Un enseignant de la Toulouse School of Economics suspendu après avoir appelé au boycott d’Israël

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  • Guerre Israël-Hamas : Un enseignant appelle au boycott d’Israël, son école le suspend
    https://www.20minutes.fr/societe/4108485-20240905-guerre-israel-hamas-enseignant-appelle-boycott-israel-eco

    En introduction de son cours, Benoît Huou s’est ému de la situation à Gaza. « La revue scientifique The Lancet évalue à près 200.000, début juillet, le nombre de morts côté palestinien […]. Tout le monde y passe, des enfants aux personnes âgés […]. C’est dramatique », a commenté l’enseignant en mathématiques devant les élèves de la Toulouse School of Economics.

    Ses propos ont été relayés sur X par le compte Sword of Salomon, qui dénonce « une diatribe israélienne truffée de désinformations » en publiant un enregistrement vocal de l’intervention du professeur.

    Suspendu pour avoir manqué « à son obligation de réserve »
    Après cette intervention de l’enseignant de 35 ans, l’école a réagi en publiant mercredi un communiqué. La Toulouse School of Economics suspend ce professeur contractuel pour « une durée de quatre mois », après qu’il a manqué « à son obligation de réserve ».

    « TSE est un lieu ouvert de partage des savoirs en sciences sociales quantitatives. Sa direction rappelle l’obligation de neutralité et de réserve des agents publics », indique également le communiqué, tout en rappelant que l’institution « ne prendra pas de position politique et souhaite lutter contre toute forme d’incitation à la haine ».

    « Ce dossier sera instruit sur le fond dans les semaines à venir dans le cadre des processus disciplinaires en vigueur », a commenté sur X Christian Gollier, directeur de l’école.

    Cette affaire a entraîné la réaction de Sylvie Retailleau. La ministre démissionnaire de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a jugé sur X les propos de l’enseignant « inadmissibles » tout en demandant que des sanctions soient prises.

    #censure #Gaza #génocide

    • Le tweet délateur de SwordsofSalamon, officine au service du gouvernement israélien est ici, et on peut écouter les propos de Benoit Huon
      https://x.com/SwordOfSalomon/status/1831232948441358391 où il exprime son indignation en s’appuyant sur une étude qui loin d’être une fakenews même si ce n’est pas une étude validée par les pairs repose sur des éléments objectifs et précis, que The Lancet n’a pas accepté de publier par hasard.
      Par ailleurs, ces propos dérogent ils ils à une obligation de réserve et de neutralité ?

    • Dans Le Monde https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/09/04/un-enseignant-de-la-toulouse-school-of-economics-suspendu-apres-avoir-appele

      Le 11 juillet, le média France 24 avait consacré un article à cette publication « largement accusée d’être partiale, car elle s’appuie sur une méthode de calcul douteuse et des estimations hypothétiques » ou, au contraire, « bien accueillie par d’autres et largement partagée pour exprimer son soutien à la population de Gaza ». « Par exemple, Francesca Albanese, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens, l’a partagée sur son compte X comme preuve de ce qu’elle a décrit comme “neuf mois de génocide” se déroulant à Gaza », soulignait l’article.

      Jean-François Corty, médecin humanitaire et président de l’ONG Médecins du monde, interrogé par France 24, avait estimé que « le bilan de 186 000 morts évoqué par The Lancet est cohérent avec la situation sanitaire, militaire et géopolitique due au blocus maritime, aérien et terrestre imposé à la bande de Gaza ».

      Les chiffres du ministère de la santé de Gaza s’appuient sur les morts identifiés, expliquait-il, « sans prendre en compte tous les morts laissés sous les décombres des bombardements ni les victimes indirectes décédées par manque de soins ou d’accès aux soins, ou du fait d’avoir été transportées vers un centre de santé ».

