article 7‑l‑k, dans le contexte de la captivité ;
      Les traitements cruels en tant que crime de guerre en violation de l’article 8‑2‑c‑i, dans le contexte de la captivité ; et
      Atteintes à la dignité de la personne en tant que crime de guerre, en violation de l’article 8‑2‑c‑ii, dans le contexte de la captivité.
      2023 :

      (...)

      Je tiens à remercier les victimes ayant survécu aux attaques du 7 octobre ainsi que leurs familles pour le courage qu’elles ont affiché en acceptant de faire le récit de leur expérience aux membres de mon Bureau.

      Nous nous efforçons d’approfondir notre enquête concernant tous les crimes commis lors de ces attaques et continueront de travailler avec l’ensemble de nos partenaires afin que justice puisse être rendue.

      Je réitère mon appel en faveur de la libération immédiate de tous les otages enlevés en Israël et de leur retour, sains et saufs, auprès de leurs familles. C’est une exigence fondamentale du droit international humanitaire qui doit être respectée.

      Benjamin Netanyahu, Yoav Gallant

      Compte tenu des preuves recueillies et examinées par mon Bureau, j’ai de bonnes raisons de penser que la responsabilité pénale de Benjamin NETANYAHU, le Premier Ministre d’Israël, et de Yoav GALLANT, Ministre de la défense d’Israël, est engagée pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité ci-après commis sur le territoire de l’État de Palestine (dans la bande de Gaza) à compter du 8 octobre 2023 au moins :

      Le fait d’affamer délibérément des civils comme méthode de guerre en tant que crime de guerre, en violation de l’article 8‑2‑b‑xxv du Statut ;
      Le fait de causer intentionnellement de grandes souffrances ou de porter gravement atteinte à l’intégrité physique ou à la santé, en violation de l’article 8‑2‑a‑iii ou les traitements cruels en tant que crime de guerre, en violation de l’article 8‑2‑c‑i ;
      L’homicide intentionnel, en violation de l’article 8‑2‑a‑i ou le meurtre en tant que crime de guerre, en violation de l’article 8‑2‑c‑i ;
      Le fait de diriger intentionnellement des attaques contre la population civile en tant que crime de guerre en violation des articles 8‑2‑b‑i ou 8‑2‑e‑i ;
      L’extermination et/ou le meurtre en tant que crime contre l’humanité, en violation des articles 7‑1‑b et 7‑1‑a, y compris en lien avec le fait d’affamer des civils ayant entraîné la mort, en tant que crime contre l’humanité ;
      La persécution en tant que crime contre l’humanité, en violation de l’article 7‑1‑h ;
      D’autres actes inhumains en tant que crime contre l’humanité, en violation de l’article 7‑l‑k.

      (...)

      Aujourd’hui, nous réaffirmons qu’aucun État ne peut se soustraire aux normes prévues par le droit international et le droit des conflits armés. Aucun soldat, aucun commandant, aucun dirigeant civil, nul ne peut agir en toute impunité. Rien ne peut justifier de priver délibérément des êtres humains, dont tant de femmes et d’enfants, de biens indispensables à leur survie. Rien ne peut justifier des prises d’otages ni de prendre délibérément pour cibles des civils.

      Les juges indépendants de la Cour pénale internationale sont les seuls à pouvoir déterminer si les conditions sont réunies pour délivrer des mandats d’arrêt. S’ils font droit à mes requêtes et délivrent les mandats d’arrêt, je travaillerai en étroite collaboration avec le Greffier pour appréhender les individus concernés. Je demande à tous les États, notamment les États parties au Statut de Rome, de considérer ces requêtes ainsi que la décision judiciaire ultérieure qui s’ensuivra avec autant de sérieux qu’ils l’ont fait à l’égard des autres situations, conformément aux obligations qui leur sont faites dans le Statut. Je suis également prêt à travailler avec des États non parties afin d’atteindre notre objectif commun visant à établir les responsabilités des auteurs de crimes internationaux.

      Il est crucial, à l’heure qu’il est, que mon Bureau et tous les organes de la Cour y compris ses juges indépendants, puissent accomplir leur travail en toute indépendance et en toute impartialité. Je demande instamment que cessent immédiatement les tentatives d’obstruction, d’intimidation ou d’influence indue des fonctionnaires de la Cour. Mon Bureau n’hésitera pas à prendre les mesures qui s’imposent en vertu de l’article 70 du Statut de Rome si de tels comportements persistent.(...)

    • Les médias français dans leur professionnalisme : les articles qui reprennent l’AFP indiquent que :
      https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/guerre-entre-israel-et-le-hamas-la-cour-penale-internationale-emet-un-m

      la Cour pénale internationale émet un mandat d’arrêt contre Benyamin Nétanyahou pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la bande de Gaza

      alors qu’on n’en est qu’à l’étape :
      https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/20/le-procureur-de-la-cour-penale-internationale-requiert-l-emission-d-un-manda

      Le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a déclaré lundi 20 mai avoir soumis une requête pour la délivrance d’un mandat d’arrêt contre le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et son ministre de la défense pour des crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés commis dans la bande de Gaza.

      […]

      Il appartient désormais aux juges de la Cour pénale internationale de déterminer si les conditions sont réunies pour délivrer ces mandats d’arrêt réclamés par le procureur général.

      Ça ne fait jamais que deux ou trois semaines qu’on annonce ces possibles mandats d’arrêt, mais là évidemment nos médias ne sont pas prêts et se mélangent les pinceaux, et personne ne semble savoir pour l’instant combien de temps il faut pour que les juges se prononcent, ni si les demandes du procureur sont habituellement suivies, ou s’il y a des risques que sa demande soit retoquée.

      –----

      Alors hop : « rectificatif »

      Contrairement à ce que nous avions écrit par erreur dans un premier temps, la Cour pénale internationale n’a pas émis de mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, son ministre de la Défense Yoav Gallant et trois hauts dirigeants du Hamas. Il s’agit de réquisitions du procureur général de la CPI, dont les juges doivent désormais se prononcer sur la question. Nous présentons nos excuses à nos lecteurs.

    • ICC prosecutor ‘equates the victim with the executioner’: Hamas
      20 May 2024 13:02 BST
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/icc-prosecutor-equates-victim-executioner-hamas?nid=363631&topic=Isra

      Hamas reacting to the the decision by the ICC prosecutor to seek arrest warrants for three of its leaders said that it effecitvely “equates the victim with the executioner”, reported the Reuters news agency.

