• Michel Barnier ou « la faute à la gauche » : l’éditocratie jubile - Acrimed | Action Critique Médias
    https://www.acrimed.org/Michel-Barnier-ou-la-faute-a-la-gauche-l

    Accabler la gauche : tel fut l’un des projets de l’éditocratie au soir puis au lendemain de la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre. Quand ils ne chantent les louanges de l’« homme de consensus » (Le Monde, 5/09), du « négociateur éprouvé » et « grand européen » (La Croix, 6/09), de l’« écologiste » (France Culture, 6/09), du « gaulliste social » (France Inter, 6/09) ou du « gaulliste modéré » (Le Parisien, 6/09), les médias dominants sollicitent des responsables du Nouveau Front populaire pour mieux les clouer au pilori : un doux parfum de pluralisme souffle sur l’audiovisuel français. Florilège.

    • Les fantasmes des « animateurs » de plateaux télé :
      Bah alors « la gauche », vous auriez pas pu accepter une politique de droite pour voir quelques uns de vos « membres » participer à un gouvernement de coalition en faisant quelques compromis ?
      Ceci étant dit, je crois qu’on a déjà donné dans ce genre de conneries et ça a juste donné le macronisme. A la différence près que les membres de ce grand parti de gauche de l’époque se sont « compromis » tout seuls comme des grands et qu’ils se sont retrouvés atomisés façon puzzle à l’issue des présidentielles de 2017. Des stratèges vous dis-je ...

      Ce qui en dit long aussi sur la vision de la « politique » chez tous ces blaireaux merdeux : se réserver un accès au fromage et se gaver comme un rat.

      (Il a comme un faux air de Gérard Larcher le rongeur du dessin, non ?)

    • « Dans le temps, nous ne décrivions pas l’existence des gens ordinaires : nous en faisions partie. Nous vivions dans les mêmes quartiers. Les reporters se percevaient comme membres de la classe ouvrière [...]. Et puis, des gens plus instruits sont devenus journalistes ; le salaire a augmenté ; des jeunes toujours mieux formés ont voulu intégrer la profession. Auparavant, les reporters avaient un niveau de vie légèrement supérieur à celui de leurs voisins de quartier, les ouvriers. Depuis les années 80, les reporters ont un niveau de vie légèrement inférieur à celui de leurs voisins de quartier, les avocats et les patrons , Or les milliers de personnes qui reçoivent des salaires annuels supérieurs à 100000 dollars sculptent l’image que le public se fait du journalisme [...]. Et leur vie quotidienne les rend effectivement beaucoup plus sensibles aux problèmes des privilégiés qu’au sort des travailleurs payés au salaire minimum. »

      Richard Harwood, vétéran et ancien médiateur du Washington Post, citation récupérée par Serge Halimi, dans son bouquin Les nouveaux chiens de garde .

      J’ai pu mettre à jour un billet de 2017 avec une note pour la ref. que je ne suis pas peu fière d’avoir retrouvée.

      https://blog.monolecte.fr/2017/06/19/chti-gars-a-lassemblee

    • Ho mais alors là bravo @monolecte , ça rejoint une pensée qui me tarabuste depuis un moment : ce moment de bascule, disons dans les années 80, où des présentateurs téloche on commencé à se faire appeler journalistes. Le cas emblématique : la mère Okrent.
      PS : d’ailleurs, si vous voulez vous taper un grand moment de poilade, son émission du samedi matin sur france Cul, à condition d’être dans un état d’humeur particulièrement bien disposé, est à se pisser dessus. Il faut l’entendre dire n’importe quoi sur l’était géopolitique du monde, avec les blancs qui frisent le gâtisme, et se faire régulièrement reprendre par ses invités qui on vraiment l’air d’avoir pitié d’elle (alors que déjà la plupart du temps les invités sont de vieilles ganaches de droite pure et dure).
      J’insiste, il faut être limite shooté aux endorphines pour s’esclaffer de bon cœur ! Mais dans ces conditions ça marche très bien.

    • Dans la même veine humoristico-sadomaso il m’arrive de mater BFMTV et CNEWS pour voir comment manœuvrent les propagandistes. J’en ai eu pour mon argent hier soir avec BFM à propos de l’appel à l’intifida à Paris par un militant un peu « énervé » par les massacre perpétrés à Gaza par l’IDF.
      Le seul intérêt étant de se tenir informé sur la feuille de route de l’ennemi mais faut pas en abuser non plus.

