Rapport de la cour des comptes : La gestion durable de la forêt
métropolitaine, quelle adaptation au changement climatique ?
▻https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2024-03/20240312-RPA-2024-ENPA-gestion-durable-foret-metropolitaine.pdf
L’art de commencer par un constat accablant et malheureusement bien crédible :
Un changement climatique qui prend de vitesse l’adaptation naturelle des forêts
Tant le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) que le Haut conseil pour le climat (HCC)5 alertent sur le fait que le réchauffement climatique entraîne pour les forêts une hausse de la mortalité et des destructions par incendie. D’ici la fin du siècle, 30 à 50 % des territoires ne seront plus en mesure d’offrir des conditions adaptées aux essences forestières existantes.
La vitesse des évolutions climatiques observées n’est plus compatible avec celle de la migration des espèces forestières, qui leur permettait, sur le temps long, de s’adapter.
L’inadaptation de certaines essences à leur milieu est de plus en plus marquée. Leur répartition sur le territoire en est modifiée tant en latitude qu’en altitude. L’aire de répartition de certaines essences (sapin pectiné, hêtre commun) se réduira ainsi fortement. Elle s’élargira pour d’autres (pin maritime), transformant irréversiblement les paysages forestiers.
Pour aboutir quand même à des conclusions illusoires mais lucratives pour certains lobbys :
structurer la filière des entreprises de travaux forestiers... encourager les regroupements forestiers... meilleure régulation des populations de cervidés...
Bref, des foutaises et une illustration de plus de : Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable (éditions encyclopédie des nuisances)