      ’Moral blindness’: Israeli reactions to ICC arrest warrants
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/moral-blindness-israeli-reactions-icc-arrest-warrants?nid=363631&topi

      Sharp words Benny Gantz.

      “Placing the leaders of a country that went into battle to protect its citizens, in the same line with bloodthirsty terrorists - is moral blindness,” wrote the former Israeli Defence Minister Benny Gantz in a post on X. “Accepting the position of the prosecutor would be a historical crime,” he added.

      The Israeli opposition leader, Yair Lapid, condemned the nnouncement of the ICC a as a “disaster”, Reuters reported.

      Lapid voiced hope that the US Congress would intervent and condemn the ICC measures.

    • Craig Mokhiber
      @CraigMokhiber
      3:18 PM · 20 mai 2024
      https://twitter.com/CraigMokhiber/status/1792545465663095101

      ICC action against Israeli perpetrators Netanyahu & Gallant for war crimes & crimes against humanity (starvation, imposing suffering, killing, murder, civilian attacks, extermination, persecution & “other inhumane acts as crimes against humanity”) is a good start. THREAD:

      But it is incomplete under the Rome Statute. The prosecutor says that further investigations and additional charges may follow.
      As it progresses, it should be supplemented to include additional charges against Netanyahu, Gallant and other Israeli Perpetrators for the Rome Statute crimes of:

      genocide, forcible transfer, unlawful imprisonment, torture as a crime against humanity, sexual violence, disappearance, apartheid,
      genocide, forcible transfer, unlawful imprisonment, torture as a crime against humanity, sexual violence, extensive destruction & appropriation, hostage taking, attacks on civilian objects & humanitarians,
      population transfer, deportation, attacking protected buildings, mutilation, denial of quarter, pillaging, poisoning, gassing, prohibited weapons, outrages on dignity, and human shielding, inter alia.

      Nevertheless, this is another historic crack in the 76-year wall of impunity that the west has built for Israel’s crimes. This time, the world will not accept impunity. International institutions will do their job, or they will fade away into an irrelevant footnote in history.

    • Le procureur de la CPI demande des mandats d’arrêt contre Netanyahou et des dirigeants du Hamas
      Par MEE et agences | Lundi 20 mai 2024
      https://www.middleeasteye.net/fr/actu-et-enquetes/le-procureur-de-la-cpi-demande-des-mandats-darret-contre-netanyahou-e

      Cette annonce représente le revers diplomatique le plus significatif pour Israël depuis des décennies et survient alors qu’il tente désespérément de protéger sa réputation internationale au milieu de sa guerre dévastatrice à Gaza

  • Eugénie Mérieau, chercheuse : « On assiste à une convergence des régimes autoritaires et démocratiques dans une zone grise »

    En partant de l’exemple de Singapour, la chercheuse Eugénie Mérieau explique, dans un entretien au « Monde », que le modèle démocratique illibéral de la cité-Etat asiatique fait des émules. Plutôt qu’une étape précédant la démocratie libérale, celui-ci pourrait en être un avenir possible.

    C’est un Etat de droit, mais le droit a été mis au service du PAP pour dissuader les voix critiques ou les rendre inaudibles avec les lois contre la désinformation, contre l’incitation à la haine raciale ou religieuse, ou sur la diffamation. Les opposants attaqués en diffamation se voient condamnés à payer des dommages et intérêts très élevés, entraînant des situations d’endettement et des faillites personnelles – les rendant inéligibles, selon la loi. Cette méthode a souvent été utilisée dans les années 1980-1990. Entrée en vigueur en 2019, la loi sur les fake news, dite « de protection contre les faussetés et les manipulations en ligne », autorise le gouvernement à apporter une correction aux blogs trop critiques. Tout cela favorise l’autocensure. Ces instruments – le contrôle des fake news, la lutte contre la haine raciale et la discrimination – sont ceux qu’utilisent les démocraties libérales, mais ici ils sont au service de l’illibéralisme (...) Singapour devient alors un modèle pour sa politique duale – très bien maîtrisée – de restriction des libertés publiques et d’élections libres. C’est à Singapour que Deng Xiaoping, alors vice-premier ministre mais déjà nouvel homme fort de Chine, effectue sa première visite à l’étranger, en 1978. Le pays va incarner un système qui fonctionne, avec un développement économique équivalent à celui de l’Occident, mais sans le libéralisme politique associé au multipartisme. Ce dualisme se retrouve dans le rôle que joue le capitalisme d’Etat (avec un fonds souverain, une politique du logement…) dans l’économie et dans l’ouverture néolibérale du secteur bancaire et de la finance.

    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/18/on-assiste-a-une-convergence-des-regimes-autoritaires-et-democratiques-dans-

  • Guerre en Ukraine : Kiev pousse Washington à l’autoriser à frapper le sol russe avec des armes américaines
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/16/guerre-en-ukraine-washington-n-exclut-plus-que-ses-armes-puissent-servir-a-f

    À l’origine, avant la déclaration du département d’Etat, le titre était : « guerre en ukraine : washington n’exclut plus que ses armes puissent servir à frapper le sol russe »

    Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a laissé entendre, mercredi, que les forces ukrainiennes pourraient bombarder la Russie avec du matériel fourni par les Etats-Unis. Un changement de posture nuancé le lendemain par le Département d’Etat.

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    L’offensive lancée le 10 mai par Moscou dans la région de Kharkiv pourrait changer la donne.

    […]

    Signe d’un changement de posture occidental réfléchi, l’évolution américaine avait été précédée de quelques jours par une première inflexion britannique. Lors d’un déplacement à Kiev, le 3 mai, le ministre des affaires étrangères, David Cameron, s’était dit prêt à autoriser des frappes sur le sol russe avec des armes livrées par Londres. « La Russie cible le territoire ukrainien et il est compréhensible que l’Ukraine ressente le besoin de se protéger », avait justifié l’ex-premier ministre.

    Ces déclarations avaient valu à l’ambassadeur du Royaume-Uni en Russie, Nigel Casey, d’être convoqué. « M. Casey a été prévenu que n’importe quelle installation militaire ou équipement britannique, en Ukraine et au-delà de ses frontières, pourraient être pris pour cible en riposte à des frappes ukrainiennes avec des armes britanniques sur le territoire russe », avait indiqué le ministère russe des affaires étrangères dans un communiqué publié le 6 mai. Une menace d’expansion du conflit inédite depuis le lancement de l’« opération militaire spéciale » russe.