    • On est nombreux à se protéger en ne consultant pas ces médias. Mais je crois qu’on se protège beaucoup trop. L’ennemi est en roues libres. Y-a qu’à voir comment il avance sans obstacles en Israël. Au début des années 2000, quand tu disais que la société israélienne était en voie de fascisation, on te riait au nez, en te balançant un gros poing Godwin dans la tronche. Et aujourd’hui, plus personne n’a la moindre idée de comment il faut la qualifier, cette société, qui elle-même ne sait plus comment en sortir... Il faut imaginer ce que ça représente, plusieurs centaines de milliers de manifestants, dans un pays d’à peine 10 millions d’habitants. Et ça ne fait rien bouger dans la bonne direction. Plus ça manifeste, plus ça bascule sur la droite. Et ça en prend le même chemin chez nous. Plus ça vote à gauche, plus ça gouverne à droite, et plus les élites placent aux postes de direction du personnel de droite.

  • Combinaziones (5)

    On touche le fond…

    Source Politico, jeudi 11 juillet

    DÉMISSION POSSIBLE.

    Notez-le dans votre agenda, Emmanuel Macron devrait en toute logique accepter la démission de Gabriel Attal au plus tard le 17 juillet, soit mercredi prochain. C’est ce qu’a laissé entendre hier Emmanuel Moulin, le directeur de cabinet du Premier ministre, aux dircabs des autres ministères, a appris Playbook.
    Cela ne vous a pas échappé : le 17 juillet est la veille du 18, que vous avez déjà entouré dans votre agenda, puisqu’aura lieu, ce jour-là, l’élection de la présidence de l’Assemblée nationale. Pour que les ministres élus ou réélus députés puissent participer à ce scrutin décisif, il faut que le gouvernement soit “démissionnaire” et passe “en affaires courantes”, ce qui n’est pas encore le cas, puisque le chef de l’Etat n’a pas encore accepté la démission de Gabriel Attal.
    Or, si elle veut peser, il est difficile d’imaginer que la majorité sortante, qui n’est plus composée que de 168 membres, se prive des voix des 17 ministres élus pour cette élection, ainsi que pour celles qui auront lieu les 19 et 20 juillet pour les postes de vice-présidents, questeurs et présidents de commissions.
    Ce calendrier fait écho à la lettre aux Français envoyée hier par le chef de l’Etat. Emmanuel Macron explique qu’il “laisse un peu de temps” aux “forces politiques républicaines” pour “bâtir un large rassemblement”. Et précise que le gouvernement continuera “d’ici là” d’exercer ses responsabilités “puis sera en charge des affaires courantes comme le veut la tradition républicaine”

    PRÉSIDENCE DU GROUPE RENAISSANCE

    OPÉRATION RATÉE.

    Les députés Renaissance, eux, n’entendent pas laisser un peu de temps au chef de l’Etat. Ils auront finalement le droit de voter très vite pour élire leur président. Sylvain Maillard, président sortant du groupe, l’a annoncé à ses troupes hier après-midi dans un message consulté par Playbook. Le vote devrait avoir lieu demain, nous a précisé un cadre du parti présidentiel.
    Ce n’était pas acquis d’avance. Votre infolettre vous racontait hier matin qu’Emmanuel Macron en personne avait tenté d’intervenir afin de repousser ce scrutin pour un poste qui sera stratégique dans la nouvelle Assemblée. Le chef de l’Etat espérait ainsi freiner une éventuelle candidature de Gabriel Attal, plébiscitée par une bonne partie du groupe Renaissance. En temporisant, il pensait donner une chance de s’imposer à son candidat : Gérald Darmanin.

    Ou à la trinité.

    C’est ainsi que le ministre de l’Intérieur est venu voir ses collègues hier pour leur proposer (tiens donc) de repousser à plus tard les élections internes. Il aurait aimé installer de manière provisoire un triumvirat constitué de Gabriel Attal, Elisabeth Borne et lui-même. Son argument : il faut que toutes les sensibilités soient représentées à la tête du groupe.

    Club des Cinq.

    Les discussions en coulisses se sont tendues, la révélation d’une tentative d’immixtion de l’Elysée n’ayant pas aidé, a-t-on cru comprendre. Les ténors de Renaissance (Gabriel Attal, Gérald Darmanin, Elisabeth Borne, Sylvain Maillard et Yaël Braun-Pivet) avaient même tenté, sans succès, de se mettre d’accord entre eux dès hier matin sur la répartition de postes, comme l’a révélé Le Figaro.