      Pour Yann Bisiou, maître de conférences en droit, « ni l’appel au boycott ni la référence au Lancet ne sont en eux-mêmes intolérables ». Sur X, il a estimé qu’« on peut contester les propos de ce collègue, critiquer le manque de fiabilité de ses sources ou l’absence de critique du Hamas, mais pas le sanctionner pour ces propos ».

    • Soutien de Sud Education à Benoit Huon
      https://solidaires31.fr/nouvelles-du-jeudi-05-septembre-2024

      il n’a jamais été aussi difficile de défendre les droits du peuple palestinien et de dénoncer les massacres commis par l’armée israélienne dans la bande de Gaza contre les civil·es palestinien·nes.

      La vague de harcèlement haineux qui vise notre camarade s’inscrit dans ce contexte. L’amalgame fait entre soutien à la Palestine et antisémitisme, notamment par la ministre démissionnaire de l’enseignement supérieur Sylvie Retailleau, sert de prétexte à ce tour-de-vis autoritaire menaçant la liberté d’expression. Ce sont les partisan·es de la politique coloniale et guerrière israélienne qui alimentent l’antisémitisme systémique en France en entretenant la confusion entre le fait d’être juif·ve et le soutien à la politique menée par le gouvernement israélien.

      Nous osons penser que la suspension à titre conservatoire de notre camarade n’est pas une sanction mais bien une mesure de protection, suite aux nombreuses menaces, mentionnant par exemple une « décapitation », et au harcèlement par mail et téléphone subis depuis la diffusion illégale d’un enregistrement capté sans autorisation et assorti de son nom et de ses coordonnées professionnelles (doxing). Nous espérons d’ailleurs que les autorités académiques seront aussi diligentes dans la recherche des personnes ayant diffusé cet enregistrement et incité à la haine contre notre camarade qu’elles ont été à le suspendre.

      Toutefois, nous réfutons les arguments utilisés pour justifier cette suspension et notamment un soi-disant manquement au devoir de réserve. Le devoir de réserve a volontairement été exclu du statut des fonctionnaires afin de ne pas limiter la liberté d’opinion garantie aux fonctionnaires.

      Nous soutenons notre camarade face aux attaques qui le visent pour avoir simplement exprimé son indignation face aux massacres en cours dans la bande de Gaza.

      Nous exigeons que notre camarade soit réintégré le plus rapidement possible sans qu’aucune sanction ne soit prise à son encontre et dans des conditions qui garantissent sa sécurité.

    • Sur ce thread twitter les réactions de Yann Bisiou, MCF en droit, qui considère que le devoir de réserve n’est pas jusitifé ici :
      https://x.com/yannbisiou/status/1831349697413349443

      Il cite une source, le Lancet, il évoque le boycott, la ministre peut contester les sources et le point de vue du collègue, pas le juger, encore moins en diffusant un tweet d’une association militante. La liberté d’expression est la garantie d’existence du #Sup et de la recherche
      ...
      Mais tout à fait d’accord pour dire que la référence est peu fiable, qu’il s’agit d’un courrier publié par le Lancet. Contredire un chercheur c’est normal, le sanctionner pour ses propos non, sauf infraction pénale ou disciplinaire que je ne vois pas en l’espèce.

      IL réagit aussi de manière virulente et justifiée à la reprise par la ministre des propos de SwordsofSalamon

      Vous pouvez expliquer précisément ce que vous visez en parlant de fake news ? De ce que j’ai entendu, et contrairement à ce que prétend l’association que vous RT, ce collègue cite exactement un article du Lancet.

      https://x.com/yannbisiou/status/1831353702583595149

    • […] nous réfutons les arguments utilisés pour justifier cette suspension et notamment un soi-disant manquement au devoir de réserve. Le devoir de réserve a volontairement été exclu du statut des fonctionnaires afin de ne pas limiter la liberté d’opinion garantie aux fonctionnaires.