    Depuis ses premières livraisons à l’Ukraine, la France a pris soin, elle aussi, que ses armes ne soient pas utilisées sur le sol russe. Les cibles et les trajectoires des missiles Scalp fournis aux Ukrainiens sont systématiquement validées par Paris.

    A défaut de modifier sa position, en tout cas pour le moment, la France examinerait la possibilité de déployer de petites unités de militaires pour garder la frontière séparant l’Ukraine de la Biélorussie, afin de soulager les forces de Kiev. Le recours à la Force de gendarmerie européenne (EuroGendFor), un outil regroupant les forces de sécurité de sept pays européens (France, Italie, Espagne, Portugal, Pays-Bas, Roumanie et Pologne), a été aussi envisagé, avant d’être abandonné. « Les militaires ont estimé que le risque d’une confrontation directe était trop important », explique une source diplomatique.

    • Zlatti71 sur X : https://x.com/Zlatti_71/status/1791530829270655052?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E17915308

      Medvedev :

      “Nevertheless, the somewhat foolish NATO strategists sincerely want almost all of Ukraine to fall under Russian control. This is precisely why they are providing the Banderite authorities with increasingly long-range weapons. President Putin has repeatedly stated that for our country to live peacefully, we will need to establish a buffer zone within which the neo-Nazi regime will not have the capability to strike targets on Russian territory (including, of course, all lands that have returned to our state). It is easy to calculate that if the Kyiv regime uses Storm Shadow/SCALP-EG missiles with a range of no less than 550 km, and considering the distance between Belgorod and Kyiv is 429 km, practically all central and a significant part of the western territories of former Ukraine fall within such a buffer zone. In other words, Russia should be present everywhere within that range (550 km plus an additional 70-100 km for assurance).

      Otherwise, the safety of our cities and towns cannot be ensured. Even if we imagine some document is signed with Kyiv (or rather, with Washington), any new Banderite halfwit with missiles could easily violate it. The consequences would be obvious.

      If this continues, the guaranteed buffer zone will be somewhere on the border with Poland. Or even within Poland itself. And that is very dangerous. Especially since our country has announced exercises with non-strategic nuclear weapons, a very broad concept. Such weapons (tactical or non-strategic), as everyone knows, include nuclear charges significantly more powerful than Little Boy and Fat Man.

      So, carefully calculate the range of what you are providing to the Nazis, gentlemen.”

  • Guerre Israël-Hamas : à Jabaliya, l’armée israélienne mène ses combats « peut-être les plus acharnés » depuis le début du conflit
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/18/guerre-israel-hamas-a-jabaliya-l-armee-israelienne-mene-ses-combats-peut-etr

    Elle avait pourtant annoncé, au début de janvier, avoir « achevé le démantèlement de la structure militaire du mouvement islamiste palestinien dans le nord de l’enclave » et se concentrer désormais sur « le Centre et le Sud ».

    #menteurs

  • « Le policier qui a neutralisé l’attaquant de la synagogue de Rouen sera décoré », annonce Gérald Darmanin
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/rouen/le-policier-qui-a-neutralise-l-attaquant-de-la-synagogu

    Le ministre de l’Intérieur a insisté sur la grande réactivité de la police nationale. "Des policiers très courageux sont intervenus et ont sécurisé l’intervention de pompiers en faisant face à un individu dangereux", déclare Gérald Darmanin.

    Le jeune policier, auteur du tir et âgé de 25 ans sur lequel l’assaillant a foncé, sera lui décoré par la République pour "son soutien à la protection des lieux de culte et des personnes".

    "Il a été extrêmement courageux, je le félicite, ajoute le ministre. Il a fait usage de son arme et a eu raison de le faire. Les policiers ont raison d’utiliser leur arme pour se protéger eux-mêmes et protéger les autres. Il a sauvé des vies."

    Contre un assaillant armé d’un couteau, 5 balles de pistolet dont 4 au but (rien ne dit que jambes ou bras étaient ne serait-ce que visés), mais "il a sauvé des vies"

    #police #licence_to_kill #promotion

    • Etats-Unis : le gouverneur du Texas gracie un homme qui avait été condamné pour le meurtre d’un manifestant antiraciste
      https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/17/etats-unis-le-gouverneur-du-texas-gracie-un-homme-qui-avait-ete-condamne-pou

      Daniel Perry, un militaire actuellement âgé de 37 ans qui conduisait des VTC sur son temps libre, s’était retrouvé au milieu d’une foule de manifestants à Austin, capitale de cet Etat du sud des Etats-Unis, le 25 juillet 2020. Ses avocats avaient plaidé la légitime défense. Ils ont assuré qu’il avait tiré au pistolet à cinq reprises sur Garrett Foster, 28 ans, parce que ce dernier s’approchait de son véhicule en pointant un fusil d’assaut dans sa direction. L’accusation affirmait qu’il aurait pu faire demi-tour et qu’il était à l’origine de la confrontation avec ce manifestant, qui était également blanc.

      Daniel Perry a été condamné le 7 avril 2023 à vingt-cinq ans de prison. Avant même qu’il fasse appel, le gouverneur Abbott avait annoncé avoir demandé à la commission des grâces du Texas d’étudier son dossier. Il avait expliqué vouloir faire ainsi prévaloir la loi texane « Stand your ground », une des plus extensives aux Etats-Unis en matière de légitime défense, qui autorise une personne à recourir à la force létale si elle s’estime gravement en danger, même s’il existe une autre possibilité d’échapper à ce danger.

      La commission des grâces a annoncé jeudi avoir, après un « examen méticuleux » de l’ensemble des pièces du dossier, « voté à l’unanimité pour recommander une grâce totale et le rétablissement des droits de port d’arme » pour le condamné. Le gouverneur a annoncé dans un communiqué suivre les recommandations de la commission et loué la loi « qui ne peut être annulée ni par un jury ni par un procureur progressiste ». Dans son ordre de grâce il critique le procureur du comté, lui reprochant sa politique de « réduction de l’accès aux armes à feu » et sa conduite de l’instruction.