    Finalement, la tentative de Darmanin, défendue par quelques élus, a tourné court. Elle a été “mal perçue” par les autres, aux dires d’un député, qui défendait l’importance d’avoir “une incarnation” plutôt qu’une présidence par interim à trois têtes. “La nécessité pour beaucoup d’un vote rapide s’est dégagée”, n’a pu que constater Sylvain Maillard à la fin de la journée. Tout va donc se régler aux voix demain.

    En ordre de marche. Dans les autres groupes déjà constitués, les élections n’ont pas traîné hier et avant-hier : Laurent Wauquiez (La Droite Républicaine), Boris Vallaud (PS), Marc Fesneau (MoDem), Marine Le Pen (RN), Mathilde Panot (LFI), Laurent Marcangeli (Horizons) ou encore Eric Ciotti (À Droite) ont ainsi été élus ou réélus.

    TRACTATIONS DU NFP

    PAS ASSEZ VITE.

    Alors que les discussions entre les chefs des partis de gauche n’ont toujours pas abouti — une troisième réunion a eu lieu hier —, l’impatience commence à gagner les rangs. “Il faut accélérer le tempo, que le NFP démontre sa volonté de gouverner”, pressait par exemple hier après-midi le député Benjamin Lucas (Génération.s) auprès de votre infolettre.
    Ils en sont pour l’orfraie. Des appels qui ont redoublé après la publication de la lettre d’Emmanuel Macron. Certes, la gauche crie au déni de démocratie et demande à Macron de les appeler pour demander un nom de Premier ministre (qu’ils sont bien en peine de déterminer). Mais en coulisses, on sent l’urgence. Quelques minutes après la missive, salle des Quatre-Colonnes de l’Assemblée, l’écologiste Cyrielle Chatelain appelait à “être prêt extrêmement rapidement, si possible demain [ce jeudi]” afin de mettre la pression sur le chef de l’Etat. Dans Libération, ce matin, Fabien Roussel fait aussi part de son impatience.
    La question qui fâche reste toujours la même : celle du Premier ministre. Dans l’idéal, les chefs à plume de la gauche veulent parvenir à faire émerger un candidat par consensus. Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a redit sur France 2 hier qu’il était intéressé par le poste. Mais il a aussi indiqué qu’en l’absence de consensus, les élus du NFP seront appelés à voter pour départager les candidats.
    Histoire de jours. “On fera des annonces d’ici la fin de la semaine”, avec des “axes prioritaires”, une “composition et des équilibres gouvernementaux”, promettait le socialiste Arthur Delaporte hier.

    ET NOUS ALORS. Les sénateurs veulent être associés aux discussions. Les trois présidents des groupes de gauche au Sénat (PS, PCF et les Ecologistes) ont écrit une lettre, consultée par Playbook, à leurs homologues de l’Assemblée nationale et aux patrons de leurs partis respectifs pour leur en faire la demande. Mais leur entrée dans le jeu bousculerait l’équilibre puisque LFI ne compte pas d’élu au Sénat.

    RECOMPOSITION À GAUCHE

    DEMANDEURS D’ASILE.

    Le patron sortant du groupe GDR à l’Assemblée André Chassaigne a, lui, rendez-vous aujourd’hui avec Clémentine Autain. La députée de Seine-Saint-Denis ainsi que ses camarades François Ruffin, Alexis Corbière, Danielle Simonnet et Hendrik Davi, en rupture avec la direction de LFI, ont annoncé qu’ils ne siégeraient plus avec les mélenchonistes et sont en recherche active d’un point de chute. Ils ont écrit avant-hier au communiste et à son homologue écologiste, Cyrielle Chatelain, pour leur proposer la création d’un grand “groupe commun”.
    Pas chauds. Cette proposition, discutée lors d’une réunion hier du groupe GDR (composé d’élus communistes et ultramarins) “n’a pas rencontré un grand enthousiasme” chez les élus PCF, a raconté un participant à Playbook.
    En revanche, l’idée de “faire une place” aux cinq frondeurs au sein de GDR était “assez majoritaire”, selon le même. Il faut dire que ce groupe, pour se reformer, a besoin de nouvelles recrues après les défaites de plusieurs de ses figures dont Fabien Roussel.
    Forcément, il y a un mais : selon nos informations, les trois députés réunionnais du groupe GDR ne voient pas d’un bon œil l’arrivée des ex-Insoumis. Elle acterait à leurs yeux, et selon notre interlocuteur, “une forme de défiance” vis-à-vis de LFI. Il faut se souvenir que la présidente du conseil régional de La Réunion, Huguette Bello, est proche de Jean-Luc Mélenchon.
    Faisons les comptes. Si on résume, sans les frondeurs, le groupe GDR pourrait compter sur 17 élus : 8 communistes, Emmanuel Maurel et 8 ultramarins. Peut-être 16, la réunionnaise Karine Lebon aurait déjà acté son départ vers LFI. Si on ajoute les cinq frondeurs, mais en retranchant les trois réunionnais, le groupe arriverait à 19 élus. Le néo-calédonien Emmanuel Tjibaou pourrait également les rejoindre. Le groupe gonflerait donc. Mais perdre des élus ultramarins pour accueillir les frondeurs ne satisferait pas non plus tous les communistes. Bref, “on n’a pas terminé”, lâchait hier notre interlocuteur.