    • Les universitaires sont-ils soumis à l’obligation de neutralité et au devoir de réserve ?
      Pas tout à fait. Les universitaires français, que les textes qualifient d’« enseignants-chercheurs », sont des fonctionnaires d’État. Pour autant, ils ne sont pas soumis aux devoirs de neutralité et de réserve de la même façon que les autres fonctionnaires. En ce sens, ils sont des agents publics « pas tout à fait comme les autres ».

      Lorsqu’ils exercent leurs missions d’enseignement et de recherche, la liberté d’expression des enseignants-chercheurs est « entière », « sous les réserves que leur imposent […] les principes de tolérance et d’objectivité » (article L. 952-2 du code de l’éducation). Il s’agit là de la traduction juridique, en droit français, de la liberté d’expression académique, l’une des composantes de la liberté académique. Dès lors que les missions académiques impliquent, par essence, que les universitaires puissent s’exprimer librement, il est évident qu’aucune neutralité ne saurait leur être imposée lorsqu’ils enseignent et recherchent.

      Dans une réponse ministérielle datant de 1953, il a ainsi été précisé qu’à leur égard, « la règle de neutralité doit être interprétée d’une façon extrêmement large et se réduit en dernière analyse à une obligation d’objectivité et de mesure dans l’expression des idées ». L’objectivité interdit par exemple toute forme de propagande dans le cadre des enseignements.

      La singularité de la liberté d’expression des enseignants-chercheurs est en revanche plus délicate à justifier en dehors de leurs fonctions : qu’est-ce qui permettrait, dans ce cas, de ne pas leur appliquer l’obligation de réserve ?

      En réalité, comme cela a été expliqué, le devoir de réserve s’applique différemment selon la nature des fonctions exercées par les agents publics. Or les fonctions académiques sont singulières à plusieurs titres. D’une part, comme l’a reconnu expressément le Conseil constitutionnel, non seulement elles « permettent mais demandent, dans l’intérêt même du service », que la libre expression et l’indépendance des universitaires soient garanties (Conseil constitutionnel, décision n° 83-165 DC du 20 janvier 1984, Loi sur l’enseignement supérieur). D’autre part, elles excluent toute logique d’obéissance et de loyauté : étant indépendants, les enseignants-chercheurs ne sont pas soumis au principe hiérarchique au sens strict du terme. C’est d’ailleurs cette indépendance qui explique qu’ils puissent embrasser un mandat parlementaire tout en continuant à exercer leurs missions académiques (voir infra). Ainsi, en dehors du service, les universitaires demeurent relativement libres de la façon dont ils manifestent leurs opinions. Les seules véritables contraintes qui pèsent sur eux résultent de la « déontologie universitaire » (voir infra).

      https://theconversation.com/lexpression-dopinions-politiques-par-les-universitaires-quelles-lib

    • L’Agence Anadolu fait le boulot (publié le 6/9/2024)
      https://www.aa.com.tr/fr/monde/france-la-suspension-dun-professeur-apr%C3%A8s-des-propos-sur-gaza-cr%C3%A9%C3%A9-la-pol%C3%A9mique/3323224

      - Une suspension conservatoire décidée par l’administration de la TSE

      Joel Echevarria, directeur de cabinet du Recteur de la TSE, a confirmé la suspension de Benoît Huou lors d’une interview accordée ce 4 septembre à Anadolu. Selon lui, l’enseignant aurait consacré près de vingt minutes de son cours d’introduction à des sujets sans lien avec le programme de mathématiques. Il a abordé la situation au Proche-Orient et incité les étudiants à « prendre position, boycotter et manifester ».

      Echevarria a expliqué que cette décision de suspendre Huou était une mesure conservatoire prise en concertation avec le ministère de l’Enseignement supérieur. « Ce n’est pas une sanction disciplinaire, mais une suspension visant à protéger les étudiants et l’enseignant lui-même, qui a reçu des menaces de mort après la diffusion de ses propos », a-t-il déclaré. Le numéro de bureau de Benoît Huou a en effet été partagé sur les réseaux sociaux, ce qui a conduit à cette décision de précaution pour des raisons de sécurité, selon TSE.