      #justice

  • Aux Pays-Bas, la nouvelle coalition menée par l’extrême droite promet des mesures antimigrants
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/16/aux-pays-bas-la-nouvelle-coalition-menee-par-l-extreme-droite-promet-des-mes

    Aux Pays-Bas, la nouvelle coalition menée par l’extrême droite promet des mesures antimigrants
    KOEN VAN WEEL / AFP
    Près de six mois de tractations, cinq « informateurs » ou « éclaireurs » pour tenter de concilier les vues de quatre partis, une quasi-rupture en février et, au bout du compte, une réussite pour Geert Wilders et son parti d’extrême droite : les Pays-Bas vont mettre un terme à l’ère Mark Rutte, le premier ministre libéral qui a gouverné depuis 2010. M. Wilders a parlé, mercredi 15 mai, d’un jour « historique » pour évoquer l’arrivée au pouvoir de son Parti pour la liberté (PVV). Vainqueur des élections de novembre 2023 avec trente-sept sièges de députés sur cent cinquante, le chef du parti populiste et anti-immigration est parvenu, mercredi, à conclure un accord avec les libéraux du Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD), le Mouvement agriculteur-citoyen (BBB) et la formation de centre droit Nouveau Contrat social (NSC).
    Les discussions se sont achevées quelques heures seulement avant le terme qui avait été fixé par Elbert Dijkgraaf et Richard van Zwol, les deux « négociateurs » qui voulaient transmettre, mercredi soir au plus tard, leurs conclusions aux députés de la seconde chambre. M. van Zwol, un haut fonctionnaire chrétien-démocrate, va former la prochaine coalition, dont la composition, a-t-il annoncé, ne sera pas connue avant quatre semaines au moins.
    Les grandes lignes du programme de la future équipe, résumées dans une note d’une vingtaine de pages, ont été dévoilées mercredi soir. Elles ont été approuvées par les quatre partis, malgré les réticences de certains élus du VVD et du NSC de Pieter Omtzigt, hostiles au principe d’une collaboration avec l’extrême droite. Les dirigeants de ces deux formations ont toutefois surmonté leurs réticences, estimant qu’il était impossible de nier la volonté exprimée par un quart des électeurs.
    Le nouveau gouvernement entend « tracer une nouvelle voie », estimant que les soucis des citoyens n’ont pas été « pris au sérieux » au cours des dernières années. Une référence au thème de la migration, qui aura été au cœur de la campagne électorale et des négociations. Le PVV a obtenu le « régime le plus strict » pour l’asile, avec notamment une « loi d’urgence » qui permettra de maintenir toutes les demandes en suspens durant deux ans. Une telle disposition contreviendrait visiblement aux règles européennes. La répartition des demandeurs dans tout le pays, imposée récemment par le gouvernement démissionnaire de Mark Rutte, sera abrogée.
    Le programme évoque aussi un renforcement des contrôles aux frontières, des expulsions plus rapides, la limitation du regroupement familial et l’« adaptation » des dispositions sur le séjour temporaire. Le droit à séjourner définitivement dans le royaume devrait être supprimé, l’immigration de travail davantage réglementée, comme le séjour des étudiants étrangers. La pratique de la langue néerlandaise dans l’enseignement supérieur sera, quant à elle, encouragée. Réfugiés et demandeurs d’asile perdront leur accès privilégié au logement social. (...)
    Jean-Pierre Stroobants (La Haye, envoyé spécial)

    #Covid-19#migrant#migration#paysbas#politiquemigratoire#frontiere#explusion#etudiant#immigration#sante

  • #Macédoine_du_Nord : la nouvelle présidente refuse d’utiliser le nom officiel du pays

    Lors de sa prestation de serment, #Gordana_Siljanovska-Davkova, première femme présidente de la Macédoine du Nord, a refusé de prononcer le nouveau nom du pays adopté après un accord « historique » avec la Grèce.

    Fraîchement élue, la première femme présidente de la Macédoine du Nord a refusé de prononcer le nouveau nom du pays utilisé depuis un accord conclu en 2018 avec la Grèce. « Je déclare que j’exercerai la fonction de présidente de Macédoine de manière consciencieuse et responsable, que je respecterai la Constitution et les lois et que je protégerai la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de la Macédoine », a déclaré dimanche 12 mai Gordana Siljanovska-Davkova devant les députés du Parlement et des invités lors de sa prestation de serment.

    Dans le texte officiel, qu’elle a répété, c’est bien le nom constitutionnel de Macédoine du Nord qui est employé. Skopje a conclu en 2018 un accord « historique » avec la Grèce, en acceptant d’ajouter la mention géographique « du Nord » au nom du pays, pour mettre fin à une querelle de longue date avec son voisin, qui bloquait pour cette raison son adhésion à l’OTAN et ses négociations d’adhésion à l’Union européenne (UE).

    Depuis, le pays est devenu membre de l’OTAN. Mais la formation de droite nationaliste VMRO-DPMNE, dont Gordana Siljanovska-Davkova était la candidate au dernier scrutin présidentiel, s’opposait à cet accord avec la Grèce.

    Départ de l’ambassadrice de #Grèce

    Athènes a vivement réagi aux propos de Gordana Siljanovska-Davkova. Sa déclaration est une « violation flagrante de l’accord de Prespa et de la Constitution du pays voisin, qui est conforme à ses obligations internationales », a écrit dans un communiqué le ministère des affaires étrangères grec.

    « La Grèce déclare catégoriquement que la poursuite des progrès dans ses relations bilatérales avec la Macédoine du Nord et le parcours européen de cette dernière dépendent de la mise en œuvre intégrale de l’accord de Prespa et, surtout, de l’utilisation du nom constitutionnel du pays voisin », a ajouté le ministère. L’ambassadrice de Grèce à Skopje a quitté la cérémonie au Parlement en signe de protestation, ont rapporté les médias locaux, en citant l’ambassade grecque.
    Skopje rappelée au respect de ses engagements

    Dans un premier temps, la prise de fonctions de la présidente macédonienne a été saluée depuis Bruxelles par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Charles Michel. Mais dans un second message posté sur X, la présidente de la Commission européenne a jugé « primordial » que la Macédoine du Nord « continue sur la voie des réformes et respecte pleinement ses engagements » dans la perspective d’une adhésion à l’UE.

    Le VMRO-DPMNE est également arrivé largement en tête des élections législatives, qui se sont déroulées aussi le 8 mai, s’assurant 58 des 120 sièges au Parlement en battant l’Union sociale-démocrate de Macédoine (SDSM), au pouvoir depuis 2017. Le retour au pouvoir de l’opposition de droite dans ce pays pauvre des Balkans de 1,8 million d’habitants risque de raviver les tensions avec la Grèce mais aussi avec la Bulgarie, qui pose ses propres conditions pour faire avancer les négociations d’adhésion de la Macédoine du Nord à l’UE.

