Volkswagen : les trois drames du symbole de l’automobile allemande | Les Echos
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L’informatique, c’est un métier.
Après, les gus sous-traitent les pièces de bagnoles et veulent faire du développement logiciel en interne : c’est quoi cette haine du cœur de métier ?
« Pendant vingt ans, Volkswagen a pensé qu’il pouvait tout faire en interne, et que les problèmes pouvaient être résolus en augmentant les investissements », résume Philippe Houchois, analyste chez Jefferies.
Une conviction illustrée par le passage aux voitures centrées sur le logiciel : là où la concurrence s’est appuyée sur des alliances avec des pointures de la tech, comme Google pour Qualcomm, pour négocier cette révolution étrangère à son coeur de métier, le précédent patron de VW, Herbert Diess, a voulu bâtir une solution maison de A à Z. Il a créé mi-2020 une filiale dédiée, baptisée Cariad, regroupant 6.500 ingénieurs au service de l’ensemble des marques.
L’initiative a tourné au fiasco . Déficit de compétences, querelles internes… Les retards s’accumulent, différant de plusieurs années le lancement de certains modèles. La nouvelle génération de la Volkswagen ID.4 est, par exemple, reportée à 2030 au lieu de 2028 , a rapporté le quotidien « Handelsblatt » cet été.