      La suspension conservatoire est une mesure temporaire dans l’attente d’une enquête disciplinaire. Echevarria a précisé que l’objectif principal était de garantir un climat serein pour la suite des cours et d’éviter que les étudiants ne soient exposés à des polémiques extérieures, soulignant par ailleurs que le professeur continue de percevoir son salaire.
      [...]
      – Une enquête ouverte pour apologie du terrorisme

      Après l’interview d’Anadolu avec les responsables de TSE, le parquet de Toulouse a confirmé l’ouverture d’une enquête pour « apologie du terrorisme » concernant les propos tenus par Benoît Huou lors de son cours. Les accusations portent sur certaines de ses déclarations, notamment celles concernant la responsabilité du Hamas dans le conflit et la critique ouverte des actions militaires israéliennes. Bien que cette enquête soit en cours, aucune accusation formelle n’a encore été portée contre l’enseignant.

    • Pour mémoire, deux articles de La Dépêche, le premier qui reprend les mêmes informations initiales que Le Monde et 20 mn https://www.ladepeche.fr/2024/09/05/info-la-depeche-une-enquete-ouverte-pour-apologie-du-terrorisme-apres-les-
      puis le lendemain, un autre sous #paywall mais l’on apprend que toute la classe locale (Delga, Moudenc...) ne s’embarrasse pas de prudence pour parler d’apologie du terrorisme https://www.ladepeche.fr/2024/09/06/toulouse-lembarras-de-la-prestigieuse-ecole-deconomie-tse-apres-les-propos

  • Un enseignant de la Toulouse School of Economics suspendu après avoir appelé au boycott d’Israël
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/09/04/un-enseignant-de-la-toulouse-school-of-economics-suspendu-apres-avoir-appele

    Benoît Huou a évoqué en introduction de son cours un courrier de lecteurs de la revue « The Lancet » qui évaluait, début juillet, à 186 000 le nombre de Palestiniens morts sous les coups de l’armée israélienne.
    Par Soazig Le Nevé

    Un enseignant contractuel de la Toulouse School of Economics (TSE) a été suspendu à titre conservatoire après s’être exprimé sur la situation au Proche-Orient dans un cours de mathématiques, mardi 3 septembre.
    En introduction de son cours, Benoît Huou a évoqué durant plusieurs minutes un texte publié dans « la revue de référence internationale en termes de santé », The Lancet, qui, le 5 juillet, avait évalué à « près de 200 000 morts » le nombre de décès parmi les Palestiniens face aux attaques de l’armée israéliennes depuis la fin 2023.
    « Tout le monde y passe, des enfants aux personnes âgées, de mon vivant, j’ai 35 ans, j’ai jamais vécu une telle boucherie, une telle guerre à sens unique », a notamment déclaré l’enseignant devant 200 étudiants, selon un enregistrement diffusé sur le réseau X par le compte pro-Israël Sword of Salomon, qui en avait fait un « signalement ».

    « La situation n’a pas commencé le 7-Octobre, et il est malhonnête de dire que le responsable de ce qui se passe actuellement c’est le Hamas », a poursuivi Benoît Huou, appelant au boycott d’Israël. « Je ne veux pas parler de ce qui s’est passé le 7-Octobre, mais rien, absolument rien ne justifie de massacrer une population civile comme c’est en train de se passer », a ajouté l’enseignant tout en dénonçant « le soutien tacite » du gouvernement français.