    Elue le 8 mai pour un mandat de cinq ans, en battant avec 65 % des voix le chef de l’Etat sortant social-démocrate, Stevo Pendarovski, Mme Siljanovska-Davkova est la première femme à accéder à cette fonction depuis la proclamation d’indépendance de ce petit pays des Balkans en 1991. Cette professeure universitaire à la retraite, qui a fêté samedi son 71e anniversaire, a assuré qu’elle serait la présidente de « tous les citoyens » et a appelé à l’« unité » dans le pays.

    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/12/macedoine-du-nord-la-nouvelle-presidente-refuse-d-utiliser-le-nom-officiel-d

    #toponymie #toponymie_politique

    via @reka

  • L’Eurovision 2024 rattrapée par la guerre à Gaza, le candidat néerlandais exclu
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/11/l-eurovision-2024-rattrapee-par-la-guerre-a-gaza-le-candidat-neerlandais-a-e

    La police suédoise estime que jusqu’à 20 000 personnes pourraient manifester samedi à Malmö contre la participation de la chanteuse israélienne Eden Golan. Joost Klein, le candidat néerlandais, a été exclu à la suite d’« une plainte déposée par une femme membre de l’équipe de production ».

  • En Ukraine, le Parlement adopte une loi pour mobiliser certains détenus
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/09/en-ukraine-le-parlement-adopte-une-loi-pour-mobiliser-certains-detenus_62322

    Les modalités entourant la mobilisation de nouveaux soldats se sont imposées comme l’un des sujets les plus débattus dans le pays depuis le début de l’année. Le calendrier des réformes s’est finalement accéléré au mois d’avril, après des mois de tergiversation au sommet de l’Etat en raison de l’impopularité des mesures.

    Volodymyr Zelensky a validé plusieurs lois pour abaisser l’âge légal de la mobilisation de 27 ans à 25 ans, renforcer les pouvoirs des centres de recrutement et augmenter les pénalités pour les réfractaires. Une autre mesure signée en avril oblige les hommes précédemment considérés comme ayant une « aptitude limitée » pour servir à se représenter devant une commission médicale.

    Le texte adopté mercredi permet à des détenus volontaires de rejoindre des unités spéciales de l’armée, à condition que leurs libérations conditionnelles soient approuvées par un tribunal. Ils passeront également devant deux commissions médicales afin de juger de leur santé physique et mentale. Seuls ceux n’ayant plus que trois années de prison à purger seront acceptés. En cas de récidive, la partie non purgée de la peine précédente sera ajoutée à la peine prononcée dans le cadre de la nouvelle condamnation. Les prisonniers ukrainiens qui choisiront de rejoindre l’armée serviront aussi longtemps que durera la guerre, ou jusqu’à ce qu’ils soient démobilisés.

    https://archive.ph/TiN6O
    #ukraine #mobilisation #prisonniers

  • Migration : les États membres s’efforcent de transférer les procédures d’immigration à des États non membres de l’UE

    Un groupe d’États membres de l’UE, emmené par la #République_tchèque et le #Danemark, prépare une #lettre à la #Commission_européenne demandant que les migrants qui tentent d’atteindre l’UE soient transférés vers des États tiers sélectionnés avant d’atteindre les #côtes de l’Union — une procédure qui, selon les experts, risque d’être difficile à appliquer dans le cadre de la législation européenne actuelle sur l’immigration.

    Selon la lettre obtenue par les journaux tchèques, les signataires appellent à la conclusion d’#accords avec des pays tiers vers lesquels les États membres de l’UE pourraient envoyer les migrants interceptés en mer. L’ensemble de l’UE pourrait alors adopter un modèle similaire à celui conclu en novembre 2023 entre l’#Italie et l’#Albanie.

    « Là, une solution permanente pourrait être trouvée pour eux », peut-on lire dans la lettre, comme le rapporte le journal Hospodářské noviny.

    Selon ce plan, les migrants qui se dirigent vers l’Europe sans les documents nécessaires n’atteindraient même pas les côtes de l’UE, peut-on également lire dans la lettre.

    Le plan prévoit également le transfert des personnes qui se trouvent déjà dans un pays de l’UE, mais qui n’y ont pas obtenu l’asile, suggérant que ces migrants pourraient être emmenés dans un pays tiers, où ils resteraient jusqu’à ce qu’ils puissent être expulsés.

    Cette lettre a été rédigée à l’initiative du Danemark et de la République tchèque, et soutenue par plusieurs États membres. Une telle approche est soutenue par la majorité des Vingt-Sept, dont les #Pays-Bas, les États baltes et l’Italie, a appris Euractiv.

    L’Italie a été le premier État membre à signer un accord bilatéral avec un pays tiers — l’Albanie — sur l’externalisation des procédures de migration.

    « L’#externalisation et la #relocalisation des demandes d’asile ont une triple fonction : lutter plus efficacement contre les organisations criminelles dédiées au #trafic_d’êtres humains, comme outil de #dissuasion contre les départs illégaux, et comme moyen de soulager la pression migratoire sur les pays de première entrée, comme l’Italie, la Grèce, l’Espagne, Chypre ou Malte », a déclaré à Euractiv Italie le sous-secrétaire d’État au ministère italien de l’Intérieur, le député de la Lega Nicola Molteni (Identité et Démocratie).

    La #Hongrie est également favorable à une externalisation, mais n’a pas encore signé la lettre. Comme l’a confié un diplomate à Euractiv République tchèque, Budapest est « toxique » et pourrait nuire à la pertinence de la lettre.

    Le débat sur l’externalisation a battu son plein peu après l’approbation par le Parlement européen du nouveau pacte européen sur la migration et l’asile, et les États membres devraient formellement approuver le paquet législatif le 14 mai.

    L’externalisation des procédures d’immigration sera également abordée lors de la conférence internationale sur l’immigration qui se tiendra à Copenhague lundi (6 mai).

    « La conférence sera une bonne occasion de présenter les propositions du groupe de travail dirigé par le Danemark, avec la représentation de la majorité des États membres de l’UE, pour compléter le pacte sur la migration et l’asile après les élections européennes avec de nouvelles mesures, en particulier dans la dimension de la migration extérieure [y compris l’externalisation], basée sur un nouveau type de partenariat aussi complet », a déclaré Hana Malá, porte-parole du ministère tchèque de l’Intérieur, à Euractiv République tchèque.