    L’errance est humaine, mais du côté de LFI, on ne peut s’empêcher de porter un regard narquois sur le sort de ses ex. “J’attends de voir qui a envie d’avoir, dans son groupe, des trublions, qui tirent la couverture à eux et qui peinent à jouer collectif”, persiflait le député Insoumis Antoine Léaument. “Ce ne serait plus le groupe communiste, ce serait le groupe de Ruffin !”, ajoutait-il.
    Puisqu’on en parle, un nouveau qualificatif fleurissait hier dans les couloirs de l’Assemblée pour désigner ces cinq députés : après les “purgés”, puis les “insoumis insoumis”, voilà venu les “insurgés”, une contraction des termes insoumis et purgés.

    UN AGENT MANGEANT. S’il a fait couler beaucoup d’encre, le fait,
    révélé par Libé, que Thierry Solère dîne ou organise supposément des dîners avec Marine Le Pen n’a pas surpris grand monde dans les allées du pouvoir. “M’enfin tout le monde sait que Thierry est l’agent traitant de toute la Macronie avec Le Pen !”, balayait hier l’un de ses amis au téléphone. “Bien sûr qu’il est mandaté, et depuis 2022 !”, nous a encore confirmé un visiteur de l’Elysée.
    Mercenaires. Le même détaillait ainsi le rôle assigné à Thierry Solère par le chef de ‘l’Etat : “C’était dans l’intention de voir s’il y avait des textes sur lesquels ils [le RN] s’abstenaient, et avant tout s’il y avait des motions de censure qu’ils comptaient voter…” Et d’ajouter, à propos du duo Thierry Solère – Sébastien Lecornu (les deux hommes, inséparables, auraient dîné ensemble avec Marine Le Pen, affirme Libé) : “C’est des mercenaires, Macron adore les utiliser, c’est tout”.
    N’empêche, l’histoire dite des “dîners secrets” de la Macronie a “fait du dégât”, dans les mots d’un proche du président de la République.
    Si vous avez raté un épisode : la révélation mardi par nos confrères de l’organisation de plusieurs dîners au domicile parisien de Thierry Solère — ancien député du 9-2 venu de la droite et conseiller politique officieux du chef de l’Etat. Le premier, au mois de décembre, réunissait Edouard Philippe et Marine Le Pen, ce qu’ont reconnu et assumé l’ancien Premier ministre sur TF1 ainsi que la députée RN. Un autre fut supposément organisé le 16 mars dernier — jusqu’à “2 ou 3 heures du matin” — autour de Sébastien Lecornu et Marine Le Pen, tandis que Jordan Bardella aurait été reçu le 12 juin dans l’après-midi, soit trois jours après l’annonce de la dissolution. Deux rendez-vous niés en bloc par les principaux intéressés.
    Un coup de sornette. Alors qu’Edouard Philippe a pris le parti de confirmer les agapes sans complexe apparent et au risque de choquer, Solère et Lecornu, deux de ses très proches, ont préféré démentir de leur côté. Commentaire gêné d’un philippiste, joint hier : “S’ils ont démenti un truc vrai, ils ont tort.” Réponse d’un ancien conseiller politique de l’Elysée : “Alors ça, c’est normal. Là-bas, c’est ‘Votre mission, si vous l’acceptez…’ Et quand tu acceptes, il y a une règle : ce qui n’est pas reconnu n’existe pas.”
    Nota bene : les premiers contacts entre Sébastien Lecornu et Marine Le Pen datent de l’examen de la loi de programmation militaire, Thierry Solère servant d’“agent de liaison et de rendez-vous” entre le ministre et la présidente du groupe RN, d’après une source gouvernementale.