    « Amalgames nauséabonds »
    Le directeur de l’école, l’économiste Christian Gollier, a annoncé la suspension de Benoît Huou au lendemain des faits, sur X. « Tenus dans un cadre professionnel par un agent public sans relation avec la matière enseignée, ces propos contreviennent à l’obligation de réserve en vigueur dans le service public, explique-t-il. TSE est un lieu ouvert de partage des savoirs en sciences sociales. Ce dossier sera instruit sur le fond dans les semaines à venir dans le cadre des processus disciplinaires en vigueur. »

    La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Sylvie Retailleau, a rappelé pour sa part, toujours sur X, que « le rôle de l’enseignement supérieur est de bâtir une société meilleure », « de combattre l’antisémitisme et toutes les discriminations », « de lutter contre les fake news et les amalgames nauséabonds », et « d’agir contre les haines et de soutenir toutes ses victimes ».
    Sur le fond, le texte publié dans The Lancet ne correspond pas à un article journalistique mais à une « lettre », c’est-à-dire une contribution de lecteurs. La revue explique qu’il s’agit de « réflexions » de lecteurs sur « le contenu publié dans “The Lancet” ou sur d’autres sujets d’intérêt pour nos lecteurs » qui « ne sont généralement pas évaluées par des pairs ».

    En l’occurrence, ce texte intitulé « Compter les morts à Gaza : difficile mais essentiel », a été corédigé par Rasha Khatib, chercheuse à l’Institut de recherche Advocate Aurora, basé aux Etats-Unis, et à l’Institut de santé publique et communautaire de l’Université de Birzeit en Cisjordanie occupée ; Martin McKee, professeur de santé publique européenne à la London School of Hygiene & Tropical Medicine et membre du Comité consultatif international de l’Institut national israélien de recherche sur les politiques de santé et les services de santé ; et Salim Yusuf, professeur émérite de médecine à l’Université McMaster et à Hamilton Health Sciences, au Canada.

    « Bilan cohérent »
    Les auteurs y indiquent qu’« il n’est pas invraisemblable d’estimer que jusqu’à 186 000 décès, voire plus, pourraient être imputables au conflit actuel à Gaza ». Pour parvenir à ce chiffre, ils ont considéré que « les conflits armés ont des conséquences sanitaires indirectes au-delà des dommages directs causés par la violence » et appliqué une « estimation prudente » de quatre morts indirectes pour un mort direct, en se basant sur le chiffre de 37 396 morts enregistré le 19 juin par le ministère de la Santé de Gaza.
    Le 11 juillet, le média #France 24 avait consacré un article à cette publication « largement accusée d’être partiale, car elle s’appuie sur une méthode de calcul douteuse et des estimations hypothétiques » ou au contraire « bien accueillie par d’autres et largement partagée pour exprimer son soutien à la population de Gaza ». « Par exemple, Francesca Albanese, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens, l’a partagée sur son compte X comme preuve de ce qu’elle a décrit comme “neuf mois de génocide” se déroulant à Gaza », soulignait l’article.
    Jean-François Corty, médecin humanitaire et président de l’ONG Médecins du Monde, interrogé par France 24, avait estimé que « le bilan de 186 000 morts évoqué par “The Lancet” est cohérent avec la situation sanitaire, militaire et géopolitique due au blocus maritime, aérien et terrestre imposé à la bande de Gaza ».
    Les chiffres du ministère de la santé de Gaza sont basés sur les morts identifiés, expliquait-il, « sans prendre en compte tous les morts laissés sous les décombres des bombardements, ni les victimes indirectes décédées par manque de soins ou d’accès aux soins, ou du fait d’avoir été transportées vers un centre de santé ».

    Pour Yann Bisiou, maître de conférences en droit, « ni l’appel au boycott ni la référence au “Lancet” ne sont en eux-mêmes intolérables ». Sur X, il a estimé qu’« on peut contester les propos de ce collègue, critiquer le manque de fiabilité de ses sources ou l’absence de critique du Hamas, mais pas le sanctionner pour ces propos ».

    C’est il me semble grâce à ce contractuel que L’imMonde évoque l’évaluation du nombre de décès à #Gaza en raison de la guerre menée par #Israël.