    Les partenariats avec les États membres ne faisant pas partie de l’UE sont également soutenus par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

    « Parallèlement à la mise en œuvre du Pacte sur les migrations, nous poursuivrons nos partenariats avec les pays d’origine et de transit afin de nous attaquer ensemble aux causes profondes des migrations », a-t-elle déclaré.

    Cependant, certains émettent des doutes quant à l’externalisation. C’est notamment le cas des libéraux français.

    Pour le député français Sacha Houlié, qui fait partie de l’aile gauche du parti majoritaire du président Emmanuel Macron, Renaissance (Renew Europe), l’externalisation des processus migratoires est aux antipodes du pacte sur la migration et l’asile adopté par le Parlement européen.

    « Envoyer des personnes dans des pays qui n’ont rien à voir avec leur pays d’origine, comme l’Albanie ou le Rwanda, pose un problème moral et éthique », a fustigé M. Houlié.

    L’externalisation de la gestion des migrations a également été qualifiée d’« inacceptable » par l’eurodéputé italien Brando Benifei, chef de la délégation du Parti démocrate (Partido Democratico, Socialistes et Démocrates européens) au sein de l’hémicycle européen.
    Critiques des ONG

    Les organisations de défense des droits de l’Homme se montrent particulièrement critiques concernant l’externalisation des procédures d’immigration, y compris l’accord italo-albanais.

    « Il est grand temps que les institutions européennes reconnaissent que l’accord entre l’Italie et l’Albanie créerait un système illégal et nuisible, auquel il faut mettre fin. Au lieu d’accroître la souffrance des individus, les autorités devraient garantir l’accès à une procédure d’asile efficace, à un accueil adéquat et à des itinéraires sûrs et réguliers », a souligné l’organisation Amnesty International en février.

    Selon l’expert en migration Vít Novotný, la proposition d’externaliser le traitement des demandes d’asile risque d’être difficile à mettre en œuvre, car les règles européennes, même dans le cadre du nouveau pacte migratoire, sont basées sur des procédures d’asile se déroulant uniquement sur le territoire de l’Union.

    « Le changement est concevable, la porte est là, mais le chemin juridique est long », a déclaré M. Novotný du Centre Wilfried Martens pour les études européennes à Euractiv République tchèque, soulignant que cette situation est encore spéculative.

    Il a expliqué que les propositions sur le retour des demandeurs déboutés pourraient être beaucoup plus faciles à obtenir un consensus et que l’initiative pourrait aider à résoudre le problème de longue date des déportations.

    Toutefois, il est essentiel de trouver des pays partenaires adéquats — un problème qui, selon M. Novotný, persiste.

    « La question est de savoir dans quelle mesure l’UE a essayé de trouver de tels pays. Il est possible qu’elle n’ait pas suffisamment essayé », a-t-il affirmé.

    « Maintenant que même l’Allemagne parle de solutions similaires, ce qui était impensable il y a seulement un an ou deux, il y a peut-être plus de chances de trouver un ou plusieurs pays de ce type. Mais pour l’instant, je ne fais que spéculer », a-t-il ajouté.

    M. Novotný a également rappelé les efforts de l’UE en 2018, lorsque le président du Conseil européen de l’époque, Donald Tusk, a déclaré que l’UE avait essayé de se mettre d’accord avec l’Égypte pour reprendre les personnes secourues en mer.

    « Et [le président Abdel Fattah] al-Sisi avait répondu très fermement à l’époque qu’il n’y avait pas moyen. Maintenant, cela se fait de manière un peu plus diplomatique, ce qui est probablement une meilleure façon de réussir », a conclu l’expert.

    https://www.euractiv.fr/section/all/news/migration-les-etats-membres-sefforcent-de-transferer-les-procedures-dimmigr

    #UE #Union_européenne #EU #asile #migrations #réfugiés #Europe #externalisation #pays_tiers

    • A Copenhague, une #conférence sur les #partenariats pour l’immigration

      Les représentants de plusieurs gouvernements européens se sont retrouvés, lundi, au Danemark, pour discuter des partenariats avec des pays tiers, dans le but de réduire l’immigration en Europe.

      La première ministre danoise, Mette Frederiksen (à gauche), avec la commissaire européenne chargée des affaires intérieures et des migrations, Ylva Johansson, lors d’une conférence internationale sur les migrations, à Copenhague, le 6 mai 2024. MADS CLAUS RASMUSSEN / AFP

      En janvier 2023, le gouvernement danois annonçait renoncer, temporairement, à sous-traiter le droit d’asile au Rwanda. A l’époque, le ministre de l’immigration et de l’intégration, Kaare Dybvad, faisait valoir que son pays souhaitait avancer avec ses partenaires européens, reconnaissant qu’une solution danoise ne réglerait pas le problème auquel faisait face l’Union européenne. « Nous nous sommes aussi rendu compte qu’après nous avoir envoyés balader, de plus en plus de pays semblaient intéressés par ce que nous avions à proposer », explique-t-on aujourd’hui au ministère.

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      Lundi 6 mai, Copenhague accueillait une conférence internationale sur l’immigration. Plus de 250 responsables politiques et représentants d’organisations internationales, dont le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, l’Organisation internationale pour les migrations ou Europol, y ont évoqué différents types de « solutions durables », sous forme de « partenariats » avec des pays tiers, destinés à endiguer les arrivées et à accélérer les retours.

      Le ministre de l’intérieur italien, Matteo Piantedosi, ses homologues autrichien et tchèque, Gerhard Karner et Vit Rakusan, de même que le ministre de l’immigration néerlandais, Eric van der Burg, ont fait le déplacement. La Belgique, l’Allemagne et la Suède étaient, quant à elles, représentées par leurs secrétaires d’Etat à l’intérieur et à l’immigration.

      « Une base solide »

      Venue accueillir les délégués, la première ministre sociale-démocrate danoise, Mette Frederiksen, a constaté que « le système actuel de l’immigration et de l’asile s’était de facto effondré », rappelant que le nombre d’arrivées en Europe « était comparable à 2015 ». « Le pacte européen sur la migration et l’asile est une base solide sur laquelle nous pouvons nous appuyer. Mais nous avons également besoin de partenariats plus larges et plus égaux, et d’un engagement en faveur d’une solution durable à long terme », a-t-elle déclaré, en ouverture de la conférence.