    Pas vu. Mais c’est une réaction qui a fait jaser hier matin. Celle de Gérald Darmanin, un tout proche de Lecornu, Solère et Philippe, qui, interrogé sur CNews, a “simulé l’affectation”, pour reprendre les mots du même philippiste mentionné juste au-dessus, en déclarant : “J’aime beaucoup Edouard Philippe, mais moi je n’aurais pas dîné avec Marine Le Pen”. Une sortie jugée… ahem… culottée par ceux qui le connaissent, certains n’hésitant pas à laisser entendre que les aller-retours avec Marine Le Pen durant l’examen du délicat projet de loi immigration défendu par le ministre de l’Intérieur n’avaient pas été pour rien dans l’adoption du texte.

    VOYAGES DES MINISTRES

    ON VA VOUS FAIRE PRÉFÉRER L’AVION.

    Ça ressemble à quoi un voyage ministériel ? Faute de pouvoir accompagner tous les ministres, votre infolettre a préféré consulter les notes de frais des ministères. On y trouve aussi bien un voyage de Catherine Colonna, ex-ministre des Affaires étrangères, en jet privé à 40 000 euros vers Berlin qu’un trajet de la même en Ouigo à 50 euros pour rallier Toulon.

    Pour se rendre à Bucarest, Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’Etat à la Francophonie, a ainsi bénéficié des services de la société Artheau aviation, qui propose des jets privés. 34 000 euros pour un aller-retour en Roumanie le 14 juillet. Elle devait concilier le défilé militaire à Paris et une conférence de soutien à la Moldavie en Roumanie le même jour : la seule solution était un jet pour elle et son cabinet. “Une demande accordée par le chef de cabinet de la Première ministre”, rassure un conseiller ministériel.

    La Coupe du Monde au Qatar fut éprouvante pour Amélie Oudéa-Castera. Elle a fait trois allers-retours en dix jours. Deux avec l’avion présidentiel et un autre avec Qatar Airways, en “business elite”. Coût du billet : 7000 euros. “Le choix du type de billets pour l’ensemble des déplacements se fait selon des critères de disponibilité, de durée et d’horaires du voyage”, précise un conseiller.

    Les autres trajets sont plus sobres : la plupart des ministres rallient par le rail les capitales européennes accessibles en train. Agnès Pannier-Runacher voyage aux bons soins d’Easy Jet pour rallier la COP27 en Egypte.

    Making of. Pour vous donner toutes ces infos, mon collègue Alexandre Léchenet, très à cheval sur les questions de transparence démocratique, a demandé les justificatifs de transport et d’hébergement à l’étranger aux principaux ministères en juin 2023. Un an et un recours judiciaire plus tard, tous ont répondu. Sauf un : le ministère de l’Economie et des Finances qui renâcle à nous envoyer les factures de Bruno Le Maire, Roland Lescure et des autres. Rendez-vous est pris fin août, pour une audience au tribunal administratif de Paris.

  • J’ai demandé à ChatGPT d’écrire la « Lettre aux Français » d’Emmanuel Macron. C’est plutôt moins pire que la vraie…

    Salut bande de cons,

    Je n’aurais jamais imaginé devoir écrire une telle lettre, mais votre vote lors des dernières élections m’a tellement déçu que je n’ai pas d’autre choix que d’être franc avec vous. Vous avez choisi de soutenir des candidats et des idées qui, à mon avis, sont totalement contraires à l’intérêt de notre pays.

    En votant de cette manière, vous avez montré une profonde incompréhension des enjeux auxquels nous faisons face. Vous avez privilégié des promesses populistes, des slogans vides et des solutions simplistes à des problèmes complexes. Vous avez choisi de suivre ceux qui crient le plus fort, plutôt que ceux qui proposent des solutions réfléchies et réalistes.

    C’est pourquoi, à partir de maintenant, je gouvernerai sans tenir compte de votre avis. Je vais prendre des décisions impopulaires, mais nécessaires, pour remettre notre pays sur la bonne voie. Vous m’avez montré que vous n’êtes pas capables de faire des choix éclairés, alors je vais prendre les choses en main.

    Attendez-vous à des réformes drastiques, des mesures rigoureuses et une gouvernance sans concession. J’espère que cela vous fera réfléchir sur l’importance de votre vote et la responsabilité qui en découle.