      Au cours de la journée, il a notamment été question de la loi, adoptée le 23 avril, par le Parlement britannique, qui va permettre au Royaume-Uni d’expulser des demandeurs d’asile vers le Rwanda. Un modèle très controversé, imaginé par le Danemark, qui avait été le premier pays à légiférer, dès 2021, avant de signer un accord de coopération bilatérale avec Kigali en septembre 2022, puis de suspendre son projet d’y délocaliser la prise en charge des demandeurs d’asile et des réfugiés.

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      Copenhague, cependant, n’y a pas renoncé, selon M. Dybvad, qui estime qu’« une coopération européenne commune avec un ou plusieurs pays tiers en dehors de l’Europe devrait réduire l’incitation à y venir ». D’après le gouvernement danois, un tel système serait « plus humain et plus juste », car il réduirait le pouvoir des trafiquants et permettrait d’accorder l’asile à ceux « qui en ont vraiment besoin ».

      « Partenariats stratégiques »

      L’accord migratoire, signé entre l’Italie et l’Albanie, en janvier, a également été évoqué ainsi que les « partenariats stratégiques », passés par l’Union européenne, avec la Turquie, la Tunisie, le Maroc, l’Egypte et la Mauritanie. « Il n’est pas possible de penser que nous pouvons gérer l’immigration seuls au sein de l’UE », a observé Ylva Johansson, la commissaire européenne aux affaires intérieures, vantant le partenariat avec la Tunisie, qui a permis de « réduire d’environ 80 % les départs depuis que l’accord a été signé », en juillet 2023.

      Pour autant, pas question de sous-traiter l’asile à un pays tiers : « Ce n’est pas possible dans le cadre du pacte sur la migration » et « cela ne semble pas être un gros succès au Royaume-Uni », a-t-elle asséné. Le ministre autrichien de l’intérieur, M. Karner, n’est pas de cet avis : « Nous n’avons pas besoin d’une, mais de plusieurs solutions », martèle-t-il, affirmant qu’une des priorités, pour la prochaine Commission européenne, devra être de « modifier le cadre réglementaire », notamment « le critère de connexion », qui interdit aux pays européens d’envoyer un demandeur d’asile dans un pays où il n’a aucune connexion.

      Conseiller du ministre des affaires étrangères mauritanien, Abdoul Echraf Ouedraogo plaide, lui, pour « une réponse holistique ». La seule solution durable est de « s’attaquer aux facteurs structurels à l’origine de l’immigration, notamment aux inégalités de développement », dit-il, rappelant, par ailleurs, que les pays européens manquent de main-d’œuvre et auraient tout intérêt à faciliter les voies légales d’immigration vers l’UE.

      https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/07/a-copenhague-une-conference-sur-les-partenariats-pour-l-immigration_6232022_

  • Le contrôle au faciès, une pratique qui vise de plus en plus d’étrangers au Japon
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/08/le-controle-au-facies-une-pratique-qui-vise-de-plus-en-plus-d-etrangers-au-j

    Le contrôle au faciès, une pratique qui vise de plus en plus d’étrangers au Japon
    Par Philippe Mesmer (Tokyo, correspondance)
    Avec le nombre d’étrangers en hausse au Japon – ils étaient 3,4 millions en décembre 2023, soit une hausse de plus de 10 % sur un an –, la question du contrôle au faciès fait l’objet d’une contestation croissante dans l’Archipel. Témoignant en avril dans le quotidien de centre gauche Mainichi, un policier resté anonyme avoue en être arrivé à considérer « que les ordres donnés pour “sévir contre les étrangers” – en d’autres termes, les juger sur leur seule apparence – constituaient une violation des droits humains ».
    L’agent, qui a passé dix ans dans la police, raconte qu’affecté dans un commissariat local, il devait « cibler les étrangers pour les interroger et vérifier leur carte de résident. Il y avait “un mois de répression des étrangers” au cours duquel il fallait redoubler d’efforts pour vérifier les cartes, mais aussi [les] fouiller pour trouver de la drogue ou des couteaux ». L’ordre provenait de la division des enquêtes criminelles, à la recherche des personnes en situation irrégulière. Ces contrôles ne ciblaient pas de groupes ethniques particuliers, mais, précise le policier, il y avait des préjugés contre « les Noirs ou les Asiatiques du Sud-Est » ou encore les Coréens – la deuxième population étrangère du Japon, longtemps victime de discriminations
    Le contrôle au faciès a été condamné en 2020 par le Comité des Nations unies pour l’élimination de la discrimination raciale qui a recommandé d’agir pour le prévenir. Sur l’Archipel, la question a été publiquement soulevée, en décembre 2021, quand l’ambassade des Etats-Unis au Japon s’est inquiétée sur son compte Twitter d’avoir « reçu un nombre croissant de témoignages d’étrangers arrêtés et fouillés par la police sans motif autre que celui du profilage racial ».
    Réagissant à ce message, les parlementaires japonais ont demandé à l’Agence de la police nationale de mener une enquête interne. En novembre 2022, cette dernière a reconnu six cas de contrôle inapproprié ou sans raison, sur la base de stéréotypes raciaux. A l’époque, et alors que le Japon interdisait toute entrée en raison de la pandémie de Covid-19, la police avait intensifié les contrôles des étrangers pour trouver ceux en situation irrégulière. Elle ciblait notamment les quartiers à forte population étrangère comme celui d’Okubo à Tokyo.
    Une enquête du barreau de Tokyo, menée entre janvier et février 2022 auprès de résidents étrangers, a par ailleurs révélé que 62,9 % des 2 094 personnes interrogées avaient été questionnées par la police au cours des cinq dernières années. Parmi elles, 85,4 % avaient été abordées parce qu’elles étaient étrangères.
    Le 29 janvier, trois personnes ont porté plainte contre l’Etat nippon sur cette question. Maurice, un Noir Américain se présentant uniquement sous ce prénom, déplore d’avoir été contrôlé « seize ou dix-sept fois » depuis son arrivée au Japon, il y a dix ans. Zain Syed, Pakistanais devenu Japonais à l’âge de 13 ans, affirme avoir été contrôlé par la police à quinze reprises depuis son installation en 2016 à Nagoya (dans le centre du pays). Or, explique-t-il, ces contrôles renvoient une image négative aux gens. « Je pense qu’il existe une image très forte associant “étranger” et “criminel”. »
    Comme les interpellations se déroulent dans la rue, « les gens les voient et peuvent penser que les étrangers sont mal intentionnés. Cela renforce la stigmatisation. Cela va totalement à l’encontre de la politique du gouvernement qui souhaite accueillir davantage d’étrangers », estime Motoki Taniguchi, avocat des plaignants qui attendent une confirmation qu’il est illégal pour les policiers de contrôler une personne en raison de sa couleur de peau ou de sa nationalité. Pour les plaignants, l’attitude des policiers enfreint les principes constitutionnels de non-discrimination raciale et de respect de l’individu, ainsi que la loi japonaise qui exige une raison valable pour un contrôle.

    #Covid-19#migrant#migration#japon#racisme#discrimination#etranger#sante

  • A Copenhague, une conférence sur les partenariats pour l’immigration
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/07/a-copenhague-une-conference-sur-les-partenariats-pour-l-immigration_6232022_

    A Copenhague, une conférence sur les partenariats pour l’immigration
    Les représentants de plusieurs gouvernements européens se sont retrouvés, lundi, au Danemark, pour discuter des partenariats avec des pays tiers, dans le but de réduire l’immigration en Europe.
    Par Anne-Françoise Hivert (Malmö (Suède),
    En janvier 2023, le gouvernement danois annonçait renoncer, temporairement, à sous-traiter le droit d’asile au Rwanda. A l’époque, le ministre de l’immigration et de l’intégration, Kaare Dybvad, faisait valoir que son pays souhaitait avancer avec ses partenaires européens, reconnaissant qu’une solution danoise ne réglerait pas le problème auquel faisait face l’Union européenne. « Nous nous sommes aussi rendu compte qu’après nous avoir envoyés balader, de plus en plus de pays semblaient intéressés par ce que nous avions à proposer », explique-t-on aujourd’hui au ministère.
    Lundi 6 mai, Copenhague accueillait une conférence internationale sur l’immigration. Plus de 250 responsables politiques et représentants d’organisations internationales, dont le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, l’Organisation internationale pour les migrations ou Europol, y ont évoqué différents types de « solutions durables », sous forme de « partenariats » avec des pays tiers, destinés à endiguer les arrivées et à accélérer les retours.Le ministre de l’intérieur italien, Matteo Piantedosi, ses homologues autrichien et tchèque, Gerhard Karner et Vit Rakusan, de même que le ministre de l’immigration néerlandais, Eric van der Burg, ont fait le déplacement. La Belgique, l’Allemagne et la Suède étaient, quant à elles, représentées par leurs secrétaires d’Etat à l’intérieur et à l’immigration.
    Venue accueillir les délégués, la première ministre sociale-démocrate danoise, Mette Frederiksen, a constaté que « le système actuel de l’immigration et de l’asile s’était de facto effondré », rappelant que le nombre d’arrivées en Europe « était comparable à 2015 ». « Le pacte européen sur la migration et l’asile est une base solide sur laquelle nous pouvons nous appuyer. Mais nous avons également besoin de partenariats plus larges et plus égaux, et d’un engagement en faveur d’une solution durable à long terme », a-t-elle déclaré, en ouverture de la conférence.
    Au cours de la journée, il a notamment été question de la loi, adoptée le 23 avril, par le Parlement britannique, qui va permettre au Royaume-Uni d’expulser des demandeurs d’asile vers le Rwanda. Un modèle très controversé, imaginé par le Danemark, qui avait été le premier pays à légiférer, dès 2021, avant de signer un accord de coopération bilatérale avec Kigali en septembre 2022, puis de suspendre son projet d’y délocaliser la prise en charge des demandeurs d’asile et des réfugiés.Copenhague, cependant, n’y a pas renoncé, selon M. Dybvad, qui estime qu’« une coopération européenne commune avec un ou plusieurs pays tiers en dehors de l’Europe devrait réduire l’incitation à y venir ». D’après le gouvernement danois, un tel système serait « plus humain et plus juste », car il réduirait le pouvoir des trafiquants et permettrait d’accorder l’asile à ceux « qui en ont vraiment besoin ».
    L’accord migratoire, signé entre l’Italie et l’Albanie, en janvier, a également été évoqué ainsi que les « partenariats stratégiques », passés par l’Union européenne, avec la Turquie, la Tunisie, le Maroc, l’Egypte et la Mauritanie. « Il n’est pas possible de penser que nous pouvons gérer l’immigration seuls au sein de l’UE », a observé Ylva Johansson, la commissaire européenne aux affaires intérieures, vantant le partenariat avec la Tunisie, qui a permis de « réduire d’environ 80 % les départs depuis que l’accord a été signé », en juillet 2023.
    Pour autant, pas question de sous-traiter l’asile à un pays tiers : « Ce n’est pas possible dans le cadre du pacte sur la migration » et « cela ne semble pas être un gros succès au Royaume-Uni », a-t-elle asséné. Le ministre autrichien de l’intérieur, M. Karner, n’est pas de cet avis : « Nous n’avons pas besoin d’une, mais de plusieurs solutions », martèle-t-il, affirmant qu’une des priorités, pour la prochaine Commission européenne, devra être de « modifier le cadre réglementaire », notamment « le critère de connexion », qui interdit aux pays européens d’envoyer un demandeur d’asile dans un pays où il n’a aucune connexion.
    Conseiller du ministre des affaires étrangères mauritanien, Abdoul Echraf Ouedraogo plaide, lui, pour « une réponse holistique ». La seule solution durable est de « s’attaquer aux facteurs structurels à l’origine de l’immigration, notamment aux inégalités de développement », dit-il, rappelant, par ailleurs, que les pays européens manquent de main-d’œuvre et auraient tout intérêt à faciliter les voies légales d’immigration vers l’UE.

    #Covid-19#migration#migrant#UE#asile#paystiers#migrationlegale#ecpnomie#developpement#inegalite#HCR#EUROPOL#OIM#maindoeuvre#immigration#retour#sante

  • Guerre en Ukraine : « Confronté au même problème qu’Hitler en 1943, Poutine sait qu’il n’a pas le temps », assure un expert militaire - lindependant.fr
    https://www.lindependant.fr/2024/05/07/guerre-en-ukraine-confronte-au-meme-probleme-quhitler-en-1943-poutine-s

    Un expert militaire prédit la défaite stratégique de la Russie, confrontée à de sérieux problèmes logistiques.

    La Russie a encore perdu la guerre.