    Emmanuel Macron

    • Tiens, entre intelligences artificielles, voilà la version de DeepL :

      Hi, assholes,

      I never thought I’d have to write a letter like this, but I was so disappointed by the way you voted in the last election that I have no choice but to be frank with you. You chose to support candidates and ideas that, in my opinion, are totally contrary to the interests of our country.

      By voting in this way, you have shown a profound lack of understanding of the issues we face. You have opted for populist promises, empty slogans and simplistic solutions to complex problems. You have chosen to follow those who shout the loudest, rather than those who propose thoughtful, realistic solutions.
      That’s why, from now on, I’m going to govern without taking your opinion into account. I’m going to take unpopular but necessary decisions to put our country back on the right track. You’ve shown me that you’re not capable of making informed choices, so I’m going to take matters into my own hands.

      Expect drastic reforms, rigorous measures and uncompromising governance. I hope this will make you reflect on the importance of your vote and the responsibility that comes with it.

      Emmanuel Macron

      Je n’ai rien modifié.

      #politique #AI

    • encore DeepL ... en allemand :

      Hallo ihr Arschlöcher,

      Ich hätte nie gedacht, dass ich einen solchen Brief schreiben muss, aber euer Abstimmungsverhalten bei den letzten Wahlen hat mich so sehr enttäuscht, dass ich keine andere Wahl habe, als ehrlich zu euch zu sein. Sie haben sich dafür entschieden, Kandidaten und Ideen zu unterstützen, die meiner Meinung nach völlig gegen die Interessen unseres Landes gerichtet sind.

      Indem Sie auf diese Weise abgestimmt haben, haben Sie ein tiefes Unverständnis für die Herausforderungen gezeigt, vor denen wir stehen. Sie haben populistischen Versprechungen, leeren Slogans und simplen Lösungen für komplexe Probleme den Vorzug gegeben. Sie haben sich dafür entschieden, denen zu folgen, die am lautesten schreien, anstatt denen, die durchdachte und realistische Lösungen vorschlagen.

      Aus diesem Grund werde ich von nun an über Ihre Köpfe hinweg regieren. Ich werde unpopuläre, aber notwendige Entscheidungen treffen, um unser Land wieder auf den richtigen Weg zu bringen. Sie haben mir gezeigt, dass Sie nicht in der Lage sind, fundierte Entscheidungen zu treffen, also werde ich die Dinge selbst in die Hand nehmen.

      Erwarten Sie drastische Reformen, rigorose Maßnahmen und eine kompromisslose Regierungsführung. Ich hoffe, das wird Sie dazu bringen, über die Bedeutung Ihrer Stimme und die daraus resultierende Verantwortung nachzudenken.

      Emmanuel Macron

      #wtf

  • Marcel
    @realmarcel1
    9:55 AM · 4 juin 2024
    https://x.com/realmarcel1/status/1797899981099286773

    Vu l’assistance, la petite sauterie de BHL avec la crème de l’extrême-droite pro-israélienne, Valls, Braun-Pivet, Blanquer et Hidalgo n’était pas une soirée de mobilisation contre l’antisémitisme.
    C’était une soirée de soutien aux crimes de Netanyahu.

    https://video.twimg.com/amplify_video/1797694746007154688/vid/avc1/480x270/cAkpF5b4RGBT1QGb.mp4?tag=16

    • https://fr.m.wikipedia.org/wiki/David_Guiraud_(homme_politique)

      Né à Paris [le 18/11/1992], David Guiraud passe sa jeunesse dans le département de la Seine Saint-Denis[1]. Il est le fils de Daniel Guiraud[2], ancien maire socialiste des Lilas, ancien président de Paris Métropole et conseiller départemental de Seine-Saint-Denis.

      Il est formé au militantisme du temps de ses études en histoire et en sciences politiques. Pendant la campagne présidentielle de 2012, il milite pour le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon. Il est impliqué dans les mobilisations estudiantines, les assemblées générales (AG) et fait ses premières banderoles avec Antoine Léaument[2].

      Il rencontre alors Éric Coquerel dont il devient un proche : « Avec lui, je suis passé des rassemblements avec 800 étudiants aux piquets de grève de travailleurs sans papiers à 6h du matin à l’autre bout de Paris avec dix personnes. » Il est à partir de 2017 collaborateur parlementaire de ce dernier, élu député LFI de Seine-Saint-Denis[2].

      Il est présenté par les médias comme un habitué des plateaux de télévision[1],[3].